Les fruits de l'obéissance à Dieu - Jean 14.10-23 et Jean 15.10-17 (F. Sépari)
Eglise de
Lyon (Diapo noire) le
4 nov 2018
Deux chrétiens se retrouvent dans une fête de village et
découvrent qu’ils professent une la foi en Jésus-Christ. Spontanément la
conversation se noue entre eux. Le premier lui demande d’où il vient, et s’il
est actif dans son Eglise locale. Le second lui répond : Et bien non, je
ne suis pas actif dans mon Eglise, je n’ai pas jugé utile de le faire, mais
vous savez le bon larron, celui qui mourrait sur la croix à coté de Jésus n’a
jamais été actif dans une Eglise locale non plus, et pourtant Christ l’a
accepté tel qu’il était ! (Diapo les trois croix) Etonné, le premier reprend
et lui demande : Y a-t-il longtemps que vous vous êtes fait baptisés ?
Le second lui répond : Je ne suis jamais passé par les eaux du baptême,
mais vous savez le bon larron sur la croix n’a jamais été baptisé, non plus, et
pourtant il est allé directement au paradis avec Jésus. Alors le premier
chrétien tente une toute dernière question sur leur foi commune : Est-ce
vous lisez votre bible régulièrement ? Et l’homme lui répondit : Non,
je ne lis jamais ma bible, mais vous savez le bon larron sur la croix n’a
jamais lu sa Bible et pourtant Christ l’a reçu comme un frère dans la
foi !
Et juste
avant de se séparer, le premier chrétien glisse à l’oreille de l’autre :
Vous savez il y a quand même une différence entre vous et le bon larron :
lui mourrait sans la foi, mais vous vous êtes en train de laisser mourir la
vôtre !!!
Je vous ai
raconté cette petite histoire pour introduire un sujet difficile, celui de l’obéissance
à Dieu ! (Diapo
Obéissance) L’obéissance à Dieu, l’obéissance à Christ est-elle
vraiment utile si nous sommes sauvés par grâce, par pure grâce, et par la foi
seule ? Si tout est accompli par Christ, si nos efforts n’ajoutent rien,
vraiment rien, à son œuvre parfaite, au don de sa vie sur la croix, à quoi peut
bien servir d’obéir aux commandements du Seigneur ?
De plus, dans nos Eglises protestantes évangéliques, nous
avons tendance à condamner fermement le légalisme (à juste titre !). Un
légalisme qui consiste à s’imaginer que suivre scrupuleusement telle ou telle
règle ou telle ou elle loi va nous faire gagner notre salut. Et C‘est effectivement
ce que nous enseigne l’apôtre Paul. Car même nos plus belles œuvres, même nos
plus couteux sacrifices ne peuvent compenser nos fautes passées, présentes et
futures. Aucun de nos actes, aucune de nos belles actions ne peuvent suffire à nous
laver nos fautes, nous avons besoin d’un pardon qui dépasse ce que nous sommes
nous-mêmes capables d’accomplir. Et Christ l’a fait pour nous, en offrant une
vie totalement parfaite, qui nous libère de la culpabilité et du
châtiment ! Mais à cause de cette bénédiction gratuite, nous pouvons avoir
tendance à nous laisser aller, et nous dire qu’il ne sert plus à rien de faire
des efforts, à rien d’obéir aux commandements de Dieu. Et c’est là … que nous
commettons une grave erreur !
A cela
s’ajoute enfin le fait que nous avons tous, plus ou moins, une forme d’allergie
à la notion d’obéissance ! (Diapo dessin obéir) C’est presque instinctif,
cela remontre sans doute à notre petite enfance ! L’obéissance est souvent
assimilée à une forme d’immaturité, à un manque de discernement, parfois même à
une démission. Alors que la désobéissance semble au contraire porteuse d’émancipation.
