L'autorité de Jésus - L'importance de la foi - Matthieu 8.1-27 (F. Sépari)
Eglise
Evangélique libre de Lyon le
4 mars 2018
J’aimerais
ce matin méditer avec vous l’Evangile de Matthieu. Les premiers chapitres (5 à 7)
rapportent un long enseignement de Jésus qui a marqué les auditeurs de son
époque et même lecteurs d’aujourd’hui (Diapo sermon).
Il a eu un tel retentissement qu’on lui a donné un nom spécial : « le
sermon sur la montagne ». Il commence d’abord par les promesses
réconfortantes des béatitudes. Puis il se prolonge par l’affirmation que le mal
et le péché sont bien plus fortement enracinés dans le cœur humain qu’on ne l’imagine.
Il va jusqu’aux racines de l’âme, il touche aux motivations les plus profondes.
Jésus en déduit que la seule observation de la loi ne suffit pas à purifier le
cœur d’un homme, et encore moins à lui permettre d’entrer dans le Royaume de
Dieu, comme beaucoup de juifs le supposaient. Jésus conclut son discours par
l’affirmation implicite que chaque personne doit vivre une transformation du
cœur. Une transformation si profonde qu’elle doit nous rendre capables de
changer nos priorités, d’aimer nos ennemis, de suspendre nos jugements hâtifs sur
les autres, de mettre de côté nos soucis, de nous pousser à rechercher la
présence de Dieu dans la prière, et enfin de nous donner la conviction que l’amour
du Père, son désir de nous faire grâce et de répondre à nos prières sont plus
grands que nous ne les supposons. Le
sermon sur la montagne est un discours qui a frappé les gens de son époque. Mais
pas forcément de la manière dont on le présageait ! Car voici ce que nous
lisons à la fin du chapitre 7, au v28 peu après que Jésus eut fini de parler. (Diapo texte)
Ce qui a frappé
la foule de cette époque était l’autorité avec laquelle Jésus parlait. Quand un
spécialiste de la loi s’exprime, ou quand aujourd’hui un prêtre ou un pasteur
apporte une homélie ou une prédication, ils n’ont pas d’autorité par eux-mêmes.
C’est la Bible qui détient l’autorité, ce sont les Ecritures Saintes transmises
par Moïse et les prophètes qui détiennent toute l’autorité ! Mais là, Jésus
parlait comme s’il avait une connaissance de première main, comme s’il
connaissait lui-même Dieu le Père ! Vous avez entendu ceci… mais moi je vous dis
cela ! Vous avez appris ce commandement, mais moi je vous dis que vous devez
aller plus loin ! Ce n’était pas de l’autoritarisme, mais plutôt une
autorité douce et paisible de celui qui sait de quoi il parle. Jésus parlait
comme s’il connaissait bien davantage de choses que Moïse et tous les prophètes
réunis. (Diapo
Noire)
On imagine assez
facilement le scepticisme de certains auditeurs disséminés dans la foule :
« Mais pour qui cet homme se
prend-t-il donc ? Parler avec assurance et autorité n’implique pas qu’on dise la
vérité ! Tenir un discours touchant n’implique pas que ce qui est dit est juste !
S’attribuer une autorité en paroles ne signifie pas qu’on la possède dans les
actes ! » Et Matthieu sans doute conscient de ce questionnement
légitime fait suivre le sermon sur la montagne par une longue section racontant,
non pas un, ni deux, ni trois, mais dix miracles accomplis par Jésus. Dix
miracles qui vont se succéder très rapidement, sans beaucoup de détails
d’ailleurs, et qui nous décrivent l’autorité de Jésus sur les maladies, sur les
démons, et même sur les lois de la nature. Dix miracles dont l’accumulation est
là pour nous montrer que Jésus possédait effectivement, et possède encore, une
autorité qu’aucun autre homme n’a jamais démontrée sur cette terre. Une
autorité qu’il nous faut reconnaitre ou rejeter ; une autorité qu’en tant
que chrétien nous devons honorer en lui offrant notre confiance, notre
foi ! Je ne vais pas lire la totalité des dix récits qui s’enchainent,
mais je vous propose d’en lire quelques-uns, ceux racontés au début du chap. 8.
