Suis-je légaliste sans le savoir ? - Galates 2 et 3 - Vivre "en" Christ plutôt que "pour" Christ (F. Sépari)


Eglise de Lyon  (Diapo  noire)                                                                     le 17 mars 2019

J’aimerais ce matin relire quelques versets de l‘épitre aux Galates de sorte à mieux résister au légalisme insidieux qui peut se glisser parfois dans notre vie chrétienne. Ce sont des choses que nous savons déjà, mais que nous peinons à vivre, des choses qui touchent à la grâce de Dieu, à notre repos intérieur, et à notre identité en Christ. Mais je vais y revenir. Il est probable que l’épître aux Galates ait été la toute première épître rédigée par l’apôtre Paul aux Eglises. Une lettre qui allait ensuite être suivie par beaucoup d’autres ! L’apôtre est poussé à rédiger cette épître, car il est inquiet, et même très inquiet de voir les chrétiens de la région de Galatie auxquels il a récemment annoncé l’Evangile, ajouter à leur jeune foi chrétienne toutes sortes de règles tirées de la loi juive, toutes sortes de devoirs à accomplir, toutes sortes de préceptes à respecter et qui étaient destinés à plaire à Dieu et à s’assurer son approbation et son amour ! Son inquiétude est telle qu’il se demande même si les membres de ces jeunes Eglises sont toujours chrétiens, c’est vous dire à quel point son anxiété est grande ! Mais avant d’aller plus loin, je vous invite à lire quelques extraits de cette fameuse épître aux Galates. (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo noire)

Lecture Galates 2.15-16, 2.20-3.3, 24-26
A) Paul nous rappelle ici un principe biblique essentiel : « Nous sommes sauvés par la foi seule, et non par les œuvres que nous pourrions accomplir ». Les œuvres sont certes utiles comme expression de notre foi, comme signe de notre reconnaissance, mais par elles-mêmes, elles ne nous sauvent pas du péché ! C’est le grand principe qui avait été peu à peu oublié au fil des siècles et que Luther a redécouvert au début du XVIème siècle. Il n’est plus aujourd’hui la seule particularité des protestants puisque l’Eglise catholique partage, elle aussi, cette même conviction. Vous allez me dire à quoi bon reparler de cela ! N’est-ce pas une vérité que nous connaissons tous, parfois depuis notre jeunesse. N’est-elle pas acquise ? Avons-nous vraiment besoin d’y revenir ?

Je pense que oui !!! Je ne doute pas que la plupart d’entre nous savent que Christ est mort pour leurs péchés, et que c’est uniquement par son sacrifice que nous sommes pardonnés. Je ne soupçonne personne dans cette assemblée de tomber dans un légalisme grossier oubliant cette vérité fondamentale. Le légalisme qui nous guette me semble plus subtil, plus insidieux. J’ai l’impression, moi le premier,  que nous vivons trop souvent la suite de notre vie chrétienne comme si la grâce n’était plus autant nécessaire, comme si notre croissance spirituelle devait s’accomplir par nos seuls efforts, par une maitrise sans cesse renouvelée de nos désirs, par une canalisation résolue de notre volonté, par une énergie principalement puisée dans nos forces humaines. Et que nous ressemblons un peu à ces chrétiens habitant la Galatie que Paul soupçonnait de vouloir vivre la vie chrétienne par la force de la chair, plutôt que par celle de l’Esprit. Je relis le verset auquel je fais allusion : (Diapo Ga 2.3)

Gal 2.3est-ce en pratiquant les œuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit ou en écoutant l'Evangile avec foi? Manquez-vous à ce point de bon sens? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par vos propres forces?

