Prédication du 18 Juin 2017 : Exerce-toi à la piété (1 Tim 4.7) (F. Sépari)



Eglise de Lyon            (Diapo noire)                                                            le 16 juin 2017

Aujourd’hui, en réaction aux excès du monde industriel, notre société valorise de plus en plus le vrai, le simple, l’authentique par opposition à tout ce qui serait le fruit d’un effort systématique, d’un objectif planifié, jugé artificiel. De plus, dans une Eglise protestante évangélique comme la nôtre, nous soulignons fréquemment, et à juste titre, l’importance de la foi comme un don de Dieu, du salut comme pardon gratuit, et l’œuvre surnaturelle de l’Esprit Saint comme une grâce sur laquelle nous n’avons aucune prise. Enfin, Le nouveau testament dépeint les rites, les obligations morales que l’on s’impose, le légalisme comme incapables d’effacer nos fautes, de plaire à Dieu et de nous accorder la vie éternelle.
Et du coup, nous pourrions presque en conclure qu’il n’y a absolument rien à faire sur un plan humain pour nous approcher de Dieu, rien du tout ! Et pire encore, on pourrait en déduire que toute action humaine est presque nocive, contre-productive au niveau spirituel. On pourrait avoir l’impression que la foi nous tombe dessus brutalement sans même l’avoir cherchée, et que la vie chrétienne se vit presque en dormant … Penser cela serait une grosse erreur, un immense malentendu !
C’est à peu près la même erreur que celle que pourrait faire un agriculteur qui comprenant que c’est Dieu qui fait germer et grandir le blé, négligerait de labourer la terre, d’ensemencer son champs, d’arroser les pousses qui viennent de naitre, d’ôter les parasites qui les menacent. Certes l’agriculteur ne peut pas donner la vie aux graines qu’il jette en terre, sur ce point nous sommes bien tous d’accord, mais il a néanmoins un rôle à jouer, qui peut même se révéler déterminant pour l’abondance de la moisson.
Et cette avec cette pensée en tête que j’aimerais que nous méditions ce matin un extrait du chap. 4 de  l’épître à Timothée, où l’apôtre Paul recommande à son jeune disciple Timothée qu’il a laissé seul à Ephèse pour diriger l’Eglise de se maintenir en bonne santé spirituelle, de s’exercer à la piété. Je vous invite à suivre ma lecture. (Diapo texte 1) (Diapo texte 2) 

1 Tim 4.... Exerce-toi à la piété. En effet, l'exercice physique est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, car elle a la promesse de la vie présente et de la vie à venir. Voilà une parole certaine, digne d'être acceptée sans réserve. 10 C’est dans cette perspective en effet que nous travaillons et que nous nous laissons insulter, parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant qui est le Sauveur de tous les hommes, et en particulier des croyants.

Et l’apôtre ajoute plus loin au v11 : sois un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ton amour, [ton esprit,] ta foi, ta pureté. 13 En attendant que je vienne, applique-toi à lire les Ecritures dans l’assemblée, à encourager, à enseigner. 14 Ne néglige pas le don que tu as reçu, … 15 Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. 16 Veille sur toi-même et sur ton enseignement. Mets-y de la persévérance, car en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même ainsi que ceux qui t'écoutent.

(Diapo 7-9) Je relis le premier verset qui est au centre de mon message : Exerce-toi à la piété. En effet, l'exercice physique est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout… et Paul ajoute : c’est une parole certaine, à accepter sans la moindre réserve.
En lisant ce verset, n’imaginez pas que, moi qui suis largement sédentaire, je suis en train de m’octroyer une petite vengeance personnelle vis-à-vis de ceux qui sont sportifs et bien musclés dans l’assemblée. En fait, Paul n’a rien contre le sport, et d’ailleurs il a d’ailleurs probablement parcouru plus de chemins et de routes à pieds dans sa vie que nous tous réunis. C’est juste une illustration sur laquelle l’apôtre s’appuie, pour effectuer une comparaison et donner du poids à son propos.
La racine du verbe grec que nous traduisons ici par « s’exercer » ou « exercice » nous a donné en français le mot « gymnaste ». (Diapo gymnaste) Littéralement Paul dit à Timothée : « mon cher Timothée ait la discipline d’un gymnaste dans le domaine de la piété, ait la discipline d’un gymnaste dans le domaine de ta vie spirituelle ». 

