Parabole des dix vierges - Veillez sur sa propre lampe - Matthieu 24.36 - 25.13 (F. Sépari)
Eglise de
Lyon (Diapo noire) le 22 juillet 2018
Voilà l’été
est bien entamé maintenant, et même si vous êtes encore au travail, le rythme
est peut-être un peu moins intense que celui qui prévaut le reste de l’année.
Les vacances approchent pour plusieurs et c’est souvent le moment où nous nous
relâchons tous un peu. Ce temps de détente est normal voire même indispensable
(notre corps a besoin de repos, notre cerveau a besoin de détente aussi), mais le
relâchement sur un plan spirituel est en revanche beaucoup plus problématique …
Jésus a toujours encouragé ses disciples à « veillez et priez ». Dans
le domaine spirituel, un endormissement ne porte pas toujours la promesse d’un
réveil facile au bon moment. Il y a des sommeils dont on ne s’extraie pas
facilement ! C’est un peu comme un feu qui s’éteint et qu’il est difficile
de rallumer, comme un homme qui perd sa forme physique faute d’exercices et qui
peine à la retrouver. Je vous invite à lire un passage, toujours tiré de
l’Evangile de Matthieu où justement Jésus invite ses disciples à demeurer
vigilants.
Nous allons
lire ensemble du v36 du chap. 24, jusqu’au v13 du chap. 25. Jésus vient de
donner son dernier grand discours public sur le parvis du temple de Jérusalem,
il sait que dans deux jours à peine il sera crucifié. Ils sont assis tous
ensemble sur mont des oliviers, avec une vue directe sur la ville et sur le
temple, et le Seigneur répond aux disciples sur les circonstances touchant à la
fin des temps et au moment de son retour.
Lecture Matthieu 24.36-25.13 (Diapo texte)(Diapo texte) (Diapo
texte) (Diapo noire)
Une première répétition de la fin du monde s’est déjà produite
au moment du déluge, la vie des personnes étaient alors parfaitement normales,
habituelles, absorbée par toute sortes de préoccupations du quotidiennes
(certes il y avait ce fou de Noé qui construisait une arche, dans les montagnes,
mais il y a toujours des gens bizarre, n’est-ce pas ?), les gens ne se
doutaient de rien, et puis soudainement il y a eu ce déluge qui a tout emporté sans
prévenir. Il y a eu une seconde répétition de la fin des temps plus petite, à
l’échelle du peuple d’Israël avec la destruction de la ville sainte, et du
temple en l’an 70, jamais reconstruit jusqu’à ce jour. Là encore, les juifs
n’avaient pas imaginé une pareille catastrophe, si soudaine, si totale. Et
puis, il y aura l’ultime fin des temps, avec la fin de notre monde actuel, avec
la fin du temps mesuré par le mouvement des astres, mesuré par les aiguilles de
nos horloges. Ce sera la fin de la patience divine face au mal, et le retour en
gloire de Jésus. Ce sera la reprise en main par Dieu le Père de la création toute
entière et aussi le rétablissement de toute chose.
Et ce soir-là,
les disciples demandent à Jésus : « Dis-nous quand cela se produira
pour que nous puissions nous préparer ». Et Jésus leur répond qu’il ne connait
ni le jour, ni l’heure (Diapo v36). Et même, s’il le savait
probablement, il ne leur dirait pas, car le meilleur moyen d’être prêt pour le jour
de l’Eternel est d’être toujours prêt ! Une date donnée aurait inévitablement
un effet démobilisateur pour toute la période qui la précède ! Et qui peut
être sûr de sortir facilement d’un sommeil spirituel une fois y être entré ?
Qui peut être sûr de remonter la pente d’un précipice après s’y être laissé glisser ?
Jésus leur explique que le meilleur moyen d’être vraiment prêt est tout
simplement de demeurer vigilant. Et il leur donne plusieurs images pour expliquer
la nature même de cette vigilance.
La
première image
donnée par Jésus, la plus simple aussi, est celle d’un homme (Diapo éveil) qui ne dort pas dans le but d’éviter de se faire
dérober les biens qui sont en sa possession. C’est l’image de la veille, de
l’absence de sommeil. A cette époque, les maisons n’étaient pas forcement
construites avec des pierres, et dotées de portes et de serrures solides.