Je me suis surpris plusieurs fois à agir de cette manière, et donc ma prédication de ce matin n’est pas écrite avec la posture du pasteur « donneur une leçon », mais plutôt d’un homme repris par les Ecritures Saintes, et qui souhaite partager la découverte qu’il a faite ! (Diapo noire)

B) J’aimerais vous demander un instant de faire travailler votre imagination et d’essayer d’entrevoir avec quel état d’esprit Jésus démarrait ses journées et planifiait ses activités, du temps où il était sur terre. La Bible ne dit rien de tout cela bien sûr, mais je vous propose d’inventer quand même un scénario :

Jésus se réveille. Il vient de dormir une bonne nuit chez ses amis Marthe, Marie et Lazare, et il sent les bonnes odeurs des petits plats préparés par Marthe tôt ce matin. Il se dit en lui-même : « ce serait sympathique de prendre une journée de congé aujourd’hui, le problème, se dit-il, est que le diable ne prend jamais de congé, et que de plus mon Père compte sur moi ». Alors Jésus renonce : « Non ce n’est pas sérieux, je dois accomplir la mission de mon Père » ! Et puis il continue sa réflexion : « Qu’est-ce que je pourrais faire aujourd’hui pour plaire à mon Père céleste et accomplir la mission pour laquelle il m’a envoyé ? Je sais, se dit Jésus, aujourd’hui je vais raconter quelques paraboles sur le Royaume à la foule. » Et puis au cours de sa toilette, Jésus se souviens : Ah j’ai vu qu’il y avait beaucoup de malade dans la région, et si je guérissais un ou deux malades, cela ferait certainement plaisir à mon Père Céleste. Peut-être, même vais-je devoir chasser des démons pour que mon Père soit glorifié ?  Et puis, en enfilant ses sandales pour sortir, Jésus a peut-être terminé ce temps de réflexion par une prière qui aurait pu ressembler à celle-ci: « Aide-moi Père à vivre pour toi aujourd’hui ! Tout ce que je ferai pour toi, utilise le pour ta gloire ».

Je ne sais pas ce que vous pensez de ce petit scénario qui est bien sûr totalement imaginaire ! Il peut paraître vraisemblable au niveau du contenu de la journée de notre Seigneur Jésus-Christ ! Toutefois, je peux vous assurer que cette narration imaginaire est certainement fausse en ce qui concerne l’état d’esprit et les motivations profondes de Jésus. Rien ne peut être plus loin de la réalité ! Car en réalité, la description que viens de faire attribue à Jésus un état d’esprit légaliste. En effet, dans ma petite histoire imaginaire, Jésus puise l’énergie pour servir pour Dieu dans ses forces humaines, dans son désir humain, dans sa bonne volonté, dans ses aptitudes. Mais en réalité, Jésus n’agissait pas ainsi, il puisait sa force en Dieu seul. Son premier réflexe au réveil devait plutôt consister à se placer dans la présence même de Dieu, dans une communion intime avec Son Père, à s’en réjouir tout simplement. Et ensuite, les multiples activités de sa journée découlaient naturellement de cette relation personnelle, de cette intimité, de cet amour qu’il éprouvait pour son Père ! En réalité, Jésus n’agissait pas pour Dieu, mais il laissait Dieu agir au travers de Lui ! C’est très différent ! Jésus a-t-il accompli de grandes choses pour Dieu ? A la fois oui et en même temps non ! Il serait plus juste de dire Jésus a laissé Dieu accomplir de grandes choses au travers de Lui. Jésus est avant tout venu révéler son Père au monde ! Et comme ce que je dis peut paraître troublant, je souhaite relire avec vous quelques versets où justement Jésus affirme ne rien pouvoir faire de lui-même ! (Diapo versets)

Jean 5. 30 Je ne peux rien faire de moi-même
Jean 7. 16 Jésus leur répondit: «Mon enseignement ne vient pas de moi mais de celui qui m'a envoyé.
Jean 8. 28 … «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous reconnaîtrez que moi, je suis et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon Père m'a enseigné.
Jean 8. 42  «… Je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est au contraire lui [Dieu] qui m'a envoyé.
Jean 12. 49 En effet, je n'ai pas parlé de ma propre initiative, mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer, 50 … je l'annonce comme le Père me l'a dit.»
2 Cor 5. 19 En effet, Dieu était en Christ : il réconciliait le monde avec lui-même en ne chargeant pas les hommes de leurs fautes …