Les gymnastes grecs à cette époque se soumettaient  à une discipline personnelle sévère, à de nombreuses privations et à des exercices repoussant les limites de leurs capacités physiques, afin que leur corps devienne beau, sculptural, fort et puissant. (Diapo gymnastes anciens) Ils le faisaient parfois juste pour remporter un prix à la lutte, à la course ou au saut et gagner une couronne éphémère qui se fanait bien vite. Et ces jeux qui avait un succès phénoménal auprès du peuple, et qui apportaient gloire et notoriété à celui qui les remportaient, étaient certainement bien connus de Timothée qui avait un père grec. Et l’apôtre Paul lui explique qu’il y a bien plus utile encore que la discipline du corps : c’est la discipline de notre cœur, de notre âme afin de la rendre belle, sainte et agréable devant Dieu, notre Créateur. Tout comme nos muscles peuvent se développer et se renforcer par l’exercice physique, notre caractère moral, notre discernement spirituel peuvent aussi se développer en acceptant un peu de discipline, en acceptant de le soumettre à des épreuves concrètes. Ce sont elles qui contribuent peu à peu à forger notre caractère.

Et c’est un peu avec cette même pensée que l’apôtre Paul reconnait au v10 qu’il a, lui aussi, mené lui des combats difficiles et résisté à la tentation de les fuir : (Diapo 10) C’est dans cette perspective, dit-il, en effet que nous travaillons et que nous nous laissons insulter, parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant … 

Et Paul ajoute que les bénéfices d’une discipline de notre cœur sont bien plus précieux que ceux qui jaillissent d’une discipline de notre corps. Cette discipline « a la promesse de la vie présente et de la vie à venir » écrit-il. L’exercice physique peut certes contribuer à nous donner une bonne santé physique, mais l’exercice de la piété contribue à nous donner une bonne santé spirituelle et relationnelle avec ceux qui nous entourent. Elle nous aide à ressembler à Jésus-Christ et prépare pour nous une gloire bien plus durable qu’une simple couronne de lauriers, une simple notoriété humaine éphémère.

Exerce-toi à la piété, dit Paul à Timothée En effet, l'exercice physique est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, car elle a la promesse de la vie présente et de la vie à venir. . Voilà une parole certaine, digne d'être acceptée sans réserve.

En préparant ma méditation de ce matin, je me suis rendu compte que je ne savais pas très bien ce que signifiait le mot « piété ». (Diapo noire) C’est un peu embêtant d’être pasteur depuis 25 ans et de ne pas connaitre le sens exact d’un mot qui revient quinze de fois dans le N.T. et 9 fois dans cette seule épître à Timothée. Dans la pensée grecque, c’est un mot très large qui englobe tous les devoirs qu’un homme doit légitiment envers Dieu ou même envers ses proches. Il exprime la déférence, l’hommage, le respect, l’honneur qui reviennent à Dieu ou même à ses parents, ou à ses enfants. (D’ailleurs le mot « piété » est utilisé un peu plus loin à propos  de la famille, au chapitre suivant dans cette même épitre à Timothée). Plus tard, le mot s’est connoté de l’idée de ferveur, de sentiments d’affections pour Dieu, mais ce n’était pas le sens originel. C’est pour cela que Paul parle de « s’exercer » à la piété, d’en faire un exercice !

En clair, quand vous venez au culte, que vous sentiez proche de Dieu ou pas, c’est déjà de la piété ! Quand vous lisez régulièrement votre Bible le matin, que le texte vous ai beaucoup parlé beaucoup ou seulement un peu, c’est encore de la piété ! Quand vous prenez du temps pour demander pardon à Dieu pour une faute que vous avez commise, ou quand vous priez pour un ami, un proche, que ce soit avec ou sans émotion, avec ou sans ferveur, c’est déjà de la piété. Quand vous donner un peu d’argent à un pauvre ou à l’Eglise, c’est aussi de la piété ! Quand vous résister à la tentation ou bien faites des efforts pour changer de comportement, et que vous vous y reprenez à plusieurs fois, c’est toujours de la piété. Quand vous éprouver votre foi dans votre vie quotidienne, et mettez en œuvre une promesse un commandement de la Bible c’est encore de la piété 

Le mot « piété » est très vaste et englobe une multitude de pensées, de paroles, d’actes, de comportement différents, de traits de caractère aussi, qu’il est impossible d’énumérer, mais qui ont tous pour but d’honorer Dieu et de lui accorder la place légitime qui lui revient (ou devrait lui revenir) dans notre vie. En résumé, on peut dire que la piété est la réponse concrète, pratique, expérimentale que l’homme apporte à Dieu avec ses propres forces, par l’usage de sa volonté humaine … pour l’honorer.

C’est un peu dans cet esprit que l’apôtre écrit un peu plus loin au v11 : (Diapo v11-15 réduit)
sois un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ton amour, [ton esprit,] ta foi, ta pureté. (…) 14 Ne néglige pas le don que tu as reçu, … 15 Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous.

