La protection divine assurée - Psaume 91 (F. Sépari)


Eglise de Lyon              (Diapo noire)                                                          le 30 sept 2018

Il y a des passages de la Bible avec lesquels je lutte parfois, en raison de difficultés à les comprendre ou à les interpréter. Le Ps 91 est l’un d’entre eux. Et bien sûr, quand je ne comprends pas bien un texte biblique, j’évite d’en parler le dimanche matin au culte ! Mais récemment, j’ai eu l’occasion de visionner une conférence donnée par un pasteur new-yorkais, Tim Keller, qui commentait ce psaume, et j’ai eu l’impression de mieux comprendre ce qu’il signifiait, et donc ce matin j’ose vous en parler.

Le psaume 91 est un psaume qui explique comment vivre la paix dans des circonstances difficiles, ou même dans des situations périlleuses. Il nous parle de sécurité, de sureté, de calme intérieur, de protection au milieu de l’épreuve et du danger. C’est un sujet important, mais certains versets de ce psaume sont étonnants et difficiles à saisir. Je vais y revenir !

Quand j’étais jeune, mes parents nous conduisaient souvent en voiture à la campagne ou la mer pour des vacances. Et pour moi la banquette arrière de la voiture familiale était un lieu de sécurité absolu. Aucun besoin de regarder la route pour savoir si tout allait bien, je pouvais jouer aux cartes avec mes sœurs, voir défiler le paysage, observer les gouttes d’eau qui glissaient sur les vitres, ou bien me pencher en arrière par la lunette arrière pour voir le ciel défilé et m’imaginer en train de voler dans un avion. Mes parents en revanche étaient très attentifs, parfois même tendus quand il fallait doubler un camion ou une caravane sur nos bonnes vieilles routes nationales d’autrefois. Je sentais bien leur tension, mais moi j’avais la paix, une paix totale. Plus tard, après avoir passé mon permis de conduire, je me suis glisser sur siège passager à côté de mon père, et là l’expérience a été très différente. Plusieurs fois j’ai pressé une pédale de frein imaginaire face au danger que le conducteur semblait ne pas avoir perçu. La paix avait disparue ! Et aujourd’hui, d’après mon épouse, ce sont mes grands fils qui meurent de peur, quand je conduis ! Avec l’âge, je réalise que la paix que j’avais quand j’étais jeune était certes très agréable, mais il s’agissait d’une paix naïve, presque stupide.

J’étais simplement paisible parce qu’en tant qu’enfant je méconnaissais les dangers. C’était une paix qui partait du principe que les accidents n’arrivent qu’aux autres ! Ma paix était en réalité terriblement fragile … et elle pouvait à tout moment se transformer en amertume si un accident était survenu.

Le psaume 91 ne parle pas de vivre une paix naïve et stupide, mais une paix intelligente et profonde qui reconnait la dureté des épreuves, la réalité les dangers, mais qui trouve en Dieu un appui supérieur encore.

Comment jouir d’une paix solide et profonde, alors que la vie est parfois si difficile ? Chaque jour des gens meurent de façon soudaine, des enfants subissent des violences intolérables, des personnes sombres dans le chagrin, la dépression, la maladie. La vie n’est pas un chemin de roses pour tout le monde. Elle est difficile ! Comment jouir d’une paix malgré cela ! La réponse est dans le Ps. 91. Je vous invite à le lire : (Diapo texte)(Diapo texte) (Diapo noire)

Psaume 91 Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant.  Je dis à l’Eternel : «Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie !» Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice. Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
Tu ne redouteras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole durant le jour,
ni la peste qui rôde dans les ténèbres ni le fléau qui frappe en plein midi.
Si 1000 tombent à côté de toi et 10'000 à ta droite, tu ne seras pas atteint.
Ouvre seulement les yeux, et tu verras la punition des méchants.
«Oui, tu es mon refuge, Eternel ! » Tu fais du Très-Haut ta retraite ?
10 Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente,
11 car il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies.
12 Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre.
13 Tu marcheras sur le lion et sur la vipère, tu piétineras le lionceau et le dragon.

