Sagesse terrestre et sagesse d'en haut - Jacques 3.13-18 - Faisons-nous grâce les uns aux autres (F. Sépari)
Eglise de Lyon (Diapo noire) 16
juin 2019
J’aimerais ce matin lire un passage
biblique qui nous dépeint ce qu’est la sagesse, la vraie sagesse, celle qui est
accordée par Dieu comme un don pour les aider à faire face aux circonstances
faciles ou difficiles de la vie. J’ai choisi pour cela de relire avec vous le
chap. 3 de l’épître de Jacques qui
oppose deux sortes de sagesse : une sagesse charnelle d’une part, et une
sagesse divine d’autre part, accordée par Dieu à ceux qui la Lui la demande. Le
choix de ce texte, vous l’avez peut-être deviné, a été un peu inspiré par les
difficultés qui ont surgi récemment avec l’annonce de mon départ de l’Eglise,
prévu à l’été 2020, et aussi aux remarques de quelques-uns qui aspirent à plus
de transparence dans les décisions collectives. Mais je vous rassure tout de
suite, il n’y a évidemment aucune personne ni visée, ni même concernée dans ce
message. D’ailleurs ce n’est simplement pas permis dans le cadre d’une
prédication. Ma méditation de ce matin est simplement destinée à nous faire
prendre un peu de la hauteur et à déjouer les pièges du diable qui cherche bien
entendu à nous diviser, et à affaiblir notre amour les uns pour les autres. De
plus, il n’y a pas d’un côté les méchants qui ont une sagesse charnelle et
diabolique, et de l’autre les gentils qui ont une sagesse pure et inspirée de
Dieu. En fait, nous sommes tous, sans exception, oscillant entre ces deux types
de sagesses, ces deux types de motivations qui luttent en nous-mêmes. Le combat
est avant tout en nous, plutôt qu’entre nous !
Et donc, je vous invite à relire ce
texte tiré de l’épître de Jacques qui commence au v13 du chapitre 3. Je lirai
jusqu’au v18 inclus : (Diapo Jacques 3)
Jacques 3.13 Lequel parmi
vous est sage et intelligent? Qu'il montre, par un bon comportement, ses œuvres
empreintes de la douceur de la sagesse. 14 Mais si vous avez
dans votre cœur une jalousie amère et un esprit de rivalité, ne faites pas les
fiers et ne mentez pas contre la vérité. 15 Une telle sagesse
ne vient pas d'en haut, elle est au contraire terrestre, purement humaine,
démoniaque. 16 En effet, là où il y a de la jalousie et un
esprit de rivalité, il y a du désordre et toutes sortes de pratiques mauvaises.
17 La sagesse d'en haut est tout d'abord pure, ensuite porteuse
de paix, douce, conciliante, pleine de compassion et de bons fruits, elle est
sans parti pris et sans hypocrisie. 18 Le fruit de la justice
est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix.Il semble qu’il y avait de nombreuses disputes parmi les Eglises d’origine juive, auxquelles cette lettre était adressée. Jacques y fait allusion au tout début du chapitre 4. Certaines personnes s’estimaient beaucoup plus sages, plus intelligentes que les autres et cherchaient querelles à ceux qui n’étaient pas de leur avis, et Jacques commence par leur expliquer dès le v13 quelle est la vraie nature d’une sagesse inspirée par le Christ.
1) Premièrement,
ce n’est pas une sagesse qui ne contente de posséder un savoir, de détenir une connaissance,
ou même de faire preuve d’agilité mentale, mais c’est une sagesse qui porte de
bons fruits, qui manifeste un bon comportement, qui s’extériorise par de
bonnes œuvres. « qu’il montre par
un bon comportement ses œuvres… » C’est avant tout une sagesse pratique
qui concerne à la fois notre façon de vivre, d’agir, de penser, et également notre
façon de voir les autres, et de leur parler.