Certains murs étaient en terre séchée et il était relativement facile d’y faire
une ouverture durant la nuit. Et en l’absence de protection passive, il fallait
donc mettre en place une protection active, une vigilance humaine ! C’est
la première image !
La
seconde image de
vigilance donnée par Jésus est une image plus active et plus dynamique que la
première. C’est celle d’un serviteur fidèle (Diapo service) qui continue à servir et à accomplir la mission
qui lui a été confiée, et cela en dépit de l’absence de son maitre et de ses
encouragements. Le sommeil spirituel est cette fois-ci comparé à une mise en
oubli de sa mission, une négligence de son service. Le serviteur non vigilant se
met à se servir lui-même et à s’installer dans la maison comme si le maitre ne
devait jamais revenir, et comme si tout lui appartenait en propre. Mais en
réalité dans cette vie, rien ne nous appartient, mais tout nous est
prêté ! Nous devons en être pleinement
conscient et justement demeurer vigilant.
Dans
l’évangile de Luc et au chap. 21 : (Diapo Luc 21.24-35)
Jésus explique aussi que cette vigilance consiste aussi à lutter contre
une insensibilité progressive de notre cœur induite par les excès de toute
nature, et par les soucis de la vie. Ce n’est plus vraiment une image comme les
deux exemples précédents, mais une recommandation assez explicite et directe.
Luc 21.34 Faites bien
attention à vous-mêmes, de peur que votre cœur ne devienne insensible, au
milieu des excès du manger et du boire et des soucis de la vie, et que ce jour
ne fonde sur vous à l'improviste. 35 En effet, il s'abattra
comme un piège sur tous les habitants de la terre. 36 Restez
donc en éveil, priez en tout temps …
ici la
vigilance consiste ici à garder une juste perspective, à discerner ce qui est essentiel,
à distinguer entre l’urgent et l’important, entre le souci du jour et notre
raison de vivre.
Mais
l’image de vigilance
qui a tout particulièrement retenu mon attention ce matin, est celle du mariage
présenté par jésus dans la parabole des 10 jeunes filles (ou des 10 vierges).
(Diapo mariage-soleil
couchant)
Au temps de Jésus, les
cérémonies de mariage juives avaient toujours lieu le soir au
coucher du soleil. Des amis du fiancés ou parfois le fiancé lui-même venaient avec
ses amis prendre sa promise dans la maison de son père pour la conduire chez
lui dans la nouvelle maison qu’il avait fait construire au cours du temps de ses
fiançailles. A l’arrivée de l’époux, la fiancée revêtu de sa robe de mariage, parfumée
et parée de ses bijoux, portant une couronne sur la tête,
sortait à sa rencontre. Elle suivait alors son futur mari en marchant sous un
dais, suivie de ses amies en cortège et qui agitaient au-dessus de sa tête de
longues branches de myrte. Chacune de ces jeunes filles avait aussi une lampe,
formée d'un bâton de bois, terminé par un petit vase dans lequel il y avait une
mèche avec de l'huile et de la poix. La parabole de Jésus fait allusion
ici à « dix jeunes filles ; il y en avait parfois bien davantage, dans certains
village toute jeune fille non mariée pouvait faire partir de la cérémonie
pourvu qu’elle se soit revêtue d’habits de fête et munie de sa lampe. (Diapo
flambeaux) C’était une sorte de marche aux flambeaux, jusqu’à la
maison de l’époux, puis ensuite jusqu’à la salle de noces. Tous
les invités suivaient en dansant, en chantant, en jouant du tambour ou d'autres
instruments. Cela devait être assez spectaculaire ! Quand
enfin le moment du repas était venu. On fournissait à chaque
convive un « habit de noces », et puis la porte était fermée et
la fête commençait. (Diapo noire)
Et donc pour
son dernier appel à la vigilance, Jésus prend cette fois-ci l’exemple du
mariage traditionnel juif, et notamment celui des jeunes filles non mariées
invitées à la cérémonie. Sans lampes ou flambeaux lumineux pas d’invitation
possible, et de participation à la fêtes.
