Série Actes des Apôtres - Actes 15.36-16.15 - Humanité et les faiblesses de Paul - Début du 2nd voyage missionnaire (F. Sépari)


Eglise de Lyon    (Diapo noire)                                                                               10 mai 2020

Je vous invite ce matin à reprendre notre lecture du livre des Actes des Apôtres. Quand on observe la vie des premiers disciples, et en particulier quand on suit le récit de la vie hors du commun de l’apôtre Paul, on peut avoir quelques difficultés à s’identifier à lui, à prendre exemple sur lui. En effet, Paul et beaucoup autres disciples donne l’impression d’avoir reçu bien plus que nous sur un plan spirituel, et que dans une certaine mesure, ils ne combattent pas dans la même catégorie que la nôtre. Ce sont des poids lourds de la foi, nous sommes des poids plumes !

En ce qui me concerne, (Diapo Paul) je n’ai jamais eu de vision éblouissante du Christ glorifié, comme Paul. Je ne suis pas non plus devenu aveugle pour être guéri miraculeusement trois jours après. Je n’ai pas été menacé de mort comme lui ! Je n’ai jamais rendu un faux prophète aveugle par une seule parole. (Diapo noire) Malgré tous mes efforts, je n’ai jamais attiré la population d’une ville entière pour qu’elle vienne entendre l’Evangile comme Paul le fit à Antioche. Je ne me suis jamais relevé d’une lapidation à mort comme l’apôtre à Lystres. On a vraiment l’impression que Paul avait quelque chose de plus que nous, en terme de révélation, de foi, de connaissance, d’assurance, de force intérieure, et que, du coup, il nous est difficile de nous identifier à Lui. 

Le passage que je vais lire tout de suite, va peut-être vous aider à changer d’avis sur Paul et à vous réconcilier avec son humanité, avec sa fragilité, ce qui n’ôte d’ailleurs rien à la force qui agissait en lui. Le récit de ce matin nous rapporte trois événements étonnants, décevants qui nous montrent que Paul a bien vécu dans le même monde imparfait que le nôtre. Il nous révèle que l’apôtre des païens avait lui aussi des imperfections et des luttes intérieures. On va le voir d’abord avec sa dispute avec Barnabas, puis dans un tâtonnement sur la direction à prendre, et enfin dans le faible développement de sa première implantation d’Eglise en Grèce.

Je vous propose de lire ensemble, le passage qui commence au v36 du chap. 15 et qui se termine au v15 du chap. 16. (Diapo texte)

Lecture Actes 15.36-41
36 Quelques jours plus tard, Paul dit à Barnabas: «Retournons visiter nos frères et sœurs dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir comment ils vont.» 37 Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc, 38 mais Paul estimait qu'il ne fallait pas prendre avec eux celui qui les avait quittés depuis la Pamphylie et ne les avait pas accompagnés dans leur tâche. 39 Ce désaccord fut assez vif pour qu'ils se séparent l'un de l'autre. Barnabas prit Marc avec lui et embarqua pour l'île de Chypre. 40 Paul choisit Silas et partit, confié par les frères à la grâce du Seigneur. 41 Il traversa la Syrie et la Cilicie en fortifiant les Eglises. (Diapo noire)

Résumé : Une fois la visite des Eglises fondées en Cilicie et Galatie du Sud accomplie, Paul et ses compagnons vont s’interroger sur ce qu’il convient de faire et sur le lieu où ils doivent se rendre (et je reprends ma lecture au v6), 

Lecture Actes 16.6-14  (Diapo texte) (Diapo texte)
Empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole en Asie, ils traversèrent la Phrygie et la Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se préparaient à entrer en Bithynie, mais l'Esprit [de Jésus] ne le leur permit pas. Ils traversèrent alors la Mysie et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision; un Macédonien lui apparut et le supplia: «Passe en Macédoine, secours-nous!»

