Noël - Luc 1.67-79 - Contraste entre Jean et Jésus - Contraste entre la puissance de Jésus et sa vulnérabilité (F. Sépari)

Eglise de Lyon            (Diapo Noire)                                    le 22 déc 2019

Nous sommes à J-3, trois jours avant Noël, 3 jours avant la fête qui marque l’anniversaire de naissance d’un bébé très spécial, puisqu’il s’agit de Jésus notre Sauveur. Et j’aimerais ce matin lire avec vous une prophétie sur Jésus, une prophétie du Nouveau Testament, prononcée quelques mois avant sa naissance par le sacrificateur Zacharie, un parent de Marie, mère de Jésus.

Mais avant de lire ce texte qui se trouve dans l’Evangile de Luc au chap. 1 des versets 68 à 79, quelques mots pour resituer le contexte. Zacharie est marié à Elisabeth, qui est descendante de l’illustre sacrificateur Aaron, et qui elle-même parente de Marie, la mère de Jésus. Mais malheureusement, Zacharie et Elisabeth n’ont jamais eu d’enfant en dépit de leurs nombreuses prières. (Diapo Zacharie temple) Un jour, alors que Zacharie entre dans le lieu saint pour offrir du parfum, un ange lui apparait et lui annonce que ses prières ont été exaucées et que son épouse va donner naissance à un petit garçon, qui deviendra plus tard un grand prophète, un prophète appelé à préparer la venue du Messie. Mais voilà Zacharie doute de la parole de l’ange tellement cette chose lui paraît impossible. Et en réponse à son incrédulité, Zacharie est frappé de mutisme, et ressort du temple sans pouvoir prononcer un seul mot. (Diapo Elisabeth et marie) Peu de temps après, sa femme, Elisabeth tombe effectivement enceinte, et Marie la mère de Jésus vient habiter quelque temps chez eux, leur racontant qu’elle a reçu, elle aussi, la visite d’un ange et qu’elle attend un enfant sans avoir encore connu d’homme ! Zacharie et Elisabeth qui viennent de vivre un miracle et qui viennent d’apprendre la venue prochaine du Messie sont certainement les mieux placés pour comprendre Marie, et pour la soutenir dans ce début de grossesse inattendu et sans doute très perturbant ! Et c’est ainsi, qu’ils vont habiter ensemble tous les trois, dans la même maison pendant trois mois, avec un homme muet et deux femmes enceintes toutes les deux de façon inattendue et miraculeuse. La première (Elisabeth) va donner naissance au prophète annonciateur du Messie et la seconde (Marie) donnera naissance 6 mois plus tard au Messie lui-même. Huit jours après la naissance de Jean-Baptiste, au moment même du rite de circoncision et donc de l’attribution d’un nom à l’enfant, Zacharie va soudainement retrouver la parole, et saisi par l’Esprit il va prononcer les mots que nous lisons au v68, du chap. 1 de l’Evangile de Luc : 

Lecture Luc 1.68-79  (Diapo texte 1) (Diapo texte 2) 

A) On aurait pu s’attendre à ce que Zacharie loue Dieu pour la naissance du nouveau-né qu’il tient qu’il tient en cet instant dans ses bras, et qui est Jean-Baptiste, un enfant du miracle, mais ce n’est pas ce qui lui vient en premier. Poussé par l’Esprit, Zacharie va commencer par parler de la grandeur du salut que Dieu prépare en Jésus-Christ qui envoie un puissant Sauveur destiné à délivrer le peuple de tous ses ennemis. On pourrait s’imaginer qu’il s’agit là d’une prophétie ayant surtout une portée politique, visant en particulier la libération du peuple d’Israël de la domination romaine, mais les v73 à 75 nous montrent que cette prophétie possède une véritable dimension spirituelle ! Car, elle accomplit un serment fait il y a bien longtemps à Abraham, et destiné à permettre au peuple de servir Dieu sans crainte, dans la sainteté et dans la justice. (Diapo texte 1)