Même avec cette définition grossière, vous devinez que la piété n’est pas forcément le sommet de ce que Dieu désire pour nous, mais juste une étape intermédiaire. (Diapo noire) Ce que Dieu désire pour vous et moi est plus grand, plus intense encore que la piété humaine. Il aspire à ce que nous le connaissions en vérité, que l’aimions profondément de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos pensées, de toutes nos forces, et que nous puissions l’adorer en Esprit et en vérité. Ce que Dieu désire en particulier pour nous, c’est que l’Esprit Saint remplisse chaque facette de notre vie, nous dirige, nous motive, et nous transforme à l’image même de Jésus-Christ.

Une grande partie de ces dispositions intérieures ne peuvent être accomplies que par Dieu seul. Et il le fera au moment où il nous jugera prêt pour elles, mais ce n’est pas à nous de Lui donner des ordres, et de décider à sa place des temps et des moments qu’il a jugés convenables dans sa sagesse. Dieu est infiniment plus grand que nous … C’est à lui qu’appartient l’initiative, mais en attendant nous pouvons simplement nous préparer à recevoir le don de sa présence dans notre cœur en nous exerçant à la piété.

Si je reprends l’image agricole du début, la piété consiste à labourer le champ de notre cœur : (Diapo : Râteau) à enlever les grosses pierres dans notre vie qui empêchent la terre d’être cultivable ; à briser les mottes de terre trop dures et imperméables, par une démarche d’humilité et d’écoute ; à nourrir et amender une terre trop pauvre avec l’engrais de sa parole ; à arroser une terre trop sèche par des prières sincères ; à en définitive à purifier cette terre de tout ce qui pourrait l’empêcher d’être fertile.

Et puis, viendra le moment où Dieu ensemencera de sa vie cette terre devenue fertile… Il fera germer ce qui a été semé… Il le fera en son temps au moment souverain qu’il aura lui-même choisi.
S’exercer à la piété, c’est préparer son cœur à recevoir la grâce de la présence de Dieu au moment il le souhaitera nous l’accorder, au moment où viendra à notre rencontre par son Esprit.  Et cet exercice ne sera pas vain, car il y a une promesse qui lui est rattachée ! (Diapo noire)

Entre l’Ascension et la Pentecôte :
Peut-être vous souvenez de l’attitude des disciples de Jésus, peu après que Jésus soit monté au ciel, et avant le jour glorieux de la Pentecôte, avant que le Saint Esprit ne leur communique une puissance nouvelle. Ils n’ont pas attendus à Jérusalem passivement l’accomplissement de la promesse, en allant dans un café sympathique et en sirotant un jus de fruits sur une chaise longue. L’Evangile de Luc (Diapo : Luc24.53, Actes 1.14) nous raconte qu’ils étaient continuellement dans le temple louant et bénissant Dieu (Luc 24.53), le livre des Actes précise que, se réunissant dans la chambre haute tous d’un commun accord,  ils persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus (Actes 1.14)

En fait, ils vivaient pleinement les paroles de Paul à Timothée. Ils s’exerçaient à la piété et attendaient le moment choisi par Dieu pour qu’Il répande sur eux sa puissance et sa divine présence.

Certains me diront peut-être : mais j’ai déjà le Saint Esprit, je sais qu’il habite déjà dans mon cœur … ! Certes ! Mais il est souvent nécessaire de redonner à l’Esprit une place que nous lui avons reprise au fil du temps, et cela passe certainement par des dispositions de cœur similaires à celles qui avaient été adoptées par les disciples dans ce temps d’attente entre l’Ascension et la pentecôte

Souvent Jésus  a recommandé à ses disciples de « veiller et prier » … pour ne pas entrer en tentation, ou pour être prêt le jour où le Seigneur viendra, car on ne connait ni le jour, ni l’heure … Je pense que c’est une autre façon de dire : exercez-vous la piété ! (Diapo 7-9)

1 Tim 4.... Exerce-toi à la piété. En effet, l'exercice physique est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, car elle a la promesse de la vie présente et de la vie à venir. Voilà une parole certaine, digne d'être acceptée sans réserve.

La discipline chrétienne n’est pas du légalisme tant que nous savons qu’elle ne peut pas nous sauver de nos péchés. Et en effet, Dieu seul peut le faire ! (Diapo personne en prière) La discipline est juste une façon très simple et pratique de dire avec notre cœur, notre âme, notre corps et toutes nos forces : « Viens Seigneur, vient prendre la place qui te revient dans ma vie ! Viens me changer, me transformer, j’attends en silence ta venue ! »

