Prédication 12 nov 2017 - Eglise persécutée - Héb 10.32-34 - Souvenez-vous des premiers jours (F. Sépari)
Eglise de Lyon (Diapo noire) le
12 nov. 2017
Relisons le texte qui nous a été proposé
par l’association Portes Ouvertes dans cette vidéo:
Hébreux
10.32-34 : (Diapo texte) 32 Souvenez-vous
des premiers jours : après avoir été éclairés, vous avez supporté un grand et
douloureux combat. 33 Tantôt vous étiez publiquement exposés
aux injures et aux persécutions, tantôt vous vous montriez solidaires de ceux
qui se trouvaient dans la même situation. 34 En effet, vous
avez eu de la compassion pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie qu'on
prenne vos biens, sachant que vous aviez [au ciel] des richesses meilleures et
qui durent toujours.
Hébreux 13.3 :3 Souvenez-vous des prisonniers comme si vous étiez
prisonniers avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme si vous étiez dans
leur corps.
L’auteur de
l’épître s’adresse ici à des chrétiens qui vraisemblablement ont perdu au cours
des années leur zèle pour Dieu, leur joie d’appartenir à Christ, et qui ont
commencé à douter. Et il leur demande dans cette portion de sa lettre de faire
un effort de mémoire : (Diapo surligné jaune)
« Souvenez-vous, leur dit-il, des premiers jours de votre
conversion, souvenez-vous du combat spirituel intense que vous avez été
capables de supporter au tout début de votre vie chrétienne. Votre capacité
même à accepter cette épreuve était le signe visible et évident que le Saint
Esprit agissait en vous avec puissance, le signe qu’il vous insufflait une
autre vision du monde, une autre vision de la vie, et faisait habiter en vous
une espérance qui allait au-delà de ce monde matériel et même de la mort.
C’est
peut-être lointain pour vous, mais souvenez-vous des faits, des circonstances
afin de vous rappeler aussi du feu divin qui habitait alors dans votre
cœur !
Souvenez-vous
des souffrances que vous avez vécues, des accusations mensongères et des
diffamations de toute nature que vous avez connues ! Souvenez-vous des
spoliations que vous avez subies à cause de votre foi ! Souvenez-vous de
votre solidarité avec ceux qui souffraient injustement… Personne ne peut accepter
cela, et mieux encore, s’associer volontairement à ceux qui le vivent, sans
l’aide de l’Esprit Saint. Oui, souvenez-vous du feu qui habitait à cette
époque dans votre cœur !
Le fait de
souffrir n’est pas toujours le signe que l’on est conduit par la foi, mais le
fait d’être solidaire de ceux qui souffrent en est un, le fait d’agir avec
compassion pour les prisonniers en est un autre, le fait de conserver la joie au
milieu de l’épreuve est aussi un signe fort de l’action de l’Esprit, le fait
d’avoir l’assurance de richesses meilleures au ciel également !
Souvenez-vous de ce que vous étiez, leur dit l’auteur de l’épître aux
hébreux. C’est parfois important de prendre du recul, et de mesurer notre
évolution personnelle, pour savoir si ce que nous vivons aujourd’hui est normal
ou pas, pour discerner si insidieusement nous nous sommes éloignés au fil du
temps, ou bien si nous avons fait des accommodements dangereux pour notre foi.
C’était le cas des chrétiens auxquels cette lettre était adressée !
Et si nous n’avons pas de périodes bien claires à nous
remémorer dans notre vie chrétienne personnelle, alors il peut être utile de
puiser dans l’expérience collective des temps passés, celle des temps bibliques
bien sûr, mais aussi celle de la Réforme en France par exemple, et tout cela en
addition au témoignage des chrétiens persécutés aujourd’hui. (Diapo
noire)
On vient de
commémorer les 500 ans de la Réforme en France et certains en font volontiers
un acte de fierté, de gloire. Ils sont heureux de faire partie d’une Eglise qui
a indirectement contribué au développement des valeurs de liberté, de respect
mutuel, de fraternité mises en avant dans notre pays (enfin théoriquement !).