Je ne sais pas ce que Zacharie a véritablement compris de sa propre prophétie, mais chacun des mots utilisés dans ce texte compte, va faire l’objet d’un accomplissement littéral dans la nouvelle alliance :
68 «Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité et racheté son peuple.
v68 : c’est bien, Dieu en personne qui nous a visités en Jésus-Christ. C’est bien Lui, Jésus, qui nous a rachetés en payant un prix immense, en faisant don de sa vie
69 Il nous a donné un puissant Sauveur dans la famille de son serviteur David.
v69 : C’est effectivement dans la lignée de David que le Messie va naître, car il va être adopté par Joseph, descendant de David qui le reçoit ainsi dans sa propre généalogie par son adoption.
71 Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la domination de tous ceux qui nous détestent!
v71 : La délivrance promise par les prophètes prend une nouvelle dimension en Jésus-Christ. Elle nous libère d’ennemis infiniment plus redoutables que des nations belliqueuses et conquérantes, car les ennemis ultimes du peuple de Dieu dans la Nouvelle Alliance sont la peur de la mort, la convoitise, le péché, le diable …
74 Il avait juré qu'après nous avoir délivrés de nos ennemis il nous accorderait de le servir sans crainte, 75 en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie.
v74-75 : C’est justement pour nous permettre de servir Dieu dans la sainteté et la justice que Jésus est venu et  qu’il a répandu son Esprit sur nous, de sorte à changer notre cœur et nos motivations les plus profondes, dans le but de nous remplir d’amour pour Dieu et faire de nous de véritables adorateurs.
Et c’est seulement dans un second temps et à partir du verset 76, (Diapo texte 2) que Zacharie semble se souvenir qu’il a son propre fils Jean dans ses bras, et il ajoute à ce sujet :
76 »Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut,
car tu marcheras sous le regard du Seigneur pour préparer ses chemins
77 et pour donner à son peuple la connaissance du salut
par le pardon de ses péchés, 78 à cause de la profonde bonté de notre Dieu.

Jean ne sera pas le sauveur, mais celui qui prépare Sa venue. Il sera le prophète du Très-haut qui prépare le peuple à recevoir la grâce de Dieu, en leur faisant prendre conscience de la gravité de leurs fautes. Et effectivement, Jean va prêcher la repentance, et va inciter les juifs pieux à vivre un baptême de repentance, puis dans un second temps, il enverra ses propres disciples vers Jésus. Et donc les histoires de ces deux enfants Jean-Baptiste et Jésus sont étroitement liées, le premier annonce la venue du second, le premier va être le dernier prophète de l’ancienne alliance, le second sera le fondateur et médiateur de la nouvelle alliance, le premier prépare la venue du second et le second reçoit l’appui du premier ! 

B) Mais très vite dans sa prophétie Zacharie revient au Messie, et poussé par L’Esprit, il révèle l’immense contraste qui existera entre Jean-Baptiste et Jésus. Certes Jean-Baptiste sera un homme extraordinaire un prophète hors du commun, mais en Jésus, ce n’est pas un simple prophète qui vient nous visiter, mais c’est le soleil levant (v78 du texte lu), un soleil venu d’en haut, un soleil venu d’un autre monde. L’histoire de ces deux enfants est étroitement liée, toutefois, la prophétie même de Zacharie annonce une immense différence de dignité entre le premier qui est venu des hommes et le second qui est venu de Dieu. 

Cette image du soleil, ou d’une lumière insoutenable est inspirée d’une autre prophétie, prononcée par Esaïe 7 siècles avant, et qui annonçait elle aussi la naissance du Messie dans les termes suivants : (Diapo Esaïe 9)
9.1 Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière,
sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort une lumière a brillé. (…)
(Ce sont les mêmes mots que ceux utilisés par Zacharie au v79, qui certainement cite le passage et les versets 5 et 6 qui suivent identifient cette lumière au Messie sans ambiguïté !)