Que
signifie donc cette parabole ? Même s’il ne faut pas forcément chercher une
explication spirituelle à chaque détail, cette parabole est une image de la fin
des temps et du retour en gloire de Jésus. L’époux représente Jésus qui arrive
de manière inattendue au milieu de la nuit. Le royaume de Dieu est comparé à un
festin de noces comme dans le livre de l’Apocalypse. Et les dix jeunes-filles
qui sont-elles donc ?
Elles représentent probablement les
âmes de celles et ceux (car tous sont inclus !) qui vont profession d’être
amis de l’épouse qui est ici l’Eglise. L’huile dans les lampes est le symbole
de l’Esprit qui habite le cœur des croyants et qu’il convient de ne pas
éteindre, ni d’attrister par de mauvaises attitudes, mais au contraire
d’entretenir par notre piété, et par une notre vie spirituelle personnelle …
Cette fois-ci, Jésus explique que la
vigilance à laquelle il nous appelle, consiste à entretenir, à prendre soin,
à veiller sur notre vie spirituelle. Il faut veiller sur la flamme du Saint
Esprit qui nous a été donnée à notre conversion, lors de notre nouvelle naissance
(que cela se soit produit à une date précise ou pas, de manière progressive ou pas)
en la nourrissant par la Parole, par du temps passé à l’écoute de Dieu dans la
prière, par de bonnes œuvres aussi. La vigilance consiste à s’assurer que notre
vie spirituelle brille toujours pour Dieu, et à nous donner les moyens que la
foi, l’espérance et l’amour continuent à éclairer notre cœur.
Veillez et priez, soyez toujours prêts, dit Jésus !
Mais les versets qui ont tout
particulièrement retenu mon attention et même étonné sont les v8 et 9 de
la parabole : (Diapo
v8 et 9)
8 Les
folles dirent aux sages : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes
s'éteignent.’ 9 Les sages répondirent : ‘Non, il n'y en aurait
pas assez pour nous et pour vous. Allez plutôt chez ceux qui en vendent et
achetez-en pour vous.’
Qui sont donc ces jeunes filles soi-disant
sages qui manquent à ce point d’amour qu’elles refusent de soutenir les jeunes
filles insouciantes qui ont oublié de prendre des réserves. Qui sont donc ces
croyants centrés sur eux-mêmes qui refusent leur aide ? Ne faut-il pas au
contraire nous entraider les uns les autres, et porter les fardeaux des uns des
autres ? L’Eglise n’était-elle pas là justement pour enseigner, consoler,
soutenir les plus faibles ? C’est une réaction inattendue et très surprenante
! Faut-il même donner du sens à ce détail de la parabole, ou bien est-ce juste
un élément sans réelle portée, destiné à expliquer le retard et l’exclusion des
jeunes filles folles ?
Après réflexion, je pense que ces deux
versets sont réellement importants. Ils nous disent quelque chose d’essentiel sur
notre responsabilité individuelle devant Dieu. Bien sûr, l’Eglise doit soutenir
les chrétiens les plus faibles, ceux qui vacillent, ceux qui passent par des
moments de doute. Et bien sûr, il convient de nous soutenir les uns les autres
et offrir une présence à ceux qui ne vont pas bien tant sur un plan physique ou
spirituel. Mais toutes ces actions extérieures aussi utiles et bienveillantes
soient-elles, sont impuissantes à ranimer un cœur vraiment abattu, impuissantes
à redonner une vitalité spirituelle à celui qui s’est refroidi. Mis à part
Dieu, personne ne peut ranimer la flamme de notre lampe à notre
place ! C’est lui qui le seul et
unique vendeur d’huile ! (Diapo noire)
Dieu nous a donné Sa parole, et la
prière pour nous ressourcer, et pour remplir nos réserves d’huile. Si nous
négligeons de le faire quand tout va bien, alors ce sera bien plus difficile au
moment des épreuves, lorsqu’on a plus goût à rien et que justement l’on se sent
vide et démotivé. Il est plus facile d’éviter la dépression en agissant de
manière préventive, que d’en sortir une fois qu’on y est tombé ! Heureusement cela
reste possible quand même !
Chacun a la
responsabilité de veiller sur sa propre lampe
… (Diapo
lampe) en attendant la venue de
notre Seigneur Jésus-Christ ou en attendant de Le rencontrer dans l’Eternité !
Personne ne peut le faire à votre place !
