Prédication du 16 juillet 2017 : Hébreux 3 et 4 : Le repos de Dieu (F. Sépari)



Eglise de Lyon            (Diapo noire)                                                le 16 juillet 2017

Au cours des périodes estivales, les pasteurs, qui sont en général assez prévisibles, donnent souvent un message sur le repos, et vous n’allez pas y échapper ce matin ! Toutefois, je ne veux pas uniquement parler du repos du corps, ni même de la détente mentale dont nous avons besoin, mais d’un repos plus profond qui touche à la fois l’esprit et le cœur même de l’homme et qui ne s’oppose pas pour autant à l’activité. Et pour cela j’aimerais lire avec vous un passage un peu difficile qui se trouve dans l’épître aux Hébreux aux chapitres 3 et 4.
On ne sait pas très bien qui a rédigé cette fameuse épître aux Hébreux. On suppose qu’il s’agit du travail d’un juif chrétien érudit, peut-être Paul ou Apollos, ou bien un autre disciple d’origine juive. En tout cas, cette lettre s’adresse à des juifs qui connaissaient fort bien la loi de Moïse et fort bien les rites et règles régissant les sacrifices au temple. Il n’est pas impossible que cette lettre ait été à l’origine adressée aux groupe de scribes et de sacrificateurs convertis mentionnés dans le livre des Actes (Act 6.7), mais, qui se seraient partiellement découragés et éloignés de la foi parce que le Messie tardait à revenir.

Et voici ce que nous lisons au v7 du chap. 3 qui est un passage où l‘auteur cite et commente le psaume 95 écrit par David.

Lecture Hébreux 3.7-13 ; 16-4.3a ; 7-11 (Diapo texte1) (Diapo texte2) (Diapo noire)
Ce passage est en réalité une étude biblique du psaume 95 (Diapo texte1) qui figure en italique dans le texte. Et cette étude d’un psaume de l’A.T. est destinée à mettre en garde ce groupe de sacrificateurs contre la tentation d’abandonner Jésus pour revenir à l’ancienne alliance. Ne faites pas comme les israélites qui ont commencé à suivre Moïse hors d’Egypte, mais qui se sont révoltés dans le désert parce qu’ils ont perdu confiance dans leur guide de l’époque que Dieu leur avait envoyé et qui était Moïse. Ne répétez pas l’histoire aujourd’hui avec le nouveau guide que Dieu vous a envoyé en Jésus-Christ. Ne soyez pas à votre tour, des gens qui ont commencé à suivre Jésus, mais qui désobéissent à ses commandements de foi et d’amour parce qu’ils ne le voient pas revenir suffisamment vite et perdent confiance en Lui. Soyez persévérants et fidèles, attendez patiemment le retour de Jésus qui viendra en son temps. C’est une mise en garde qui annonce très clairement que tous ceux qui sont dans l’Eglise et se déclarent chrétiens ne sont pas nécessairement d’authentiques croyants, mais quelques-uns demeurent incrédules ! Ne faites pas naufrage par rapport à la foi en Jésus, soyez persévérant et confiants, dit l’auteur de l’épître.

Et puis, il y a un second thème qui est abordée dans cette étude biblique du psaume 95 qui m’intéresse davantage que le premier et qui concerne cette fois-ci le repos que Dieu veut offrir aux hommes. Le psaume 95 a été écrit par le roi David 200 ans environ après la conquête de la Palestine, et pourtant conduit par l’Esprit, David parle encore d’un repos dans lequel ses contemporains peuvent et doivent entrer aujourd’hui, à l’heure même où il parle. Ce n’est donc plus l’entrée dans la terre promise à laquelle il fait allusion ici, puisqu’ils s’y trouvent déjà ! Mais bien à un autre repos, un repos d’une autre nature ! On peut, à juste titre, penser au royaume de Dieu promis par Jésus à tous ses disciples, à la fin des temps et c’est certainement l’un des sens de ce passage !!! Mais l’insistance sur le mot « aujourd’hui », « aujourd’hui d’endurcissez pas votre cœur » suggère que chaque Israélite du temps de David, et chaque chrétien aujourd’hui peuvent et doivent entrer dans un repos immédiat qui ne nécessite pas d’attendre le retour de Jésus-Christ ! 

