Prédication dim 5 mars 2017 : Psaume 51 : La repentance (F. Sépari)
Eglise de Lyon (Diapo noire) le
5 mars 2017
J’aimerais ce matin lire avec vous un
psaume de David, et j’ai choisi celui qui est proposé par le calendrier de
lecture biblique de la Fédération protestante pour aujourd’hui, le ps 51. C’est
un psaume d’humiliation et de repentance écrit par le roi David quelque temps après
son adultère avec Bath-Shéba, la femme d’Urie. Ce psaume est parvenu jusqu’à
nous parce que Dieu souhaite nous montrer ce qu’il attend de nous lorsque nous commettons
une faute contre Lui ou contre d’autres personnes. Mais surtout, ce psaume nous
révèle que la repentance n’est pas uniquement une épreuve pénible pour notre « ego »
orgueilleux, mais qu’elle est également la source d’une véritable libération, d’un
rafraichissement de l’âme, d’un retour vers la vie et la joie.
Mais avant d’en dire plus, je vous
invite à lire avec moi ce psaume 51 dans sa totalité.
Lecture Psaume 51 : 1-21 (seg 21) (Diapo
texte) (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo noire)
1)
Pour bien comprendre l’état d’esprit qui anime David lorsqu’il rédige ces paroles,
il faut se souvenir de l’histoire qui l’a conduit à vivre cette humiliation et cette
demande de pardon.
David a souvent lui-même mené les guerres
contre ses ennemis, mais cette année-là David a décidé d’envoyer ses chefs de
guerre faire le travail, pendant que lui se repose dans son palais. Un soir où
il flâne sur le toit de son palais royal, il voit une très belle femme qui se
baigne, et il l’a fait venir dans son palais et couche avec elle. Comment
résister aux avances d’un roi aussi prestigieux, n’est-ce pas ? Manque de
chance, elle tombe enceinte, et David découvre que cette femme, Bath-Shéba est
l’épouse d’un de ses plus vaillants soldats. David s’emploie alors à faire revenir
son mari Urie de la guerre qu’il mène contre les Ammonites. Il use d’un
prétexte fallacieux pour le faire venir dans son palais et lui propose de se
reposer chez lui. Son objectif bien sûr est de cacher sa faute, et de faire en
sorte qu’Urie s’imagine être le père de l’enfant qui va naitre. Manque de
chance, Urie est un homme loyal qui refuse de dormir chez lui, alors que ses
compagnons d’armes sont toujours au combat. David qui s’enfonce toujours davantage
dans la dissimulation, et qui ne sait plus que faire, décide d’envoyer une
lettre terrible à Joas, le chef de son armée
afin qu’il s’arrange pour qu’Urie, le soldat loyal meure au combat. Cela devait
bien sûr ressembler à un accident, mais en réalité c’était une exécution
masquée. Joab, le chef des armées est probablement surpris de voir un roi qui
professe aimer l’Eternel, condamner à mort l’un de ses vaillants soldats. Mais
Joab va obéir à l’ordre du roi. Et quand
Urie sera mort, David hypocritement va envoyer chercher Bath-Shéba pour qu’elle
devienne sa femme et habite dans son palais. Ainsi en l’espace de quelques semaines, David va passer de la convoitise au
mensonge, du mensonge au meurtre, du meurtre à l’hypocrisie et au déni le plus
élémentaire des commandements de Dieu. C’est une dégringolade spirituelle pour
cet homme que la Bible dépeint souvent comme l’ami de Dieu. Et Dieu qui est maintenant
en colère contre David, envoie le prophète Nathan vers le roi afin de le
confronter à son péché … Et c’est donc au risque de sa vie que Nathan va lui révéler
tout ce que David croit encore secret, mais que Dieu sait déjà, et il va même lui
montrer la gravité de sa faute et tous les retentissements que son péché va
provoquer pour lui-même et pour la paix de son royaume …
Et
c’est peu après cette confrontation avec Nathan que David va enfin lâcher
prise, confesser ses fautes, et composer le psaume 51 que nous venons de
lire ensemble : (Diapo 3-6)
3 O Dieu, fais-moi
grâce … à cause de ta bonté!