En effet, un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et la souveraineté reposera sur son épaule; on l'appellera merveilleux conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Etendre la souveraineté, donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume,
l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et pour toujours:
voilà ce que fera le zèle de l'Eternel, le maître de l’univers.
(Et on retrouve d’ailleurs l’idée de paix qui termine la prophétie de Zacharie au v79)

La même idée de lumière pour le nation jaillit des paroles prononcées par le juif pieux Siméon (Diapo Luc 2.29) alors qu’il tiendra, cette fois-ci, le nouveau-né Jésus dans ses bras : 29 «Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, conformément à ta promesse, 30 car mes yeux ont vu ton salut, 31 salut que tu as préparé devant tous les peuples, 32 lumière pour éclairer les nations et gloire d'Israël, ton peuple.»

Il y a de quoi être émerveillé par l’unité et la convergence des paroles prononcées par tous ces prophètes : par Esaïe, par Zacharie, par Siméon, et aussi par Anne que je n’ai pas citée. Et cet émerveillement toucha aussi Marie, Joseph, Elisabeth et Zacharie et qui gardaient toutes ces choses dans leur cœur et se demandaient bien ce que Dieu était en train de préparer !

C) Il y a une expression que j’aimerais souligner dans cette prophétie de Zacharie et qui se trouve au v69 (Diapo v69 -71) : 69 Il nous a donné un puissant Sauveur … 71 un sauveur qui nous délivre de nos ennemis
Il y a plusieurs types de délivrance. Il y a les délivrances qui relèvent du confort, et que l’on peut reformuler ainsi : « Oui J’aurai pu le faire moi-même, mais comme cela m’était difficile je me suis fait aider » C’est par exemple la délivrance d’un sauveteur qui vient en bateau chercher un nageur en difficulté et qui peine à revenir au bord de la plage. Et puis, il y a les délivrances qui ne sont simplement hors de notre portée et qui sont une question de vie ou de mort ! En tant que pécheur coupés de Dieu, nous sommes dans cette situation : Jésus nous sauve de la mort spirituelle, et nous ne pouvons rien faire sans Lui ! Il est notre Puissant Sauveur !

Pour s’en convaincre, il suffit de relire une parole prononcée par Jésus un plus loin au chap. 7 :
(Diapo Luc7) Luc 7. 28  Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
Jésus explique que, sur le plan de la droiture, de l’obéissance, de la consécration à Dieu, Jean est le plus grand de tous les êtres humains qui sont nés sur cette terre. Mais en ajoutant que le plus petit dans le royaume est plus grand que Lui, alors notre espérance de nous sauver par nous-même disparait totalement. Même Jean-Baptiste ne peut se sauver par lui-même ! Si le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que le plus grand des hommes sur cette terre, il n’y a plus d’espérance possible, c’est juste mathématique ! Il nous faut un Sauveur, et même un puissant Sauveur. Jésus n’est pas venu nous apporter un salut de confort, mais il est venu nous apporter un salut vital, essentiel, nécessaire, indispensable, un salut sans lequel nous sommes perdus et sans espoir ! Jésus-Christ a donné sa vie pour prix de la nôtre. (Diapo noire)

D) Mais après avoir souligné le contraste que Zacharie explique entre Jean-Baptiste et Jésus, il y a un autre contraste sur lequel j’aimerais attirer votre attention. Celui qui oppose la fragilité du nouveau-né Jésus (Diapo bébé Jésus) et les paroles incroyables qui le concernent. Comment ce simple bébé, si fragile, va-t-il pouvoir accomplit de tel prodige, offrir une si grande délivrance ? 

Je ne sais pas si vous le ressentez comme moi à quel point cette fragilité, cette vulnérabilité de Jésus est déroutante ! Au moment où Zacharie a prophétisé sur le puissant Sauveur envoyé par Dieu, Jésus n’était qu’un fœtus de quelques centimètres et pesant à peine quelques grammes. Quand Siméon va prophétiser sur ce merveilleux salut que Dieu nous envoie, cette lumière venue d’en haut, Jésus n’était qu’un bébé vulnérable, à peine capable de tenir son cou et à la merci d’une maladresse du vieil homme qui le tient dans ses bras. 