Nous vivons dans une société qui ne
définit pas très clairement les limites entre l’aide légitime, la solidarité
nécessaire et puis l’assistanat, un assistanat qui tend à fragiliser des
personnes qui pourraient sinon retrouver leur autonomie. (Je ne parle pas bien
sûr ici des personnes qui, pour des raisons de santé, d’âge ou d’handicaps, ont besoin de
notre soutien). Et du coup, certains chrétiens peuvent inconsciemment entrer
dans une sorte d’assistanat spirituel, et se dire que finalement c’est
du rôle de l’Eglise, le rôle des pasteurs, des responsables, des frères et
sœurs en Christ de leur offrir une vie spirituelle dynamique, joyeuse,
abondante… et donc de remplir leur réserve d’huile.
Mais ce n’est pas vrai, nous devons
chacun veiller sur notre propre lampe… et se donner les moyens de grandir avec
Dieu. Il y des choses qui ne se transfèrent pas d’une personne à une autre,
mais qui relève de notre responsabilité spirituelle individuelle. Aucune
prédication, aucune étude biblique, aucun groupe de partage, aucune visite
amicale, aucune écoute attentive, aucun groupe d’intercession ne pourra éveillez
votre cœur à la voix de Dieu, si vous le souhaitez pas. Aucune personne ne
pourra renouveler la flamme de l’Esprit, si vous négligez de vous saisir des
ressources que Dieu vous accorde aujourd’hui. Si vous n’avez pas de temps pour
Lui, personne ne vous forcera à en prendre, mais vous allez manquer
d’huile !
Chacun a la
responsabilité de veiller sur sa propre lampe
…
(Diapo noire) Même Dieu refuse de faire ce que nous pouvons nous-même
faire ! Jésus a payé de sa vie parfaite le prix de nos fautes. Les
Ecritures nous expliquent qu’Il a été
fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption (1 cor 1.
30). C’est-à-dire qu’il a fait tout ce que nous ne pouvions pas faire avec
nos seules forces, car nous qui ne sommes ni sages, ni justes, ni saints,
et totalement incapables de nous sauver nous-mêmes ! Mais en revanche, il
ne fait pas ce que nous pouvons faire par nous-mêmes : comme par
exemple implorer son pardon, nous repentir, lui faire confiance, prier, écouter
et méditer sa Parole. Vous connaissez ce verset peut-être : (Diapo Mat 7.7)
Matt 7:7 Demandez, et l’on vous
donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous
ouvrira.
-
Dieu est prêt à
tout nous donner, mais encore faut-il lui demander !
-
Dieu est prêt à
se laisser trouver, mais encore faut-il le chercher !
-
Dieu est prêt à
nous ouvrir la porte de son royaume, mais encore faut-il frapper à cette
porte !
Nous avons une part à jouer, certes
bien minime, mais réelle toutefois. Nous devons veiller sur notre lampe, sur
notre vie spirituelle, et nourrir la flamme de notre amour pour Dieu. C’est un
travail indirect, mais nécessaire !
Dieu nous
donne les moyens de grandir, mais jamais il ne nous force à le faire, il nous
laisse liberté de choisir. Et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec ce jeune
homme riche plein de zèle et qui avait obéit à la loi de Moïse depuis son plus
jeune âge, mais qui ne voulait pas abandonner ses richesses. Et Jésus la laissé
repartir tout triste … sans rien faire de plus pour lui. Il l‘a laissé assumer
son choix ! Il y a des choses que Dieu ne fait pas à notre place ! (Diapo Matt
15.13). La vigilance en fait partie !
Matt 25.13 : Restez donc
vigilants, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure ! dit Jésus
En dépit de
son appel vibrant à la vigilance, Jésus raconte malgré tout une parabole où les
dix jeunes filles s’endorment, y compris les cinq sages ! Je suppose que
Jésus voulait être réaliste. Nous avons tous des moments où nous laissons nos
habitudes nous diriger au lieu de demeurer attentif à la voix de Dieu. Il est très
difficile de rester dans une attente, une expectative forte sur une longue durée.
Mais le fait que les lampes des cinq sages ne s’arrêtent jamais de briller montre
que leur vie spirituelle n’a pas pour autant été fragilisée, que leur
motivation profonde n’a pas été affectée par cet assoupissement temporaire. Les
sages avaient des réserves d’huile. Quelles étaient donc ces réserves ?