Mais il est
frappant de voir à quel point ce qui a été vécu en France il y a 500 ans
ressemble à ce que vivent beaucoup de chrétiens aujourd’hui dans d’autres pays.
(Diapo les
différences)
- 1) (Diapo persécutions) En 1685 Louis XIV révoque l’édit de Nantes institué par Henri IV, les protestants connaissent alors une seconde vague de persécution après 100 ans d’accalmie et qui conduit à la démolition des temples, l’interdiction du culte protestant, des conversions forcées, des condamnations à l’exil ou aux galères, la défense d’enseigner la foi réformée aux enfants. Aujourd’hui : 215 million de chrétiens sont gravement persécutés et connaissent des persécutions similaires à celle vécues par les Huguenots dans la France du 17ème siècle, c’est le cas notamment en Corée du nord, en Somalie, en Afghanistan, au Pakistan… mais voilà très peu de gens en parlent et c’est bien triste !
- 2) (Diapo poussés à l’exil) De 1685 à 1765, on estime à 200 000 et 300 000 protestants quittent la France et trouvent asile dans un pays refuge soit au Pays-Bas soit en grande Bretagne, soit en Suisse soit en Allemagne. Cet exode a profondément bouleversé la société française d’un point de vue économique et religieux bien sûr. Aujourd’hui le nombre des réfugiés explose. En Irak 100 000 chrétien ont quitté leur pays depuis 2014. En Syrie plus de 300 000 ont pris le chemin de l’exil depuis 2011, au Nigéria, au Cameroun des milliers ont fui la violence de Boko Haram. Là encore, on en parle trop peu !
- 3) (Diapo obligés de se cacher) Dans la période qui suit la révocation de l’édit de Nantes, les protestants français ont été obligés de vivre leur foi de manière clandestine. Ils se retrouvaient dans des forêts, dans les garrigues, dans les grottes. C’est la période qu’on appelle aujourd’hui la Période de désert qui va durer un siècle. Aujourd’hui encore beaucoup de chrétiens sont encore obligés de se cacher pour vivre leur foi.
- 4) (Diapo pas d’accès à la Bible) Au temps des Huguenots, les bibles étaient interdites et la vente de bible passibles de la peine de mort. Certaines dames cachaient de minuscules bibles dans leur chignon, d’autres aménageaient des cachettes dans des meubles. Aujourd’hui encore posséder une Bible est dangereux. En Corée du Nord, le possesseur est envoyé en camp de travaux forcés avec toute sa famille. Aux Maldives, il est illégal d’en posséder une. En Iran, les bibles en langue nationales sont simplement interdites. Peu de gens savent tout cela !
Il est parfois
très utile de puiser dans sa propre histoire pour comprendre ce que vivent
d’autres frères et sœurs en Christ ailleurs. Ce n’est pas parce qu’un chrétien
vit en Afrique, au Moyen orient, ou en Asie du sud-est que sa persécution serait
plus acceptable, plus tolérable qu’une autre … comme s’il était quelque part un
peu responsable du pays où il est né ! Non, il n’y est pour rien, et sa persécution
est tout aussi injuste que celles qui a été vécue par les protestants français
du 16ème et 17ème siècle, ici en France.
(Diapo noire) Ce que souligne également ce passage de
l’épître aux Hébreux, c’est qu’on ne peut pas faire l’économie d’un conflit
avec le monde et ses valeurs en devenant chrétien. Si nous laissons Dieu
diriger notre vie, transformer nos pensées, alors que nous habitons encore et
toujours dans un monde déchu, nous allons forcément perdre notre confortable
neutralité. En devenant des disciples de Christ, nous devenons des ambassadeurs
du Seigneur, et par la même occasion une cible facile pour tous les rebelles et
tous ceux qui le détestent. Et même si vous êtes d’un naturel doux et
bienveillant, vous êtes inévitablement perçu comme un adversaire par les
matérialistes convaincus, par les égoïstes, les humanistes de toute nature, et aussi
par tous ceux qui défendent une religion des œuvres. En tant que chrétien, nous
subissons nécessairement une partie du rejet que Christ a lui-même connu.
