Prédication du 14 mai 2017 : Exode 32, Nombres 14 - Le combat de Moïse et de Christ (F. Sépari)



Eglise de Lyon (Diapo Noire)                                                                                  le 14 mai 2017

J’aimerais  lire ce matin avec vous deux passages de l’AT. L’un tiré du livre de l’Exode l’autre du livre des Nombres qui racontent les réactions de Dieu et de Moïse face à deux grandes révoltes du peuple d’Israël alors que celui-ci cheminait dans le désert peu après sa sortie d’Egypte. Ce ne sont pas les seules, il y en a eu des dizaines d’autres, mais celles-ci représentent deux moments marquants où l’existence entière du peuple d’Israël s’est jouée. Ces passages nous révèlent comment Moïse a vécu son rôle de médiateur entre Dieu et les hommes. Mon désir en lisant ces deux textes ce matin, et en observant l’attitude de Moïse, est que nous puissions un peu mieux sentir, mesurer, le combat spirituel mené par Christ pour l’Eglise qui est le nouveau peuple de Dieu qui, lui aussi, traverse le désert de ce monde injuste. Et donc ce matin mes lectures seront plus longues que d’habitude, mais ce sont des textes narratifs facile à suivre, et plutôt passionnant à méditer !

Le premier passage se déroule trois à quatre mois seulement après la sortie d’Egypte alors que Moïse s’est isolé sur le mont du Sinaï dans la présence de l’Eternel pour recevoir la loi. Le peuple d’Israël ne sachant plus vraiment où se trouve Moïse, et se croyant abandonné, décide de se fabriquer un veau d’or comme nouveau dieu protecteur. Et voici ce que nous lisons :
(Diapo Exode 32) Exode 32L'Eternel dit à Moïse: «Je vois que ce peuple est un peuple réfractaire. 10 Maintenant, laisse-moi faire! Ma colère va s'enflammer contre eux et je vais les faire disparaître, tandis que je ferai de toi une grande nation.»
11 Moïse implora l'Eternel, son Dieu, et dit: «Pourquoi, Eternel, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, celui que tu as fait sortir d'Egypte avec une grande puissance et avec force? 12 Pourquoi les Egyptiens diraient-ils: ‘C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir de notre pays, c'est pour les tuer dans les montagnes et les exterminer de la surface de la terre’? Renonce à ton ardente colère et reviens sur ta décision de faire du mal à ton peuple! 13 Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs! Tu leur as dit en jurant par toi-même: « Je rendrai votre descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout le pays dont j'ai parlé et ils le posséderont pour toujours.» (Et) 14 L'Eternel renonça alors au mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.    
              
Quel intérêt Moïse avait-il à implorer Dieu pour qu’il revienne de sa colère ? Devenir une grande nation, un peu à la manière d’Abraham, pouvait être séduisant pour lui. De plus, le peuple d’Israël était pour Moïse un poids, un fardeau pesant. Des dizaines de fois ils l’ont défié, critiqué, rendu responsable de leurs épreuves. Ils l’ont accusés, lui Moïse, de vouloir les faire mourir, tantôt dans des combats perdus d’avance, tantôt par manque d’eau, tantôt par manque de nourriture, ou simplement en leur faisant vivre une vie bien trop misérable. Par ailleurs, Moïse s’épuisait à juger les différends au sein du peuple et à maintenir la paix entre eux. Quel avantage Moïse avait-il à demander à Dieu d’épargner ce peuple réfractaire et pesant ? C’était vraiment tentant de dire : « Oui, Seigneur, bon débarras, on tire un trait sur tous ses ingrats, et on recommence tout à zéro. Je veux bien être un nouvel Abraham et que ma famille soit le point de départ d’un nouveau peuple qui t’aime vraiment. » Quel intérêt avait Moïse de supplier Dieu de faire grâce ? 