14 Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom.
15 Il fera appel à moi et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je l’honorerai. 16 Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut.

A) Les quatre premiers versets (Diapo v1-4) font état d’une promesse de Dieu qui peut se résumer ainsi : « Si tu confies en Dieu, si tu croies sur Lui, alors il te protégera des pires dangers. » Le psaume utilise plusieurs métaphores pour décrire et graver en nous la certitude de cette protection divine :
  • Il y a tout d’abord l’image de l’abri, du refuge qui nous offre une protection en cas de pluie, de froid, ou de tempête, v 1 et 2.
  • Et puis, il y a l’image de la forteresse inattaquable, inébranlable, inexpugnable dans laquelle on peut trouver refuge en période de guerre v2.
  • Une troisième image moins facile à saisir se trouve au v1 : Le croyant repose à l’ombre du Tout-Puissant v1. Ce n’est pas très évocateur aujourd’hui, mais au Moyen-Orient et dans les pays chauds, être à l’ombre ou en plein soleil est parfois une question de vie ou de mort. Dans ces pays, l’ombre est une bénédiction, une protection. La récente canicule vous a peut-être fait un peu sentir la force de cette vérité surtout si vous avez eu l’audace de sortir aux heures les plus chaudes de la journée. Le croyant repose à l’ombre du Tout-Puissant. La métaphore de l’ombre fait aussi penser à cette nuée qui accompagnait et surplombait le peuple d’Israël lors de sa traversée du désert après sa sortie d’Egypte. Cette nuée qui adoucissait les effets dévastateurs du soleil en plein midi et adoucissait aussi le froid du désert durant la nuit. L’ombre du Tout puissant protégeait le peuple de l’alliance de manière discrète, mais réelle.
  • La quatrième et dernière métaphore est celle de l’oiseau qui protège son nid et garde au chaud ses petits sous ses ailes : « Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes » v4. Les petits oisillons sont très vulnérables : pas de plumes, pas de duvet pour les tenir au chaud, aucune capacité à voler, ou à fuir pour échapper à d’éventuels prédateurs. Et la mère avec ses plumes et ses ailes les protège. Elle les abrite du vent, de la pluie, du soleil, et même parfois des prédateurs. C’est une image que Dieu reprend à son compte pour souligner qu’il est toujours là pour celui qui se confie en Lui. Jésus lui-même a utilisé cette image à propos de Jérusalem la ville rebelle qui a pourtant refusé de l’écouter et de le reconnaitre comme Messie. On peut lire en Matthieu : (Diapo Matt 23.37) Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et (mais) vous ne l’avez pas voulu !
La promesse divine peut donc se résumer ainsi : (Diapo v1-4) « Celui qui se confie en Lui de tout son cœur, celui qui croit en Dieu bénéficie d’une protection spéciale en période de détresse et de danger ». La foi demandée ici n’est pas juste l’adhésion à un credo, ou un assentiment intellectuel, mais c’est une confiance qui vient du fond du cœur qui implique l’être entier. Elle englobe et dépasse la raison. Elle est le résultat d’une alliance entre Dieu et vous-même, une alliance où l’on peut dire comme au v2 : Dieu est Mon refuge, ma forteresse, il est mon Dieu en qui je me confie.

Celui qui se confie en Dieu de cette manière jouit de sa protection en situation difficile. 

B) Mais à partir du v5 jusqu’au v13, le psaume devient plus problématique. (Diapo v5-13) Dans cette partie, le psalmiste développe les conséquences pratiques de la promesse, et énumère quelques applications possibles, et je vous avoue que cette section m’a souvent laissé perplexe, car elle ne correspond pas à ce que nous vivons comme chrétien aujourd’hui !
Comment bien comprendre cette partie centrale du psaume ? Elle semble affirmer que rien de mauvais ne pourra jamais arriver à celui qui se confie en Dieu. Comme si le croyant avait autour de lui une sorte de bulle de champ magnétique détournant tous les projectiles, tous les problèmes, et éloignant tous les malheurs.