A
cause de ta grande compassion, efface mes transgressions!
5 car je reconnais
mes transgressions
et mon péché est constamment … devant moi.
6 J’ai péché contre
toi, contre toi seul,
j’ai fait ce qui est mal à tes yeux.
C’est
pourquoi tu es juste dans tes paroles, sans reproche dans ton jugement
David
fait enfin tomber toutes ses résistances, et en même temps la vérité, la
sincérité, l’amour reprennent vie dans son cœur ! Remarquez bien, David ne se cherche
pas d’excuses faciles du genre : Pourquoi as-tu permis que je sois tenté au-delà
de mes forces ? Pourquoi as-tu permis que Bath-Shéba tombe
enceinte ?... Non il reconnait pleinement ses torts, et ajoute même que
Dieu sera totalement juste en le punissant. David sait qu’il aurait pu éviter
cette chute et qu’il s’est volontairement enfoncé dans le déni. Et c’est
malheureusement cela le péché !
Et autant il s’était endurci les semaines
précédentes, autant maintenant il s’humilie devant Dieu. Il ne veut plus être le roi sage, le héros parfait,
le sauveur spirituel que le peuple s’imagine. Il veut redevenir cet être humain
dépendant de Dieu à chaque instant, tel qu’il l’était dans sa jeunesse. Il aurait
dû se souvenir que la sagesse et la volonté humaine sont bien incapables de le
mettre à l’abri du mal et du péché, il aurait dû chercher sa force en Dieu comme
au début. Mais il l’a oublié, et négligé de le faire !
Toutefois, David a encore une
espérance qui ne repose pas sur ses qualités personnelles, mais sur celles du
Dieu d’Israël. Dieu est non seulement un Dieu saint et juste, mais il est aussi
plein de grâce ! Ses bontés et ses compassions ne sont jamais épuisées.
Fais-moi grâce dit-il v3, non à cause de mon statut
de roi, ni à cause de mes œuvres, … mais à cause de ta bonté ! Efface
mes transgressions, non parce que je le mérite … mais à cause de tes
compassions
Dieu
ne veut pas détruire le pécheur, mais détruire le péché. Et la repentance est
un acte essentiel sur le plan spirituel. Elle permet à l’homme de mettre
son péché à une petite distance de son cœur, juste suffisante, pour que Dieu
détruise le premier sans détruire le second.
Aux v7, David va même faire un pas de
plus dans sa confession. Cette faute qu’il a commise n’est pas juste un moment
d’égarement accidentel. Cette faute avec Bath-Shéba n’est malheureusement que
la partie émergée d’une tendance plus profonde (Diapo : iceberg) qui habite sous la surface de son cœur : 7 Oui, depuis ma
naissance, je suis coupable; quand ma mère m’a conçu, j’étais déjà marqué par
le péché.
Ma faute avec Bath-Shéba n’est que la
manifestation visible d’une tendance qui habite mon âme depuis toujours, explique
David ! L’humiliation de David n’est
vraiment pas une humiliation convenue et feinte, il se sent véritablement et
profondément misérable !!! Et il a beaucoup à perdre comme roi. Et nous
avons vraiment besoin d’apprendre de son exemple. (Diapo texte 9-14)
Et à partir du v9 jusqu’au v14, David
poursuit en suppliant l’Eternel de le restaurer, de le purifier, de le laver,
de le renouveler, et même … de le recréer sur un plan spirituel.