Aucun à vue humaine, mais le cœur de Moïse n’était pas animé par un intérêt personnel, mais par une véritable bienveillance envers tous ces gens qui ne savaient ni ce qu’ils faisaient, ni ce qu’ils disaient ! Moïse était tellement désintéressé et uni de cœur à son peuple qu’il ajoutera plus tard : «32 Pardonne leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit.» Moïse voulait s’interposer complètement par amour pour Dieu, et par amour pour ce peuple ingrat.

Et c’est dans ce face à face entre Moïse et Dieu que finalement tout s’est joué ! I Cet homme orgueilleux autrefois avait changé, et il a su en cet instant résister à la tentation de penser à lui… avant de penser aux autres. C’est là, dans cette prière privée que la vie ou la mort de 2 millions de personnes s’est décidée. Le peuple de cette époque ne l’a probablement jamais su.  Il y a bien eu plus tard quelques batailles sanglantes face aux adorateurs du veau d’or qui ne voulaient pas renoncer à leur idole, mais ce n’est rien en comparaison de la catastrophe annoncée. Et sachons-le, une intercession similaire a été faite pour nous chrétiens, par Jésus-Christ. 

Mais les difficultés de Moïse ne sont pas finies, l’histoire se répète un peu plus tard. Le second passage se déroule au moment où les 12 espions reviennent de l’exploration de la terre promise. Dix d’entre eux estiment que la conquête de ce pays habité par des géants est une entreprise impossible et désespérée. Et voici ce que nous lisons chap. 14 du livre des Nombres :

(Diapo Nbr 14) Nombres 14. Toute l'assemblée se souleva et poussa des cris, et le peuple pleura pendant la nuit. Tous les Israélites murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute l'assemblée leur dit: «Si seulement nous étions morts en Egypte ou dans ce désert! Pourquoi l'Eternel nous fait-il aller dans ce pays où nous tomberons par l'épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une proie? Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Egypte?» Et ils se dirent l'un à l'autre: «Nommons un chef et retournons en Egypte.» Moïse et Aaron tombèrent le visage contre terre devant toute l'assemblée réunie des Israélites.(…)
 10 Toute l'assemblée parlait de les lapider lorsque la gloire de l'Eternel apparut sur la tente de la rencontre, devant tous les Israélites. 11 L'Eternel dit à Moïse: «Jusqu'à quand ce peuple me méprisera-t-il? Jusqu'à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré tous les signes que j'ai accomplis au milieu de lui? 12 Je le frapperai par la peste et je le détruirai, mais je ferai de toi une nation plus grande et plus puissante que lui.» (Diapo Nbr 14, 2ème partie)
13 Moïse dit à l'Eternel: «Les Egyptiens ont appris que tu as fait sortir ce peuple de chez eux par ta puissance, 14 et ils l’ont dit aux habitants de ce pays. Ils ont appris que toi, l'Eternel, tu es au milieu de ce peuple, que tu apparais visiblement, toi, l'Eternel, que ta nuée se tient sur lui, que tu marches devant lui le jour dans une colonne de nuée, et la nuit dans une colonne de feu. 15 Si tu fais mourir ce peuple d’un seul coup, les nations qui ont entendu parler de toi diront: 16 ‘L'Eternel n'avait pas le pouvoir de conduire ce peuple dans le pays qu'il avait juré de lui donner; c'est pour cela qu'il l'a exterminé dans le désert.’ 17 Maintenant, que la puissance du Seigneur se montre dans sa grandeur, conformément à ce que tu as déclaré: 18 ‘L'Eternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne la faute et la révolte, mais il ne traite pas le coupable en innocent et il punit la faute des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération.’ 19 Pardonne la faute de ce peuple, conformément à la grandeur de ta bonté, tout comme tu lui as pardonné depuis l'Egypte jusqu'ici.» 20 L'Eternel dit: «Je pardonne comme tu l'as demandé …

