Le combat spirituel de Jésus à Gethsémané - Matthieu 26.36-46 (F. Sépari)

Eglise de Lyon            (Diapo noire) Gethsémané                           le 26 août 2018

J’aimerais ce matin poursuivre avec vous mon survol de l’Evangile de Matthieu, débuté il y a plusieurs mois déjà. Après avoir parlé de « l’hypocrisie des pharisiens » au chap. 23 et de la « parabole des 10 vierges » au chap. 25, je vous propose de lire ensemble un extrait du chap. 26, où Jésus prie dans le jardin de Gethsémané en attendant d’être arrêté. Il s’agit sans doute du moment où Jésus va vivre sa plus grande angoisse humaine, sa plus grande tristesse intérieure, et aussi sa dernière grande tentation : celle de fuir la mort sur la croix qui est pourtant la mission pour laquelle Dieu l’a envoyé. Il est l’agneau de Dieu qui doit ôter le péché du monde ! Lors de ce temps de prière, Jésus va devoir délibérément, résolument réaligner sa volonté humaine sur celle de Dieu. C’est un texte qui a été largement commenté dans le passé, et peut-être plusieurs se disent : « je connais par cœur ce passage biblique, que puis-je apprendre de plus ? » Détrompez-vous il est d’une richesse infinie, et je souhaite bien entendu en tirer quelques leçons pratiques pour nous-mêmes.

Je vous invite donc à le relire ce texte avec moi en ouvrant votre bible au chap. 26 à partir du v36 jusqu’au v46. On va y ajouter les v30 et 31 afin de situer le contexte. Jésus vient tout juste de célébrer Sa dernière Pâque avec ses disciples, il sait que maintenant sa mort n’est plus qu’une question d’heures. Et là, en cet instant, toute son âme frémit à la pensée des souffrances qu’il doit endurer, et tout sa chair se révulse à la pensée de la mort qu’il va devoir subir ! Je vous invite à suivre ma lecture ! 

Lecture Matthieu 26. 30-31, 36-46 (version Segond 21) (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo noire)

Permettez-moi de commencer mon message avec quelques mots de « science-fiction » spirituelle.
Imaginez un instant que Jésus ait simplement dit à Dieu : « Père je t’aime, mais je ne suis pas prêt ! Pas cette mort-là ! Pas maintenant !  J’ai encore tant de choses à faire, tant de choses à enseigner à mes disciples … ! » Imaginez un instant que Jésus ait finalement décidé de partir ailleurs avec ses disciples, loin de Jérusalem, dans lieu totalement inconnu de Judas et que les autorités juives n’aient finalement jamais pu arrêter Jésus. Qu’est-ce que cela aurait changé ? 

Première conséquence spirituelle immédiate, le geste suprême d’amour prévu par Dieu où Jésus prend sur lui notre châtiment … n’aurait jamais eu lieu. Sur le plan spirituel, nous serions donc encore dans une période comparable à celui de l’Ancien Testament avec un jugement et une condamnation inévitable pour nos fautes. Et en dépit de l’amour du Père, nous ne pourrions avoir aucune assurance d’être sauvé, car Dieu est juste, et il ne peut laisser impuni les actes malveillants et notre méchanceté même si elle est refoulée. 

Notre monde serait aussi très différent ! Le christianisme n’existerait pas (Diapo Eglise). Aucune cathédrale, aucune Eglise n’aurait jamais été construite, et le bâtiment situé sur la place centrale de nos villages serait peut-être dédié à la gloire d’un système politique ou à la gloire d’un tyran qui heureusement n’a jamais existé. Les civilisations inspirées par la foi chrétienne et ses valeurs d’amour et de respect ne se serait jamais développées ! Le monde occidental tel que nous le connaissons n’existerait simplement pas ! Beaucoup de rois, de princes, de chefs qui ont marqué l’histoire auraient été différents. Un certain nombre de guerres et de conflits n’auraient sans doute pas existé, mais beaucoup d’autres, peut-être pires encore, se seraient peut-être déroulés. Certaines découvertes scientifiques n’auraient probablement pas encore été faites, car il y a un lien entre les valeurs d’une société et sa capacité à comprendre et analyser le monde qui l’entoure. Le monde serait très différent, vraiment très différent (Diapo Jésus priant) si Jésus avait répondu à Dieu autrement, cette nuit-là dans le jardin de Gethsémané. Cette prière de notre Seigneur a eu des conséquences gigantesques à l’échelle de l’humanité et pourtant, remarquez bien, elle s’est déroulé dans une quasi-solitude, dans l’obscurité de la nuit, et dans un face à face intime entre Jésus et Dieu le Père. (Pause)