L’image de l’hysope utilisée par David
ici au v9 fait allusion au rite de purification des lépreux. Quand un lépreux
semblait guéri, le prêtre sacrifiait un oiseau en faisant tomber un peu de son
sang dans de l’eau et aspergeait le lépreux de ce mélange d’eau et de sang à
l’aide de (Diapo :
hysope) quelques branches d’hysope,
qui est une plante ayant de longs rameaux. Or dans ce texte, en demandant au
Seigneur de le purifier avec le l’hysope, il reconnait être un lépreux sur le
plan spirituel, un lépreux du péché. Et David demande à Dieu d’être lui-même le
prêtre qui va le purifier, de sorte qu’il retrouve son innocence, et devienne plus
blanc que neige ! (Diapo texte 9-14)
Et
ainsi au v10 David supplie l’Eternel de lui rendre sa joie, sa fraicheur
spirituelle perdue. Car en fermant son cœur, en refusant d’obéir à Dieu, et d’écouter
la voix de sa conscience pendant une longue période, David a perdu sa communion
avec le Seigneur. Ce péché qui occupait constamment sa pensée, lui a volé la joie
de son salut, le bonheur de se savoir aimé de Dieu, et la paix venant de
l’Esprit Saint. La Bible dit peu de choses sur les émotions de David durant
cette période d’endurcissement, mais en lisant sa réaction colérique face au
prophète Nathan, on peut deviner qu’il était devenu dur, sarcastique, irritable
! Et David conscient de ce changement en lui-même, demande à Dieu de lui rendre
cette joie, cette paix perdue !
Je suis dit-il au v10, comme des os brisés, doublement morts
qui ont besoin de retrouver une joie surnaturelle venant de toi.
Son péché a cassé quelque chose en
lui-même, et il demande au v12 bien plus qu’une grâce, mais un acte
de re-création de son être intérieur. Il utilise des mots forts :
« créé en moi » un cœur
pur, « renouvelle en moi »
un esprit bien disposé …
Et
c’est seulement une fois cette repentance et cette demande de pardon exprimée,
que David va se sentir la liberté de s’engager par des promesses, à offrir des
actions de grâces, et à glorifier le Seigneur. Il ne veut pas rester seulement
au niveau des belles paroles, mais vivre aussi un changement de tout son être. (Diapo texte
15-21)
-
v15 : j’enseignerai tes voies aux
pécheurs
-
v16 : je célébrerai ta justice
-
v17 : je proclamerai tes louanges
-
v21 : et je t’offrirai des sacrifices,
après t’avoir offert d’abord un cœur brisé !
2)
Remarquez l’ordre avec lequel David enchaine ses demandes dans ce Ps 51 : (Diapo 4 étapes)
- D’abord la confession sincère de ses fautes
- Puis une demande de pardon fondée sur la grâce de Dieu
- Ensuite une demande de régénération de son cœur, pour que ce changement perdure en lui.
- Enfin David s’engage à vivre en conformité avec l’amour que Dieu a répandu dans son cœur.
Parfois
on peut être tenté de sauter l’une de ces quatre étapes : et de faire par
exemple des actes de piété sans puiser dans la force qui vient de Dieu ;
ou encore de demander la force de Dieu, sans reconnaitre notre besoin de
pardon ; ou encore de demander le pardon sans offrir une repentance
authentique. Et ce n’est simplement pas possible ! Le mal doit
d’être traité la racine.
Notre réconciliation
avec Dieu n’est pas différente d’une réconciliation avec un ami, ou un proche.
Nous
ne pouvons pas effacer un acte ou une parole blessante lancée à la figure de
son épouse par exemple en lui offrant un simple bouquet de fleurs (Diapo fleurs), sans prononcer un seul mot d’excuse, avec une attitude
du genre : « Tiens prend çà et j’espère que tu iras mieux ». C’est fort
bien d’offrir des fleurs, mais ce n’est pas suffisant ! (Diapo noire)
La repentance est le premier pas
vers une véritable réconciliation et un rétablissement spirituel. Elle est ce
moment privilégié où nous donnons à Dieu l’autorisation d’éliminer ce qui Lui
déplait dans notre vie, parce que nous reconnaissons que notre comportement a
été mauvais … et cette autorisation est essentielle, car Dieu respecte toujours
notre liberté.
