Les échecs dans notre vie - 1 Roi 18-19 - 2 Cor 12.7-10 - Mat 26.75 (F. Sépari)


Eglise de Lyon            (Diapo noire)                                                            le 3 mars 2019

Je voudrais vous parler d’échec ce matin ! Nous faisons tous des efforts pour les éviter, mais nous connaissons tous à un moment ou un autre de notre vie un revers, un déboire. Parfois, ce sont des déceptions sans grandes conséquences, d’autres fois ce sont des échecs qui traumatisent, et produisent en nous un important retentissement émotionnel et induisent un changement dans notre façon de nous voir, de nous comporter. Il y a toutes sortes d’échecs : l’échec scolaire (Diapo échec), l’échec professionnel, l’échec familial (avec des enfants qui ne vont pas bien, ou bien quand le couple est en difficultés). On peut aussi vivre un naufrage psychologique ou spirituel en restant bloquer sur de fausses représentation de soi-même, des autres ou même de Dieu ! Mais que dit la Bible sur l’échec ?  Y a-t-il des hommes de la Bible qui ont échoué et que Dieu a relevés ? 

Dans notre culture française (ce n’est pas forcément vrai dans tous les pays et dans toutes les cultures) l’échec est perçu comme rédhibitoire et inacceptable. Il est le signe que vous avez atteint votre « seuil d’incompétence » ! Généralement, vous n’avez pas le droit à une seconde chance ! Tant pis pour vous, il ne fallait pas échouer ! (Diapo croix rouge) On pose sur vous et sur votre avenir une grosse croix rouge ! C’est terrible et souvent destructeur !

Dieu fait-il pareil avec nous ? (Diapo noire) Y a-t-il des hommes de la Bible qui ont échoué et que Dieu a relevés ? Oui, beaucoup, des dizaines même ! Il n’y a même presque que cela ! Dieu n’agit pas avec nous, comme la société le fait ! Car le plus souvent, nous progressons sur un plan humain et sur un plan spirituel en passant par des remises en cause soit dans notre façon de penser, d’agir, soit dans notre façon de définir nos objectifs ! 

Isaac et Jacob n’ont pas cessé de se tromper dans leur façon d’agir. Moïse a même commis un meurtre (il n’aurait même pas été autorisé à s’asseoir sur les bancs de cette Eglise !) David a eu des pensées impures (il aurait eu besoin de discipline !), Job, Elie, Jérémie, Pierre, Paul tous ont connu des moments de découragement, de révolte à cause d’un échec dans leur vie, ou dans leur mission, ou bien à cause d’une infidélité … La Bible est remplie de personnes qui ont échoué, mais à la grand différence d’autres hommes, ils ont tiré leçons de leur échec pour rebondir, pour grandir et repartir de l’avant … et cela avec l’aide de Dieu !

A) J’aimerais ce matin en souligner le cas particulier de trois hommes, avant de voir quelle leçon tirer pour nous-mêmes. (Diapo Elie)

1) Le premier qui a retenu mon attention c’est Elie, le prophète. Il a vécu au 9ème siècle avant notre ère au temps du roi Achab, qui était l’un des pires rois d’Israël, résidant dans le royaume du Nord. Achab avait introduit le culte des idoles (de Baal et d’Astarté) et avait épousé Jézabel, une femme étrangère, méchante au possible, qui ne reculait devant aucunes manigances pour tout obtenir ce qu’elle voulait, y compris faire tuer des innocents ! 

