Nous sommes envoyés par Christ - Témoigner par sa vie - Nous sommes nous-mêmes le message - Jean 17.18 - Jean 20.21 - (F. Sépari)


Eglise de Lyon (Diapo noire)                                                                        le 1 sept 2019

A) Il y a 35 ans alors que j’étais encore étudiant, et en recherche spirituelle, j’ai eu le désir de me procurer une Bible pour mieux connaitre la foi chrétienne et voir l'enracinement des paroles de Jésus rapportée dans les quatre Evangiles que je possédais déjà. Cela peut sembler étonnant pour nous aujourd’hui, mais je ne savais pas très bien où en trouver une ! Je m’en suis ouvert à un jeune homme sérieux qui était là pour la première fois dans le petit groupe chrétien de mon école, et il m’a dit : « Ne t’inquiète pas je sais où en trouver, je t’en ramènerai une prochainement ! » Quelques semaines plus tard, alors que je faisais la queue à la cantine, il est venu vers moi, et m’a montré une Bible, et il me l’a simplement offert. Par la suite, je ne l’ai plus jamais revu. J’ai commencé à lire l’A.T. mais arrivé à la moitié de l’Exode ne comprenant rien, étonné certains passages difficiles, j’ai refermé ma première Bible pour ne plus jamais l’ouvrir.

Environ 10 ans plus tard, alors que je m’étais entre temps converti en Angleterre, ayant enfin compris que Dieu m’aimait et que Christ était mort pour le pardon de mes péchés, alors que je m’étais engagé dans ma Eglise protestante évangélique et avait participé à quelques actions d’évangélisation avec l’organisation chrétienne OM, j’ai reconnu un dimanche matin dans notre petite salle de culte, devinez qui, le jeune homme qui m’avait offert ma toute première Bible.

Je lui ai dit : « Mais c’est extraordinaire, mais qu’est-ce que tu fais là ! Est-ce que toi aussi tu as t’es converti ? » Il m’a répondu : « Non pas vraiment, j’ai toujours fréquenté les églises évangéliques, c’est là où j’ai grandi, j’étais déjà converti de cœur quand je t’ai offert ta première Bible ». Et alors là, je n’ai pas été très sympa. et je lui ai répondu : « Mais pourquoi à cette époque tu n’as pas cherché à me parler davantage de ta foi, à me dire ce que tu vivais avec Dieu, à me parler de l’œuvre de Christ, de sa grâce, et peut-être même m’inviter dans ton Eglise… alors que tu savais que j’étais en recherche ? » J’ai été un peu culpabilisant et presque accusateur, maintenant je le regrette ! Il m’a juste répondu : « Je ne savais pas trop comment m’y prendre, et de toute manière, tu ne semblais pas vraiment ouvert et prêt à entendre le message de l’Evangile en dépit de tes  questions personnelles ! » Il avait peut-être raison … et d’ailleurs un peu plus tard je me suis excuser de mon arrogance. Mais quand même en réfléchissant à cette histoire et en observant « ma façon de témoigner de ma foi aujourd’hui », je pense que ce jeune homme, c’est nous en fait !

-        Nous ne savons pas trop comment nous y prendre,
-        Nous avons peur d’être rejeté,
-        Nous nous faisons parfois des idées fausses sur la réceptivité de nos interlocuteurs,
-        Nous n’osons pas inviter les gens à venir dans notre Eglise,
-        Et quand, il nous arrive malgré tout se répondre à une demande précise du genre : « j’aimerais avoir une Bible, ou bien qui est Jésus ? » nous avons un peu de mal à accompagner nos amis sur leur chemin de foi … Il ne s’agit pas de faire le chemin à leur place, et encore moins d’enfreindre leur liberté, mais juste de les accompagner.