Jésus est venu comme un simple bébé dont Marie a changé les couches, qu’elle a lavé, a nourri au sein … un bébé incapable de s’exprimer, mais qui se contentait de faire des sourires et des petits gazouillis … (Diapo bébé Jésus+ texte)

Qu’est-ce que Dieu veut nous dire par cette vulnérabilité incroyable de son Fils ?
Alors bien sûr nous connaissons peut-être déjà quelques-unes des réponses :
  • Jésus devait représenter l’humanité devant Dieu le Père, et offrir une vie humaine parfaite. Il devait donc être un véritable homme semblable à eux en tout point ! C’est vrai !
  • Par ailleurs Dieu est souverain, et certainement il a veillé et protégé à chaque instant sur son fils bien-aimé, avertissant Joseph et Marie de fuir en Egypte quand Hérode a massacré tous les enfants de sa classe d’âge ! C’est vrai aussi.
Mais malgré ces débuts de réponse, la question subsiste : Qu’est-ce que Dieu voulait nous dire par cette très grande fragilité de Jésus, cette grande vulnérabilité avec laquelle il est venu nous visiter ?

On aurait pu imaginer un Dieu invulnérable, gardant une saine distance avec cette humanité pécheresse, prêt à prendre une porte de sortie si jamais les choses tournaient mal, mais ce n’est pas ce que Dieu a choisi de faire en Jésus-Christ !

En adoptant notre fragilité humaine, Dieu a cherché à entrer dans une véritable communion avec les hommes, à tisser une relation authentique avec nous. La vulnérabilité est le terreau de l’amour, de l’intimité. Elle est une incertitude liée au respect de la liberté de l’autre, elle est une prise de risque, une ouverture émotionnelle pour le meilleur et … parfois aussi pour le pire.

Par définition, un être vulnérable est quelqu’un qui peut être blessé, soit d’un point de vue physique, soit d’un point de vue moral. Et la fragilité physique de Jésus en tant que bébé est finalement une image de la vulnérabilité volontaire que Jésus a conservée tout au long de sa vie terrestre, et cela par amour pour nous. (Diapo Jésus Gethsémané)

Il a pris le risque d’être faible physiquement, faible émotionnellement, fragile sur un plan relationnel et même sur un plan spirituel (quand il a été tenté par le diable dans le désert!)

Jésus a été faible physiquement en tant que bébé dépendant de ses parents. Puis, il a été limité comme enfant en se soumettant à des parents bienveillants bien qu’imparfaits. Jésus a été vulnérable émotionnellement face au rejet et à l’incompréhension de ceux qu’il était venu sauver. Il s’est aussi rendu particulièrement vulnérable devant les chefs religieux en leur disant des vérités difficiles à entendre, et annonçant qu’il était le Sauveur du monde…  et Il a d’ailleurs payé le cette annonce et de son amour au prix fort, puisqu’ils l’ont fait crucifier sur une croix ! (Diapo noire)

Pourquoi une telle vulnérabilité ? Parce que Dieu cherche notre cœur au-delà de nos masques, et au-delà de tous nos mécanismes de protection psychologique. L’amour vrai est toujours incertain et incroyablement risqué. Tous les amoureux le savent bien ! Dans un certain sens, on peut dire qu’en Jésus, Dieu s’est mis à « nu », et a révélé le fond de son cœur ! 

La confiance relationnelle est aussi le fruit de la vulnérabilité ! Jésus n’était pas dans les gradins en train de nous juger, mais il est venu nous rejoindre dans l’arène de notre humanité avec ses faiblesses, et il a combattu avec nous et pour nous, et cela avec les mêmes armes que les nôtres !

Dieu est certes un puissant Sauveur … mais même temps, il a agi dans la faiblesse de l’amour ! Voilà un contraste vraiment étonnant !

E) Quelle leçon tirer de ce passage pour nous-mêmes ? (Diapo question)
1.     Il y a tout d’abord l’assurance qui nous vient de la convergence de toutes les prophéties concernant Jésus avant même qu’il n’ait dit ou fait la moindre chose ! (Diapo leçon 2)
2.     Mais il y a aussi à apprendre de la façon dont il est venu nous rejoindre, nous devons tirer leçon de sa fragilité volontaire et acceptée !

Pour aimer comme Jésus nous a aimé, il nous faut accepter d’entrer nous aussi dans une forme vulnérabilité devant Dieu et aussi devant notre prochain, en sachant nous reconnaitre pécheur, en sachant exprimer nos besoins, en sachant reconnaitre nos faiblesses !!!