Quel est ce repos dont parle David, dont parle l’auteur de l’épître aux hébreux ?
(Diapo v2-3) On en devine le sens grâce aux v2 et 3 du chap 4 : « La parole qu’ils ont entendue ne leur servi à rien parce qu’ils n’étaient pas unis dans la foi  à ceux qui ont écouté. Quant à nous qui avons cru, nous entrons dans le repos. »
 
L’entrée dans un repos de Dieu se fait tout simplement par la foi en Christ, en son amour, en sa protection et cela en dépit des épreuves. C’est un repos qui se vit au présent ! … nous qui avons cru, nous entrons dans le repos. Tout de suite sans attendre la fin des temps !
C’est le repos de la foi dont il est question ici ! Un repos qui se produit lorsque, tout au fond de notre cœur, l’on apprend à faire confiance à quelqu’un que je sais plus grand, plus fort, plus sage que moi, et capable de guider mes pas, d’apaiser mon cœur dans les difficultés de l’existence humaine.  (Diapo noire)

Je me souviens d’avoir eu à gérer dans le passé récent un conflit d’Eglise qui me semblaient bigrement difficile à résoudre, et pour lequel je ne voyais aucune solution simple. (Diapo conflit) Rien que d’y penser que commençais à sentir un poids écrasant de responsabilité reposer sur mes épaules, un poids d’incompétence aussi. Comment faire ? Comment éviter le pire ? Et puis je me suis rappelé que dans ce cas précis nous avions justement décidé de faire venir une personne extérieure au problème, formée à la médiation, quelqu’un de compétent, d’expérimenté, et soudainement le poids que je portais ce jour-là a soudainement disparu. Je n’étais plus en première ligne comme je l’avais imaginé, je n’étais qu’un simple appui dans les échanges et les discussions qui s’en sont suivies, et j’ai vécu cette mission avec une relative sérénité. Un repos intérieur avait envahi mon cœur.
Dieu désire nous accorder un repos de même nature face aux difficultés de notre vie, mais nous devons l’inviter dans nos difficultés. Et la libération intérieure que nous allons vivre va directement dépendre de la confiance que nous avons en Dieu, et de la certitude qu’il va intervenir. Le repos que nous allons recevoir va dépendre de notre foi, de notre confiance, de l’assurance de Sa présence à nos côtés.

Un autre exemple qui m’est venu à l’esprit est celui de l’enfance. (Diapo enfant) Il y a, me semble-t-il, un repos de l’enfance, un repos à se sentir protégé assisté par ses parents ! En tout cas, même si c’est un peu loin pour moi aujourd’hui, c’est le souvenir que j’en garde. Une forme d’insouciance que j’ai malheureusement perdue plus tard en grandissant ! Alors bien sûr quand on est petit, on est contraint par toutes sortes de limites qui nous sont imposées par nos parents. On ne peut pas manger autant de glaces ou de bonbons qu’on le désire, on ne peut pas se coucher aussi tard qu’eux, on ne peut pas traverser la route quand bon nous semble, mais en revanche nos parents sont là, veillent sur nous et nous protègent de multiples dangers que nous ne connaissons pas … et cela nous donne finalement une tranquillité de cœur, un  repos tout au fond de notre âme ! Et loin de nous paralyser, ce repos intérieur nous libère pour faire plein de choses et prendre plein d’initiatives. Quand on est un jeune enfant, il y a à la fois un immense potentiel d’activités à entreprendre, un très grand nombre de choses à découvrir, … et en même temps, on goute à ce repos du cœur, ce repos de l’âme qui vient de ce que quelqu’un de plus grand que nous et qui nous aime, veille sur nous !
Or justement, Dieu voudrait être ce Père qui nous donne le repos intérieur, non pas pour que nous soyons passifs, mais pour que nous gagnions en liberté, en joie, parfois en audace … parce que justement il est là ! (Diapo v3 et 11)

3 Quant à nous qui avons cru, nous entrons dans le repos…
11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos …

Ce que dit l’auteur de l’épître aux Hébreux, est que nous pouvons dès maintenant gouter au repos de Dieu sans attendre la fin des temps et la venue du royaume, en lui laissant la première place dans notre vie, celle de guide, de maître, et aussi en ayant tout au fond de notre âme cette assurance qu’il veille sur nous et nous protège, et que nous sommes aussi précieux que la prunelle même de Ses yeux ! C’est une expression biblique tiré du lire du Deutéronome et utilisée par le prophète Zacharie (Deut 32.10, Zach. 2.8).

Le repos de Dieu dont parle l’épître aux Hébreux, est celui d’une foi simple, qui invite le Seigneur dans chacune de nos activités quotidiennes. La foi, la confiance sont centrale dans l’épître aux Hébreux, elles sont même l’aboutissement de sa lettre et occupe tous les chap. 10,11 et 12. Ce repos est un état d’esprit, une assurance que nous ne sommes pas seuls. Et effectivement tant que nous sommes dans la volonté du Seigneur, il nous accompagne, nous soutient !  Vous connaissez peut-être cette citation amusante de Mark Twain: (Diapo citation 1)  « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ! » Je vous en propose une version chrétienne un peu plus modeste (Diapo citation 2) : "Ils savaient que c’était bien au-dessus de leur force, mais ils croyaient que Dieu était avec eux pour les aider, alors ils l’ont fait !