On s’imagine souvent à tort que les plus grands combats spirituels menés par Jésus se sont déroulés sur la scène publique devant des foules immenses : comme lors des confrontations publiques avec les chefs religieux par exemple, en déjouant leurs pièges, ou en résistant aux attentes décalées de la foule qui voulait le faire roi, ou lorsque Jésus a fait appel à la puissance divine et délivrer les hommes de leurs démons ou de leurs maladie. Mais très vraisemblablement, le plus grand combat assumé par Jésus, plus grand encore que la tentation de Jésus dans le désert, a été cette heure très spéciale vécue dans le jardin de Gethsémané. (Diapo Jésus, v37-38) Au v37, nous lisons que Jésus commença à être saisi de tristesse et d’angoisse. Le même passage de l’Evangile de Luc parle d’une sueur tellement lourde et dense qu’elle était comparable à des grumeaux de sang. Et les paroles de Jésus au v38 n’ont pas d’équivalent : « Mon âme est triste à en mourir, Restez ici, éveillé avec moi ». Jésus est tellement éprouvé dans son être intérieur, tellement en lutte qu’il a besoin de se confier à ses disciples et il les supplie même de rester éveiller avec lui, ne serait-ce que quelques instants, pour le soutenir dans son combat spirituel personnel ! (Diapo noire)

La plupart d’entre nous entrons dans nos batailles spirituelles la fleur au fusil, sans toujours bien mesurer les difficultés qui nous attendent. On agit par bravade, avec une attitude un peu fanfaronne qui cherche à nous prouver à nous-mêmes que nous pouvons le faire ! Ce fut d’ailleurs le cas de l’apôtre Pierre qui a affirmé vouloir mourir pour Jésus, et qui l’a malheureusement renié quelques heures après. Jésus, en revanche, sait fort bien ce que son sacrifice va lui coûter, il est pleinement lucide sur ce qu’il va devoir donner. Et son don n’en est que plus beau et méritant ! Il sait ce que signifie le supplice de la croix, une longue et lente oscillation entre deux douleurs terribles : celle des clous qui déchirent les pieds et les mains et celle de l’asphyxie par compression des poumons. Pire, il sait qu’il va être méprisé par ceux-là mêmes qu’il aime et qu’il est venu sauver. Et pire encore, il sait qu’il va être séparé de son Père céleste, à cause du péché de l’humanité qui va reposer sur ses épaules. Et c’est justement parce qu’il sait tout cela, que Jésus tremble en cet instant de tristesse et d’angoisse. La pleine lucidité de Jésus rend sa lutte d’autant plus âpre, son combat spirituel d’autant plus intense. (Diapo pressoir) Peut-être, faut-il faire un lien entre l’énorme pression spirituelle subie par Jésus cette nuit-là et le nom même du lieu, car Gethsémané qui veut dire : pressoir à huile ? Jésus a subit une énorme pression. Il n’avait pas une humanité différente de la nôtre, qui aurait été en quelque sorte boostée ou améliorée par son origine divine. Il avait la même fragilité humaine que nous, les mêmes émotions que nous, les mêmes aspirations à la vie. Mais effectivement son amour, sa confiance en Dieu étaient plus grande. 