L’amour et l’intimité sont des besoins irréductibles des hommes, des femmes, des enfants, et ils ne peuvent se vivre sans un minimum de fragilité, de vulnérabilité, et aussi sans prendre le risque de souffrir !

La distance, la froideur, l’inaccessibilité contribuent parfois au prestige, mais elle ne favorise pas les relations authentiques et véritables, au contraire, elle nous enferme dans la solitude.

Pour s’éviter le risque de la déception, beaucoup de personnes refusent leur émotions et elles se privent par la même occasion de la joie et du bonheur qui vont avec … Elles tuent la vie qui est en elle, quel dommage ! La vulnérabilité a le gout de la vérité et l’odeur du courage ! On est certes dans la salle de torture de l’incertitude … mais c’est le prix pour une relation véritable !

Pour aimer simplement et jouir de la vie, il nous faut apprendre à abandonner nos sécurités, abandonner notre peur de souffrir et notre peur du malheur, et aussi abandonner le jeu des comparaisons avec les autres, et s’accepter tel qu’on est ! C’est pénible et effrayant, mais cela rend bien plus humain et bien plus vivant !

Alors bien sûr, il faut avancer dans cette direction avec sagesse ! La vulnérabilité est fondée sur un minimum de réciprocité, il est utile de poser des limites et d’exiger un minimum de confiance. On fait part de ses sentiments et ses expériences à ceux qui ont gagné le droit de les connaître !

Accepter la vulnérabilité, consiste à s’engager dans la vie en ayant le sentiment que nous n’avons pas besoin de prouver notre valeur, parce que nous sommes aimés de Dieu. Et cela n’est pas de la faiblesse, mais un courage qui donne la priorité à la relation sur notre désir légitime de protection …
La démarche de foi à laquelle Dieu nous invite vis-à-vis de Lui-même est aussi une démarche de vulnérabilité, mais voilà Dieu est digne de notre confiance. (Diapo v69-71)

69 Il nous a donné un puissant Sauveur71 un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis !
La puissance de Jésus a consisté à vaincre la haine et la culpabilité par la grâce et l’amour, la force de Jésus a consisté à vaincre la puissance du Diable par le courage d’une certaine forme de vulnérabilité, une vulnérabilité qui nous invite à l’intimité avec lui et à la confiance !  Que Dieu nous donne le désir de l’imiter dans toutes ces choses ! Amen !  (Diapo noire)

Prière

Questions pour les petits groupes de partage :

Relisez la prophétie de Zacharie, Luc 1.68-79 et Esaïe 9.1-6
  1. Y a-t-il des éléments de ces deux paroles prophétiques qui vous semblent être restés inaccomplis ? (Tenez compte du fait que le langage prophétique est souvent poétique, use souvent d’images). Si oui lesquels ? Débattez-en entre vous.
  2. Redites avec vos propres mots, les différences que vous percevez entre Jean-Baptiste et Jésus en vous appuyant sur Luc 1.76-79, et Luc 7.28. Quel a été celui qui, au début, a été le plus populaire parmi le peuple juif ?  Pourquoi selon vous ?
  3. Qu’est-ce que ces deux passages (Luc 7.28, et Luc 18.23-27) suggèrent à propos d’un éventuel « salut par les œuvres » ?
  4. Que pensez-vous de la vulnérabilité manifestée par Jésus adoptant la condition humaine ? Qu’est-ce qui vous empêche aujourd’hui de suivre ce même chemin de vulnérabilité ? Selon vous, quels en sont les dangers ? Quels en sont les forces ? Quels en sont les limites ? Y a-t-il une résolution pratique que vous pourriez prendre aujourd’hui, et qui vous aiderait à imiter Jésus sur ce chemin de vulnérabilité, de respect et d’amour, et aussi d’attente confiante en Dieu ? (Si l’intimité dans votre groupe est suffisante, soumettez vos idées de mise en pratique les uns aux autres pour recevoir quelques conseils et obtenir un soutien dans la prière)

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