Je relis les versets 9 et 10 du chap. 4 : (Diapo v9-10-11) 9 Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. 10 En effet, celui qui entre dans le repos de Dieu se repose lui aussi de son activité, tout comme Dieu s'est reposé de la sienne. 11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos … c’est un repos que l’on goute par la foi !
Comme l’auteur s’adresse à des juifs, il ne manque pas au v9 de faire référence au sabbat, à ce fameux jour de repos institué par Dieu le dernier jour de la semaine, et mis en œuvre dès la sortie d’Egypte. Le sabbat était non seulement un repos accordé au corps après 6 jours de travail, ce qui est bien utile et une excellente idée! Mais c’était aussi un jour spécial en l’honneur de l’Eternel où l’arrêt de l’activité humaine était le signe de la confiance de l’homme en Dieu. S’arrêter de travailler un jour par semaine à une époque où l’abondance alimentaire n’était pas aussi grande qu’aujourd’hui, était un véritable acte de foi ! (Diapo champ) Chaque juif était invité à faire davantage confiance à Dieu qu’à son travail pour sa propre sécurité alimentaire ! Même aujourd’hui,  accepter de s’arrêter un seul jour dans la période cruciale de la moisson, c’est un acte de foi difficile pour un agriculteur! Respecter le sabbat était donc à cette époque une façon de dire au Seigneur qu’il était notre sécurité suprême, une sécurité qui dépasse toutes les autres aussi utiles soient-elles. 

Le sabbat fêtait aussi la libération du peuple d’Israël de son esclavage en Egypte. (Diapo chaines) Et là encore, le repos de Dieu qui jaillit de la foi, nous libère de l’esclavage venant d’une charge mentale excessive. Nous n’avons pas, nous ne pouvons pas, porter le poids du monde sur ses frêles épaules. Mais nous devons apprendre à remettre tous nos soucis à Dieu, avec l’assurance que le Seigneur est lui-même disposé à prendre soin de nous au milieu des difficultés. C’est un repos intérieur reçu par la foi en Christ !
(Diapo noire) Aujourd’hui, nous avons un et même deux jours de repos par semaine, plus des RTT, et des congés payés, mais je ne suis pas sûr que nous vivions vraiment le repos de sabbat jaillissant de la foi comme il conviendrait ! Car le repos dont parle l’épître aux Hébreux est avant tout une attitude de cœur et n’est pas forcément lié au nombre de jours de congés ! Je le vois moi-même dans ma mission de pasteur, combien il est facile de s’occuper des affaires courantes sans s’appuyer sur Dieu, sans se reposer sur Lui. C’est un état d’esprit qu’il nous faut apprendre dans la prière : « Seigneur, je te remets cette journée, qu’elle soit vécue avec le zèle qui convient, et aussi avec la paix du cœur, et l’assurance que tu veilles sur mon quotidien … parce que tu as promis d’être avec moi jusqu’à la fin du monde ! »

(Diapo v9-10-11)  Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. 10 En effet, celui qui entre dans le repos de Dieu se repose lui aussi de son activité, tout comme Dieu s'est reposé de la sienne. 11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos …
En préparant ce message, et toujours en méditant la question du repos intérieur, un autre exemple m’est venu à la pensée, celui du pauvre Moïse découragé qui vient de découvrir l’idolâtrie du peuple d’Israël et le veau d’or en descendant du mont Sinaï. Et Moïse va demander à Dieu de pardonner le péché du peuple ou sinon de l’effacer lui Moïse du livre de vie que Dieu a écrit ! Trop c’est trop !  Les paroles prononcées par Moïse en cet instant montrent certainement du découragement. Elles étaient le digne que Moïse portait une charge mentale supérieure à ce qu’il se sentait capable d’assumer. Il s’en suit un dialogue entre Lui et Dieu, qui se termine par cette parole étonnante et encourageante de la part de l’Eternel en Exode 33.14 : (Dia Ex 33.14)

14 L'Eternel répondit: «Je marcherai moi-même avec toi et je te donnerai du repos.»

C’est intéressant de comprendre ce que cela signifie. La présence de Dieu aux cotés de Moïse lui donnait l’assurance qu’il ne sera pas seul à gérer les difficultés, à les porter, mais il serait un simple adjoint, un intermédiaire humain de la volonté divine. Et cela était de nature à rassurer Moïse, à le fortifier, et lui donner immédiatement un repos intérieur.