Le combat mené par Jésus cette nuit-là a été en réalité l’archétype de tous les combats spirituels, y compris ceux que nous menons encore aujourd’hui dans notre vie de chrétien ordinaire du 21ème siècle. (Diapo jésus priant seul dans l’obscurité)
Il est important d’observer les conditions dans lequel Jésus vit ce combat. Jésus est bien loin des foules, dans le silence et l’obscurité de la nuit, et il est quasiment seul, car ses disciples sont tous plus ou moins endormis, et inconscients du danger qui se prépare. Jésus sait que dans à peine plus d’une heure une foule armée d’épées et de torches va venir l’arrêter, ici-même dans ce jardin connu de Judas, mais en attendant ce moment plus ou moins irréversible, il peut encore décider de fuir avec ses disciples et éviter sa crucifixion. Il lui suffit de quitter ce jardin pour changer le cours des événements, mais Jésus reste et attend dans la prière la réponse de Dieu. En comparaison à d’autres périodes de Sa vie, cette heure critique de son existence me semble marquée par le silence de Dieu. Nous sommes bien loin des révélations reçues lors de son baptême, où l’Esprit est descendu sur lui comme une colombe, où une voix semblable à un roulement de tonnerre s’est fait entendre. Nous sommes bien loin de la révélation glorieuse vécue lors de la transfiguration de Jésus. En cet instant, le Seigneur prie seul dans le silence de la nuit, et attend la confirmation de sa mission par son Père. Une tempête se déroule dans le cœur de Jésus, et apparemment Dieu laisse cette tempête suivre son cours sans intervenir. C’est là dans la nuit, dans le silence que souvent les plus grands combats se vivent !
Ce dialogue avec Dieu, vécue dans l’intimité et l’intériorité me semble avoir été plus décisif, avoir eu un plus grand impact dans l’histoire de l’humanité que beaucoup d’autres événements spectaculaires qui ont jalonnés la vie du Christ. Et c’est en grande partie grâce à la fermeté reçue au travers de ce temps de prière que Jésus pourra dire tout à la fin : « Tout est accompli » ! C’est souvent la même chose pour nous ; nos progrès spirituels sont le fruit de décisions prises, seuls, dans l’intimité de notre cœur sous le regard de Dieu.  Nous devons être conscients de cela !
Dieu a permis que son Fils vive ce combat spirituel … afin que le don de sa vie soit librement choisi, librement consenti, soit vraiment le sien. Et Dieu permet que nous goutions, nous aussi, des combats spirituels, (Diapo pers. triste) afin que nos décisions de lui obéir et de lui faire confiance soit vraiment libres. Savoir que cela fait partie de notre processus de croissance est déjà une aide !
Savoir reconnaitre nos périodes de fragilité est aussi très utile. Comme Jésus, nos plus grands combats spirituels se déroulent souvent quand nous sommes seuls, loin du regard de nos proches, de nos frères en Christ (en vacances par ex.). Nos plus grands combats spirituels se produisent quand nous nous sentons fatigués, incompris, isolés, quand nos amis ne saisissent pas la tension que nous subissons, et quand ils oublient même de prier pour nous, et s’endorment ! Nos pires combats spirituels sont vécus aussi quand Dieu semble silencieux et absent … en apparence du moins ! 
(Diapo question) Quels sont vos combats spirituels en ce moment ? Il est préférable d’en parler à Dieu dans la prière plutôt que de les taire, ou de les minimiser. Luttez-vous contre une tentation récurrente, une faiblesse, ou même un péché caché qui empêche Dieu de se servir pleinement de vous ? Il faut en parler à Dieu, tout comme Jésus a parlé à Dieu de son désir de vivre cette vie humaine. Et parfois, il est utile d’en parler aussi à un frère mûr capable de vous comprendre de vous soutenir sans vous juger (Voir binômes/trinômes).  (Pause)

Il est aussi très intéressant d’observer le contenu et la nature de la prière faite par Jésus en cet instant décisif. De façon générale, les Evangiles nous donnent peu de détails sur le contenu des prières de Jésus. On sait qu’il prenait beaucoup de temps pour prier, parfois des nuits entières, mais c’est tout. Quelques brèves paroles nous sont rapportées ici ou là, mais le contenu détaillé de ses prières et de son intimité avec Dieu demeure mystérieux. La prière sacerdotale en Jean 17, et cette prière prononcée dans le jardin de Gethsémané font partie des exceptions. 