Il s’en est fallu de très peu que Moïse et Aaron ne meurent sous les coups de ceux-là mêmes qu’ils étaient censés conduire vers la terre promise. La gloire de Dieu (sans doute la nuée) est descendue sur la tente de la rencontre au moment où quelques-uns commençaient déjà à ramasser des pierres. Et Moïse est alors vite entré dans la tente sainte pour parler avec l’Eternel. Je ne sais pas ce que vous auriez fait à sa place, mais je suis persuadé que si j’avais été à sa place, par une sorte de contrecoup émotionnel lié à la peur, j’aurais cédé, et dit à Dieu : « Oui, vas-y, supprime-les, ils sont vraiment mauvais ! Oui, Seigneur tu es  vraiment sage et juste, et tu as bien raison de vouloir les frapper de la peste, et de les éliminer une bonne fois pour toute ! Oui, Seigneur, je veux bien repartir à zéro avec toi, pour créer un nouveau peuple plus droit, plus confiant, plus fidèle ! » Mais une fois de plus, Moïse ne fait rien de tout cela, et il supplie Dieu d’épargner le peuple pour la gloire de son nom, et il a même l’audace de lui rappeler ses propres paroles, tu affirmes « être lent à la colère, riche en bonté », tu affirmes aimer le pardon, alors accorde leur encore une fois ! Donne-leur une seconde chance. Et Dieu va encore pardonner sur la seule prière de Moïse.

Et c’est encore une fois dans cette relation intime entre Dieu et Moïse que tout va se jouer. Et deux millions de personnes vont une fois de plus échapper à la mort. L’ont-ils su ? Je ne pense pas, en tout cas, pas à ce moment-là ! Mais sachez que la même chose se produit pour nous  chrétiens du 21ème siècle avec l’intercession permanente de Jésus-Christ devant le Père. Mais Moïse n’est pas au bout de ses peines, car un peu plus tard et pour la 3ème fois, le peuple va encore contester et Dieu menacer de le détruire. 

Je n’ai pas le temps de lire cette dernière histoire qui se trouve au chap. 16 et 17 du livre des Nombres et qui raconte la révolte de Koré. (Diapo texte) Koré était un prêtre, un lévite, qui va contester Moïse et Aaron avec l’appui de 250 princes du peuple ! Et un sacrifice grandiose et concurrent de celui d’Aaron va être offert par ces 250 chefs devant la tente de la rencontre avec 250 brasiers. Mais ce sacrifice non permis va tourner au drame, quand un feu va sortir de la tente de la rencontre et faire mourir instantanément les princes rebelles. Dieu va alors ordonner à Moïse et Aaron de se retirer de l’assemblée pour qu’il puisse détruire ce peuple rebelle une bonne fois pour toute. Et sans que Moïse ait le temps de répondre, un fléau invisible commence à frapper les Israélites qui meurent les uns après les autres. Moïse et Aaron décident de ne pas se retirer de l’assemblée, mais au contraire de s’interposer entre les vivants et les morts, et le fléau va s’arrêter. Encore un bel exemple de la consécration de Moïse envers son peuple.

Pourquoi Moïse a-t-il tant aimé ce peuple difficile ? N’y a-t-il pas des limites à ne pas dépasser ? C’est vraiment étonnant ! Est-ce par devoir, par un sens poussé de ses responsabilités ? Pas vraiment, puisque Dieu relève plusieurs fois Moïse de sa mission vis-à-vis de ce peuple. Moïse a été au-delà du devoir, au-delà du raisonnable, il a agi par amour et à la lumière de sa connaissance du cœur de Dieu ! 

Qu’a fait le peuple d’Israël pour mériter une  telle affection, une telle passion, une telle ardeur de la part de Moïse ? Rien, rien du tout ! Ils ont juste eu assez de confiance pour le suivre vers la terre promise (et encore avec beaucoup d’hésitations). L’essentiel s’est joué dans les rencontres que Moïse avaient directement avec Dieu. 