2) Deuxièmement,
et c’est peut-être encore plus important pour Jacques (puisqu’il y revient
après !) C’est une sagesse rempli d’humilité et de douceur. « Qu’il montre … par des œuvres empreintes de la douceur de la sagesse » (deux
traductions sont possibles). C’est une sagesse qui connait ses propres limites,
une sagesse qui a justement une connaissance de sa propre indignité devant
Dieu, ce qui induit par contre coup une absence totale d’orgueil, de rivalité
par rapport à ses propres compagnons de route.
On pourrait s’imaginer que cette invitation à la douceur est cantonnée à la seule épître de Jacques. Et bien non, on le retrouve aussi sous le plume de l’apôtre Paul, ce fonceur, cet évangéliste, ce fondateur d’Eglises, qui n’avait peur de rien, et qui semble à première vue être tout ce que l’on veut … sauf être doux ! (Diapo Ph 4.5 ; 1 Tim 3.3 ; Tite 3.2)
- Aux philippiens, Paul écrit 4:5 : Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Par ces paroles, il fait de la douceur des chrétiens presque un étendard destiné à être élevé aux yeux du monde entier.
- Dans la description des qualités du responsable d’Eglise, toujours le même apôtre Paul précise que l’homme pressenti pour de telles responsabilités 3 … ne doit pas être buveur, violent [ni attiré par le gain], mais au contraire doux (indulgent), pacifique et désintéressé.
- Enfin dans sa lettre à Tite, Paul recommande encore une fois à tous les chrétiens : Tite 3:2 2 de ne calomnier personne, d'être pacifiques, conciliants, pleins de douceur envers tous les hommes.
Mais
je passe tout de suite au v17 qui décrit de façon encore plus détaillée
encore la sagesse d’en haut : (Diapo Jac 3.17) 17 La sagesse d'en haut est tout d'abord pure, ensuite
porteuse de paix, douce, conciliante, pleine de compassion et de bons fruits,
elle est sans parti pris et sans hypocrisie.
- Elle est pure, c’est-à-dire dépourvu de mauvaises intentions et de fautes morales manifestes
- Elle est porteuse de paix, justement parce qu’elle est douce et conciliante.
- Douce : car disposé à céder, et à éviter qu’un comportement même justifié devienne un blocage, une occasion de chute pour autrui.
- Conciliante : c’est-à-dire, ouverte aux arguments des autres, disposée à se laisser persuader, non par faiblesse ou par crédulité, mais par égard et respect pour son interlocuteur, et dans la mesure où aucune vérité théologique essentielle, aucun principe moral n’est impliqué.
- Pleine de compassion et de bon fruits : c’est-à-dire capable de percevoir, de ressentir la souffrance des autres et d’y apporter remède par ses prières, ses actes et son amour.
Et bien
entendu, cette sagesse douce, pacifique, conciliante, plein de miséricorde ne
doit pas tomber dans le piège de la duplicité, du manque de sincérité.
Ce sont là des limites importantes à ne pas franchir ! C’est d’ailleurs ce
que souligne la fin du v17 : elle
est sans parti pris et sans hypocrisie !
Alors, à
quoi peut bien servir aux chrétiens de développer une telle sagesse dans leur
vie quotidienne, leur vie de famille, et dans l’Eglise ? (Diapo
noire)
Eh bien, elle
est tout simplement le moyen qui nous est donné pour travailler ensemble, pour
surmonter nos différences, pour concilier nos sensibilités ou nos préférences variées,
pour maitriser nos façons de penser discordantes. Et dans la même idée, Jacques
ajoute au v18, (il s’agit probablement d’une citation de son époque) :
(Diapo v18)
18 Le fruit de la
justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix. L’expression
« fruit de la justice » peut paraître un peu énigmatique. Que
veut-elle dire ? Après avoir lu quelques commentaires sur le sujet, il
semble que le fruit de la justice est une expression pour parler tout
simplement d’une conduite qui plait à Dieu, qui honore Dieu, qui développe
les vertus qui glorifient Dieu. En d’autres mots, cette atmosphère de paix,
elle-même induite par la mise en pratique par chacun d’une sagesse venue de
Dieu (pure, douce, conciliante, pleine de miséricorde) libère le potentiel de l’Eglise, et lui permet d’accomplir la volonté
de Dieu, de porter du fruit, et de voir des personnes s’approcher du Seigneur,
se convertir, et d’en voir d’autres grandir dans leur foi et dans leur
engagement.