Elle se pare même parfois de vertu, de courage et d’héroïsme quand elle s’oppose
en particulier à des autorités tyranniques ! On nous parle alors de
désobéissance civile, de désobéissance éthique … ! (Diapo noire)
Mais ce qui
est en partie vrai vis-à-vis des autres hommes et des autorités humaines
civiles ou religieuses, ne l’est pas avec Dieu. Il est notre Créateur et notre
Père, Sa bonté et son amour sont parfaits ! Ne pas lui obéir, c’est
simplement se faire du mal à soi-même, et tomber dans le tout premier piège du
Diable qui nous a poussés vers la désobéissance.
Et même s’il
est juste de dire que l’obéissance aux commandements de Dieu n’est pas la
source de notre salut, mais que c’est bien la foi en Christ, il y a néanmoins
de nombreuses bénédictions spirituelles qui sont directement attachées à notre
obéissance ici-bas ! J’aimerais pour cela lire avec vous deux textes tirés
de l’Evangile de Jean.
A) Lecture :
Jean 14.15-23 et Jean 15.10-17 (Diapo texte) (Diapo texte)
Jean 15. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète.
12 »Voici mon commandement :
aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 13 Il n'y
a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis. 14 Vous
êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. 15 Je ne
vous appelle plus serviteurs parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son
seigneur, mais je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout
ce que j'ai appris de mon Père. 16 Ce n'est pas vous qui m'avez
choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis afin que vous
alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. Alors, ce que
vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. 17 Ce
que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
Je ne sais
pas si vous percevez cette expression qui revient à chaque fois un peu comme un
refrain et qui est la condition d’exaucement des promesses faites par Jésus à
ses disciples : (Diapo 5 vers)
- Celui qui a mes commandements et qui les garde, 14.21
- Il gardera ma parole 14.23
- Si vous gardez mes commandements, 15.10
- Si vous faites ce que je vous commande, 15. 12
Chacune de
ses expressions est justement une autre façon de parler de notre obéissance,
celle que nous devons à Dieu et à Christ. Les commandements au pluriel auxquels
Jésus fait allusion ne sont pas précisés. Il sont sans doute à glaner dans l’ensemble
du N.T. : il y a ceux qui concernent la prière, l’adoration, ceux qui nous
encouragent à méditer et garder Sa Parole, ceux qui touchent au soutien
fraternel, ceux qui nous exhortent à être des témoins fidèle de l’Evangile, ceux
qui nous invitent à servir notre prochain, et aussi, bien sûr, tous ceux qui
nous incitent à fuir les convoitises de ce monde.
Un seul commandement est souligné prioritairement par Jésus dans ces passages, celui qui résume tous les autres, celui d’aimer. Le commandement de délibérément vouloir le bien des autres ! Et dans ce texte, Jésus fait donc au moins 5 promesses qui semblent spécialement réservées à ceux qui obéissent à Dieu ou qui veulent obéir à Dieu.
Remarquez bien Jésus ne parle de la vie éternelle dans ces
deux chapitres de l’Evangile ! Et c’est bien normal, car le pardon de nos
péchés ne s’obtient pas au moyen de notre obéissance. La vie éternelle nous est
accordée par la foi en JC, mais malgré tout, plusieurs fruits qui jaillissent d’une
attitude sincère d’obéissance à Dieu.
Je vous invite à en faire la liste avec moi : (Diapo liste 1)
Le
premier fruit de l’obéissance se trouve au v16 : Si vous obéissez à mes commandements, je prierai le père, et il vous
donnera l’Esprit de Vérité, l’Esprit Saint. Bien sûr tout
chrétien a déjà l’Esprit de Dieu qui habite en Lui qui lui a été à cause de l’obéissance
de sa foi, mais il semble que Jésus fait allusion à une plénitude plus grande
encore, réservée à ceux qui lui obéissent, la plénitude du Saint-Esprit, une
paix, une joie, un amour plus intense encore !