Et tous ces textes ont été écris afin de nous aider à comprendre ce que Dieu allait faire plus tard en Jésus-Christ, et nous faire sentir le combat que Jésus a mené pour nous. Lui aussi s’est interposé entre les morts et les vivants … lui aussi nous a libéré de notre condamnation, mais je vais y revenir dans quelques instants. (Diapo Noire)

On pourrait être étonné que dans ces événements Dieu ne prononce pas lui-même quelques paroles de compassion, mais il faut bien comprendre que ces épreuves sont aussi des instants décisifs où l’amour de Moïse est testé. Dieu ne veut pas lui donner d’avance la réponse aux questions qui lui sont adressées. Mais la promptitude avec laquelle Dieu répond à ses prières et accorde le pardon au peuple, démontre que Moïse a bel et bien agi comme Dieu l’espérait. Même lorsque Dieu est rempli d’une juste colère contre notre méchanceté, il cherche toujours des intercesseurs pour avoir une raison de faire grâce,… c’est son amour qui l’y pousse !

Ce qu’il est important de saisir et qui donne une grande valeur aux textes lus, est que Moïse est une image, une préfiguration de Jésus-Christ, et de ce qu’il va accomplir selon l’Esprit. Le combat patient et plein d’amour de Moïse nous permet de mieux comprendre celui que Jésus a lui-même vécu lors de sa venue sur terre. Jésus n’a pas seulement souffert au moment de son suprême sacrifice à la croix, mais il a aussi souffert à chaque instant de sa vie en supportant avec patience, persévérance, et beaucoup amour la méchanceté des hommes. Il a continué à aimer et à intercéder en faveur de ceux qui l’ont trop souvent insulté, méprisé, ridiculisé, et même menacé de le tuer, conformément à cette parole de l’apôtre Pierre au chap. 2.23 : (Diapo 3 versets) 23 insulté il ne rendait pas l'insulte, maltraité il ne faisait pas de menaces mais il s'en remettait à celui qui juge justement… 

Il a aussi prononcé cette prière qui résume bien les dispositions de son cœur : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ! » ou encore cette autre parole adressée à Jérusalem: Matt 23. 37 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu!

Nous ne mesurons pas suffisamment l’amplitude du combat mené par Jésus pour nous, le degré d’amour que Christ a dû déployer pour venir nous sauver. L’acceptation de sa mort physique sur la croix, aussi essentielle et aussi importante soit-elle, n’est qu’une partie du combat spirituel que Jésus a mené pour nous. Notre pardon, notre délivrance se sont entièrement joués dans le face à face spirituel que Jésus a vécu avec Dieu son Père, et tout aussi entièrement dans l’intercession parfaite et pure que le Jésus a élevée vers le Créateur du monde. Et même encore en cet instant, Jésus intercède pour nous ses enfants dans la foi. Jésus n’est pas entré comme Moïse dans la tente de la rencontre pour prier, mais dans le vrai temple de Dieu qui se trouve au ciel, dans la présence même de Dieu (Dia image Rom8) et là, il intercède entre notre faveur … et il présente à Dieu de manière perpétuelle son sacrifice d’amour en notre faveur.

Romains 8.33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis? dit l’apôtre Paul C'est Dieu qui les déclare justes! 34 Qui les condamnera? [Jésus-]Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous! 35   dans tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.

Les israélites ont été vainqueurs de l’épreuve de la traversée du désert grâce à l’intercession de Moïse, et nous nous sommes vainqueurs de la traversée du désert spirituel de cette vie imparfaite, décevante, semée de tentations et d’embûches grâce à l’intercession de Jésus.

Notre assurance d’être un jour sauvé, de connaître Dieu et de gouter le bonheur de sa présence ne repose pas sur ce que nous accomplissons (même si nous devons toujours progresser), mais seulement sur ce que Christ a accompli pour nous. C’est sur ce roc, sur son œuvre  à Lui, que réside l’assurance des chrétiens, l’assurance de notre pardon, l’assurance d’être un jour sauvé.

(Diapo noire) Nous ressemblons beaucoup au peuple d’Israël, nous ne sommes pas meilleurs qu’eux. Nous aussi, nous nous plaignons, nous réclamons, nous convoitons, et avons souvent de la peine à faire pleinement confiance à Dieu. Nous ne sommes pas dignes par nous-même, mais nous avons été sauvés par Christ et par Lui seul !