Lecture Matthieu 8.1-27
(Diapo texte), (diapo
texte), (diapo texte) Diapo noire)
Même si la
médecine n’était pas développée, on savait à cette époque soigner certaines
maladies, mais voilà la lèpre personne ne savait la guérir. Un lépreux était
souvent un homme condamné à voir sa maladie s’aggraver semaine après semaine, à
voir son corps se décomposer mois après mois. C’était un mort en sursis ! Croire
que Jésus pouvait guérir une telle maladie ne s’appuyait sur aucune
connaissance établie, mais sur une confiance que Christ était l’envoyé de Dieu
et qu’il était plus grand que les lois de ce monde. C’est là ce qu’a fait le
lépreux !
A cette
époque, il existait des guérisseurs qui soignaient les malades avec des
onguents, des rites, par imposition de leurs mains, en prononçant toutes sortes
de prières ou même des formules étranges, mais on n’avait encore jamais vu
quelqu’un se faire soigner à distance en prononçant un seul mot comme ce fut ici
le cas avec le centurion romain ! Croire que Jésus pouvait faire cela ne
s’appuyait sur aucune habitude particulière, mais sur la conviction que Jésus
était différent des autres hommes, et dépositaire de la puissance même de Dieu.
C’est là la conviction qui a animée le centurion !
L’objectif
de Jésus n’était pas seulement de guérir les malades par compassion, ce qu’il a
été souvent fait, mais aussi de révéler qui il était vraiment, qui
l’envoyait et quelle était l’autorité même du message qu’il annonçait. Les
miracles accomplit par Jésus était le signe que ces paroles étaient vraies !
Le v17 est à ce propos une clé importante du passage que nous avons lu ensemble
: (Diapo
v17) 17 Ainsi s'accomplit ce que le prophète Esaïe
avait annoncé : Il a pris nos faiblesses et il s'est chargé de nos maladies.
Cette citation du prophète Esaïe est un extrait d’une prophétie beaucoup plus
longue qui annonce la venue future du Messie au sein du peuple d’Israël. Un Messie
qui, selon cette prophétie, sera tout la fois un homme ordinaire, un serviteur
souffrant, et en même temps le bras de l’Eternel agissant sur terre, la
véritable Parole de Dieu qui donne sens à la vie, et aussi le sauveur du monde,
l’Agneau de Dieu venu nous réconcilier avec Dieu le Père. La mise en évidence
de l’accomplissement partiel de cette prophétie était une façon pour Matthieu de
nous transmettre sa conviction sur l’identité réelle et la grandeur de
celui que l’on appelait Jésus, Rabbi, Seigneur !
Le dernier miracle, celui de la tempête calmée par une seule parole, nous
montre un Jésus qui peut agir directement sur les lois physiques de ce monde
comme seul le Créateur peut le faire. Là encore le miracle accompli ici
révèle quelque chose de très fort sur l’identité de Jésus. Et c’est bien la
question que se pose les disciples au v27, des disciples qui se sentent
complètement dépassés par celui qui les accompagne : (Diapo v27) «Quel genre d’homme
est-ce ? Même les vents et la mer lui obéissent ! »
Voir
sans voir ! Besoin de la foi ! (Diapo Jésus enseigne)
Il faut bien se rendre compte que beaucoup de juifs qui ont écouté Jésus,
qui l’ont même vu faire des miracles, n’ont pas compris ce qui se passaient
devant leur yeux, ni même saisit qui était ce Jésus qui leur parlait ! Ils
ont vu sans voir, ils ont écouté ses paroles sans entendre vraiment, sans
comprendre. Pas tous bien sûr ! Mais quelques-uns devaient se dire en
eux-mêmes : « C’est très
intéressant tous ces discours sur le royaume de Dieu, j’y réfléchirai plus
tard ! Mais là pour le moment, je dois aller cultiver mon champ ! Pour
le moment, je dois préparer le repas ! Pour le moment, je dois m’occuper
de mes enfants. » Certains ont probablement été remués en profondeur à la
vue des miracles accomplis par Jésus, et mais d’autres n’en ont rien retiré de
plus qu’un émerveillement passager, comme celui qu’un magicien peut se produire
en sortant un lapin de son chapeau. D’autres n’ont juste pas su quoi faire de
ce qu’ils venaient de voir, ils l’on conservé quelque temps dans leur cœur, et
puis le quotidien a repris le dessus, et ils ont simplement oublié !