B) J’aimerais lire avec vous deux courts versets qui semblent nous expliquer comment nous devons annoncer l’Evangile. Ils se trouvent tous les deux dans l’Evangile de Jean :
Le premier verset est tiré la dernière longue prière de Jésus avant sa crucifixion. Le Seigneur y fait le bilan de sa vie d’obéissance et de son rôle d’enseignant envers les disciples, avant de les confier au Père. Et voici ce qu’il dit au v18 (Diapo Jn 17) : Jean 17.18 : 18 Tout comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés dans le monde … 
Et puis, peu après sa résurrection, alors que les disciples découvrent avec stupéfaction et avec joie que Jésus est vivant, il leur dit de nouveau : (Diapo Jean 20) Jean 20.21 : 21  Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.» 

Je ne sais pas comment vous comprenez ces deux petits mots : « Tout comme », répétés dans chacun de ces deux versets. (Diapo tout comme) Jésus fait ici un parallèle entre la façon dont Dieu l’a envoyé sur terre, Lui, le logos, la seconde personne de la trinité, dans une humanité semblable à la nôtre et la façon dont il nous envoie aujourd’hui, nous ses disciples vers ceux qui se perdent. 


a)     La comparaison entre Jésus et nous, porte d’abord sur l’envoi lui-même. Dieu n’a pas attendu que les hommes s’approchent de Lui, mais il est parti les chercher, un peu comme on part chercher un enfant qui s’est perdu sur un chemin. Et nous devons faire de même ! Nous ne devons pas nous attendre à ce que les gens viennent spontanément nous supplier de leur parler de la foi, ils n’ont pas forcément conscience de leur situation, mais nous sommes envoyés vers eux ! Nous ne sommes pas invités à une démarche passive, mais active, motivé par amour et par l’urgence de protéger ceux qui se perdent.


b)     Mais « tout comme » du 18 et 21 ne concerne pas seulement la notion d’envoi, l’idée d’être envoyé, il concerne aussi la façon dont on est envoyé ! La vie de Jésus, son comportement, son amour, son cheminement patient avec les disciples doivent nous donnent aussi un modèle, un schéma, pour savoir comment nous devons vivre cet envoi, comment nous devons annoncer l’Evangile. Nous devons prendre exemple sur Jésus, et faire tout comme Lui. C’est-à-dire : être à la fois proche des hommes et proche du Père en même temps, être à la fois semblables à nos contemporains dans notre humanité, et différents dans nos orientations de cœur, être à la fois aimant et en même temps vrai.

Jésus nous dit à chacun de nous : 21   Tout comme le Père m'a envoyé (sur terre), moi aussi je t’envoie (dans le monde abimé des hommes).»

(Diapo noire) Il est intéressant de remarquer que Dieu n’a pas envoyé un ange qui aurait eu juste une apparence humaine, mais un véritable homme qui a pleinement vécu son humanité, et qui a eu besoin de manger de boire, qui a été parfois fatigué, triste ou joyeux, parfois ému par la détresse des malades. Il a vécu une vraie vie humaine au milieu de ses frères. Il a en quelque sorte quitté sa « zone de confort » et même sa « zone de gloire » auprès du Père qui est dans les cieux, pour venir nous parler et vivre une vie d’amour, et même une vie d’amour frustré !
Dieu n’a pas non plus envoyé un prophète qui aurait délivré son message, puis qui serait ensuite reparti dans un village lointain. Non, il a vécu sa vie en côtoyant les gens dans la durée, en les aimant concrètement, en partageant leurs repas, en demeurant accessible. Et dans le cas particulier des disciples, il a vécu avec eux pendant trois ans, supportant avec patience leurs questions parfois décalées et leur lenteur à croire. 

(Diapo Jean 20.21) L’attitude de Jésus est un exemple à suivre : 21   Tout comme le Père m'a envoyé, (de la même manière que le Père m’a envoyé) moi aussi je t’envoie, dit Jésus.»