Or, que dit Jésus ici ? (Diapo v39-40) Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! La coupe est une image de sa future crucifixion. En d’autre mots, Jésus dit : Mon Père, s’il est possible que cette agonie et cette mort infamante me soit épargnée, entend ma prière ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! Or, d’après le verset 40, il semble que le temps de prière de Jésus ait duré une bonne heure, voir bien davantage. Mais apparemment Jésus prononce à peine trois phrases durant tout ce temps, trois phrases presque identiques. Bien sûr, tout n’a peut-être pas été écrit, mais cela semble bien court pour une prière de requête telle que nous en avons l’habitude. En réalité, la prière de Jésus n’est pas vraiment une prière de requête, mais plutôt une prière d’écoute. Jésus exprime avec honnêteté et sincérité son ressenti, ses peurs, et son désir humain de vivre, mais il ne cherche pas à convaincre Dieu qu’il devrait changer d’avis. Il se met à l’écoute de Dieu afin de recevoir une pleine conviction. On est très proche de la prière du jeune Samuel encore enfant qui entend l’appel de Dieu et qui lui répond : (Diapo samuel 1 Sa 3.9) « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » (1 Sa 3.9). Sauf qu’à la différence de Samuel, Lui Jésus vit un intense combat spirituel, un combat qui consiste à aligner sa volonté humaine sur la volonté divine. Et cela lui a pris plus d’une heure ! Jésus savait déjà avec son intelligence et avec sa sagesse que la volonté de Dieu était bonne, et même, la meilleure possible ! Mais il avait besoin de plier sa volonté humaine, ses émotions humaines à ce chemin si difficile à accepter.

L’histoire du monde a changé avec cette simple parole prononcée au v42 : (Diapo v42) « Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne de moi, sans que je la boive, … que ta volonté soit faite ! »  L’histoire du monde a changé quand Jésus a délibérément, résolument, aligné sa volonté sur celle de Son Père céleste, et a ainsi laissé Dieu se servir de Lui pour sauver le monde et offrir ainsi aux êtres humains perdus un pardon total, un salut, une délivrance sur la seule et unique base de la foi. C’est une grâce immense qui nous a été faite par Jésus-Christ, nous qui sommes de pauvres pécheurs ! Nous sommes au bénéfice de son combat ! Il est notre héros, notre Sauveur ! (Diapo noire)

Cette façon de prier de Jésus nous enseigne beaucoup de choses. Même si la prière est d’abord une requête, une demande adressée à Dieu, elle ne peut pas être que cela ! Le but de la prière n’est pas uniquement de convaincre Dieu que ce que nous lui demandons est juste. En réalité, tout ce que nous désirons de façon spontanée et instinctive n’est pas nécessairement bon pour nous. Il y a même des requêtes qui peuvent être franchement dangereuses sur le plan spirituel.  Quand nous prions de manière un peu relâchée et volubile, il est facile de s’imaginer que nous prions selon la « pensée de Dieu », alors qu’en réalité nous cherchons à lui imposer nos désirs. Il faut aussi apprendre à faire silence dans nos périodes de prière pour écouter avec humilité ce que Dieu veut nous dire, pour comprendre sa volonté, et ensuite tenter de conformer notre volonté à la sienne ! C’est l’exemple que Jésus nous laisse ici à Gethsémané. Ces prières-là nous transforment, et nous font grandir bien davantage encore que les exaucements !