Pour tenter de faire revenir Israël à Lui, Dieu décide d’envoyer Elie vers le roi Achab avec le message qu’il n’y aurait plus de pluie dans tout le pays jusqu’à ce que Dieu le décide à nouveau. Et c’est effectivement ce qui s’est passé pendant de longs mois. Le roi Achab furieux fait alors rechercher Elie en tous lieux, mais sans succès. Trois ans plus tard, après une grande famine, Dieu renvoie Elie vers Achab et lui offre de prier pour la pluie, à la condition qu’il accepte un défi au sommet du mont Carmel entre l’Eternel et les idoles. Achab accepte ! Ce jour-là, la foule est rassemblée, les prophètes idolâtres aussi … deux sacrifices sont posés sur deux buchers différents, et dédiés à des dieux différents, et chaque groupe religieux fait des prières pour que son dieu enflamme soudainement et miraculeusement le bucher qui lui ait dédié. C’est une compétition de miracle en quelque sorte ! Rien ne se passe pour les idoles après des heures de prière et de supplications, mais dès qu’Elie prie, le feu du ciel tombe sur son sacrifice prouvant que l’Eternel est le seul vrai Dieu. Le peuple saisi alors les prophètes des divinités étrangères qui sont mis mort. Le prophète de l’Eternel prie alors pour la pluie, et la pluie se met à tomber en abondance sur le pays, ramenant la vie avec elle. Elie s’attend probablement à une nouvelle ferveur religieuse au sein du peuple d’Israël et à un changement d’attitude du roi Achab. Et dans sa joie, le prophète se met à courir à côté du char du roi. Et voici ce qu’on lit au chap. 18, v 45. (Diapo texte)

Lecture 1 Rois 18.45- 19.4
45 En quelques instants, le ciel devint noir de nuages, le vent souffla et il y eut une forte pluie. Achab monta sur son char et partit pour Jizreel. 46 La main de l'Eternel reposa sur Elie qui noua sa ceinture et courut devant Achab jusqu'à l'entrée de Jizreel. 19 Achab rapporta à Jézabel tout ce qu'avait fait Elie et la manière dont il avait tué par l'épée tous les prophètes. Jézabel envoya alors un messager à Elie pour lui dire: «Que les dieux me traitent avec la plus grande sévérité, si demain, à la même heure, je ne te fais pas ce que tu leur as fait!» Voyant cela, Elie se leva et partit pour sauver sa vie. Il arriva à Beer-Shéba, une ville qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur. Quant à lui, il marcha toute une journée dans le désert, puis il s'assit sous un genêt et demanda la mort en disant: «C'est assez! Maintenant, Eternel, prends-moi la vie, car je ne suis pas meilleur que mes ancêtres.»

Rien ne se passe comme Elie l’avait imaginé !  Le peuple d’Israël et le roi Achab sont bien sûr ravis de la pluie bienfaitrice qui arrose le pays, mais voilà, ils ne reviennent pas pour autant vers Dieu. Et pire, Jézabel fait le serment de tuer Elie dans les 24h. C’est un échec terrible ! Rien n’a changé ni en Israël et ni même dans l’esprit de la famille royale en dépit de trois longues années de famine, et de deux miracles incroyables. Et Elie s’effondre intérieurement face à ce qu’il considère comme un échec : « Israël n’est pas revenu vers Dieu » ! Il n’a pas réussi à accomplir sa mission, et il demande ni plus ni moins la mort ! On ne badine pas avec l’échec, dans une culture de l’honneur !

Mais 40 jours plus tard, alors que Elie sera seul bien loin de la Samarie, au sommet du Mont Sinaï dans une caverne, Dieu va lui parler et lui expliquer que : « non ce n’est pas un échec, tout espoir n’est pas perdu car il y a encore 7000 Israélites qui n’ont pas adoré les idoles. Elie a correctement accompli sa mission. Finalement Dieu est plus patient que son prophète. L’Eternel lui explique qu’il va de nouveau tenter de ramener Israël vers Lui-même, mais d’une autre manière cette fois-ci, au moyen d’une guerre déclenchée par le roi de Syrie. Il est clair que les critères de réussite de Dieu ne sont pas ceux d’Elie. Et dans cette épisode de sa vie, le prophète découvre que Dieu est patient, et qu’il préfère parler au moyen d’une brise légère plutôt qu’au moyen d’une tempête qui déchire et arrache tout ! Elie qui était un prophète combatif et presque excessif a certainement grandi dans sa connaissance de Dieu au travers de cet échec apparent.