Bien sûr, on ne peut pas croire sur parole le premier venu, mais si on
veut être capable d’évoluer, il faut malgré tout être en mesure de
recevoir un message différent de celui que l’on a toujours connu ! Pour
recevoir les paroles de Jésus, pour comprendre la portée de ses miracles, il
fallait au minimum que les auditeurs, les témoins de Jésus soient capables de
remettre en cause leurs schémas habituels de pensée, acceptent de se laisser
déstabiliser, de se poser des questions, et surtout d’ouvrir une porte dans
leur cœur qui s’appelle la foi, la confiance. Une confiance qui
dépendait en partie de l’opinion qu’ils se faisaient de celui qui était en
train de leur parler !
Pour qu’une communication s’établisse il faut non seulement un émetteur
(c’est à dire quelqu’un qui transmet une pensée), mais aussi un récepteur
(c’est-à-dire quelqu’un qui écoute et qui soit capable de comprendre,
d’interpréter le message qui lui est communiqué). Sans un minimum de réceptivité
et de foi, les personnes ne pouvaient rien recevoir du message de Jésus !
Sans un minimum de foi, sans une espérance que Dieu existe, nous aime, désire nous
parler, les paroles de Jésus avaient toutes les chances de demeurer stériles,
et de n’apporter aucun effet bénéfique dans le cœur des auditeurs.
Le messager parle, mais sans la foi le message nous traverse, un peu
comme les ondes électromagnétiques nous traversent sans que nous recevions la
moindre information. Sauf si, bien sûr, vous possédez par exemple un téléphone
portable sensible capable de les capter et de vous retranscrire le message
reçu sous forme d’un SMS ou d’un message audio.
La foi est notre récepteur intérieur, elle est le seul moyen de recevoir
le message de Christ. Sans elle, le message de Christ nous glisse dessus, sans impacter
nos pensées, notre vision du monde et notre cœur. Or notre foi, notre ouverture
de cœur à sa parole sont directement liées à l’image que nous nous faisons
du messager qui s’adresse à nous, de Jésus ici !
Qui est Jésus pour vous ? (Diapo noire)
Qui est vraiment Jésus pour vous ? Un homme sympathique,
relativement « cool » qui a critiqué le légalisme ? Un
révolutionnaire qui a secoué l’orgueil des autorités religieuses juives de
cette époque ? Un prophète avec quelques beaux moments
d’inspirations ? Ou bien comme le
suggère ici Matthieu : Le « bras de l’Eternel », Dieu venu sur
terre à la rencontre de son peuple pour lui parler et aussi pour le sauver ?
Selon votre choix, vous n’aurez pas la même foi, ni les mêmes réponses à vos
prières !
Dieu est venu à notre rencontre en Jésus-Christ. Si vous ne saisissez pas
qui était Christ, vous décevez Dieu et vous vous trompez vous-mêmes ! Si en
revanche vous croyez en Lui, vous honorez Dieu, qui lui-même en retour honorera
la foi confiante de son enfant.
Les multiples enseignements du texte
sur la foi : (Diapo 4 versets)
Ce passage biblique est rempli d’enseignement sur ce qu’est la foi et sur
ce qu’elle n’est pas !
La guérison du lépreux nous apprend
que la foi en Christ, la confiance en Dieu ne consiste pas à exiger des
choses du Seigneur, il sait mieux que nous ce qu’il doit faire. Mais consiste
à s’approcher de Lui avec humilité en comptant sur son amour, et en acceptant
la réponse qu’il nous donnera quelle qu’elle soit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre
pur ! » dit-il v2.
La guérison du serviteur du centurion nous apprend que la foi ne consiste
pas à imposer à Dieu une façon particulière d’agir, mais à lui laisser la
liberté dans sa façon de répondre à notre prière, sans douter de son amour,
ni de sa puissance. « Seigneur, je
ne suis pas digne que tu entres sous mon toi, mais dis seulement un mot et mon
serviteur sera guéri ».