10 Suite à cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle. 11 Après avoir embarqué à Troas, nous avons fait voile directement vers Samothrace, et le lendemain vers Néapolis. 12 De là nous sommes allés à Philippes qui est la première ville du district de Macédoine et une colonie. Nous avons passé quelques jours dans la ville même. 13 Le jour du sabbat, nous nous sommes rendus à l’extérieur de la ville, au bord d'une rivière où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis et avons parlé aux femmes qui étaient réunies. 14 L'une d'elles s’appelait Lydie. C’était une marchande de pourpre originaire de la ville de Thyatire, qui craignait Dieu. Elle nous écoutait et le Seigneur a ouvert son cœur pour qu'elle soit attentive à ce que disait Paul. (Diapo noire)

1) Le premier événement étonnant et quelque peu décevant est une dispute dans l’équipe missionnaire. Jean surnommé Marc est venu avec eux pour soutenir Paul et Barnabas lors de leur premier voyage. Mais après peu après avoir quitté Chypre, et pour une raison qu’on ignore, Marc abandonne l’équipe. Cette vie itinérante était-elle trop difficile pour lui ? Est-ce qu’il aurait préféré rester à Chypre plus que d’aller en Pamphylie ? Est-ce qu’il voyait d’un mauvais œil l’ascendant grandissant de Paul par rapport à son cousin Barnabas ? Toujours est-il que les deux hommes  qui avaient été proches comme les deux doigts d’une seule main, se disputent sur la présence ou non de Marc dans l’équipe. (Diapo dispute) Finalement, c’est une discorde assez classique entre un homme dirigé par des « objectifs », l’apôtre Paul, et un autre motivé par le « soutien aux personnes », Barnabas (dont le nom justement veut dire « Fils d’encouragement »). Une dispute, une vraie dispute ! Comme est-ce possible que deux hommes aussi consacrés, tous les deux missionnés par l’Esprit, puissent en arriver à vivre un désaccord tel qu’ils finissent par se séparer ? (Diapo noire)

 C’est triste, c’est décevant, parce après tout, « avoir des objectifs » et « accompagner les personnes », ne s’opposent pas ! On est bien là dans la vie ordinaire, une vie entachée par le péché, et dans notre monde déchu,! Nous avons tous connu cela un jour ou l’autre … et du coup, Paul et Barnabas, ne nous semblent plus aussi lointain, aussi différents de nous. Quelques années plus tard, Paul demandera  à son collègue Timothée de venir le rejoindre avec Marc concédant qu’il a besoin de lui pour son ministère ! Paul va donc changer d’avis, et peut-être qu’entretemps Marc a changé aussi. C’était la première désillusion, mais voici la seconde à laquelle on ne se serait pas attendu de la part d’un apôtre comme Paul. 

2) Paul et Silas viennent de terminer de visiter les Eglises fondées au premier voyage et ils décident d’en implanter une autre en Asie mineure, peut-être visent-ils la grande ville d’Ephèse au sud-ouest. (Diapo carte) Mais chose incroyable, Paul se fait arrêter par Dieu sur cette route. Paul s’est-il tromper de direction ? A-t-il cessé d’écouter la voix intérieure de l’Esprit ? Le v6 nous dit simplement : ils furent empêchés par le Saint Esprit d’annoncer la Parole en Asie. Comment ? On ne sait pas ! A cause d’une conviction forte peut-être, à cause d’une prophétie, ou d’un obstacle particulier. (Diapo carte clic) Peu importe, ils repartent vers le nord cette fois-ci décidés à aller en Bithynie. Mais une fois de plus, Dieu les arrête dans leur projet. Le v7 explique : Ils se préparaient à entrer en Bithynie, mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas ! Deuxième erreur, deuxième errance, cela fait beaucoup de kilomètres parcourus à pied pour rien ! Pas au sud-ouest, pas au nord, alors ils décident d’aller jusqu’à l’ouest vers la Mer, jusqu’à Troas. (Diapo carte clic) Est-ce  la bonne ville ? Le lieu où ils doivent s’installer ?  Non toujours pas, car Paul reçoit de nuit une vision, où il voit un macédonien qui l’appelle au secours et lui demande de venir le rejoindre en Macédoine. Est-ce le fruit de son imagination, l’effet de sa perplexité ? Après en avoir discuté ensemble, l’équipe conclut que c’est bien là un message divin, (Diapo carte clic) et ils décident donc de s’embarquer pour la Grèce. (Diapo noire)