Remarquez
bien que cette atmosphère de paix, cette forme de sagesse, de douceur et de
conciliation ne s’oppose pas à l’audace de la foi, ni même à un
certain courage dans l’élaboration de projets d’avenir. Elle n’est pas
synonyme d’un conservatisme paralysant, mais elle est au contraire, la
condition pour que nous avancions tous ensemble, et que allions jusqu’au bout
de nos projets. Vous avez peut-être déjà entendu cette maxime : (Diapo
images) « Seul
on va plus vite, ensemble on va plus loin. »
Il convient
de déjouer les pièges du diable qui ne désire qu’une seul chose : désorganiser
le corps que constitue l’Eglise locale pour l’empêcher d’avancer et d’accomplir
sa mission. (Diapo noire)
Alors
voilà, quel type de sagesse, d’attitudes, de comportements pratiques
voulons-nous développer pour notre Eglise, et dans nos relations les uns avec
les autres ? Voulons user d’une sagesse charnelle qui réactive les
sensibilités blessées, qui durcit les positions, et qui génère des oppositions
frontales, ou bien une sagesse divine qui respecte les cheminements de chacun,
et qui prend le temps d’une écoute véritable, et qui parfois au détour d’un
échange sincère, découvre une solution originale et inattendue capable de
répondre aux besoins du plus grand nombre. (Je ne vise personne, nous sommes
tous concernés, moi le premier)
Je sais bien qu’en parlant ainsi, j’enfonce
des « portes ouvertes ». Je
n’ai pas la prétention de vous apporter du nouveau, mais je souhaite simplement
vous rappeler l’importance de cette attitude de cœur. Je m’adresse ici davantage
à votre cœur qu’à votre intelligence, avec le désir de nous rendre tous sensibles
à l’équilibre à maintenir entre grâce et vérité.
Il existe
des Eglises où les gens ne se connaissent pas, ou très peu, ne se fréquentent
pas ou très peu. Dans ces Eglises, il n’y a évidemment aucun risque de conflit
véritable, mais aussi … malheureusement aucune chance que l’amour ne se vive, ne
se manifeste, et puisse ainsi être perçu par ceux qui sont en recherche
spirituelle.
En revanche,
les Eglises où les gens font effort de se connaître, de se fréquenter,
s’entraider, sont inévitablement des lieux où les points forts et faibles de
chacun vont ressortir, où nos travers, nos incohérences vont se dévoiler. C’est
au sein des lieux de communion authentique que les frictions naissent le plus facilement.
On le voit bien dans le cadre de la famille. Les frustrations et les disputes
sont presque un passage obligé, mais elles sont aussi une merveilleuse occasion
de croissance quand elles ont bien gérées … bien plus efficace d’ailleurs, que
la plus complète des formations sur la maturité spirituelle ou la plus aboutie
des études bibliques, même si cela reste utile bien entendu ! En cas de
désaccord, un chrétien doit éviter d’entrer dans le mode « combat », ou
pire en mode « guerre sainte ». Agir ainsi c’est se laisser aller à
la fameuse sagesse charnelle et diabolique dont parle Jacques au v15. Il est
préférable de prendre le temps de s’expliquer avec simplicité, authenticité, même
si cela est difficile, avec le désir de mettre en œuvre une écoute véritable,
et de vivre cette fameuse sagesse d’en haut, pleine de douceur, de
conciliation, de compréhension mutuelle. C’est en tout cas, ce que je nous souhaite
pour la réunion d’Eglise organisée par le conseil jeudi prochain.
Rassurons-nous,
les disputes aussi douloureuses soient-elles, sont aussi le signe que l’on ne
se contente pas de relations trop superficielles. Et quand on arrive à les surmonter,
sans déni, ni faux-semblants, mais en laissant Dieu transformer un mal en bien
plus grand, et c’est Dieu en personne qui est glorifié et honoré.