Tous ces versets, et il y en a beaucoup d’autres, suggèrent que Christ laissait Dieu le Père diriger sa vie, remplir son existence de sa sainte présence. Jésus vivait une communion avec Dieu de chaque instant, et puisait sa force dans son amour. Il laissait ensuite Dieu orienter sa volonté, ses désirs … sans chercher à faire des efforts avec son « Moi » humain ! C’était davantage une soumission du cœur qu’une obéissance programmée et décidée. Jésus laissait Dieu agir au travers de lui-même ! (Diapo deux prépositions) Jésus ne vivait pas « pour » Dieu, mais il vivait « en » Dieu ! La différence de prépositions entre « pour » et « en » est importante ! Dans le premier cas, c’est le « moi » qui décide tout ! Dans le second, c’est Dieu qui décide en moi, avec mon accord !

C) (Diapo noire) Vous allez peut-être me dire : « Mais cette dépendance était-elle bien nécessaire pour Jésus, puisqu’il était Dieu ? » Je ne sais pas vraiment répondre à cette question, sans doute « non » ! Mais ce que je sais, c’est que Jésus voulait nous laisser un exemple d’une vie humaine parfaite, un modèle de dépendance, un exemple d’attitude qui réjouit le cœur de Dieu. Et c’est bien cet exemple de dépendance complète que Paul imite et sur laquelle il prend appui pour enseigner aux Galates la seule vrai façon de vivre la vie chrétienne : (Diapo Gal 2.20)

Gal 2.20 J'ai été crucifié avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.

Paul a compris le modèle donné par Jésus, et il le transpose à lui-même, et vit à son tour dans la dépendance au Fils de Dieu. Ce n’est plus moi qui vis, dit-il, c’est-à-dire plus mon Ego, un Ego qui déciderait de manière autonome, mais je puise ma force dans ma foi, dans ma relation constante avec Christ ! Le plus important n’est pas ce que je fais, mais à qui je suis attaché ! Et aussi … d’où vient ma force !

Peut-être, vous souvenez-vous de l’image de la vigne et du sarment donné par Jésus dans l’évangile de Jean au chap. 15 (Diapo vigne). Dans cet enseignement, Jésus explique qu’Il est le cep et que nous les chrétiens sommes les sarments, et que la chose la plus importante qu’un sarment doit faire, c’est justement de rester attacher au cep ! Le texte nous invite à « demeurer en Christ ». C’est-à-dire à puiser notre force en lui !

Paul dit exactement la même chose lorsqu’il nous dit qu’il nous exhorte à agir « en Christ » ! Il ne dit jamais qu’il faut vivre « pour » Christ, même si cela montrerait déjà une excellente motivation, mais il nous invite à vivre « en » Christ ! Un petit mot d’écart ! Mais ce mot est important, car il change l’origine même de notre puissance.  C’est là que se trouve la pensée clé qui nous évite une attitude légalisme ! 

Etre en Christ, être proche de Dieu, lui demander de nous remplir … nous soumettre paisiblement à sa volonté ! C’est tout cela que Paul explique prioritairement aux Galates légalistes.

D) Vous pensez peut-être : Mais quand même, ne devons-nous pas accomplir des choses ? Ne devons-nous pas porter du fruit ?  

Bien sûr que si, d’ailleurs l’Evangile de Jean insiste sur l’importance de porter du fruit pour glorifier Dieu : (Diapo Jean 15.8) Jean 15 Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c'est que vous portiez beaucoup de fruit. Vous serez alors vraiment mes disciples.