Le second
fruit de l’obéissance se trouve au v21 et 23 : (Diapo liste 2) Celui qui garde mes commandements … sera aimé de mon père et moi. Je
l’aimerai et me ferai connaitre à Lui… 23
nous établirons domicile chez Lui. Le domicile mentionné dans ce verset ne
fait pas allusion à notre maison, mais à notre cœur. Ce fruit est en lien
direct avec le don du saint Esprit, mais il ajoute une précision. Jésus fait la
promesse que ceux qui Lui obéissent vont jouir dès maintenant sur cette terre d’une
communion particulière avec Dieu, une communion spéciale avec Christ. Au
chap. 15, Jésus précise même que cette communion sera telle, que ceux qui lui obéissent
ne seront plus pour Lui des serviteurs, mais des amis.
Remarquez
aussi ce que le Seigneur dit au v21 Celui qui a
mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ! Jésus associe étroitement l’intensité
de notre amour à notre obéissance. Si vous voulez savoir à quel point vous aimez
Dieu, regardez à quel point vous lui obéissez … les deux sont étroitement liés !
La
3ème conséquence de notre obéissance d’après le v11 du chap. 15 est la joie (Dia liste 3). Je
vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous. En général, quand on
obéit à Dieu, cela nous cause des ennuis, et toutes sortes d’oppositions et
d’adversités. Mais de manière étonnante, Jésus nous promet ici une joie
surnaturelle. La joie de celui qui se sait aimé de Dieu, et qui se sait au cœur
de la volonté de son Seigneur.
Le quatrième effet de l’obéissance se découvre au v16 du
chap15 (Diapo liste 4). L’obéissance
aux commandements n’est pas réaffirmée ici, mais probablement sous-entendue par
le contexte. … je vous ai établis afin que vous alliez, que
vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. Ceux qui obéissent à Dieu, lui donnent
la possibilité d’agir dans le monde au travers eux, et donc de transmettre Sa
vie, Son amour à un monde qui se perd. Quand les chrétiens deviennent obéissants,
ils deviennent des canaux de la grâce divine. Et le fruit qu’ils portent
peu prendre toutes sortes de formes différentes : des œuvres de
bienfaisance, une consolation, une espérance renouvelée, des conversions, ou des
vies transformées … Ce fruit que nous portons est en réalité bien davantage le
fruit de Dieu que le nôtre, mais notre obéissance permet à Christ d’agir. Elle
lui donne d’avoir une bouche des mains, des pieds pour intervenir dans notre
monde abimé !
Evidemment, il ne faut pas comprendre toutes ses promesses de
manière légaliste, comme s’il s’agissait de mécanismes qui ne tiendraient pas
compte des dispositions de notre cœur. Dieu connait nos motivations et reste
souverain … Mais sa parole s’accomplit toujours !
Et donc ceux qui méprisent l’obéissance aux commandements de
Dieu sous prétexte qu’elle serait inutile pour obtenir la vie éternelle, et finalement
difficile à vivre dans leur vie quotidienne, oublient ces belles promesses
faites par Jésus dans l’Evangile de Jean. Et surtout ils oublient que Dieu
nous a sauvés pour le servir, pour aimer notre prochain, et faire du bien, pour
être aussi des canaux de sa grâce ! Non pas des canaux obstrués par le
péché et par toutes sortes de désobéissances, mais des canaux dégagés et ouverts
et utiles à leur maitre ! (Diapo noire)
B) Dans l’ancienne alliance, il y a deux rois d’Israël
qui sont devenus les symboles respectifs de l’obéissance à Dieu et la
désobéissance, et qui nous ont été laissé des modèles à suivre ou à éviter. Il
s’agit du roi David et du roi Saül. Les deux étaient des descendants
d’Abraham, membres du peuple de Dieu, les deux ont même été choisis par Dieu, oints
par le plus grand des prophètes de cette époque qui était Samuel. Les deux ont
menés de grandes batailles et défendus leur nation avec courage et vigueur,
mais les points de ressemblances s’arrêtent là !