Les signes de maturité d’une Eglise ne
sont pas à chercher dans une harmonie parfaite et totale (elle ne se vivra
qu’au ciel !), ni même dans l’absence totale de disputes (ce pourrait être
le signe d’un despotisme caché), mais dans notre façon sage et bienveillante
de les résoudre!
Souvenez-vous de l’attitude conciliante
d’Abraham face à Lot alors que leurs bergers se querellaient pour des pâturages
qui étaient trop peu abondants : (Diapo Gen 13.8)
Gen. 13. 8 Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point,
je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes
bergers ; car nous sommes frères. 9
Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de
moi : si tu vas à gauche, j’irai à droite ; si tu vas à droite,
j’irai à gauche.
Ce
jour-là, Abraham a fait preuve de douceur et de beaucoup de conciliation envers
son neveu Lot.
(Diapo noire) On pourrait aussi citer l’exemple plus récent de
Malcom X et de Martin Luther King qui ont adopté deux attitudes très
différentes pour défendre une même cause : la défense des droits des noirs
aux Etats-Unis. (Diapo
MLK) Malcom X était sur un
mode belliqueux et offensif, Martin Luther King prônait bien au contraire la
non-violence et l’amour délibéré de ses ennemis … tout en tenant un langage de
vérité. Et même si tout n’est pas forcément réglé encore aujourd’hui, c’est
clairement Martin Luther King qui a fait le plus avancé la cause des noirs aux
Etats-Unis. (Diapo
noire)
Le signe de la maturité spirituelle ne
se trouve pas dans l’absence de conflits, mais dans la façon même de les
résoudre !
J’aimerais compléter ce que nous
venons de lire sur la sagesse dans ce chap. 3 par ce que Jacques ajoute quelques
versets plus loin aux v 6, 9 et 10 du chapitre 4 : (Diapo 6, 9, 10)
6 … Dieu
s’oppose aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles... 9 Ayez conscience
de votre misère, soyez dans le deuil
… 10 Humiliez-vous
devant le Seigneur et il vous élèvera.
Nous sommes tous des pécheurs sauvés
par grâce… nous sommes tous des graciés du Père ! Dans l’éternité, nous
n’allons pas recevoir ce que nous méritons, mais nous allons recevoir ce que
seul Jésus mérite et qu’il a désiré partager avec nous … et cela à cause de sa
grâce, de sa bonté incroyable. Et il nous demande de faire de même aujourd’hui.
Nous sommes tous en chemin, tous
imparfaits, tous fragiles, tous blessés par la vie et par les épreuves, tous imparfaits
… En réalité, ce n’est pas très difficile de trouver des fautes dans le
comportement et l’attitude de notre frère ou de notre sœur en Christ … c’est
même un jeu d’enfant ! Mais est-ce que Dieu nous demande ? NON !
En réalité, il nous demande de nous faire grâce les uns aux autres, comme
Christ nous a fait grâce. Il nous demande d’offrir la même bienveillance que
celle que Christ nous a accordée sans poser la moindre condition ! Dieu aime
la miséricorde …
On peut avoir l’impression que Jacques y va un
peu fort lorsqu’il nous invite à être
dans le deuil et à avoir conscience de notre misère spirituelle, mais cette
conscience est le meilleur moyen d’entretenir cet esprit de grâce envers les autres.
Il nous faut apprendre à vivre notre vie de chaque jour en nous sachant
pécheur, sans misérabilisme excessif bien sûr, mais avec une humilité
pleine de réalisme : (Diapo noire)
- Apprendre à vivre en se sachant pécheur, c’est par exemple
refuser d’être scandalisé ou excessivement déçu quand notre frère en Christ commet
une faute (sans l’approuver bien sûr !)
- Apprendre à vivre en se sachant pécheur, c’est accepter que
les autres fassent des erreurs, se trompent, disent des bêtises, et leur offrir
malgré tout une seconde chance, et même une troisième, comme on aimerait se la
voir offrir.
