Prédication du 1er jan. Engagement de bonne conscience (F. Separi)
Eglise de
Lyon (Diapo
« Bonne année ») le 1er
janvier 2017
Il est de
tradition le jour du nouvel an de se souhaiter de bons vœux, et bien sûr nous allons
avoir l’occasion de le faire de manière personnelle à la fin de ce culte. Mais
comme j’ai le privilège d’avoir le micro, je vais prendre un peu
d’avance ; et en guise de vœux de nouvelle année, j’aimerais simplement
vous rappeler le regard bienveillant que Dieu porte sur vous en ce moment même.
Vous qui
êtes présents dans cette salle, et qui croyez en Jésus-Christ, même
imparfaitement, même faiblement, sachez-le, vous êtes les enfants adoptifs du
Père. Une bénédiction que vous n’imaginez même pas encore, repose sur vous. Même
si vous ne le sentez pas, même si vous ne le voyez pas, et même si vous vous
sentez misérable et insuffisant à bien des égards, vous êtes, par votre foi, et
par l’Esprit Saint qui agit en vous, les enfants du Créateur. Vous êtes la
raison pour laquelle le monde a été créé, et la raison pour laquelle ce monde subsiste
encore, et la raison pour laquelle le jugement final est encore retenu. Vous
êtes le fruit que Dieu voulait faire germer sur cette terre, certes il n’est pas
encore pleinement arrivé à maturité, mais vous êtes plus précieux à ses yeux
que vous ne le pensez.
Il y a 2000
ans, l’apôtre Jean écrivait cette parole :
(Diapo BA+ verset) 1 Jean 3:2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de
Dieu, et ce que nous serons … n’a pas encore été manifesté ; mais nous
savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui... Et
l’apôtre Paul ajoute : 1 Cor
13:12 Aujourd’hui nous voyons au
moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à
face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme
j’ai été connu.
Ce n’est pas juste un vœu sympathique et bien attentionné que
je vous transmets ici, mais c’est une promesse divine, bien plus sûre que tous
les vœux humains. Elle s’adresse à tous
ceux qui espèrent en Christ. Je vous invite à laisser cette promesse modifier
votre regard sur vous-même ; colorer les journées de cette année qui
commence. Quelles que soient les épreuves de la vie, le regard bienveillant de
Dieu et sa bénédiction reposent sur nous, et cela change tout !
Toutefois, ce n’est pas là le thème que j’ai choisi pour mon
message, j’ai à cœur de vous parler ce matin de « bonne conscience ».
J’aimerais que nous puissions prendre, en ce début d’année, la résolution
fragile, mais sincère, d’offrir à Dieu un engagement de bonne conscience. (Diapo Bonne consc.)
Avoir une bonne conscience n’est pas un engagement de perfection, juste
un engagement à faire de notre mieux à la lumière de ce que nous savons de la
volonté de notre Père céleste, et cela dans les limites de nos forces humaines.
J’aimerais que cet engagement de bonne conscience soit un peu comme un
cadeau de nouvel an que nous lui offrons à celui qui nous a aimés, en
remerciement de son pardon et de sa grâce immérités.
Et pour
méditer cette question, je vous invite à relire quelques versets de la première
épître à Timothée, qui soulignent à plusieurs reprises l’importance d’avoir une
bonne conscience pour mener une vie qui honore le Seigneur. Trois fois, la « foi »
avec « la bonne conscience » sont même associés dans ces versets ce
qui prouve son importance. (Diapo 3 versets)
1 Tim 1.5 : Le but de mes instructions, dit
l’apôtre dès le début de sa lettre, c’est
un amour qui provienne d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une
foi sincère. 6 Certains se sont écartés de cette ligne et se
sont égarés dans des discours creux.
Et enfin à propos des qualifications des diacres, l’apôtre dira également
au v 8 du chap.3 : Les diacres
eux aussi doivent être respectables, n'avoir qu'une parole et ne pas s'adonner
à la boisson ni être attirés par le gain. 9 Ils doivent garder
le mystère de la foi avec une conscience pure.