La discipline chrétienne ne minimise pas l’œuvre indispensable accomplie par Jésus à la croix, sans laquelle nous serions tous encore sous la juste colère de Dieu. La discipline chrétienne consiste juste à transformer nos habitudes pour les amener à honorer Dieu, et à nous soumettre à Lui afin qu’Il poursuivre son œuvre en nous. La discipline c’est une autorisation donnée à Dieu pour qu’il nous change et nous dirige, non pas accordée par de simples mots qui s’envolent, mais écrite avec la soumission de notre corps, avec l’orientation de notre volonté, avec nos résolutions, avec nos forces, (C’est une démarche une peu semblable au jeûne qui dispose le corps et l’âme à l’écoute de Dieu !) (Diapo noire)

Peut-être certains me diront, mais pourquoi Dieu tarde-t-il à intervenir dans ma vie, pourquoi ne me rend-t-il pas la joie de mon premier amour, pourquoi ne me donne-t-il pas une vie plus abondante sur un plan spirituel ? Dieu est souverain et sait ce qu’il fait.

Je puise un début de réponse dans l’ouvrage du théologien J. Packer «  Connaitre Dieu » qui nous donne cette image tirée de la vie courante :
« Imaginez que vous veniez à croisez la route d’un homme ou d’une femme célèbre, une personne que nous tenez en haute estime, supérieure à vous à bien des égard, sur un plan social, intellectuel, professionnel, spirituel… (Diapo Churchill). Plus nous serons conscient de notre infériorité, plus nous bornerons notre rôle à l’écouter respectueusement, à le laisser prendre l’initiative de la conversation. Nous aimerions bien sûr mieux connaitre cette personne, mais nous sommes tout à fait conscient que c’est à elle d’en décider, et pas à nous. Si elle se limitait à échanger quelques banalités courtoises, nous serions certainement un peu déçus, nous ne nous sentirions pas le droit de nous plaindre. Si en revanche, elle se mettait à se confier à nous, à nous livrer franchement sa pensée sur divers sujets, si elle poursuivait en nous invitant à nous associer à elle dans quelque unes de ses entreprises personnelles, si elle nous demandait de nous rendre disponible dans le cadre de cette collaboration pour que nous soyons prêts en cas de besoins, alors nous nous sentirions incroyablement privilégiés et notre vie changerait du tout au tout ! »

Dieu est infiniment plus grand que le plus grand homme de ce monde ! Nous n’avons pas à nous plaindre de son silence, même lorsqu’il nous pèse… Mais en réalité Dieu veut que nous le connaissions bien plus que nous ne le voulons nous-mêmes ! Et puis, quand je regarde à me vie chrétienne, il y a parfois de quoi être déçu ! Ma bouche dit effectivement : « Seigneur je veux te connaitre », mais ma piété, mon comportement disent juste le contraire ! (Diapo 7-9)

1 Tim 4.... Exerce-toi à la piété. En effet, l'exercice physique est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, car elle a la promesse de la vie présente et de la vie à venir.
Je voudrais vous invité à profiter des vacances d’été qui s’annoncent pour mettre en œuvre une résolution de piété personnelle, celle de votre choix. Que ce soit la lecture quotidienne de la bible, si vous n’en avez pas l’habitude ; ou bien un temps de prière quotidien ; ou encore un changement de comportement que vous savez mauvais, ou reprendre le défi que Sylvain nous a proposé la semaine dernière … !  A vous de choisir, mais que ce soit quelque chose qui puisse venir labourer votre cœur, le rendre plus meuble, plus fertile afin que Dieu puisse l’ensemencer de la Vie de l’Esprit en son temps ! 

Que Dieu nous vienne en aide, et nous fasse la grâce de connaitre sa personne et son amour, Amen !
(Diapo noire)
Prière

 


Questions pour les petits groupes de discussion :

  • 1)   Enumérez les bienfaits que chacun peut espérer d’exercices physiques réguliers et raisonnables ?  Par comparaison, quels bienfaits peut-on espérer d'exercices de piété tels que Paul les décrits en 1 Tim 4.7-8 ?
  • 2)   Nous ne pouvons pas nous changer par nous–mêmes sans l’aide de Dieu, mais en joignant à notre prière des actes de piété, en joignant à nos supplications quelques résolutions pratiques, nous invitons Dieu à venir dans notre cœur de manière plus sincère et plus cohérente. Quelle résolution simple, réaliste pourriez-vous prendre cet été pour vous approcher de Dieu et pour qu’en retour Dieu s’approche de vous ? (Jac 4.8). (Vous pouvez vous aider à choisir la résolution la plus utile pour vous-même en réfléchissant silencieusement à ce qui déplait actuellement à Dieu dans votre vie : fautes, habitudes néfastes, modes de fonctionnement …)
  • 3)    Quelle tentation, quel obstacle pourrait venir vous décourager dans l’exécution de votre bonne résolution ? Comment pourriez-vous prévenir cette tentation, cet obstacle … et ainsi persévérer ?

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