2) Je voudrais un autre exemple plus rapide et plus facile à raconter avec celui l’apôtre Paul (Diapo Paul). L’apôtre qui a guérit tant de malades avec l’aide de Dieu, semble à une période de sa vie incapable de se guérir lui-même. Trois fois il va supplier Dieu de lui ôter une infirmité qui le gêne considérablement dans son ministère. Et à chaque fois Dieu lui répond négativement ! Cela ressemble vraiment à un échec spirituel, mais Paul en retire lui aussi une leçon importante qu’il nous rapporte dans la 2nd épître aux Corinthiens : (Diapo texte)

Lecture 2 Cor 12.7-10
Et pour que je ne sois pas rempli d'orgueil à cause de ces révélations extraordinaires, j’ai reçu une écharde dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et m'empêcher de m'enorgueillir. Trois fois j'ai supplié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: «Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse.» Aussi, je me montrerai bien plus volontiers fier de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. 10 C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les détresses, dans les persécutions, dans les angoisses pour Christ, car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.

Paul comprend par cette prière inexaucée qu’il n’est pas appelé à être un héros par lui-même, un sauveur par ses propres forces, mais juste un serviteur dont Dieu peut se servir pour accomplir sa volonté le moment venu. Paul a appris par cet échec qu’il doit demeurer humble et rester à Sa place ! Seul Dieu est notre Sauveur !

3) Et puis enfin, le "recordman" de l’échec, c’est l’apôtre Pierre lui-même (Diapo Pierre). Un homme étonnant, tellement courageux et tellement humain à la fois. Lui seul a le courage de marcher sur l’eau à la rencontre de Jésus, mais voilà, soudainement, il commence à douter, à s’enfoncer, puis à couler. C’est très décevant ! Lui seul a eu le courage de dire à Jésus que ces histoires d’agonie sur une croix sont terriblement pessimistes et décourageantes, mais voilà, en le faisant, il devient l’interprète involontaire de la pensée du diable ! Quel échec spirituel terrible ! Et puis enfin et surtout, lui seul va oser suivre Jésus lors de son arrestation, mais voilà, quelques minutes plus tard, il va le renier à trois reprises. Quelle déception ! (Diapo texte) Matthieu 26.75  Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.

Quel échec pour celui qui désirait être le plus loyal de tous, cela va le miner pendant des jours. Mais il aura quand même le courage de se présenter devant le Christ ressuscité en dépit de sa honte, et aussi le courage tout simple d’accepter le pardon de Jésus ! Et Pierre va grandir au passage et découvrir que Dieu est un Dieu plein de compassion et de miséricorde, un Dieu qui aime faire grâce à ceux qui se repentent et reconnaissent leurs échecs !

On aurait pu imaginer que Jésus pardonne à Pierre, sans toutefois lui conserver le rôle de premier apôtre de l’Eglise. Mais en dépit de cet échec retentissant, Jésus réhabilite totalement Pierre y compris dans son rôle de premier apôtre destiné à veiller sur les débuts de l’Eglise ! (Diapo texte)
Jean 12.15 … Jésus lui dit: «Nourris mes agneaux.» 16   Jésus lui dit: «Prends soin de mes brebis.» 17 … Jésus lui dit: «Nourris mes brebis.

B) En définitive, et  la lumière de ces exemples et de beaucoup d’autres, Dieu semble préférer un homme qui a échoué mais qui tire leçon de son échec, et repart de l’avant, (Diapo principe) qu’un homme qui n’a jamais échoué ! C’est étonnant et c’est en même temps un enseignement important des Ecritures ! Il ne s’agit pas bien entendu de rechercher l’échec, surtout si cet échec prend la forme du péché, ce serait fâcheux et un énorme contresens ! Mais Dieu préfère un homme qui se sait faible, et compte vraiment sur Lui, plutôt qu’un homme qui se croit digne de la mission qu’il lui a été accordé, quand bien même il aurait du succès.  (Diapo noire)

Voyez-vous, la Bible nous enseigne qu’un échec n’est ni forcément fatal ou destructeur, mais qu’en revanche notre attitude face à l’échec peut effectivement devenir fatale ou destructrice ! L’important n’est pas la gravité ou la fréquence de nos échecs, mais c’est ce que Dieu fait de nous quand nous acceptons sa grâce, quand nous nous relevons et quand nous lui permettons de changer ! Pierre est la preuve que Dieu nous accueille quand nous sommes faibles !