L’extrait de
l’épître aux Hébreux que nous avons lu ensemble nous parle de trois formes
de persécution qui existent encore aujourd’hui : (Diapo trois
versets)
Heb 10 33 … vous étiez
publiquement exposés aux injures et aux persécutions
Heb 10 34 … vous avez accepté
avec joie qu'on prenne vos biens,
Heb 13.3 :
3 Souvenez-vous
des prisonniers … et de ceux qui sont maltraités
La première des attaques (celle du v33) c’est la
diffamation et les accusations publiques mensongères. Une jeune femme en
Indonésie a été récemment chassée de sa maison et de son village lorsque l’on a
appris qu’elle avait choisi de suivre Jésus. Mais en plus, de ce rejet terrible
e, lui-même, ses parents ont fait courir la rumeur qu’elle s’était prostituée.
Pourquoi de tels propos ? Nous ne savons pas, mais c’était certainement une
réaction de colère, une volonté de salir !
La seconde forme des persécutions (celle du
v34) c’est l’enlèvement des biens, ou la discrimination économique. En
Iran, le gouvernement pratique une politique d’appauvrissement des chrétiens qui
consiste à les emprisonner sous des motifs divers, et en ne les relâchant qu’en
échange d’une caution exorbitante de plusieurs dizaines de milliers d’euros qui,
bien sûr, ne sera jamais rendue.
On pourrait aussi
mentionner de ce que les chrétiens d’Irak ont vécu en 2014 quand ils ont été en
chassés de leur village par Daesh et ont perdu tout ce qu’ils possédaient en
quelques heures à peine : maison, biens personnels, fermes et ateliers,
outils de travail et les économies présentes sur leurs comptes bancaires … Quelques-uns
dans cette Eglise peuvent donner leur témoignage en ce sens.
Dans
d’autres pays, c’est plus subtil, on refuse de donner des bonnes notes aux
enfants de parents chrétiens. Dans d’autres encore, les commerçants ont deux
types de prix de vente pour leur marchandises, ceux destinés aux habitants
ordinaires, et ceux plus élevés destinés aux chrétiens.
Enfin la troisième forme de persécution la plus terrible
et la plus brutale, c’est la maltraitance physique, avec souvent des années de
prison injustifiées, et parfois même des tortures ou des exécutions sans procès.
C’est le cas notamment en Erythrée, mais je ne veux pas m’étendre sur ce point.
Toutes ces persécutions ont existé au début de l’Eglise. Elles
ont aussi frappé les protestants en France lors de la Réforme, et de nouveau
lors de la révocation de l’Edit de Nantes et elles continuent malheureusement à
être subies par les chrétiens dans plusieurs régions du monde.
(Diapo noire) Bien
sûr, il n’y a pas que les chrétiens qui sont persécutés. Le péché est universellement
réparti dans l’humanité entière, y compris parmi les personnes qui professent
la foi chrétienne, mais c’est très très largement le groupe religieux le plus
touché dans le monde ; et ce n’est pas totalement un hasard !
Mais ce que
l’auteur de la lettre aux Hébreux souhaite faire revenir à la mémoire de ses
lecteurs, ce n’est pas le souvenir de la persécution en elle-même, mais
c’est le souvenir de la joie incroyable qui accompagnait cette période pourtant
difficile. (Et ce n’est pas du masochisme !) (Diapo joie) Il semble qu’à ce moment précis de
leur vie ces chrétiens d’origine juive avaient manifesté une joie évidente, perceptible,
dont plusieurs pouvaient encore garder le souvenir de nombreuses années après.
Ils avaient gouté à une force intérieure venant du Saint Esprit, reçu la
certitude qu’ils étaient dans la vérité, et accomplissaient ce qui était juste.
Et cette persécution si souvent annoncée par le Seigneur, au lieu de les
accabler, les avait confortés dans l’idée que Jésus avait toujours dit vrai. Les
promesses du Seigneur et notamment celles des béatitudes allaient donc, inévitablement
s’accomplir aussi pour eux. Oui, un jour ils seront consolés, rassasiés ; un
jour ils hériteront le royaume de Dieu, et deviendrons les Fils et Filles du Très
haut. Ils avaient la joie de ceux qui perçoivent au loin l’accomplissement des
promesses, en dépit des souffrances présentes.