Car le premier roi Saül s’est permis quelques libertés avec les
commandements de Dieu. Avant une bataille décisive, et du fait que Samuel
tardait à arriver, Saül a décidé de sacrifié lui-même un holocauste destiné à bénir
l’armée d’Israël, ce qui était strictement interdit à un roi. Et puis, beaucoup
plus tard, alors que Dieu lui avait demandé de punir les Amalécites en les
détruisant totalement, y compris leurs bétail et leurs richesses, Saül trouvant
l’ordre excessif, se permis de garder les meilleures brebis, et les meilleurs
bœufs. Peut-être pensez-vous qu’il s’agit là de broutilles sur lesquelles Dieu auraient
bien pu passer l’éponge ?!! Mais ces broutilles étaient le signe que le cœur
de Saül n’était pas entier pour Dieu. Il se servait de Dieu, bien davantage
qu’il ne le servait ! Et lorsque, pour sa défense Saül va prétendre qu’il avait
fait venir tous ses bœufs et toutes ses brebis de si loin pour les offrir en
sacrifice à l’Eternel, voici la réponse plutôt cinglante de Samuel : (Diapo texte)
1 Samuel 15. 22 Samuel
dit : «L'Eternel trouve-t-il autant de plaisir dans les holocaustes et les
sacrifices que dans l'obéissance à sa voix? Non, l'obéissance vaut mieux que
les sacrifices et l'écoute attentive vaut mieux que la graisse des béliers. 23 Oui,
la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance au
Seigneur est aussi fautive que le recours aux théraphim. Puisque tu as rejeté
la parole de l'Eternel, il te rejette lui aussi comme roi.»
La suite est l’histoire terrible d’une dégringolade spirituelle,
lente mais réelle, qui ressemble presque au négatif de toutes les promesses
faites par Jésus dans l’Evangile de Jean : (Diapo visage Saul)
2. Puis il va lui envoyer à la place un esprit d’irritation qui va l’agiter sans cesse et le rendre d’humeur désagréable, voire même méchante.
3. Saül va peu à peu perdre le courage qui l’animait durant sa jeunesse et refuser de combattre le fameux géant Goliath alors qu’il était le mieux placé pour le faire.
4. Et quand le jeune David va relever le défi de tuer ce géant, et réussir avec une simple fronde, le roi Saül va peu à peu développer une jalousie à son égard.
5. Saül qui est alors dépourvu de l’approbation de Dieu dont il tenait sa force et sa légitimité, va alors s’accrocher à son pouvoir humain, et se comporter comme un véritable tyran, devenant injuste, instable, irascible, et cherchant par tous les moyens à tuer David, alors que David par comparaison se refusera à plusieurs reprises de tuer celui qui cherche à le faire mourir.
6. Et finalement à la veille d’une bataille contre les Philistins où l’armée ennemie se révélera considérablement plus forte que celle de Saül, le roi va accepter de consulter l’Eternel, chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Mais Dieu va rester silencieux. Voici ce que nous lisons à ce sujet au chap. 28 du premier livre de samuel : (Diapo texte)
1 Samuel 28. 5 A la vue du camp des Philistins, Saül fut
rempli de peur et son cœur trembla violemment. 6 Il consulta
l'Eternel, mais l'Eternel ne lui répondit pas, ni par des rêves, ni par l'urim
ni par les prophètes.
Le roi
d’Israël s’est tellement éloigné de Dieu, qu’il n’était même plus digne que
Dieu juge plus utile de lui répondre. Le lendemain, Saül mourra sur le champ de
bataille ! Il arrive que des chrétiens n’entendent même plus la voix de
Dieu dans la Bible à cause de leurs nombreuses désobéissances. (Diapo noire)
La vie de Saül est le
négatif presque exact de toutes les promesses adressées par Jésus-Christ à ceux
qui lui obéissent. Il a perdu 1) la présence active de l’Esprit Saint en lui, 2)
perdu sa communion avec Dieu, 3) perdu sa joie, 4) perdu les batailles qu’ils
auraient dû gagner avec l’aide de Dieu, et 5) perdu l’attention même de Dieu
envers ses prières !