Le v5 parle de flèche qui vole le jour… mais qui ne touche pas, et le v6 parle de peste ou de contagion qui n’atteint pas. Comme si nous allions être épargnés par la violence et par la maladie … Le psalmiste insiste au v7 : « Si 1000 tombent à côté de toi et 10'000 à ta droite, tu ne seras pas atteint » En d’autres mots : Tu verras de tes yeux ces dangers, mais tu ne seras pas atteint »

Encore plus fort au v11 : le texte suggère que la protection de Dieu est tellement totale, tellement merveilleuse qu’il enverra au besoin ses anges pour éviter qu’un de ceux qui se confient en Lui ne trébuche contre une pierre, et ne se fasse mal aux pieds ! Même nos orteils sont protégés … Cela semble vraiment difficile à comprendre littéralement, surtout si je tente de me souvenir des quelques chutes mémorables que j’ai pu faire.

En d’autres mots, le psaume semble dire : « Aucun mal ne va t’arriver, aucune violence ne t’atteindra, aucune maladie ne te frappera, et même tes orteils seront protégés… ! » Sauf que, cela ne colle pas avec l’expérience des chrétiens au cours de l’histoire. Les persécutions ont bel et bien existés, et elles ont même été annoncées par Jésus, la maladie a frappé les croyants et le non-croyants sans distinction. Alors comment comprendre ce passage ?

On ne le voit pas facilement à cause de la traduction en français, mais un psaume est un poème écrit avec des mots hébraïques bien choisis, bien ciselés, judicieusement placés de sorte à donner un rythme au texte. Or, nous ne sommes pas tenus d’interpréter un poème de manière aussi littérale qu’un texte narratif, car ils cherchent avant tout à nous faire sentir une vérité. C’est un peu comme nos vieux proverbes français. (Diapo Proverbe) Quand je dis : « Pierre qui roule n’amasse pas mousse », cela veut dire que « l’instabilité dans une vie empêche bien souvent de porter du fruit », mais cela ne signifie pas qu’il n’existe aucune pierre sur terre qui ayant roulé aurait pas de mousse sur elle. C’est juste une image !  

J’aimerais donc vous donner deux raisons pour lesquelles on ne peut pas interpréter ce texte comme une assurance contre toutes les blessures et les maladies, et puis ensuite vous dire comment l’interpréter en harmonie avec le reste de la révélation biblique.

1) La première raison c’est Job (Diapo Job). L’histoire de Job nous est racontée dans la bible. La bible le dépeint comme un croyant exemplaire sur lequel va pourtant tomber un nombre incroyable de catastrophes et de malheurs. Le pauvre Job va perdre simultanément tous ses biens, tous ses proches, et être atteint d’une terrible maladie de peau le faisant souffrir jour et nuit ! Et quand les amis de Job viennent pour le consoler, ils sont simplement sidérés par l’intensité du malheur et de la souffrance qui accable leur ami. Mais malheureusement, les amis de Job semblent faire partie de ceux qui interprètent le psaume 91 littéralement. Ils croient très sincèrement que « Celui qui se confie en Dieu est épargné de tout malheur et toute souffrance ». Du coup, pour eux la vérité inverse est vraie aussi : « si jamais quelque chose de mauvais t’arrive, alors c’est que forcément tu ne t’es pas assez confié en Dieu. Si jamais tu endures un malheur, alors forcément c’est le signe que tu as manqué de foi. En ce cas, il te faut vite prier et se repentir !!! Et ce sera exactement le message qu’Eliphaz et ses deux autres amis vont transmettre à Job : « Surement tu as commis une faute gravissime, avoue-là, Repens toi et tout ira mieux, car Dieu protège celui qui se confie en Lui ! »