L’épître à Timothée est l’une des épitres qui nous exhorte de
plus directement à avoir une bonne conscience. Et ces quelques paroles de
l’apôtre nous montrent qu’il y a un lien étroit entre bonne conscience et foi. D’autres
épîtres n’utilisent pas le mot conscience, mais parle plutôt de marcher dans la
lumière, ce qui revient au même. Dans les évangiles, le Seigneur nous rappelle
la nécessité d’avoir nos pieds régulièrement lavés par Lui, même si nous avons
déjà entièrement purifié par le don de l’Esprit à notre conversion, c’est une
autre façon de parler de la préservation de cette conscience pure. (Diapo noire)
Mais qu’est-ce que la « bonne conscience » ? Qu’est-ce qu’on entend par
cette expression qui dépasse la simple conscience de soi-même ? De nombreux auteurs expliquent que c’est une
connaissance intérieure touchant à la valeur morale de nos actions ou de nos
attitudes. (Diapo
Conscience) C’est une
auto-évaluation honnête et régulière de la direction que l’on donne à sa propre
vie. C’est une cohérence entre ce que nous faisons et disons, à la lumière de
ce que nous pouvons savoir de la volonté de Dieu, … du moins, ce que nous en
avons compris !
La conscience est cette petite voix qui jailli du fond de
notre cœur et qui nous apporte de manière intuitive une connaissance du bien et
du mal, une connaissance de quelques grands principes divins destinés à
gouverner notre vie. Sa présence est inhérente à la nature humaine et découle
du fait que nous avons été créés en image de Dieu. (Diapo noire) Toutefois, ce n’est
pas une connaissance totale et absolue, mais contenue dans nos limites humaines,
restreinte à nos faibles connaissances. Lorsque les apôtres nous invitent à
vivre une vie irréprochable, cela ne signifie pas une vie parfaite, mais une vie
sans reproches manifeste, une vie pour laquelle notre conscience ne peut nous
adresser des reproches évidents.
Toutefois, notre conscience
humaine n’est pas sans faille. Comme tout le reste, elle est abimée par
le péché. (Diapo
Conscience abimée) C’est bien pour cela qu’il nous faut la
révélation des Ecritures. Notre conscience peut en effet être déformée par des
expériences passées traumatisantes ; elle peut être rendue faible et
influençable par une insécurité affective et une peur de déplaire ; elle
peut être dévoyée par un endoctrinement malsain; elle peut même être endurcie
par de mauvais comportements répétés. Ce n’est pas un instrument totalement
fiable, tout comme notre raison d’ailleurs, mais elle demeure utile malgré tout,
capable de nous donner l’alerte quand cela ne va pas !
Notre conscience a sans cesse besoin d’être re-calibrée comme
on le fait pour une balance de pesée, ou pour un instrument de mesure sensible.
On la compare parfois à un cadran solaire qui a besoin d’être éclairé à la
bonne source pour donner la bonne heure. (Diapo cadran) En pleine nuit, on peut en
effet indiquer n’importe quelle heure sur un cadran solaire avec une simple lampe
de poche. Il suffit pour cela de l’éclairer sous différents angles. C’est le
rôle de la Parole de Dieu et aussi celui de l’Esprit saint d’éclairer notre
conscience, de la réparer quand elle a été considérablement abimée, de la
re-calibrer par des enseignements justes et vrais.
(Diapo noire)
Mais ce que je veux
souligner d’abord avec cette exigence de l’apôtre de garder une bonne
conscience, c’est son caractère mesuré et adapté à notre vie présente.
Dieu ne que nous demande pas d’emblée d’être parfait dans cette vie-ci, même si
nous en sommes théoriquement capables. Cela viendra plus tard dans le royaume
du Père. Là notre cœur, nos motivations seront purifiés, et ce sera une grâce
supplémentaire venant du Seigneur. Mais aujourd’hui nous vivons dans un monde
déchu qui nous soumet en permanence à la tentation. De plus, nous sommes tous
de grands malades affaiblis par le virus du péché, mais Dieu nous demande d’avancer
néanmoins dans la bonne direction dès maintenant, et de faire un effort … en
rapport avec nos forces. Il n’exige pas la perfection absolue dès maintenant,
mais juste une bonne conscience ! Ce n’est pas hors de notre portée …
avec accessible avec son aide !