Evidemment pour qu’un échec puisse se transformer en une expérience utile, il faut qu’il débouche sur reconnaissance sincère de nos défauts, une humilité de cœur. Il ne sert à rien de se complaire de façon quelque peu mélodramatique dans son désespoir, ou même de se draper dans son remords, si l’on en reste seulement là ! C’est peut-être là que se trouve la grande différence entre Pierre et Judas ! Pierre a cru en la grâce de Dieu … pas Judas ! Pierre a continué à espérer en Dieu… pas Judas. Pierre a cru que son échec pouvait être transformé par Dieu en quelque chose de meilleur, … pas Judas.
En d’autres mots, on peut « Echouer avec succès », (Diapo principe) ou si vous préférez, on peut « Avoir du succès même dans ses échecs ». Comment ?  En tirant des leçons de nos échecs, en grandissant au travers eux, et surtout en laissant ces événements difficiles, et parfois même tragiques, nous conduire à nous confier davantage en Dieu le Père !

« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir » nous dit le dicton ! On pourrait le reformuler en disant : (Diapo principe) : 

« Tant que nous restons accrochés à Dieu par la foi, nos échecs peuvent devenir l’occasion d’un nouveau départ et aussi celle d’une croissance. » Et cela demeure vrai, même à 90 ans !

(Diapo noire) Un jour, quand nous serons dans l’éternité, avec une bien meilleure connaissance de ce qui est important et ce qui ne l’est pas, nous comprendrons sans doute à quel point nos critères humains de réussite n’étaient pas ceux du Seigneur ! Aujourd’hui, nous peinons à le saisir, mais ce jour-là nous comprendrons !

Beaucoup de ceux qui auront réussi à vues humaines échoueront malheureusement aux yeux de Dieu. Et beaucoup de ceux qui auront échoué à vues humaines, réussiront aux yeux de Dieu !

En fait, tout dépend de l’attitude que nous adoptons face à nos échecs ! (Diapo principe)

Dans un certain sens, on peut considérer que le pire des échecs humains et spirituels s’est déroulé le fameux vendredi saint, (Diapo Croix) ce jour où Jésus a été mis à mort par le peuple même qu’il était venu sauver ! Vous allez me dire que ce n’est pas tout à fait pareil par ce que Jésus savait qu’il devait donner sa vie en sacrifice. C’est vrai ! Mais il n’empêche que c’était quand même un échec … Le samedi alors le corps de Jésus reposait dans le tombeau, tout mais vraiment tout semblait perdu ! Le moral des disciples était juste abyssal ! Mais rien n’est jamais fini avant que Dieu ne le dise ! La plus grande des victoires spirituelles de l’histoire a été remportée dans le cadre de ce qui semblait être la plus lourde des défaites !

C’est une leçon à méditer pour nous ! Qu’allons-nous faire de nos défaites, de nos échecs ? Demandons à Dieu de nous aider à transformer toutes nos petites crucifixions personnelles en autant de résurrections avec l’aide de Dieu ! Tout dépend de l’attitude que nous adoptons face à nos échecs !

Alors quelle attitude avoir ? Quelles leçons pratiques tirer de nos échecs quand ils surviennent ? Je vous en propose 5 proposition pratiques, mais ce n’est pas exhaustif : (Diapo 5 attitudes utiles face à un échec)