Mais ce qui fait la différence entre une bonne et une mauvaise attitude, entre un légaliste et un chrétien, c’est la motivation pour laquelle nous agissons et portons du fruit !
Est-ce pour assurer son amour, son approbation à notre égard ? Si c’est le cas, nous faisons fausse route ! Notre action doit être le fruit d’un élan de reconnaissance, une manière de manifester notre gratitude !

-        On ne sert pas Dieu pour être un bon  chrétien, mais pour lui manifester notre amour !
-        On ne sert pas Dieu pour mesurer le niveau de sa propre spiritualité, mais dans un élan de reconnaissance !

Il ne s’agit pas de gagner quelque chose pour soi-même, mais de manifester notre amour pour Dieu ! Il y a un texte de l’Evangile de Matthieu où Jésus annonce que beaucoup de gens auront fait de nombreuses choses pour lui et pour Dieu, mais sans jamais l’avoir connu. Ils auront certes bien agi, mais sans jamais puisé leurs force en Dieu, cherchant à se hisser par leur propres forces à la hauteur des exigences divines, et c’est l’erreur du légalisme ! (Diapo Mat 7)

Mat 7. 22 Beaucoup me diront ce jour-là: ‘Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom? N'avons-nous pas chassé des démons en ton nom? N'avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom?’ 23 Alors je leur dirai ouvertement: ‘Je ne vous ai jamais connus’.
C’est notre relation d’amour avec Christ qui compte avant tout ! C’est demeurer en Christ qui est le plus important ! (Diapo noire)

E) N’allez toutefois pas en déduire qu’il vous faut maintenant être totalement passif, dénué d’initiative et de créativité, qu’il vous faut renoncer à vous servir de votre tête et abandonner tout esprit critique, qu’il vous faut devenir une sorte de paillasson qui accepte les circonstances de la vie sans réactions. Non, il s’agit simplement de puiser sa force en Dieu, en Christ en lui seul ! Il s’agit de vivre une reddition intérieure de son « moi », mais sans pour autant négliger de déployer ses dons.

Quand on s’éloigne de ce légalisme insidieux, deux choses extraordinaires se produisent :

1) Première chose extraordinaire, on goute une libération intérieure, un allégement soudain du fardeau de notre vie. Certes les difficultés demeurent, mais les soucis et la fatigue spirituelle disparaissent ! Car le repos véritable vient de la grâce ! Nous n’avons plus rien à prouver, nous ne sommes plus dans la performance, mais nous sommes acceptés tel que nous sommes. Car en réalité, la vie chrétienne est impossible à vivre sans l’aide de Dieu, sans être accompagné et dépendant de Jésus, et sans le laisser vivre en nous-mêmes. En revanche, le fardeau devient léger, lorsqu’on s’appuie sur Lui ! (Diapo Mat 11.28)
Mat 11. 28 »Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. (…) 30 En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger.»       Le fardeau est léger lorsqu’on vient à Christ et s’appuie sur lui !

2) La seconde chose extraordinaire que l’on redécouvre lorsqu’on s’éloigne d’un légalisme insidieux, est une redécouverte de notre identité en Christ ! Toujours dans le même chapitre 3 de l’épître aux Galates, Paul l’explique en ces mots : (Diapo Gal 3.26)
Gal 3. 26 Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; 27 en effet, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous vous êtes revêtus de Christ. (…) 29 Si vous appartenez à Christ …

Pour être « quelqu’un », nous n’avons pas besoin de faire quelques chose de spécial ou d’avoir des talent particuliers (diapo « être quelqu’un ») : pas besoin d’être très fort, très intelligent, très beau, très belle, très vive, très instruite pour être quelqu’un ! Pas besoin d’être riche, d’avoir un prix Nobel, ou d’être célèbre, ou d’avoir un million de vues sur « Youtube » pour enfin être quelqu’un ! Notre identité vient de notre relation privilégiée avec Dieu, de la présence de Christ en nous ! Nous sommes les héritiers du grand roi ! On quitte la logique du monde qui nous contamine tous, et qui fonctionne sur le mode : « Je fais donc je suis », « Je fais, donc j’ai de l’importance ! »