C) Il est du coup très intéressant de relire la prière sacerdotale de Jésus qui précède le v18 que nous avons lu au début concernant l’envoi des disciples, car dans cette prière Jésus explique à Dieu tout ce qu’il a fait pour que ces disciples s’approchent du Père, et saisissent l’Evangile.
Je lis la section qui va des v. 6 à 19 : lecture Jean 17 : 6-19 (Dia texte) (Dia texte) (Diapo noire)

Je relève juste quelques phrases qui montrent ce que Jésus à fait pour ses disciples :
·       v6 « Je leur ai fait connaitre ton nom » (Diapo v6), c’est-à-dire le probablement le nom de Yavhé  ou « Je suis celui qui suis ». En d’autres mots, Jésus leur a fait connaitre la grandeur de Dieu par ses actes, par ses œuvres, aussi par ses miracles.
·       v8 « Je leur ai donné tes paroles » (Diapo v8), c’est-à-dire je leur ai révélé à la fois la misère de leur état spirituel, et aussi la grâce, l’amour, et la vie que Dieu veut leur accorder.
·       v9 : « Je prie pour ceux que tu m’as donnés » (Diapo v9),  et puis v11 : « Père saint garde-les en ton nom ». Jésus priait sans cesse pour ceux auxquels ils s’adressaient et témoignaient.
·       v12 : « J’ai gardé ceux que tu m’as donné » (Diapo v12), Jésus a veillé sur eux dans un sens spirituel, il les a accompagnés dans leur cheminement personnel, gardant toujours contact, répondant à leurs questions.
·       v13-16 : Jésus précise ici son positionnement, il était « dans le monde sans être du monde » (Diapo v13-16) Il a vécu une vie humaine normale dans le monde des hommes, mais sans adopter les valeurs de la société dans laquelle il vivait. Et nous devons faire pareil avec nos amis : être avec eux, sans forcément adopté leurs valeurs !
·       v19 : « Je me consacre moi-même pour eux » (Diapo v19), Jésus s’est gardé pur de tout mal, et proche du Père, afin que l’exemple même de Sa vie humaine soit un modèle attirant et parlant pour les autres.

Les actions de Jésus en faveur de ses disciples, qu’ils soient proches ou lointain étaient un mélange de paroles, d’actions, d’amour, d’attentions, de prières, et le tout sur une durée suffisante afin de permettre un cheminement libre de la personne en recherche.

Et Jésus termine en expliquant que : ce qu’il a fait pour eux, il veut qu’ils le fassent maintenant pour d’autres (Diapo v18) : Jean 17.18 : 18 Tout comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés dans le monde …  

D) Jésus a investi du temps, de sa personne dans la vie d’une douzaine d’homme. (Diapo noire).  Il était difficile pour Lui de suivre beaucoup plus de gens, car l’énergie et le temps d’un être humain sont limités. D’ailleurs douze, c’est déjà beaucoup, mais si vous avez seulement un ou deux amis, une ou deux personnes que vous aimez pour elles-mêmes, et qui révèle une aspiration, une quête, une soif spirituelle, il faut alors prendre exemple sur Jésus et peut-être investir du temps pour eux … Il ne s’agit pas juste de jeter une parole à la volée, un peu comme on jette une bouteille à la mer, mais de leur manifester au quotidien et par toutes sortes de gestes concrets ce que signifie l’amour bienveillant de Dieu.

On ne peut pas faire cela pour 100 personnes, mais pour une ou deux, c’est possible !

L’évangélisation passe davantage par le relationnel que par les méthodes. D’ailleurs, aujourd’hui, nos contemporains sont moins sensibles aux discours qu’avant. A l’ère de la communication, de la sur-communication, du buzz, et parfois même de la désinformation, la personne qui tient un discours a besoin d’être d’abord rendu crédible avant d’être entendue. Le plus souvent cette crédibilité jaillit de nos actes et de notre manière de vivre. Jésus donnait de la force à ses discours parce qu’il faisait du bien autour de lui, et même accomplissait des miracles, il nous faut nous aussi donner de la force au message de l’Evangile en montrant de l’amour, et en priant pour que Dieu agissent de façon invisible dans les cœurs. C’est la perception par les autres de notre confiance en Dieu, de notre joie, de notre espérance en dépit des difficultés qui rendent le message de l’Evangile plausible à ceux qui cherchent aujourd’hui.