- Apprendre à vivre en se sachant pécheur, c’est savoir
encourager son frère ou sa sœur, même si ce qu’il accomplit n’est pas encore
parfait … sans hypocrisie bien entendu.
- Apprendre à vivre en se sachant pécheur, c’est refuser de
porter un masque et prétendre être celui ou celle que l’on n’est pas dans les
faits… et devant Dieu…
- Apprendre à vivre en se sachant pécheur, c’est aussi
tout faire pour progresser soi-même dans la voie de la sainteté, en prenant
vraiment au sérieux le prix payé par Jésus à la croix.
Nous avons tous besoin de nous accorder
mutuellement cette grâce sans laquelle aucune Eglise ne peut avancer, et surtout
pour déjouer les pièges de celui qui veut nous diviser.
Et puis juste après ces quelques versets du chap.
4, il y a encore deux autres à méditer au cas où l’envie vous démange de de régler vos comptes : (Diapo Jac
4.11, 12)
Jacques
4.11 Ne dites pas du mal les uns des autres, frères et sœurs.
… 12 Un seul est
législateur [et juge]: c'est celui qui peut sauver et perdre. Mais toi, qui
es-tu pour juger ton prochain?
Nous avons tous des parcours
différents, tous reçus des éducations différentes, ce qui est évident et facile
pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre. Nous ne connaissons pas les
épreuves par lesquels les autres sont passés, nous ne savons rien de leurs
combats personnels. Celui que vous trouvez encore désagréable ou immature a
peut-être accomplit bien plus de chemin que vous-même sur la route de la
croissance spirituelle, car il est tout simplement parti de plus loin que
vous ! Refusons de nous juger les uns les autres, mais acceptons de nous
écouter avec amour.
Ne nous jugeons pas … mais faisons-nous
grâce ! Et laissons-nous remplir par l’Esprit Saint de cette sagesse d’en
haut qui est pure, douce, conciliante, pacifique et qui contribue à la
croissance de tous. (Diapo noire)
Que Dieu nous vienne en aide dans
toutes ces choses. Et en fait, je ne doute pas qu’il va le faire, et nous
permettre de ressortir avec amour de cette période de frustration et
d’incompréhension passagère. Amen !
Prière
Questions pour les petits groupes :
Relisez Jacques 3.13-4.3 ; 9-12
Prenez quelques
instants de réflexion, puis partagez
autour de ces quatre questions :
- Comment peut-on distinguer une sainte colère (Dieu l’éprouve par moment !) d’une sagesse terrestre animée par un zèle amer et un esprit de dispute ?
- Comment distinguer la douceur préconisée par Jacques, d’une attitude qui manque de cadre, de limites et qui se laisse manipuler par autrui ?
- Comment distinguer entre conciliation et de faiblesse ?
- Jacques 3.17 pourrait laisser penser qu’aucune discipline d’Eglise n’est nécessaire. En quoi est-ce excessif ? A quoi la discipline sert-elle ? Et dans quel cas faut-il la mettre en œuvre ou justement ne pas la mettre en œuvre ?
Questions plus
personnelles (avec un petit
de temps de réflexion en silence)
- Identifiez les situations où vous vous trouvez souvent animé de mauvais sentiments : zèle amer, jalousie, désir d’avoir raison, esprit de jugement …etc. selon Jacques 3.15, 4.11-12. Faites effort d’imaginer ce que vous pourriez développer comme sentiments différents, comme comportements différents, comme prières différentes pour vous laisser diriger par la sagesse d’en haut. Mémorisez cette image mentale d’un comportement différent pour augmenter les chances que vous la mettiez en pratique. Partagez vos pensées si vous le souhaitez.
- Comment, depuis votre conversion, l’idée que vous vous faites de votre propre misère spirituelle a-t-elle évoluée ? S’est-elle estompée ou bien au contraire s’est-elle accrue ? Pourquoi ? En quoi cette évolution influe-t-elle sur la grâce que vous êtes prêt à accorder à ceux qui vous entourent ?
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