C’est incroyable de découvrir ce tâtonnement de la part d’hommes aussi proches du Seigneur ! Paul nous donnait l’impression d’être au-dessus de ce genre de problèmes, sachant toujours parfaitement ce que Dieu veut qu’il fasse … et bien non ! Il est limité lui aussi dans sa connaissance de la volonté divine. Il doit demeurer sans cesse à l’écoute de Dieu, parfois même avancer sans savoir si son choix est le bon, parfois attendre le temps et les moments décidés par le Seigneur. Vous le remarquez, Paul vit bien dans le monde réel, un monde où la volonté de Dieu n’est pas comme un paquet magique qui descendrait du ciel suspendu à une ficelle, (Diapo rouleau) mais qui se présente plutôt comme un rouleau de papyrus qui se déroule un peu chaque jour.

3) La troisième et dernière désillusion relative cette fois-ci (Diapo noire), est le démarrage de l’Eglise de Philippe, une ville de Macédoine et aussi une colonie romaine. (Diapo Phil) D’habitude Paul commençait son ministère par la synagogue de la ville, annonçant d’abord l’Evangile aux  juifs, puis aux païens. (Diapo synag) Les connaissances bibliques et l’ouverture spirituelle des juifs étaient un point d’appui pour le ministère de l’apôtre. Cela lui donnait un effet de levier pour atteindre plus largement la population de la ville. Dans le cas de la ville d’Antioche de Pisidie, dès le second sabbat, la totalité de la ville avait entendu parler de Jésus et se pressait déjà pour écouter l’apôtre. A Philippe, rien de tel ne se produit, pas de synagogue, pas même 10 juifs croyants pour en inaugurer une. 
Quelques femmes seulement se réunissaient pour un temps de prière au bord d’une rivière (Diapo lieu). Alors que Pierre avait déjà 3000 personnes converties le jour même de la Pentecôte, à Philippe une seule personne va être touchée par l’Evangile, Lydie, puis plus tard un geôlier et sa famille. Où est l’action prodigieuse du Saint Esprit ? Paul est-il vraiment au bon endroit ? (Diapo noire) Tous ces kilomètres parcourus pour une seule femme convertie à l’autre bout du monde ! N’aurait-il pas été plus utile ailleurs ? Nous sommes encore une fois dans la vraie vie, avec son cortège d’obstacles, de préjugés, de résistances humaines, et aussi avec une faible visibilité sur ce que Dieu désire faire, et un « présent » qui paraît peu glorieux. 

4) Tout cela pour dire qu’il ne faut pas mettre Paul sur un piédestal. C’était vraiment un homme comme nous, avec ses forces et ses fragilités, et qui d’ailleurs a beaucoup changé au fil du temps, qui a beaucoup appris tout au long de ses voyages missionnaires. A propos de la connaissance de Dieu offerte en Jésus-Christ, l’apôtre écrit : (Diapo 2 cor 4)

2 Cor 4. Nous portons ce trésor dans des vases de terre afin que cette puissance extraordinaire soit attribuée à Dieu, et non à nous. Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non désespérés; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non anéantis. 

Paul était bel et bien comme vous et moi un vase de terre fragile, qui a peut-être approfondi ce qu’est la grâce, la douceur avec cette dispute au sujet de Marc. C’est lui qui écrira plus tard (Diapo Col 3) aux Colossiens 3. 12   revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. 13 Supportez-vous les uns les autres et, si l'un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement.