L’apôtre Paul écrit dans la deuxième épître aux Corinthiens au chap. 3 v2-3 : (Diapo 2 Cor 3.2),
2 Cor 3. 2  C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. 3  Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs.

C’est bien ce qui se passe dans notre cœur, c’est bien la transformation qui se produit dans notre vie qui est le plus parlant. Si nous avons juste une doctrine à apporter, cela ne sera pas suffisant, et notre annonce de l’Evangile risque d’être un échec, mais si les gens perçoivent en vous un émerveillement, une joie, une espérance vivante, alors cela change tout, et ceux qui vous entourent, auront envie d’en savoir davantage.

En quelque sorte, nous sommes nous-même le message, (Diapo message), c’est pour cela que Jésus nous envoie en personne. De même que Jésus était lui-même le message de Dieu, notre vie transformée par l’Esprit du Dieu vivant est  une lettre de Dieu envoyée aux hommes. On doit vivre ce qu’on veut faire connaitre aux autres. Et oui, c’est exigeant ! :)
21   Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je t’envoie.»

Témoigner, ce sont aussi des paroles, mais des paroles portées et vécues par celui qui les donne. Une fiancée n’a pas besoin d’une formation pour dire à ces amies qu’elle va bientôt se marier. Un jeune homme n’a pas besoin d’une formation pour parler de son équipe de foot préférée. Mais cela sort de sa bouche spontanément à cause de leur joie ou de leur enthousiasme. Et ce devrait être un peu la même chose pour notre témoignage pour Christ !  

Il est évident que pour être un témoin du Christ il faut non seulement être personnellement proche des hommes, mais aussi être personnellement proche de Dieu. Si notre vie est devenue au fil du temps une succession d’habitudes, on risque de n’avoir plus grand choses à transmettre. Tout commence par notre proximité avec Dieu, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, nous avons pensé ces derniers temps résumer la mission de notre Eglise, par l’une ou l’autre de ces deux phrases : (Diapo phrases)

« Favoriser la croissance spirituelle de chacun pour qu'il rayonne de l'amour de Christ »
« Travailler les cœurs pour faire grandir le corps »

Sylvain en reparlera sans doute samedi 21 sept, lors du week-end de lancement.    (Diapo Jn 20.21),
Jean 20.21 : 21   Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.»

Le plan de Jésus pour sauver le monde était d’envoyer douze disciples être des témoins par leurs paroles, par leur vie, par leur amour pour Dieu. Aujourd’hui, le plan de Dieu pour annoncer l’Evangile passe encore par de vraies personnes, c’est-à-dire par nous. A nous accepter d’être envoyé par Lui. (Diapo noire)

E) J’aimerais terminer en vous laissant 4 conseils très simples pour vous aider à être témoins de Dieu par votre vie, par votre attitude : (Diapo 4 conseils),

1)     La première attitude (Diapo reconnaissance) consiste tout simplement à prendre l’habitude de remercier Dieu pour toutes ses bontés, en refusant de râler pour un rien. Cela nous aide à prendre conscience de son amour, cela change nos pensées, et notre attitude générale. Agir ainsi, c’est aussi refuser la division entre le sacré, et le profane. Et ceux qui nous entourent et nous observent, comprendront que notre Dieu n’est pas juste le Dieu du dimanche matin, mais celui qui nous accompagne à chaque instant de notre vie, et que notre vie chrétienne est résultat d’une relation personnelle avec Lui. 