Et après un très long débat entre Job et ses amis, où Job tente de se défendre, Dieu intervient finalement, et voici ce qu’il dit à Eliphaz et ses deux amis : (Diapo Job 42.7) Job 42. « Je suis en colère contre toi et contre tes deux amis parce que vous n'avez pas parlé de moi droitement (selon la vérité) comme l'a fait mon serviteur Job.
Ceux qui croient que le croyant est protégé de tout malheur, et donc qui croient qu’un malheur est le signe d’un manque de foi ou d’un péché se trompent. Dieu lui-même réfute cette interprétation ! Leurs accusations et leur compréhension de la protection divine étaient incorrectes ! (Dia noire)

2) La seconde raison pour laquelle l’interprétation littérale du psaume 91 est incorrecte est que c’est justement l’interprétation préférée de Satan ; celle avec laquelle il tente de piéger Jésus lors de ces 40 jours de tentation dans le désert au tout début de son ministère. (Dia Luc 4.9, désert)
Luc 4.9 Le diable le conduisit encore à Jérusalem, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, Afin qu’ils te gardent ; et : Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. 12 Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.

Je sais pas si vous remarquer, ici le diable cite le psaume 91, en lui donnant l’interprétation la plus littérale possible : « la Bible affirme que le malheur ne frappe aucun croyant authentique, alors si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas du temple et des anges vont te porter pour t’éviter une chute … ». Et Jésus refuse et rejette cette lecture du Ps 91. Et non seulement il va la rejeter, mais il va, bien au contraire, accepter de vivre la souffrance et la mort sur la croix par amour des hommes, pour le pardon de leurs fautes.

Si Satan désire de manière aussi forte nous faire croire que le croyant ne doit jamais souffrir, ou même ne jamais vivre de chose vraiment mauvaise dans sa vie, c’est parce que c’est pour lui le meilleur moyen de nous détruire la force de la promesse faite dans le psaume 91, celle concernant la protection divine, et le meilleur moyen de détruire aussi notre foi.  

Et d’ailleurs cela fonctionne ! Il suffit de poser la question au premier passant que vous croisez dans la rue, et de lui demander pourquoi il ne croit pas en Dieu. Et en général, la réponse est presque toujours en rapport avec la souffrance dans le monde ou dans la vie personnelle de votre interlocuteur.

La stratégie du diable pour éloigner les gens de la foi consiste à leur dire : « si Dieu te laisse souffrir, cela signifie que soit qu’il n’est pas fidèle à ses promesses, soit il ne t’aime pas ! » C’est faux bien sûr ! Mais une des nombreuses stratégies du diable est de déformer la pensée de Dieu, pour mieux nous faire douter de sa Parole par la suite. (Diapo noire)

C) Quelle est la bonne interprétation de cette promesse de protection donnée au Ps 91 ? Quelle est la bonne interprétation à la lumière de la Bible et notamment des paroles de Jésus ? 

A la lumière de ce que Jésus enseigne sur les hommes méchants qui peuvent tuer le corps, mais qui ne peuvent tuer notre âme (voir Matt 10.28, on peut aussi lire Luc 21.16-19), la bonne application de ce psaume concerne d’abord notre âme, notre cœur, notre être intérieur, avant de concerner notre corps. Bien sûr Dieu peut parfois donner la guérison de notre corps, mais c’est avant tout comme un signe de ce qu’il veut faire pour la totalité de notre être. Affirmer cela ne diminue nullement la promesse de protection divine, mais au contraire l’augmente. Oui, Dieu promet de nous protéger des pires dangers, mais d’abord ceux qui guettent notre âme qui elle est éternelle. Il la protège, la couvre de son ombre, la couvre de ses ailes protectrices, son regard observe sans cesse les dispositions de notre cœur. Il prend soin qu’aucune des flèches enflammées de Satan ne nous atteignent et ne tue notre confiance ou notre espérance. Il évite que notre âme ne tombe malade d’une ces terribles maladies spirituelles que sont l’envie, la jalousie, la haine, ou la tristesse. Dieu chérit notre âme, chérit notre foi, et chérit Sa relation avec nous. 