Par contraste, et à quelques exceptions près, David est
toujours resté fidèle à Dieu, même quand cela ne l’arrangeait pas ! Il y a bien sûr eu des moments où David a
tâtonné, ne sachant pas exactement quelle étaient la volonté de Dieu, mais cela
n’est pas une faute en soi.
Nous avons
tous en nous-même un peu de Saül et un peu de David ! A nous de choisir le bon
modèle et aussi la bonne attitude !
C) Alors
bien sûr, la grâce de la nouvelle alliance est infiniment supérieure à celle
qui était disponible aux hommes de l’ancienne l’alliance, Christ intercède sans
cesse pour nous ! Dans la nouvelle alliance, toute désobéissance peut être
pardonnée, si la repentance est sincère, et la grâce et le pardon surabondent
encore et encore ! Mais ne nous en servons pas de cela comme d’un oreiller
de paresse, ni comme une excuse destinée à renoncer à mettre notre vie en
ordre.
La vie
chrétienne demeure un combat spirituel que nous ne pouvons pas remporter sans
l’aide de Dieu. Et nous ne pouvons pas conserver sa présence à nos côtés sans obéissance,
ou du moins, sans une véritable disposition de cœur à l’obéissance.
Les bénéfices
de l’obéissance sont la plénitude de l’Esprit, la communion avec le Dieu le
Père et Dieu le fils, la joie (y compris au milieu des épreuves), des fruits abondants
pour le royaume, et l’exaucement de nos prières !
Je prie que
Dieu nous fasse la grâce d’aimer lui obéir, et de bénéficier de toutes les
promesses liées à la l’obéissance, même si ce mot n’est plus très à la mode, Amen !
Prière
Questions pour les petits groupes de
partage (L’animateur choisi ou
s’inspire des questions ci-dessous en les adaptant à son groupe, sans forcément
les faire toutes !)
- Quels sentiments, quelles réactions spontanées suscitent en vous le mot « obéissance » ? Comment expliquez-vous votre réaction ? Quelle différence peut-on faire entre obéissance et soumission ? Quelles sont selon les limites que vous jugeriez utiles de fixer à l’obéissance à accorder à un être humain ? Pourquoi ces limites doivent-elles disparaitre quand Dieu est l’auteur des commandements ? Notre obéissance à Dieu dépend beaucoup de l’image que nous nous faisons de Lui. Quelle image avez-vous de Dieu ?
- Quelle différence doit-on faire entre l’obéissance à une autorité civile ou religieuse et l’obéissance à Dieu ? De quels critères peut-on se servir pour savoir si une autorité religieuse humaine est réellement porteuse de la pensée et de la volonté de Dieu ?
- Relisez les textes de Jean 14.15-23 et Jean 15.10-17. Parmi toutes les promesses énumérées par Jésus (et qui sont liées entre elles), quel est celle qui vous semble le plus désirable pour vous-même ? Pourquoi ?
- Lisez ces trois passages : Rom 5.18-19, Phil 2.8-9, Heb 5.8, Matt 26.39-42. Comment comprenez-vous la nécessité pour Jésus lui-même d’obéir à son Père Céleste (Indépendamment de la question du péché) ? Quel exemple cela nous donne-t-il ? Quel effet notre obéissance à Dieu peut-elle avoir sur la vie de ceux qui nous sont proches ?
- Prenez quelques instants de réflexion. Notez un domaine (un seul pour commencer) où vous aimeriez apprendre l’obéissance envers Dieu. Si vous vous en sentez la liberté, partager ce désir avec les membres de votre petit groupe pour avoir leur soutien dans la prière. Si cela n’est pas approprié, notez-le juste pour vous-même, si possible dans un lieu que vous consultez régulièrement (une page d’agenda, un affichage automatique sur votre portable, un verset clé bien visible … etc.)
- Temps de prières !
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