2)     La seconde attitude qui peut parler à des amis ou à des personnes qui nous côtoient est tout simplement de montrer que nous faisons confiance au Seigneur (Diapo faire confiance). Les gens qui nous entourent son pétris de soucis et d’inquiétudes et cherchent  toutes sortes de techniques pour lutter contre le stress qui les assaille au quotidien. Au lieu de les imiter, un beau témoignage consiste à manifester notre confiance en Dieu, que ce soit pour une grande chose ou une petit chose. Les personnes qui nous entourent ont besoin de voir que la foi n’est une adhésion intellectuelle abstraite, mais une assurance  intérieure que Dieu veille et qu’il est vraiment notre abri.

3)     La troisième attitude est un peu différente. Nous aspirons tous à une vie paisible, et parfois même à passer inaperçu pour les plus timides, mais faire le bien, peut nous conduire à refuser de suivre aveuglément l’avis de la majorité, comme des moutons suivent le troupeau. (Diapo obéir accepter le combat) Cela peut parfois nous couter cher de donner un avis différent de la majorité « bien-pensante », mais les gens qui nous entourent ont besoin de voir que nous sommes prêts à d’obéir à Dieu, s’il le faut.

4)     Enfin, la dernière attitude de vie susceptible de nous aider à témoigner par notre vie, la plus évidente : c’est notre amour (Diapo aimer son prochain comme soi-même) ! Aimer son prochain, c’est à dire s’intéresser vraiment aux autres, en leur faisant du bien. Celui qui guetter les occasions de faire du bien à ses collègues et ses amis, guette sans le savoir une occasion de témoignage !

Quatre attitudes simples qui peuvent conduire les gens à se poser des questions ; des questions auxquelles l’Evangile est la réponse. Je ne dis pas qu’il ne faut pas du tout parler de sa foi, les paroles sont importantes aussi, si on ne dit rien, l’emphase risque d’être trop sur nous-mêmes et pas assez sur Dieu. (Diapo Jean20.21), mais les paroles ne suffisent pas !


Jean 20.21 : 21   Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.»

Nous ne pouvons pas rester passifs, nous sommes des envoyés de Dieu pour faire retentir le beau message de L’Evangile de la grâce offert en Jésus-Christ. Mais notre témoignage ne se limite pas à nos mots seulement, mais englobe toute notre vie. Nous sommes nous-même le message !!! (Diapo noire) Que Dieu nous fasse la grâce de se servir de nous pour attirer des hommes et des femmes à lui ! Amen ! 

Prière

Questions pour les petits groupes : (à débattre entre vous)

Relisez Jean 17.18 et Jean 20.21.

-        En tant que chrétien, vous sentez-vous envoyé par Dieu ? Quelle différences et quels points communs pouvez trouver entre l’envoi des apôtres à l’époque de Jésus et le vôtre aujourd'hui ? En quoi cet envoi est-il important, et peut vous donner force et courage ? La maxime de St Augustin affirme que « Dieu donne ce qu’il ordonne ». Comment ce principe pourrait-il vous encourager à avoir plus d’assurance, à oser la différence et à dire votre espérance en Dieu ?

-        Réfléchissez quelques minutes : ai-je dans mon entourage une ou deux personnes ouvertes aux questions existentielles ou même spirituelles ? Qui ? Puis-je m’engager à prier pour elles régulièrement ?

-        Comment puis-je, dans la durée et par mon comportement, faire en sorte que cet(te) ami(e) s’interroge sur les valeurs qui conduisent actuellement sa vie (Repenser aux quatre conseils pratiques, surtout le 4ème) ? Quels types d’actes à la fois simples et concrets puis-je poser pour cela ? Y a-t-il des occasions particulières de ma vie ou de sa vie que je pourrai saisir pour échanger sur les questions profondes touchant au sens de notre existence ?

-        A quel moment est-il souhaitable de parler de manière explicite de sa foi ? Quand faut-il oser inviter à un culte, à un groupe de maison, à un repas Alpha ? 



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