La guérison de la belle-mère de
Pierre nous apprend que la foi ne consiste pas à se faire servir par Dieu,
mais à se laisser guérir par lui, pour apprendre à servir les autres à notre
tour. « Jésus toucha sa main, et la
fièvre la quitta ; puis se leva et le servit » peut-on lire v15.
L’avertissement de Jésus envers le scribe, nous apprend que la foi n’est
pas un bon truc pour vivre dans le confort matériel. Dieu n’est pas un
bon génie qui exaucerait tous nos vœux. On ne se sert pas de Dieu, mais bien au
contraire on le sert, en préférant Sa présence à une aisance temporaire, en
préférant les biens spirituels aux biens matériels : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux
du ciel ont des nids, mais le fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse
reposer sa tête ».
La vie par foi ne nous promet pas, non plus, une vie dénuée de tempêtes
(Diapo
tempête), Elle est au contraire une
école où nous sommes sans cesse soumis à des opportunités de mieux connaitre
Dieu qui bien souvent son déguisées en problèmes ! Des problèmes qui nous font
peur, parce qu’ils dépassent nos forces et nos limites. Et c’est fait
exprès ! Mais le programme a été soigneusement conçu par Dieu pour
renforcer notre foi en Lui, nous apprendre à nous appuyer sur Lui. Il n’est pas
destiné à nous détruire, mais à nous faire grandir dans notre connaissance de sa
fidélité, de son amour et de sa force ! Ce qui est souvent difficile à accepter
c’est que ce soit Christ qui fixe le programme de notre vie, plutôt que
nous-mêmes !
L’importance de la foi : (Diapo noire)
En fait, personne ne peut connaitre Dieu, sans vivre une vie de foi et
suivre Jésus comme l’on fait les premiers disciples. Pour connaitre le sens de
la vie, et savoir qui nous sommes, il nous faut abandonner certains rêves de
tranquillité et de paix humaines et suivre Jésus en croyant et en obéissant
à Sa Parole. En le faisant, vous trouverez enfin Celui qui vous a créé. Vous saurez
à quoi sert la vie, et comment il convient de la vivre !
La vie chrétienne n’est pas un vernis religieux que l’on ajouterait à une
vie normale pour avoir une sorte de protection contre les malheurs, c’est une véritable
quête spirituelle qui dirige toute notre existence vers Dieu et qui doit être
vécue avec une véritable passion ! Cette quête est une démarche de vie, un
peu comme celle d’un enfant qui découvre le monde, et qui se lance pour faire
ses premiers pas, qui nage dans le grand bain pour la première fois, qui teste
sans cesse ses limites, qui prend le risque de se former à un métier qu’il ne
connaît pas encore, et qui prend le risque de se marier avec une personne dont
il ne connait pas totalement le caractère … etc. Sauf que dans la démarche
spirituelle, tout se passe dans la prière et dans la mise en pratique des enseignements
de Jésus.
Nous sommes là pour connaitre qui est Dieu, et c’est lui qui a fait le
premier pas en venant vers nous par Jésus-Christ.
Comparaison
entre les disciples et le centurion :
Ce qui est frappant dans ce texte, et
je vais m’arrêter sur ce dernier point, c’est que ce ne sont vraiment pas ceux
auxquels on s’attendait qui font preuve de la plus grande foi. Aux disciples de
Jésus qui sont dans la même barque que Lui, qui le suivent depuis le début et
qui paniquent lors de la tempête, Jésus leur répond : « pourquoi avez-vous peur, gens de peu de
foi ? » En revanche, à ce centurion romain, représentant des
nations païennes, souvent ennemies d’Israël, Jésus va faire des éloges et dire :
« même en Israël, je n’ai jamais vu
une aussi grande foi. ». (Diapo deux textes) Etonnant ce
décalage ! La petite foi des disciples de Jésus ne supporte pas la
comparaison avec celle du centurion. J’espère qu’un décalage similaire ne se
produit pas aussi dans l’Eglise d’aujourd’hui !