Bien sûr, nous n’avons pas besoin de
commettre un adultère doublé d’un meurtre pour commencer à imaginer que nous
pourrions éventuellement avoir besoin de nous repentir. Il y a des choses invisibles
et cachées pour lesquelles nous devons demander pardon. En particulier, ces
moments où sommes en colère à cause d’une épreuve, à cause d’un échec ; ou
encore un de ces moments où l’on doute de l’amour de Dieu, parce qu’on ne le
sent pas, on ne le voit pas … et ces doutes blessent profondément Son cœur de
Père ; ou encore ces instants où l’on se laisse aller à la convoitise, en
se disant puisque les autres le font, pourquoi pas moi ? Et sans une
repentance sincère qui enclenche les 3 attitudes qui suivent, nous ne pouvons
pas retrouver pas une pleine communion avec Dieu.
Je pense que nous avons tous un jour vécu
ces périodes où nous sentons vide, froid, sec sur un plan spirituel… et c’est
souvent le signe que nous avons besoin de parler à Dieu, et peut-être que nous
avons des choses à lui confesser. En tant que pasteur, j’ai un petit avantage
sur vous, car quand il m’arrive d’être sec et vide spirituellement et que je
vois le dimanche matin et la préparation de la prédication approcher, je
panique ! Et cela me pousse à me sortir de ma torpeur spirituelle au lieu
de m’y complaire ! Et je suis contraint à me mettre à genou pour confesser mes
fautes, et demander à Dieu de renouveler mon cœur, et m’accorder un peu de
nourriture spirituelle pour pouvoir la retransmettre à l’assemblée.
En fait dans la vie spirituelle, il
n’y a pas de stabilité facile. Nous sommes toujours en mouvement, comme
dans la vie biologique. Soit notre communion avec Dieu grandit, soit elle
régresse. Il n’existe pas d’état de repos facile dans notre monde déchu ! Il
suffit d’observer à quelle vitesse David, un homme selon le cœur de Dieu, a
régressé en quelques semaines à peine : passant de la convoitise au
mensonge, du mensonge au meurtre, du meurtre à la dureté de cœur. Nous devons
tirer leçon de cela !
3)
Il est intéressant de remarquer que les 4 phases, les 4 étapes par lesquelles
David passe dans le psaume 51, sont exactement celles par lesquelles nous
sommes devons passer lorsque nous nous convertissons à Christ. Cela
commence aussi (Diapo
4 étapes modifiées)
- une repentance par rapport à notre vie passée
- une acceptation du pardon reçu par la foi en JC qui a payé pour nos péchés.
- une œuvre de régénération produite par l’Esprit saint qui change les aspirations, les orientations de notre cœur.
- et enfin l’accomplissement d’œuvres bonnes conformes à l’amour que Dieu a placé dans notre cœur.
Le
grand prêtre qui nous purifie de la lèpre du péché avec l’hysope, nous rend
plus blanc que la neige, nous accorde un esprit bien disposé, et nous envoie l’Esprit
Saint, c’est Jésus-Christ !!! C’est Lui qui accomplit tout cela par
le don de sa vie sur la croix. C’est encore Lui qui nous donne la joie, la paix
intérieure, la capacité d’adorer Dieu en esprit et en vérité, et de lui offrir
le sacrifice d’un « cœur brisé » bien plus beau que tous les autres
sacrifices ! Le psaume 51 a résumé par avance tout ce que Dieu allait accomplir
par JC dans la Nouvelle Alliance.
Mais voilà, tout commence par la
repentance, y compris pour notre conversion. Sans un minimum de repentance,
il n’y a pas de conversion ! On ne nait pas chrétien, on le devient !
Notre vie spirituelle commence par une repentance vis-à-vis de notre vie passée,
une vie centrée sur nous-mêmes, sur notre petit « moi » royal,
central … repus de lui-même, alors qu’en réalité nous devons tout à Dieu !
(Diapo noire)
4)
J’aimerais terminer mon message en soulignant la libération, le bonheur que
produisent la repentance et le pardon …
Je pense qu’il nous est tous arrivé un
jour ou l’autre de nous fâché avec un proche, une de ces personnes qui comptent
pour nous. On a blessé, on a été blessé, et l’on se refuse de reconnaitre nos torts parce
que notre amour-propre est en jeu. On peut s’enfermer alors dans une relecture négative
des événements passés, dans des procès d’intentions et … la communication
devient de plus en plus difficile (Diapo : dispute)
pour aboutir parfois à un silence pesant. Quand une relation essentielle
est brisée, elle nous pèse, nous mine, peut devenir pour nous comme un deuil.