  1. Acceptons la responsabilité de nos échecs, nos erreurs. Nous pouvons être tentés de blâmer les autres, de blâmer la malchance, l’économie, le patron, le conjoint, les enfants … A titre personnel, je suis souvent très tenté par ce type d’échappatoire,  mais si on ne reconnait pas ses erreurs nous n’avons aucune chance de faire des progrès. Il ne s’agit pas de basculer dans un perfectionnisme obsessionnel, mais d’éviter de répéter sans cesse les mêmes fautes. Et une fois que cela est fait, abandonnons nos sentiments négatifs et oublions ce qui nous fait mal !
  2.  (diapo clic) Méditons aussi le fait que nos échecs ne sont que temporaires, et qu’ils ne nous définissent pas ! Ils vous aident à acquérir de l’expérience et au fil du temps un meilleur jugement. N’oubliez pas que même au milieu d’un échec, Dieu est là et il ne vous abandonnera pas !
  3. (diapo clic) Faites l’effort d’énumérer les avantages indirects que peut induire votre échec. Je sais cela peut sembler un peu simpliste et artificiel ! Mais en réalité, cette liste peut nous aide à changer, à repartir de l’avant, et même à être plus créatif, à discerner ce qui est important, à mieux retenir la leçon que vous venez de recevoir ! Thomas Edison qui a déposé plus de 1000 brevets dans le domaine de la science c’est souvent heurté à des déboires. Quand cela ne fonctionnait pas, il disait : « n’appelez pas cela échec, mais éducation ! »
  4. (diapo clic) N’ayons pas peur de demander de l’aide aux frères et sœurs parfois, et à Dieu toujours ! Demandons-Lui en particulier Sa sagesse pour comprendre les causes de nos échecs et ne pas recommencer ! Pourquoi ai-je échoué ? Y a t-il une raison pour laquelle j’aurais provoqué mon propre échec ?
  5. (diapo clic) Et puis enfin, ne nous laissons pas enfermer par nos échecs passés, n’accordons pas non plus trop d’importance aux paroles des autres qui peuvent trop vite nous juger, mais concentrons-nous sur l’avenir et sur ce qui peut changer en nous et sur ce que nous pouvons faire avec l’aide de Dieu, afin de repartir de l’avant … et de recommencer au besoin !

La Bible compare les êtres humains à des vases de terre (Diapo vase) toujours fragiles, mêmes ceux qui ont la chance de posséder quelques belles enluminures et décorations qui forcent l’admiration, ne sont en réalité rien de plus que des vases de terre. Mais si vous êtes chrétien, alors vous portez dans ce vase ordinaire… un trésor caché. Et c’est là ce qui fait votre plus grande valeur, vous êtes détenteur de la présence même de Dieu, bénéficiaire de la grâce offerte en Jésus, vous êtes enfant de Dieu et vous avez promesse de son soutien ! Quel privilège inestimable ! (Diapo noire)

Alors si vous échouez, ne vous découragez pas, ne vous dévalorisez pas, repartez de l’avant et faites confiance au Seigneur ! Amen !


Questions pour les petits groupes :

  1. Y a-t-il des échecs récents ou anciens qui vous ont marqué ? Quels sentiments aviez-vous éprouvé peu après ce constat d’échec, d’abord vis-à-vis de vous-mêmes, ensuite vis-à-vis des autres et enfin vis-à-vis de Dieu ? Que pensez-vous du comportement que vous aviez adopté à cette époque ? Comment auriez-vous pu faire différemment et mieux ?(Pour la question ci-dessus, vous pouvez, au choix, soit partager directement votre histoire personnelle et vos réactions, soit prendre 5 à 7 mn de silence pour l’écrire sur papier, puis partager uniquement ce que vous souhaitez aux autres membres du petit groupe.)
  2. Selon vous, quels sont les principaux critères de réussites aux yeux des hommes et les principaux critères de « réussite » aux yeux de Dieu. Débattez-en pour voir si vous êtes tous d’accord ! Quels changements dans votre comportement quotidien pourraient être induits par l’adoption des « critères de réussite selon Dieu » ? Essayez d’imaginer deux ou trois changements pratiques et concrets qui pourraient découler de ce changement d’approche !
  3. Parmi les 5 attitudes pratiques proposées face à un échec, quelle est celle qui vous serait la plus utile à titre personnel ? Partagez vos réponses en en expliquant un peu les raisons.

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