C’est ce même homme qui a aussi compris que la faiblesse humaine lorsqu’elle est reconnue et confiée à Dieu, n’est plus un handicap mais une force, car Dieu peut alors prendre toute la place qui lui revient. On sent l’expérience vécue quand Paul écrit dans la seconde aux corinthiens (Diapo 2 cor 12) : 2 cor 12.   je me montrerai bien plus volontiers fier de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. 

C’est le même homme qui a appris qu’on n’avait pas besoin de tout connaitre pour commencer à avancer. Jésus l’avait déjà dit, enseignant qu’il faut commencer par obéir pour comprendre ensuite dans un second temps. (Diapo Jean 7) Jean 7. 17 Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il saura si mon enseignement vient de Dieu... mais il l’a appris dans ses voyages. 

Le grand apôtre Paul, l’érudit, le disciple brillant de Gamaliel, qui deviendra l’apôtre des païens, l’homme choisi par Jésus-Christ en personne … a eu besoin d’apprendre tout cela.

5) (Diapo noire) Dieu ne cherche pas seulement l’efficacité dans l’œuvre missionnaire, mais aussi notre propre transformation. Chaque situation de vie est une occasion d’apprendre et de nous confier davantage en Christ. 

Quelle a donc été la force de l’apôtre Paul dans son ministère, en dépit de sa relative insensibilité, de ses tâtonnements et des momentq de faibles succès? Sa force tenait toute entière dans sa foi en Dieu. Paul avait une grande espérance dans l’action invisible du Dieu vivant. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il a puisé son espérance et sa foi, dans son histoire, dans son passé. Il y a trouvé les preuves indubitables de la fidélité divine dans son histoire, et il s’en est servi pour changer son regard sur le monde et sur son présent. Pour tenir le coup face à des situations difficiles, et même face à nos propres attitudes décevantes, il faut s’enraciner profondément dans la certitude de la fidélité de Dieu, de sa bonté, de son amour… et s’abreuver à ses eaux souterraines qui permettent de tenir dans l’épreuve.
Le présent, votre présent, mon présent, et les échecs qu’il contient ne nous disent pas toute la vérité sur la vie, ni sur ce que Dieu va en faire. Nous avons une vision partielle des choses ! Même le grand apôtre Paul manquait d’une vision globale. 

Il ne savait pas que ce jeune homme Marc dont il n’avait pas voulu les services allait écrire plus tard un Evangile qui serait lu par des millions et même des milliards de personnes. (Diapo mais écrit) Il ne savait pas que son tâtonnement pour chercher la volonté de Dieu, et cette conversion de cette Lydie, cette marchande de pourpre allait changer l’avenir d’un continent tout entier, l’Europe et conduire ver l’émergence d’une nouvelle civilisation quelques siècles plus tard. Il ne voyait pas ce que Dieu préparait, son présent ne lui disait pas tout. (Diapo noire) Il ne voyait que ses propres difficultés, ses obstacles personnels, mais voilà il avait confiance que Dieu savait cela, et qu’il en ferait quelque chose … et il a obéit fidèlement !

Souvent j’ai entendu des gens dire : Mais que peut bien faire une seule personne ? Mes maigres efforts pour plaire à Dieu peuvent-ils faire la différence ? Et la réponse que nous donne ce passage du livre des Actes est oui, mille fois oui ! Vous n’êtes peut-être pas appelé à en voir le fruit, mais Dieu peut se servir de vous en dépit même de vos faiblesses. Et si Paul qui était un homme imparfait et fragile comme vous et moi, a pu faire tout ce qu’il fait par la grâce de Dieu, alors nous pouvons nous aussi faire de même… par la même grâce de Dieu. Nous ne contribuerons peut-être qu’à une toute petite partie d’un grand ensemble que Dieu seul connait, mais votre part comptera !

On agit avec foi, et on accomplit l’œuvre de Dieu quand on répond aux responsabilités « toutes simples » qui sont placées devant nous, et quand nous exerçons notre foi en dépit d’un présent décevant et parfois même médiocre. 

Voilà, je n’en dit pas plus. Que Dieu nous fasse la grâce de jouer un rôle dans l’histoire du salut, même toute petit, et même si nous ne pouvons pas le voir ! Mais Dieu, Lui, le voit déjà avant qu’il ne soit réalisé ! Amen !


Questions pour les petits groupes de partage  (Sélectionnez celles qui vous semblent le plus adaptées à votre groupe et la durée de votre rencontre)
Actes 15.36-41
1. Que révèle le désir exprimé au verset 36 sur le missionnaire qu'est l'apôtre Paul ?
2. Quelle est la cause du différend entre Paul et Barnabas ? Comment leur personnalité se révèle-t-elle dans l'attitude qu'ils prennent ? Si vous étiez dans le comité de société missionnaire, aujourd'hui, prendriez-vous la position de Paul ou celle de Barnabas quant à la candidature de Jean-Marc, pour aller travailler dans des régions semblables à celles que visitèrent Barnabas et Paul lors du premier voyage missionnaire ?
3. Que savez-vous du nouveau compagnon de Paul (lire 15. 22,32) ? Commencez à tracer sur la carte ce deuxième voyage missionnaire qui commence au verset 40.
Actes 16.1-15
1. La Macédoine et la province nord de ce que nous appelons aujourd'hui la Grèce. Notez dans les v6-10 les différentes manières dont Paul et ses compagnons sont conduits par Dieu.
2. Voyez comment, l'Évangile, franchissant la mer, passe d'Asie Mineure en Europe et bouleverse toute l'histoire du monde. Tracez sur la carte le voyage de Lystre à Troas, puis à Philippe pour conduire Paul en Europe, le Saint Esprit a dû lui fermer deux portes l'une au sud, l'autre nord.
3. Quand ils arrivent que toutes les portes autour de vous semblent fermées vous tournez-vous vers le Seigneur pour trouver la direction qu'il veut, Lui, vous donner ? Certaines portes doivent vous être fermées pour que vous passiez par d'autres. Remarquez le pronom « nous » (verset 10,11) qui révèle qu'à partir de ce moment-là Luc est dans le groupe.
4. Paul est dirigé parce qu'il s'est engagé à l'avance et une obéissance absolue envers Dieu. Examinez votre vie. Evaluez où vous en êtes pour ce qui est du désir profond de communiquer l'Évangile aux autres; de la sensibilité au Saint Esprit ; de la résolution de d'obéir ; de la soumission à la souveraineté, à la sagesse et à l'amour de Dieu ; et de l'obéissance pratique à sa volonté révélée, à sa Parole, à ses desseins.
5. Décrivez Philippe. Il ne semble pas qu'il y a une synagogue dans cette ville. Où Paul cherche-t-il ses compatriotes juifs ? Qui trouvent-ils ? Faites le portrait de Lydie la première personne convertie à Christ, en Europe. En quoi Lydie est-elle comme Corneille (10. 1,2, 22) ? Que fait Dieu dans les deux cas ?
Questions d'appropriation :
L'exemple donné par l'apôtre Paul dans ce passage vous encourage-til à marcher avec une attitude de foi comparable à la sienne, ou au contraire, son exemple vous semble-t-il hors d'atteinte ? Débattez-en ensemble. Quelles sont les qualités de l'apôtre que vous appréciez le plus dans cette section du livre des Actes ? Quelles sont les défauts probables induits par ses qualités personnelles ? Quel pourrait-être, selon vous, le prochain pas de foi que vous devez faire ? .... les prochaines responsabilités à prendre ? ... le domaine où il vous faut peut-être avancer sans même tout savoir ? 


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