Je crois que
notre principale réserve est un caractère transformé par l’action de l’Esprit
et par la Parole de Christ au fil des années ! Ces réserves ne
s’accumulent pas un instant, mais elles se forment quand nous obéissons et
prenons du temps avec Dieu. Laissons-nous façonner par Christ quand tout va
bien, pour que nous puissions garder pieds dans les moments difficiles !
Une
anecdote pour terminer mon message. Un pasteur suisse d’une Eglise plutôt traditionnelle du
canton de Vaud a un jour rapporté l’expérience spirituelle étonnante d’une de
ses paroissiennes. Cette dame, fort gentille par ailleurs, était le genre de
personnes qui vivait dans le monde et pour le monde. Elle n’avait aucune
conscience de ses péchés et n’en éprouvait d’ailleurs aucune gêne ! Elle
était très active, faisait néanmoins plein de choses dans l’Eglise et en dehors,
mais apparemment négligeait la seule chose qui compte vraiment : sa
relation avec Dieu. Une nuit où elle était seule allongée dans un chalet de
montagne, avec pour seule lumière (Diapo lampe) une
lampe à huile, elle a vu celle-ci s’affaiblir et s’éteindre en quelques
secondes à peine. Elle était dans le noir et ne savait même pas où trouver de
l’huile ou le pétrole nécessaire. Elle s’est alors entendue dire à haute
voix : « Il n’y a plus d’huile dans ma lampe… » Et, dans sa
chambre un peu vide, l’écho de sa voix lui est revenu, mais … avec un autre
sens. Il a résonné
à ses oreilles comme le cri d’une de ces vierges folles dont elle connaissait
l’histoire : « Oui Je n’ai plus d’huile dans ma lampe ». Et cette
parole est restée plantée dans son cœur comme une flèche pendant des jours. Et
remplie d’anxiété, elle s’est alors mise à prier pour que Dieu remplisse sa
lampe, et elle a persévéré dans la prière jusqu’à ce qu’enfin Dieu lui donne cette
paix du cœur qu’elle lui réclamait ! (Diapo noire)
Nous
devons être vigilant et veiller sur notre vie spirituelle, veillez sur notre
lampe… dans l’attente
du retour de Jésus. Allez le dimanche matin à l’Eglise c’est bien, et c’est
même vital, mais ce n’est pas suffisant ! Nous avons tous une
responsabilité individuelle à veiller sur notre croissance spirituelle en
prenant de bonnes habitudes !
Je prie que
Dieu vous mette à cœur de trouver les moyens d’entretenir votre vie spirituelle,
chaque jour de votre vie, et tout particulièrement pendant cette période de l’été,
où parfois nous avons tendance à nous relâcher ! Amen !
Prière
Chant : JEM
772 : Jésus sois le centre
Questions pour les petits groupes :
Relisez le
texte entier Matthieu 24.36-25-13
(sinon juste la parabole des dix jeunes
filles)
- Qu’est-ce qui vous parle, vous touche dans ce texte ? Qu’est-ce qu’il fait résonner en vous ? Partagez votre ressenti chacun votre tour, sans vous interrompre, un peu comme on peut le faire dans une « lectio divina » (une lecture priante).
- Dans une échelle de 1 à 10, (1 représentant la jeune fille la plus folle, et 10 la plus sage, et en évitant le chiffre 5 :), hommes et femmes indistinctement !) dites où vous vous situeriez vous-mêmes dans cette parabole. Expliquez pourquoi, vous avez choisi ce chiffre !
- Selon-vous, que pourriez-vous changer pour progresser au moins de deux points sur cette échelle, qui ne sera jamais homologuée :) ?
- Questions de réflexion pour approfondir la notion de responsabilité individuelle : Comment bien articuler la part de Dieu et la part de l’homme dans le processus du salut ? L’homme n’a-t-il vraiment aucun rôle à jouer dans son propre salut ? Si oui lequel ? Comment une bonne compréhension de notre responsabilité spirituelle s’articule-t-elle avec la doctrine du salut par la grâce seule, sans retomber dans un salut par les œuvres ? (lire Rom 3.24, Eph. 2.8-10)
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