Cette joie
étonnante, on la ressent également dans les paroles de l’apôtre Paul lorsqu’il
écrit dans l’épître aux Romains : (Diapo Rom) Rom 8.18 J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être
comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Ou encore dans le
choix des expressions de la 2nd épitre aux Cor. : (Diapo Rom 8 et 2 Cor) 2Cor 4:17 Nos légères afflictions
du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids
éternel de gloire…
Paul semble
voir l’invisible avec les yeux de son cœur, percevoir l’accomplissement des
promesses divines, le rétablissement de toute chose, la purification et la
transformation de son propre cœur, et la beauté de connaitre Dieu, et cela
produit une joie dans son âme !
Cela ne veut
pas dire, bien entendu, que nos souffrances sont en elles-mêmes méritoires,
mais que notre attitude intérieure face aux souffrances devient un révélateur
de la foi qui nous anime, un révélateur de notre confiance en Christ, qui seul a
la puissance de nous sauver, et d’accomplir toutes les promesses annoncées.
Souvenez-vous des premiers jours, (Diapo texte Heb 10) souvenez-vous de votre solidarité
dans l’épreuve, de votre compassion pour ceux qui souffraient, de votre joie en
donnant vos biens … A cette époque, vous étiez en bien meilleure forme
spirituelle ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui s’est glissé entre
vous et Dieu ? Qu’est-ce qui vous a fait perdre votre joie ?
Finalement,
il semble que l’usure du temps, les petits compromis quotidiens, le
découragement sont des armes très efficaces entre les mains de Satan, peut-être
plus encore que la persécution. Dans le cas particulier des destinataires de
l’épître aux Hébreux, ces choses ont finalement réussi à détruire la fermeté,
la vigueur spirituelle qui n’avait pas été atteinte par la persécution des
premiers jours, au temps de leur conversion.
Certes, la
persécution arrache des larmes, blesse les corps ou les cœurs, laisse des
traumas et parfois même des phobies indomptables, mais elle a l’immense
inconvénient de montrer le mal dans toute sa noirceur, dans toute son abjection.
Elle le rend visible.
En revanche,
le découragement, le délaissement progressif de la prière, ou la multitude de
petits compromis raisonnables, agissent comme des saboteurs qui frappent de
manière furtive à l’intérieur même des lignes ennemies. Ils agissent en
nous-mêmes, au lieu d’agir depuis l’extérieur, et du coup nous n’y prenons pas
suffisamment garde ! (Diapo noire)
Finalement,
même si nous ne sommes pas persécutés aujourd’hui en France, nous sommes aussi dans
un combat spirituel, mais il change simplement de nature selon les pays, selon
les époques, et selon les circonstances.
Nous aussi
nous avons besoin de nous souvenir, de nous souvenir des premiers jours,
de ceux où nous avions vécu le pardon en Jésus-Christ, où nous l’avions reçu
comme une libération, comme un don, comme une grâce … où nous avions accepté de
nous humilier, de reconnaitre notre faiblesse, notre insuffisance, et nous abandonner
à notre Sauveur …
Nous avons
toujours autant besoin de Dieu qu’au premier jour, toujours autant besoin de
rester petits à nos propres yeux … pour que notre foi repose bel et bien sur Christ
et sur Lui seul ! C’est là peut-être notre combat spirituel aujourd’hui,
un combat contre les solutions faciles du religieusement correct, où de « l’évangéliquement »
correct. Un combat contre tous ce qui se substitue à une relation personnelle
et vivante avec Dieu. Ce combat est intérieur, et il se mène dans la
prière !
La
dernière vérité que j’aimerais
souligner avant de conclure ce message apparait au verset 33 du chap. 10 de
l’épitre aux Hébreux. (Diapo v33) Elle se présente sous la forme d’une
alternative. Voici le verset 33 Tantôt
vous étiez publiquement exposés aux injures et aux persécutions, tantôt vous
vous montriez solidaires de ceux qui se trouvaient dans la même situation.