Dans la notion de bonne conscience, il y a place pour de la
pédagogie, pour une croissance qui prend en compte le point départ de notre marche
vers Dieu, qui augmente ses exigences au fur et à mesure que nos connaissances
s’accroissent, et au passage élimine des culpabilités malsaines et inutiles.
C’est bien plus intelligent que le légalisme qui coupe nos actes en deux grandes
catégories : « les bons » et les « mauvais », sans forcément
tenir compte des motivations réelles. Il y a certainement des choses à faire et
d’autres à ne pas faire ! Et c’est un bon début, mais ce n’est pas suffisant !
Un même acte peut être bon ou mauvais selon la motivation qui le porte. Vous
pouvez écraser le chien de votre voisin avec votre voiture afin d’éviter une
vieille dame qui traverse la rue sans regarder, ou bien vous pouvez le faire
par pure vengeance parce qu’il a aboyé toute la nuit et vous a empêché de dormir.
Notre conscience sait évaluer nos motivations, c’est plus fin et plus subtile.
Elle sait lire le fond de notre cœur, en dépit des couches de mauvaise foi ou
d’auto-persuasion que l’on est parfois capable d’ajouter pour se tromper
soi-même.
L’apôtre Paul ne s’est pas fixé comme ambition d’être parfait
dans ce monde dès la vie présente, il est trop bon théologien pour savoir que ce
serait là un échec assuré, mais il s’est fixé pour objectif personnel de toujours
conserver une conscience pure devant Dieu : (Dia. Actes 24.15-16)
15 J’ai en Dieu cette
espérance, dit-il au gouverneur Felix devant un tribunal, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une
résurrection des justes et des injustes. 16
C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans
reproche devant Dieu et devant les hommes.
Et ainsi Paul demande à Timothée de faire de même : de
veiller d’abord sur lui-même, et de veiller aussi sur les autres enseignants de
l’Eglise d’Ephèse (dont Timothée a la charge), et Paul lui demande d’encourager
tous les chrétiens à poursuivre ce même objectif à titre personnel. Je m’efforce d’avoir une conscience sans
reproche devant Dieu et devant les hommes …
Bien sûr, la bonne conscience ne nous sauve pas de nos
péchés, elle n’efface pas nos fautes, comme le fait notre foi en Jésus qui, lui
seul, a ôté notre condamnation par le don de sa vie. La bonne conscience c’est un
peu comme les bonnes œuvres, ou les bonnes habitudes, elles sont utiles, mais ne
sauvent pas. Elles contribuent à maintenir notre foi vivante. Avoir une bonne
conscience c’est un peu comme avoir une bonne hygiène ou une nourriture saine.
L’une et l’autre contribuent de manière indirecte à nous maintenir en bonne
santé, mais elle ne ressuscite pas un mort. Il y a toutefois un lien
entre bonne conscience et foi. Il suffit de relire le v18 du chap 1 de la
première à Timothée pour s’en convaincre. (Diapo 1 Tim 1-18-20)
1 Tim 1.18
Timothée, mon enfant … combats le bon combat 19 en gardant la
foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont
rejetée, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 20 C’est
le cas d’Hyménée et d’Alexandre …
Paul
n’explique pas la nature exacte du lien entre bonne conscience et foi,
mais on peut deviner de quoi il en retourne. Imaginez un homme qui cultive un
péché secrètement, ou bien qui vit une situation qu’il sait clairement déplaire
à Dieu. S’il en a une pleine conscience de ses actes, et ne fait rien pour mettre
de l’ordre dans sa relation avec Dieu, il va forcément vivre un conflit
intérieur. La bonne réponse, c’est simplement la repentance ! Mais s’il s’y
refuse, il va chercher des solutions pour faire baisser sa tension spirituelle.
Il peut le faire en fuyant la présence et le regard de Dieu dans la prière. Ce
n’est pas terrible ! Il peut le faire en déformant l’idée qu’il se fait de
la bonté ou de la justice divine. Ce n’est guère mieux ! Il peut le faire
en s’obstinant à dire que son attitude n’est pas un péché et que son
interprétation relâchée de la Bible est la bonne (ce qui revient à déformer sa
conscience et se mentir à soi-même). Ce n’est pas « top » non plus. Mais
quelle que soit la mauvaise solution qu’il décide de choisir, peu à peu c’est
toute sa confiance en Dieu qui va s’éroder et s’affaiblir.
Evidemment,
nous sommes tous à un moment où un autre dans une situation de ce genre, mais
ce qui est particulièrement nocif ici, c’est d’inscrire ce genre d’attitude dans
la durée … parce qu’elle a un effet à long terme sur notre relation avec
Dieu et sur notre foi en Christ, parce qu’elle éteint notre conscience et les
avertissements de l’Esprit Saint.
(Diapo noire) La bonne conscience ne sauve pas, c’est Christ qui le
fait ! Elle est néanmoins précieuse pour nous maintenir en bonne
santé spirituelle !
Souvent les chrétiens issus de nos Eglises Evangéliques
oscillent entre deux extrêmes : le premier c’est le légalisme qui
consiste à observer la loi de manière brute, sans même forcément rechercher le
bien de ceux qui nous entourent, mais juste pour se libérer soi-même d’une culpabilité
latente, d’une crainte de Dieu. Le second danger c’est la grâce passive,
la grâce où l’on ne fait plus rien d’autre qu’attendre passivement la
bénédiction de Dieu. Cette attitude a été dénoncée par le pasteur Dietrich Bonhoeffer
durant la seconde guerre mondiale en la qualifiant de « grâce à bon
marché ». Il a dénoncé les Eglises allemandes qui se taisaient ou même qui
même emboitait le pas au parti Nazi sous prétexte de soumission. Il l’a
d’ailleurs payé de sa vie en camps de concentration. Entre ces deux extrêmes
aussi nocifs l’un que l’autre : le légalisme et la grâce passive, il y a
ce désir simple et pur proposer par l’apôtre Paul à Timothée, qui consiste à
faire effort pour conserver une bonne conscience devant Dieu et devant
les hommes.
Avoir une bonne conscience comme objectif pratique pour notre
vie de chaque jour, n’est pas hors de portée ! Avec cet objectif
personnel, nous ne sommes pas invités à porter un poids de culpabilité qui dépasse
nos forces. Nous ne laissons pas non plus le regard des autres nous dicter
notre conduite. Et dans le même temps, nous ne restons pas inactifs.
Tout comme la foi, la bonne conscience est un bouclier qui
éteint les traits enflammés de l’ennemi,
qui éteint les paroles accusatrices qui nous sont parfois adressées. La
foi éteint la flamme de l’accusation en nous rappelant qu’il y a toujours un pardon
disponible en Jésus Tandis que la bonne conscience éteint aussi cette flamme en
nous rappelant la pureté de nos motivations, à défaut d’avoir agi parfaitement
en tous points. (Diapo
1 Tim 1.18)
1 Tim 1.18 Timothée, mon enfant …
combats le bon combat 19 en gardant la foi et une bonne conscience
…
La foi en Jésus et une bonne conscience, nous apporte une
protection, une force supplémentaire dans le combat spirituel auquel devons
tous faire face dans notre vie chrétienne.
J’aimerais vraiment nous encourager à ajouter à notre foi en
Christ, cette bonne conscience que recommande l’apôtre Paul à son bien-aimé Timothée ; nous engager
pour cette nouvelle année avec l’aide de Dieu, à faire le bien avec droiture et
pureté dans les limites de nos
connaissances … Une bonne conscience … non pour s’enorgueillir ! Encore
moins pour se justifier ou faire valoir des mérites, mais simplement pour plaire
à Dieu, et être un serviteur utile entre Ses mains ! Capable de mener le
combat du bien sans se faire immédiatement discréditer, découragé par l’ennemi.
Mais peut-être me direz-vous, comment garder une bonne
conscience devant Dieu et les hommes ?
Ne comptez pas sur les circonstances de la vie pour vos
faciliter la tâche. La réponse tient en deux petits mots très simples et
pourtant souvent chargé émotionnellement par nos échecs passés:
Le premier mot : c’est obéir (Diapo premier mot) ! Obéir
à ce que l’on sait être vrai, juste et bien. Faire aux autres ce que l’on
aimerait qu’il nous fasse à nous-même. Le moment clé dans l’obéissance, c’est
le moment où nous décidons d’accepter de payer le prix, quand il y a un prix un
payé. L’obéissance est un mot chargé par toute sorte d’expériences négatives
qui datent souvent de notre petite enfance, ou de notre jeunesse, et du temps
où nous avons voulu obéir avec nos propres forces sans l’aide de Dieu ni de son
Esprit. Certes, il y a un prix à payer pour l’obéissance, mais il y a aussi une
joie profonde à plaire à Dieu, à être cohérent avec soi-même, et à surmonter le
mal par le bien avec l’aide de l’Esprit …
Le second mot : c’est le mot repentir (Diapo deuxième
mot). C’est-à-dire reconnaitre ses fautes et ses erreurs
lorsqu’elles apparaissent clairement à nos yeux. Refuser l’entêtement, la
justification de nos décisions passées. Une
pensée qui peut nous aider à nous repentir, consiste à ne jamais avoir une trop
haute image de soi-même, et à se souvenir à chaque instant de notre identité
d’enfant de Dieu. En dépit de toute la sagesse accumulée par les années, nous
ne sommes rien d’autres que des enfants du Père qui implorent son secours pour
la vie de chaque jour. Et là encore, il ne faut pas sous-estimer la fraicheur
spirituelle immense qui jaillit d’une confession de nos fautes à Dieu, et de
l’abandon de nos forteresses de pailles. Il ne faut jamais sous-estimer l’énergie
nouvelle que le Saint Esprit introduit dans un cœur repentant, et encore moins
sous-estimer la joie que nous procurons au Père et dans les lieux célestes.
Et si par malheur, vous peinez à obéir et à vous repentir, (Diapo noire),
ne dites jamais c’est fichu pour moi, ne vous décourager pas pour autant, (le
découragement est l’arme préférée de Satan). La grâce de Dieu et les
compassions de Dieu ne sont jamais épuisées ! Mais, fuyons malgré tout cette
grâce passive qui est sans mains, ni pieds … Demandons à Dieu dans la prière de
nous conserver une bonne conscience. Avec son aide, efforçons-nous de lui
offrir pour cette année 2017 le cadeau d’une conscience pure !Amen !
Prière Chant JEM 477 : Que ta gloire
revienne
Questions pour les petits groupes de partage :
Les questions peuvent
être modifiées par l’animateur en fonction du degré de connaissance mutuelle
des participants entre eux :
1. Y a-t-il des comportements bons ou
mauvais que vous ne perceviez pas au début de votre vie chrétienne et dont vous
êtes aujourd’hui bien conscient ? Si oui
lesquels (pouvez-vous en partager un
ou deux exemples avec votre petit groupe) ? L’inverse est-il
possible : devenir insensible à certains comportements auxquels l’on
était sensible au moment de sa conversion ? En ce cas comment
l’interpréter ce phénomène ? (plusieurs réponses sont possibles)
2. Entre la tendance au « légalisme » ou
à la tendance à la « grâce passive », qu’elle est celle qui trouve le
plus d’échos en vous-mêmes ? Avez-vous une histoire personnelle qui
conduit vers cela ?
3. Quelle attitude avez-vous tendance à
adopter quand vous savez avoir mal agi et que vous luttez avec votre
conscience ? (Par ex. 1. Fuir le regard sur soi-même et fuir la prière, 2.
Altérer son image de Dieu, 3. Refuser d’y voir un péché, 4. Se comparer aux autres
qui font pire …etc.). Quelle est celle que vous recommanderiez à un ami chrétien ?
4. Quelle résolution concrète entre vous
et Dieu (à confier éventuellement aussi à un ami intime) pourriez-vous prendre pour
cette année 2017 ? Partagez avec votre petit groupe ce qui peut être dit
sans gêne, garder le reste pour vous-mêmes.
Petits conseils :
Vous pouvez placer un objet ou un signe dont vous seul
connaissez la signification dans un lieu de vie où vous passer fréquemment afin
de vous rappeler cette alliance spéciale que vous souhaitez faire avec Dieu
dans votre désir d’offrir à Dieu une bonne conscience.
Prenez un temps de prière pour demander l’aide de Dieu sans
laquelle rien ne sera possible !
Commentaires
Enregistrer un commentaire