(Diapo leçon 1) Soit une Eglise est centrée sur Christ, soit elle n’est pas une véritable Eglise ! Nous lui devons tout, vraiment tout ! Notre seul mérite est de rester attaché à Lui, accroché à Lui quoiqu’il advienne. C’est le premier enseignement, l’énorme leçon indirecte de l’attitude de Moïse ! Jésus a tout accompli !

La seconde leçon, je la perçois dans l’exemple donné par Moïse avec cet amour désintéressé,(Diapo leçon 2) incroyablement fort qu’il a su montré pour Dieu et pour le peuple, et que Christ a encore amplifié. Il y a là un exemple à suivre !

Finalement, est-ce que l’objectif ultime de notre vie ne consiste pas tout simplement à apprendre à aimer comme Moïse et comme Christ nous ont aimés ? A développer en nous-mêmes un amour de même prix ? A la lumière des deux grands commandements d’amour pour Dieu et les hommes, nous pouvons être convaincus que ce n’est pas le nombre d’œuvres bonnes accomplies qui auront une valeur devant Lui, mais l’amour désintéressé avec lesquels nous aurons fait toutes choses. C’est l’apprentissage de toute une vie, qui se fait avec l’aide de Dieu et de son Esprit.

La troisième et dernière leçon que je tire de ces textes de l’A.T., se résume dans le constat qu’un seul homme vraiment proche de Dieu, qui le place en premier et qui lui obéit de tout son cœur, (et je fais ici allusion à Moïse) a eu plus d’impact sur notre monde que 2 millions d’Israélites qui savaient prier mais dont le cœur était partagé. (Diapo leçon 3) Cela n’est pas juste un effet de la position stratégique de Moïse comme chef, comme homme choisi par Dieu. L’impact que cet homme a eu sur le cours des événements était aussi lié au temps qu’il avait passé dans la présence du Seigneur, à écouter sa voix, à se laisser reprendre par Lui, à tirer leçon de ses échecs, à lui faire confiance, et à se laisser fortifier lors de certains exaucements. Le temps investi dans une relation de qualité avec Dieu, ce temps passé dans « la tente de la rencontre » peut sembler peu fructueux à première vue, moins utile que celui utilisé pour agir, organiser, planifier …  mais à long terme c’est tout l’inverse qui se produit ! C’est là que se trouve la force quand il s’agit d’une entreprise spirituelle, pas ailleurs ! 

Je prie que nous puissions nous approprier ces trois leçons transmises par ces passages des livres de l’Exode et des Nombres et que Dieu nous accorde de les vivre ! Amen ! (Diapo noire)

Prière                          Chant : JEM 551 : Tout à toi

Questions de réflexion pour petits groupes :

  1. En étant honnête avec vous-mêmes, et vous éloignant des formules toutes faites, quel qualificatif exprimerait spontanément votre reconnaissance personnelle actuelle envers Christ et son rôle de médiateur? (fragile, forte ; fluctuante, intense ; simple vérité intellectuelle, émerveillement de tout l’être ; vérité teintée d’un sentiment de satisfaction personnelle, vérité teintée d’un sentiment de honte  … etc.).
  2. Vous est-il déjà arrivé de vous interposer entre une personne et ses erreurs, d’offrir à votre faible niveau une forme d’amour sacrificiel ? Dans quelles circonstances cela s’est-il produit ? (exemple sacrifice d’une mère pour ses enfants …) Inversement avez-vous déjà bénéficié de la protection d’une autre personne, sans avoir jamais pu lui rendre la pareille ? Partager si possible ces expériences avec les membres de votre petit groupe, et expliquer en quoi cela peut vous aider à comprendre un peu mieux l’amour de Christ pour vous ?
  3. En méditant les conditions d’exaucement de la prière de Moïse en Exode 32, Nombre 14, Nombre 17, quelles sont selon vous les caractéristiques d’une prière qui plait à Dieu et à laquelle Il aspire répondre favorablement ?


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