Mais quand enfin la communication reprend, quand quelques excuses balbutiantes
sont données, quand la relation se renoue … c’est une véritable libération qui est
vécue, un bonheur retrouvé. (Diapo noire)
Cette libération, c’est exactement celle
que Dieu voulait faire vivre à David, mais à laquelle il s’est refusé pendant de
longues semaines, cette libération est exactement celle à laquelle Dieu nous
invite à chaque fois que cela va mal et que nous nous endurcissons !
Evidemment, il est pénible de faire le
premier pas de l’humiliation et de la repentance, mais c’est un véritable chemin
de libération qui s’ouvre ensuite. Souvenez-vous du fils prodigue, il était
seul, misérable… (Diapo fils prodigue) et pendant quelque temps, il a préféré
garder des cochons plutôt que de retourner vers son Père, en partie par fierté,
en partie parce qu’il ne savait pas s’il serait accepté … Mais quand enfin il a osé revenir, l’histoire
s’est terminée par des embrassades, par la joie, par une grande fête …
Quand on se repent devant Dieu … il y
a de la joie dans le monde céleste, et une fête qui est organisée au ciel, car
Dieu ne dédaigne pas un cœur brisé et humilié, mais c’est même l’un des plus
beaux sacrifices qu’on peut lui offrir. (Diapo Actes 3.19)
Actes 3:19
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient
effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur
…
Tous les hommes pêchent sans
exception, mais quand cela arrive n’endurcissons pas notre cœur comme le fit
David au début, mais confessons notre cœur à Dieu ! Amen !
Prière
Questions pour
les petits groupes :
C’est un sujet délicat à débattre en petit
groupe, car il faut bien distinguer la confession de nos fautes à Dieu et la
confession de nos fautes aux hommes. La seconde est parfois nécessaire, mais doit
toujours tenir compte du degré de maturité et de bienveillance de celui qui
nous écoute ! Il n’est donc pas forcément nécessaire de préciser la nature
de nos fautes passées dans ce temps de partage, et encore moins d’entrer dans
les détails.
- Si la « stabilité » dans le domaine spirituel (Heb 5.11-12) est effectivement impossible dans un monde déchu, comment décririez-vous votre situation actuelle : en progrès ou en régression ? Donner quelques indices tirés de votre vie qui justifie votre réponse.
- Quelle est la dernière fois que vous avez vécu un temps de repentance devant Dieu ? Qu'est-ce que cela vous enseigne sur cette habitude ?
- Cherchez à discerner les forces, les motivations, les pensées à l’œuvre dans votre cœur qui parfois freinent votre retour vers le Père après un péché (Par ex. convoitise très forte, minimisation du mal commis, préservation de l’image de soi donnée aux autres que l‘on finit par croire vraie, doute sur l’amour de Dieu, doute sur la force de cette confession quand elle n’entraîne aucun changement apparent …). Quelles sont vos fragilités personnelles, partagez ce qui vous semble possible et utile de dire ?
- Connaissant ces faiblesses, comment pourriez-vous, avec l’aide de Dieu, y remédier ? Y a-t-il une attitude de cœur, une nouvelle image de vous-même, de nouvelles habitudes qui pourraient vous préserver du péché, ou du moins vous permettre de revenir plus vite vers Dieu ?
- Avez-vous déjà vécu un moment de libération, de fraicheur spirituelle après un temps de confession, de repentance ? Vous sentez-vous la liberté de partager cette expérience ?
Textes
complémentaires : Actes
3.19 ; Actes 28.27 ; 1 Jean 1.5-2.2 ; Joël 2.12-17 ; l’image des « rachetés » Esaïe
51.11 ; Esaïe 52. 9 ; l’image de « la femme délaissée puis rappelée » :
Esaïe 54.1-7 ; l’image des « affligés » : Esaïe 61.3-11.
Bonjour j’ai vraiment aimé ce message puis-je poser une question ?
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