En réalité Moïse va avoir près d’une dizaine de révoltes de grande ampleur à gérer après l’épisode du veau d’or, mais Dieu sera effectivement là avec Lui dans chacune de ces révoltes. Et d’ailleurs Moïse prendra soin de consulter Dieu dans la tente de la rencontre pour chacune de ces décisions. Et du coup, il va les vivre ces révoltes très différemment de la toute première. Son attitude ne sera pas toujours parfaite, mais il va gouter à ce repos intérieur, ce repos du cœur, ce repos qui vient de la foi et de cette assurance que Dieu est présent à ses côtés sur son chemin et tout au long de cette longue traversée de ce désert !

Le repos du cœur consiste à avoir la conviction intérieure, l’absolue certitude que Dieu veille sur nous, même au milieu ses difficultés, en dépit de notre péché, et cela à cause de l’amour manifesté par Jésus-Christ. Le repos du cœur apparaît dans cette parole de l’apôtre Paul qui ose écrire (tenez-vous bien !) que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Le repos du cœur vient de la connaissance de l’amour de Dieu pour nous, et de ce que cette connaissance peut faire naitre comme abandon de foi !

(Dia Heb 4.11) 11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos    qui est non seulement la promesse de la vie éternelle, mais aussi la marche dans la foi au quotidien !
Chaque chrétien devrait apprendre à vivre ce repos dont parle l’épître aux Hébreux, vers lequel renvoie le jour du sabbat, et qui a été accordé par Dieu à un Moïse découragé.  Tout comme Moïse vivait ce repos par la présence invisible de Dieu à ses côtés,  nous sommes invités à vivre ce même repos par la présence invisible de Christ à nos côtés … par la présence invisible de son Esprit dans notre cœur !

Nous sommes tous confrontés à divers degré et en diverses périodes de notre vie à des crises existentielles, et si nous n’avons pas pris l’habitude de nous tourner vers Dieu dans les moments faciles, alors nous ne nous tournerons pas plus spontanément vers Lui dans les moments difficiles. Nous risquons au contraire de nous recroqueviller sur nous-mêmes et d’adopter toutes sortes de mécanismes de protection, de réflexes conditionnés comme : « l’apitoiement sur soi », « l’accusation des autres », « la recherche d’alliés » ou en sur-fonctionnant … Nous nous crispons alors sur je ne sais quelle habitude rassurante, sur je ne sais quel tic ! Je ne sais pas quel sont les vôtres !? Je connais les miens : je vérifie tous les détails, je surligne les textes de mes messages …etc. Même si les petits tics ne sont pas mauvais en soi, ce que Dieu demande avant tout, c’est de se tourner vers Lui et d’inviter Sa présence dans notre vie, et de Lui remettre les commandes de notre vie …  pour vivre un vrai repos du cœur ! (Dia Heb 3.7 ; 4.1,11)

3 C’est pourquoi, comme le dit le Saint-Esprit, aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur …
4. 1 Redoutons donc, alors que la promesse d'entrer dans son repos reste valable, que l’un de vous ne semble être resté en arrière.
11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos   qui est non seulement la promesse de la vie éternelle mais aussi la marche par la foi au quotidien !

Vous allez peut-être bientôt partir en vacances, (Diapo noire)  vous reposer, lire de bons bouquins, vous promener à la campagne ou vous dorer sur une plage … pourquoi ne pas inviter Dieu dans vos activités, là quand c’est plus facile … pour qu’il vous apprenne à gouter à son repos venant de la foi, et jouir de la paix du cœur !
Pour terminer ce message j’aimerais simplement vous proposer de réfléchir quelques instants à une ou deux situations difficiles de votre vie qui vous pèsent particulièrement et à prendre les quelques secondes qui viennent  pour inviter Dieu à venir lui-même les prendre en charge ! La parole que Dieu a donné à Moïse, il nous l’accorde à nous aussi par Jésus-Christ : Je marcherai moi-même avec toi et je te donnerai du repos.»

Amen ! Instrumental. Prière.

Questions de partage pour les petits groupe
  1. Avez-vous connus ces derniers jours une ou plusieurs périodes de stress, ou de surcharge mentale ? Si oui, pouvez-vous prendre quelques instants (1mn à 1m30) chacun à votre tour pour la décrire brièvement, et décrire pour chacun quelle a été votre attitude première, et ce que vous auriez pu faire différemment ?
  2. Faites un pas de plus dans l’analyse de cette situation de stress en distinguant ce qui était clairement de votre ressort et ce qui ne l’était pas, et qui donc appartenait à Dieu et relevait de la prière confiante ?
  3. Quelle est la dernière fois où vous avez eu l’impression d’être porté par Dieu et de vivre ce repos intérieur ? Pouvez-vous le partager avec les membres de votre petit groupe ?
  4.  Avez-vous un texte, un passage de la Bible auquel vous pourriez vous raccrocher en périodes difficiles, et qui pourrait vous aider sur ce sujet ?

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