Le fils de Reigner III de Monaco, Albert II (Diapo Albert II), n’a pas eu besoin de faire des choses spéciales pour hériter de la couronne. Seule sa relation filiale avec le prince Reigner a fait de lui l’héritier légitime de la principauté. De même, (Diapo noire) c’est notre relation personnelle avec Dieu, le fait que nous sommes ses enfants adoptifs, le fait que nous le laissons vivre en nous, et qu’il demeure en nous par son Esprit, qui fait que nous sommes « quelqu’un », et que nous sommes devenus les héritiers du monde à venir ! Il y a un sceau qui repose sur nous ! Nous appartenons à Christ et nous ne pouvons pas davantage lui appartenir que ce que nous lui appartenons maintenant ! En abandonnant la logique malsaine du légalisme, on finit par redécouvrir sa pleine identité en Christ !

« L’être » est plus important que « le faire », l’appartenance à Dieu plus importante que ce que nous accomplissons ! C’est pour cela qu’une personne qui connait un handicap et qui se retrouve malheureusement limitée physiquement ou mentalement, continue à faire la joie de Dieu telle qu’elle est ! Car, si elle a foi en Lui, elle est pleinement son enfant, Dieu demeure en elle, et elle fait la joie du Père. Et l’approbation et l’amour de Dieu n’ont rien à voir avec ce qu’elle peut accomplir !

Voilà j’arrive à la fin de mon message et je peux le résumer ainsi ! Même si Dieu désire que nous portions du fruit, l’important c’est de demeurer en Christ, de vivre « en » Christ plutôt que « pour » Christ ! De laisser Christ vivre en nous et ainsi de chasser au passage toute forme de légalisme qui dénature l’Evangile de la grâce. En suivant cette voie, vous aller vivre une libération intérieure, une libération dans votre marche avec Dieu, et vous allez redécouvrir votre identité oubliée de fils ou de fille de Dieu ! Amen !

Prière 

Questions pour les petits groupes de partage
Relisez Galates 2.15-3.14 et 3.24-25, si le temps vous le permet lisez aussi Galates 5 !

Prenez un temps de réflexion silencieuse pour les trois premières questions :

  1. A propos de votre liberté : Sur une échelle de 1 à 10 à combien évalueriez-vous votre liberté intérieure ? (Pour répondre à cette question demandez-vous si vous agissez-vous par devoir, à cause du regard des autres, à cause des commandements de Dieu, demandez-vous aussi quelle image vous faites-vous de Dieu !) Quelle parole de l'épître aux Galates pourriez mémoriser et conserver à l'esprit pour vous aider à progresser sur cette échelle invisible ?
  2. A propos de votre identité : Selon vous, quelles sont les 3 choses sur lesquelles repose vraiment aujourd’hui votre identité ? Si quelqu’un d’autre devait répondre à cette question vous concernant, répondrait-il de la même manière que vous ? (Comment les autres membres de votre petit groupe, vous définiraient-ils ?)
  3. Vivre en Christ : Vous souvenez-vous de décisions récentes touchant à la vie chrétienne qui vous semblent avoir été prises avec vos seules forces humaines ? Comment auriez-vous pu  faire autrement et puiser davantage vos forces en Christ et en Dieu ?
  4. Si un jeune chrétien vous demandait d’expliquer l’attitude à adopter pour laisser « Christ vivre en lui »  (Gal 2.20) que lui répondriez-vous ? Mettez-vous d’accord sur une réponse commune de quelques phrases.
  5. Question de réflexion : Comment, selon vous, peut-on à la fois faire preuve de proactivité, d’initiative, de créativité, de réflexion, de discernement et en même temps laisser Christ être la source de notre force ? Où se trouve l’articulation ? (Relisez Galates 5.13-26). Débattez ensemble de cette question !

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