Dans le temps présent, Dieu peut consentir que nous passions par le feu de l’épreuve, afin qu’un bien plus élevé, une joie plus intense, une gloire plus grande nous soient accordés dans l’éternité. Dieu peut permettre une souffrance temporaire pour que notre foi, et notre confiance en Lui grandissent, pour que notre âme gagne en épaisseur et en profondeur.

La véritable paix intérieure, ne nie pas l’existence du mal, ni la possibilité que celui nous atteigne, mais elle consiste à croire que (Rom 8.28) toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu : à la fois le bien, le neutre, le mal et même le très mauvais … ! La protection de Dieu est bien plus subtile que l’explication simpliste que Satan cherche à nous faire croire. L’ultime défaite du mal, va consister à retourner ce mal que nous avons subi en un bien supérieur. Dieu l’a fait avec la mort de Jésus, il peut aussi le faire avec nos difficultés avec nos épreuves, nos souffrances, ou même nos maladies physiques, si nous croyons en Lui.

D) Que dit la dernière partie du psaume, l’oracle final prononcé par Dieu à la 1ère personne : (Dia v14-16)
14 Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom.
15 Il fera appel à moi et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse, (tiens c’est intéressant !) je le délivrerai et je l’honorerai. 16 Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut.

Je serai avec lui dans la détresse ! Finalement Dieu ne nous promet pas d’être épargné de toute détresse, mais il nous promet d’être avec nous. Il ne dit pas qu’il va nous prémunir de tout malheur mais qu’il va nous en délivré, et que ce temps difficile de notre vie contribuera au bout du compte en un honneur plus grand pour nous-mêmes, et même au salut de notre âme.

Dieu est totalement souverain, et plein d’amour, et il nous protège vraiment…, mais il le fait de manière beaucoup plus subtile et beaucoup plus complexe que celle que nous nous avons tendance à imaginer parfois.

Je prie que Dieu par son Esprit vous fasse gouter à cette paix intérieure qu’il veut vous accorder, une paix sage et intelligente qui ne tombe pas dans le déni, mais qui dépasse les circonstances de la vie. Amen ! (Diapo noire)

Prière

Questions pour les petits groupes :
  1. Relisez le Ps 91 : Avez-vous déjà éprouvé dans votre vie passée la réalité de cette promesse dépeinte dans les quatre premiers versets du psaume ? Racontez votre expérience, et la façon dont vous interprétez cet événement à la lumière de la Parole.
  2. Lisez Luc 21.16-19 : Comment comprenez-vous l’apparente contradiction entre la fin du v16 et l’affirmation du v18 ? Quelle réponse donne ici le v19 ? Comment Dieu en Jésus-Christ a-t-il déjà commencé à accomplir Sa promesse de protection ? Sauf si la fin des temps survient bientôt, nous passerons tous par la mort physique. De quelles manières la promesse divine du Ps 91 va-t-elle s’accomplir en dépit en notre mort ?
  3. Quelles paroles des v14 à 16 (ou bien quelle autre passage de la Bible à apprendre par cœur :)) pourraient vous servir d’appuis et d’encouragements pour gouter à la paix intérieure en périodes de détresse ? 
Si le temps le permet, vous pouvez aussi prolonger avec les deux questions suivantes :  
  1. Comment interprétez-vous le passage de Rom 8.28 : « Nous savons que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein. » ?
  2. Commentez cette phrase de Bossuet (évêque de Meaux, œuvres complètes) à propos de Dieu : « Tout passe comme le reste, lui seul ne passe pas ; et il ôte et donne ses dons selon des règles certaines, mais connues de lui seul. Allons donc avec confiance, mais que ce soit en lui seul. » Comment cette pensée peut-elle contribuer à notre paix intérieure ?

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