Le combat spirituel vécu par Jésus dans ce chap. 26, est un exemple pour nous. Il est l’archétype de tous les combats spirituels, c’est en acceptant de soumettre notre volonté humaine à notre Créateur, que Dieu peut vraiment se servir de nous, … et parfois même changer le cours de l’histoire.
Certes, nous ne sommes pas Christ, et notre impact ne sera pas de même ampleur. Mais notre influence sur nos amis, sur notre entourage, est directement lié à notre capacité à laisser Dieu diriger notre vie, et rayonner en nous … Et pour cela il convient d’apprendre à dire comme Jésus : (Diapo v39) Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux !

On libère la puissance de Dieu dans notre vie, non seulement en écoutant sa Parole (ce qui est très bien !), non seulement en agissant pour Lui (ce qui est encore mieux !), mais surtout en conformant notre volonté à la sienne. C’est là, le combat spirituel de toute notre vie, celui que Dieu nous invite à mener et à remporter ! Dans le domaine spirituel, les combats les plus difficiles ne sont pas vécus au plus fort de l’action, mais dans les heures qui la précédent, celles que nous prenons pour soumettre notre volonté à celle de Dieu. 

C’est à genoux que sont remportées les grandes victoires ! (Diapo noire)

Alors quel est votre combat personnel ? Nous en avons tous, dans toutes sortes de domaines ! Est-ce une tentation concernant la façon de gérer son argent ? Une lutte touchant à la pureté de vos pensées, ou à des convoitises cachées ? Est-ce un pardon difficile à d’accorder ? Quel que soit votre combat, parlez-en à Dieu, parlez-en à Christ ( il peut vous comprendre), et demandez-lui de vous soutenir. Il nous aidera à dominer nos tentations, à dominer nos peurs, et il nous en libérera !

Si nous alignons notre volonté sur celle de Dieu dans les petites choses, il nous donnera progressivement la capacité de le faire pour de plus grandes … et c’est ainsi que Dieu nous transforme et nous change, et peut nous accorder plus intensément Sa présence, Son Esprit.
Jésus-Christ a remporté pour nous une victoire sur le péché, il nous acquis un pardon immérité par ses souffrances sur la croix, mais ce combat a commencé dans l’agonie du jardin de Gethsémané ! Grâce à son amour et à son obéissance, nous qui croyons en Lui, nous sommes d’ores et déjà sauvés, nos noms sont inscrits dans les cieux… 
Mais avec l’aide de Dieu, apprenons à l’honorer Christ en suivant l’exemple qu’il nous a laissé dans ce jardin de Gethsémané. Amen ! 
Prière

Questions pour les petits groupes
  1. Que ressentez-vous à la lecture de ce passage biblique (Matt 26.36-46) ? Que nous révèle-t-il sur l’humanité de Jésus ? sur l’ampleur de son combat ? sur l’intensité de son amour pour Dieu et les hommes ? Partagez librement vos impressions !
  2. Relisez le texte de Matthieu 26 en élargissant la portion de texte lu : v30-46, puis v51-56, en enfin v69-75. (On sait par Jean 18.10 que le serviteur qui prend l’épée est Pierre). Quelle différence de comportement relevez-vous entre Jésus, Pierre et les autres disciples face à cette arrestation soudaine ? Comment chacun fait-il face à cette épreuve ?  Que font-ils, ou que ne font-ils pas ? Quelle qualité (ou défaut) manifestent les uns et les autres ? Avec quel résultat ?
  3. Comment Pierre aurait-il pu mieux se préparer ? Que pourriez-vous faire pour ressembler plus à Jésus qu’à l’apôtre Pierre dans vos combats personnels ?
  4. A quoi ressemble votre temps de prière (et de méditation) quotidien ? Est-il régulier ou épisodique ? Est-ce un moment difficile à vivre pour vous ? Si oui, savez-vous dire pourquoi ? Vos prières sont-elles surtout des requêtes, ou bien prenez-vous aussi un temps de silence pour être juste à l’écoute de la volonté de Dieu ? Comment pourriez-vous développer cet aspect de votre vie de prière ?


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