Qu’est-ce qui fait que le centurion
avait une grande foi ? Apparemment, il croyait que la parole de Jésus
était plus puissante, plus sûre que ses propres raisonnements, que ses propres
impressions, que ses propres sentiments. Il avait confiance que Dieu était
disposé à agir derrière chaque mot prononcé par son Fils, chaque engagement
pris par Lui. Ce n’était pas à Jésus à se mettre en mouvement sur la base sur
une requête de sa part, mais aux événements et aux personnes de se mettre en
mouvement sur la seule base de la parole de Jésus (« Tu n’as qu’un mot à dire ! »)
Je vous encourage à imiter le
centurion, à vous saisir d’une promesse de Jésus, à vous l’approprier pour vous-même,
à vous appuyer sur elle dans votre vie quotidienne et à attendre la réponse de
Dieu ! Peut-être une promesse particulière vous a d’ores et déjà parlé, et
je vous encourage alors à la mettre en œuvre. Mais si vous n’en avez pas
encore, en voici quelques-unes qui peut-être vous aideront à vivre une
véritable démarche de foi.
1) A tous ceux qui aimeraient avoir la
foi, connaitre Dieu, et qui se lamentent de n’avoir aucune réponse claire, pourquoi
ne pas commencer par cette promesse de Jésus ? (Diapo mat)
Matthieu 7:7 : Demandez, et l`on vous donnera ; cherchez,
et vous trouverez ; frappez, et l`on vous ouvrira. … 11 Si, méchants comme vous
l`êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte
raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux
qui les lui demandent.
2) En voici une
autre : (Diapo
Jean)
Jean 5:24 : En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et
qui croit à celui qui m`a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en
jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
Qu’est-ce que cette
parole de consolation, tenue pour certaine, pourrait libérer dans votre cœur ?
3) A ceux qui
souffrent et traversent des difficultés, pourquoi ne pas vous approprier cette
parole de l’apôtre Paul : (Diapo 2 cor)
2 Corinthiens 4:17 : 17 En effet, nos légères
difficultés du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un
poids éternel de gloire. 18 Ainsi, dit l’apôtre Paul, nous
regardons non pas à ce qui est visible, mais à ce qui est invisible, car les
réalités visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles.
Certaines
personnes ont compté qu’il y avait plus de 700 promesses faites par Dieu, par Jésus
ou par les apôtres dans toute la bible. Voyez, vous avez l’embarras du
choix !
Chacune de ses promesses de Christ est soutenue par
Dieu en personne ! Prenons-les vraiment avec le même sérieux que le centurion romain
qui avait une conscience aigüe du pouvoir des paroles de Jésus : Seigneur je ne suis pas digne …, mais dit
seulement un mot et mon serviteur sera guéri … et mon âme sera éclairée, et
ma vie transformée ! Amen !
Prière
QUESTIONS POUR
LES PETITS GROUPES :
1) Qui est Jésus-Christ pour vous ?
Quels sont les qualificatifs qui vous viennent spontanément à
l’esprit quand vous cherchez à décrire Jésus ? Quels biais positifs ou
négatifs cette représentation mentale que vous vous faites du Christ peut-elle
avoir sur votre foi personnelle ?
(Par exemple, l’image de Jésus comme le bon
berger qui porte les agneaux dans ses bras pourrait nous donner
l’impression d’un maître doux mais faible. L’image de Jésus comme Rabbi
enseignant les foules pourraient nous donner l’impression d’un maître sage mais
distant … Reconnaissons cependant que la double nature de Jésus-Christ,
pleinement homme et pleinement Dieu nous est difficile à saisir !)
2) Comment vous représentez-vous l’autorité de Jésus sur le monde actuel ?
Pourquoi ? Connaissez-vous des versets bibliques qui vous parlent de Son
autorité ?
3) Parmi les 5 récits de Matt 8.1-27 : 1-guérison
du lépreux, 2-guérison du serviteur du centurion, 3-guérison de la belle-mère
de Pierre, 4-avertissement adressé au scribe, 5-apaisement de la tempête,
quel est le récit qui vous touche le plus ? Pourquoi ? Parmi les
multiples leçons de foi que nous donne ces rencontres, quelle est celle qui
vous semble la plus pertinente pour vous-même ? Qu’est-ce qui aujourd’hui pourrait vous aider
à grandir dans la foi ?
Quelle promesse tirée des Saintes Ecritures pourriez-vous vous approprier
et mettre en œuvre afin de grandir dans la foi ? (Prenez au besoin des idées dans la liste ci-dessous !)
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