Apparemment
les chrétiens n’étaient pas toujours injuriés ou persécutés (et tant mieux !),
mais lorsqu’ils ne l’étaient pas eux-mêmes, ils se faisaient alors un devoir de
se montrer solidaires de ceux qui l’étaient.
Tant que le
royaume de Dieu ne sera pas venu sur terre, on peut affirmer que l’Eglise sera
toujours appelée à vivre l’une ou l’autre de ces deux alternatives. Soit faire
face avec courage à l’opposition, à la persécution, soit s’engager en faveur de
ceux qui la subissent !
Alors, que
pouvons-nous faire sur un plan pratique pour manifester notre solidarité ?
Il y a des dizaines de choses à faire petites ou grandes,
individuelles ou collectives en voici quelques-unes. (Diapo liste)
- On peut signer aussi des pétitions. Lorsque les cas sont graves et avérés, l’association « Portes Ouvertes » lance des pétitions pour faire entendre la voix de ceux qui sont injustement réprimés. Actuellement une pétition est en ligne pour faire entendre la voix des chrétiens du Moyen-Orient auprès des instances internationales.
- On peut aussi écrire à son député, attirer son attention sur les drames dont vous avez eu connaissance, et lui demander de s’engager pour la cause des chrétiens persécutés … et cela même s’il n’est pas chrétien.
- On peut également envoyer un message d’encouragement à nos frères et sœurs persécutés pour montrer notre solidarité. Actuellement des messages sont envoyés aux chrétiens du Moyen-Orient via une application smartphone sécurisée. (Pour plus d’explications il faut se connecter au site internet de l’association « Portes ouvertes »)
Mais la plus
importante des choses à faire est de prier… La prière est réellement une
puissance. Elle fait bouger les mains de Celui qui tient le monde, et c’est ce
que je vous invite à faire dans quelques instants, juste après le chant.
(Diapo noire)
Chant JEM 612 : Dieu fidèle
(Diapo sujets de prière)
•
Prions pour Meena et Sunita, deux chrétiennes d’Inde, frappées et expulsées de chez
elles pour s’être converties à Christ.
•
Prions pour les chrétiens d’Irak. Le retour dans leurs villages est un nouveau défi pour eux
car tout est à reconstruire.
•
Prions pour les chrétiens d’Iran qui subissent des arrestations arbitraires et doivent payer
des cautions exorbitantes dans le but de les décourager et de les appauvrir.
•
Prions pour les chrétiens pakistanais, contraints de vivre dans des quartiers ghettos et
assignés aux travaux les moins valorisants.
•
Prions pour les centaines de chrétiens emprisonnés en raison de leur foi
en Érythrée, un pays
de la Corne de l’Afrique.
•
Prions aussi pour l’Église chinoise, pour la formation des pasteurs et des responsables
d’églises en théologie, leadership, relation d’aide…
Questions pour les petits groupes :
- Avez-vous déjà vous-mêmes vécu des périodes difficiles à cause de votre foi en Christ ? (rejet, moquerie, relation brisée, refus de promotion … etc.) Comment avez-vous réagi ?
- Parmi la liste d’actions proposées ci-dessus, que pourriez-vous faire (en tant que petit groupe de maison ou de GPS) pour exprimer votre solidarité avec les chrétiens persécutés ? Si cela s’avère nécessaire, qui pourrait coordonner cette action ponctuelle ?
- Prenez un petit temps d’intercession en faveur des chrétiens persécutés (maintenant ou un plus tard dans ce temps spirituel)
- Si un apôtre vous invitait, vous aussi, à vous rappeler des premiers jours de votre vie chrétienne, quels souvenirs vous reviendraient de cette époque en terme de foi, de zèle ? (Prenez un temps de réflexion silencieuse au besoin) Pouvez-vous partager quelques-uns de vos souvenirs ? Quels sont les domaines où vous avez progressé et ceux où vous avez peut-être régressé depuis cette époque ? Pourquoi ? Quelles seraient les réponses à apporter ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire