Non à l'hypocrisie religieuse !- Dire la vérité dans l'amour - Matthieu 23 (F.Sépari)

Eglise de Lyon            (Diapo noire)                                                            le 15 juillet 2018

J’aimerais ce matin méditer avec vous un texte de l’Evangile de Matthieu pour lequel j’ai entendu peu de prédications, et pour cause c’est un passage peu négatif et même un peu inquiétant au premier abord. De plus, il ne semble concerner que les scribes et les pharisiens vivant à l’époque de Jésus. Et pourtant, il s’agit d’un texte riche d’enseignements qui nous montre l’importance de dire la vérité dans l’amour, l’importance de lutter contre une piété qui se limite à l’apparence. C’est aussi un passage qui nous donne quelques critères pour discerner un responsable d’Eglise, et enfin c’est une parole de Jésus qui nous concerne tous parce qu’elle nous explique ce qui plait à Dieu, ce qui compte vraiment pour Lui.

J’aimerai lire avec vous le début du chapitre 23 de l’Evangile de Matthieu. 

Matthieu 23 : 1-27 ; 37-39 (Seg 21)  (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo texte)
(Diapo noire)
Ces échanges de Jésus avec les pharisiens et les spécialistes de la loi dans le temple de Jérusalem ne sont pas les premiers. Jésus a déjà enduré les jours précédents une bonne série de question pièges destinées à le discréditer devant le peuple. Il a lui-même raconté en retour plusieurs paraboles dénonçant la mauvaise attitude des chefs religieux. Mais ici, (si j’ose dire) nous avons le bouquet final. Jésus se présente comme l’envoyé de Dieu, et prenant autorité sur les chefs religieux, il prononce un discours à la fois long et accusateur contre eux. C’est sans doute son dernier discours public, le soir même, tous ces hommes importants probablement furieux vont se réunir afin de décider solennellement de le faire mourir, et deux jours plus tard Jésus sera crucifié.

Il ne faudrait pas s’imaginer que Jésus est ici dans un état d’esprit haineux ou même agressif, il ne désire même pas qu’une malédiction s’abatte sur ses interlocuteurs. Le mot « malheur » utilisé 7 fois dans ce passage pourrait aussi se traduire aussi par « Hélas » (voir Matthieu 24.19). Il peut exprimer une lamentation pleine de regret ! Cela décrit un simple état de fait spirituel ! Jésus n’éprouve aucun plaisir à prononcer ces quelques jugements contre les scribes et les pharisiens, mais il le fait afin que quelques-uns changent d’attitude. Il le fait afin que le peuple d’Israël brise le fardeau légaliste sous lequel il est accablé.

J’ai ajouté à ma lecture les derniers versets du chapitre 23, parce que le jugement porté par Jésus sur Jérusalem en la parlant d’elle comme une ville qui tue les prophètes est transformé par l’expression de son amour dans la phrase qui suit : « j’aurai voulu rassembler tes enfants comme une poule protège ses poussins ». Jésus ne s’est pas départi de son amour. Ces pharisiens et ces scribes qui tuent les prophètes, Jésus aurait eux aussi aimé protéger, mais voilà ils ne l’ont pas voulu ! Jésus n’oublie pas la grâce qu’il est venu apportée. Mais justement pour recevoir la grâce et le pardon, il faut avoir conscience que nous ne sommes pas les personnes bien que nous pensons être. Pour pouvoir être sauvé, il faut prendre conscience du danger spirituel nous guette ! Avertir c’est aussi une forme d’amour ! 

Jésus veut le bien de ceux auxquels il s’adresse. Il voudrait qu’ils choisissent la vie !

A) Certains parmi vous, on peut-être vu le film « Marguerite » incarné par Catherine Frot (Diapo film) et qui raconte l’histoire véridique d’une richissime américaine Florence Foster Jenkins qui était passionnée de musique. le chant était sa joie, sa raison de vivre dans sa vie monotone et elle souhaitait à tout prix devenir chanteuse d’opéra. Mais voilà, cette chère dame chantait faux, terriblement faux, et personne n’osait lui dire la vérité ! Elle avait un petit cercle d’amis flatteurs qui faisaient mine de s’émerveiller sur ses talents de cantatrice par facilité et pour éviter de l’attrister. Elle se paya fort cher un professeur qui, semble-t-il, n’osa pas lui dire la vérité sur son cas désespéré … peut-être par intérêt financier. Même son mari qui la sentait fragile se taisait de peur de la blesser. De fil en aiguille, d’une flatterie à une autre, d’un euphémisme à un autre, d’un petit mensonge à un plus gros, elle a fini par croire qu’elle avait un don de cantatrice et un immense talent ! A 76 ans, le 25 oct. 1944, elle va louer une salle prestigieuse à New-York, le Carnegie Hall, pour pouvoir se produire devant un large public. Une foule immense va se rassembler, des journalistes, des célébrités … et cela va être malheureusement terrible. Des gens vont sortir au cours de la représentation, et les commentaires sarcastiques qui suivront seront tellement durs, qu’ils vont la blesser jusqu’au fond du cœur. Elle en fera en effet une crise cardiaque deux jour après, et mourra le mois qui suivra ! (Diapo noire)

Dire la vérité peut parfois être inconfortable pour soi-même, mais le faire est aussi une marque d’amour ! Bien sûr, il faut savoir le dire avec de bonnes et justes motivations, et si possible le faire de telle sorte que le message soit recevable par celui qui l’écoute ! 

Ce jour-là dans le temple de Jérusalem, Jésus n’a pas pensé aux conséquences pour lui-même en parlant de manière directe aux scribes et aux pharisiens, mais il l’a fait pour que quelques-uns parmi eux se remettent en question, il l’a fait pour que quelques-uns parmi le peuple soit libéré de ce fardeau légaliste, et surtout pour que Dieu soit glorifié ! 

Nous avons tous du mal à dire la vérité dans l‘amour. (Diapo verset) Soit nous disons la vérité sans amour, soit nous manifestons de l’amour mais sans dire la vérité, toute la vérité ! Nous penchons tous d’un côté ou de l’autre de la balance en peinant à trouver le bon équilibre.

Les « diseurs de vérité » qui ont souvent le souci de la franchise et de l’honnêteté peuvent devenir irresponsables lorsqu’ils ne communiquent pas avec les bonnes intentions, ou pas de la bonne manière, ou pas dans le bon contexte, ni au bon moment. Ils rendent leur message insupportable et donc inaudible du point de vue de l’auditeur. 

Les « faiseurs de paix » et qui ont souvent le sens du sacrifice, le souci du bien commun et de l’unité peuvent aussi devenir irresponsables lorsqu’ils refusent de dire suffisamment ce qu’ils pensent. Ils se privent de dire ce qui est juste pour eux-mêmes, ils privent l’autre d’un point de vue précieux qui lui serait utile.

Même si notre avis n’est pas aussi sûr que celui de notre Seigneur Jésus-Christ, nous devons apprendre comme Lui à dire la vérité dans l’amour ! (Diapo noire)

B) Mais quel reproche fondamental Jésus fait-il ici aux chefs religieux ? En fait, Jésus critique ici l’approche pharisienne qui s’imagine que l’on peut plaire à Dieu par une obéissance minutieuse aux prescriptions de la loi sans mettre sa confiance en Lui, sans avoir un amour sincère pour Lui, un peu comme un employé obéirait à son patron sans l’apprécier particulièrement, mais juste parce qu’il le craint. Jésus critique foncièrement ceux qui pensent que Dieu ne s’intéresse pas à nos motivations, à nos pensées, et aux désirs bons ou mauvais qui animent notre âme … C’est tout le contraire ! Les pharisiens s’imaginaient Dieu à leur image, comme un roi exigeant une soumission d’apparence, une obéissance d’intérêt, sans comprendre que Dieu recherchait leur cœur comme un père ou une mère recherche le cœur de son enfant. Bien sur l’amour vrai s’exprime concrètement par des actes, mais la valeur de nos actes vient de nos motivations !

Et le problème fondamental des chefs religieux de cette époque était l’hypocrisie qui les animait. Elle n’était pas forcément consciente, mais comme une habitude acquise. Et c’est ce divorce entre le cœur et les actes que Jésus dénonce tout au long de ce passage ! Les commandements, les lois et les règles de toutes sortes peuvent être bonnes si elles nous rapprochent de Dieu, si elles sont comme une bonne hygiène qui nous garde en bonne santé spirituelle. Mais si elles deviennent une fin en eux-mêmes, ou pire l’occasion de se glorifier, alors ce sont des pièges ! Chacun des « malheur », chacun des « hélas » de Jésus est associé à une dénonciation de l’hypocrisie.

v13 « Malheurs à vous spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites ! »

v14 : Vous faites pour l’apparence de longues prières, mais en réalité votre motivation profonde est d’attirer l’attention et de récupérer si possible de l’argent des pauvres veuves.

v24 : Vous nettoyez l’extérieur de la coupe et du plat, mais l’intérieur est plein de vols et d’excès. La coupe est une image du cœur des pharisiens. Derrière l’apparence de piété, subsiste un cœur qui n’a pas changé et qui demeure rempli des mêmes méchancetés et des mêmes convoitises que celles des autres hommes. Et Jésus ajoute : « nettoyez d’abord l’intérieur de la coupe et du plat et le reste deviendra pur… » Evidemment avec de la vraie vaisselle, la liquide vaisselle ne traverse pas le métal ou la porcelaine, pour aller de l’intérieur vers l’extérieur… Mais si la coupe est une image de notre cœur, alors on comprend mieux … Quand nos motivations deviennent pures, alors nos actes suivent, et ils deviennent purs à leur tour !

Cet accent placé sur le visible, sur ce qui est extérieur, sur ce que les hommes perçoivent, conduit aussi les pharisiens à se tromper dans leurs priorités. Ils donnent la dime sur la menthe, sur l’aneth et le cumin qui poussent dans leur jardin (cette petite feuille-ci est pour le temple, ces neuf autres là sont pour épicer mes plats !) Pourquoi un tel scrupule poussé jusque dans le détail ? Parce que cela se voyait, parce que cela était mesurable et observable par la communauté juive toute entière ! Mais en revanche, les grands principes de justice, de bonté, de fidélité qui ne sont pas ni très visibles et ni facilement mesurables étaient négligés, en dépit de leur grande importance. Quelle tristesse !

Jésus ironise au v24. Vous filtrez vos boissons pour éliminer le moucheron, mais vous avalez le chameau. Trop insister sur le visible devant les hommes conduit à se donner de mauvaises priorités devant Dieu !

Même chose avec l’or du temple qui est préféré au temple lui-même ! Même chose avec les phylactères (Diapo phylactères), ces petites boites contenant une portion de la loi, que l’on portait en évidence sur son front, qui sont préférées à la mise e pratique des commandements de Dieu. Il y a ici comme une sorte de dévoiement systématique de la Parole de Dieu pour la mettre au service de la gloriole humaine ! C’est terrible !

Notre Dieu n’a rien contre les aide-mémoires, les disciplines personnelles, les rites qui éduquent le corps. La méditation quotidienne de la Bible et la prière en sont de bons exemples que nous encourageons. Mais si ces choses servent qu’à nous donner bonne conscience, ou à nous glorifier, si elles nous évitent de chercher Dieu de tout notre cœur de toute notre âme, alors elles sont pires qu’inutiles !

Il n’y a d’ailleurs pas que le judaïsme qui tombe dans ce piège, mais en réalité presque toutes les religions humaines ont cette tendance. On est bien loin de cette rencontre en vérité, et dans l’amour que Dieu attend et espère de l’être humain ! 

Le résultat concret de ce pharisaïsme de cette hypocrisie générale nous le lisons v13 : (diapo v13)
13 Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes l'accès au royaume des cieux ; vous n'y entrez pas vous-mêmes et vous ne laissez pas entrer ceux qui le voudraient.

Il n’y a rien de pire qu’un responsable religieux qui enseigne quelque chose qu’il ne fait pas lui-même, même si son enseignement est globalement juste ! Sans même le vouloir, il détourne les gens de la foi, car les observateurs et personnes en recherche ne sont pas dupes. Ils voient bien que nos paroles disent une chose, que nos actes en disent une autre !  La cohérence entre les paroles et les actes est quelque chose à laquelle les gens sont très sensibles. Je l’ai moi-même fort bien remarqué avec mes enfants qui ont eu vite fait de pointé du doigt mes incohérences.

Evidemment, personne n’est parfait, et Jésus ne s’attendait pas à ce que les chefs religieux de son époque le soient, mais il espérait qu’ils soient suffisamment humbles pour reconnaitre leurs fautes et leurs insuffisances et pour qu’ils se tournent vers Lui !

Les chefs religieux qui ont cherché la gloire des hommes au lieu des chercher la gloire de Dieu, qui se sont servi de sa Parole pour gagner en pouvoir, ont pris le risque considérable de se priver de la bénédiction de Dieu, même de Sa présence et c’est ce que Jésus dit à la fin du chapitre. (Diapo 23.37) v 37 Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! 38 Voici que votre maison [ici le temple de Jérusalem] vous sera laissée déserte 39 car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’» Quelles années plus tard en 70 de notre ère, le temple sera détruit et jamais reconstruit jusqu’à nos jours ! (Diapo noire) 

C) En résumé, nous avons dans ces paroles de Jésus la description « en creux » des qualités à rechercher chez un responsable d’Eglise qu’il soit pasteur, conseillers ou responsable à un autre titre … (Diapo : qualités). Voici la liste :
  • v3 : Vivre une cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait !
  • v5 : Chercher la gloire de Dieu et non la sienne !
  • v11 : Avoir un véritable esprit de serviteur !
  • v13 : Ne rien faire consciemment ou inconsciemment qui empêcheraient les hommes de s’approcher de Dieu, mais au contraire leur parler de Son amour et leur ouvrir tout grand la porte et du royaume des cieux qui est en réalité s’appelle Jésus !
  • v14 : Etre désintéressé dans tout ce qu’il fait !
  • v16 : Ne pas s’attacher aux choses visibles naturellement valorisées par les êtres humains, mais chercher ce qui est invisible, les valeurs éternelles et qui comptent aux yeux de Dieu !
  • v23-24 : Savoir discerner les enseignements prioritaires dans la Parole de Dieu !
  •  v25 : Etre résolu à donner la première place à la pureté intérieure, plutôt qu’à la une pureté d’apparence !

Je vois qu’en ce qui me concerne, vous n’avez pas été trop strict dans l’application de tous ces critères, sinon je ne serai pas là !  Et comme nous sommes tous égaux dans l’Eglise en dépit de nos rôles et fonctions différentes, vous pouvez aussi vous appliquez ces critères à vous-mêmes. C’est un beau programme !

Mais sachez au moins que tous ces critères, Jésus les a lui-même pleinement tous respectés :
  • v3 La cohérence entre les paroles et les actes : Jésus n’a jamais été pris en défaut et pourtant ses ennemis étaient aux aguets, prêts à se servir de la moindre faille !
  • v5 A propos de la recherche de la gloire de Dieu : la bible nous enseigne qu’il s’est dépouillé de la gloire qu’il possédait avant la création du monde pour devenir un simple homme, avec de nous parler avec un langage humain, dans le cadre d’une vie ordinaire.
  • v11 A propos de l’esprit de service : il suffit de repenser à cette parole de Jésus lors de sa dernière prière avant de mourir : Matt 26.39 : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
  • v13 A propos d’ouvrir en grand la porte du royaume : Souvenons-nous que Jésus a donné sa vie à la place de la nôtre pour prix de nos fautes, pour prix de notre péchés. Il s’est comporté comme un père vis-à-vis de ses enfants. Ce que nous ne pouvions pas faire par nous-mêmes, il l’a fait pour nous par le don de sa vie sur la croix !
  •  v14 Concernant l’attitude désintéressée : Jésus n’a jamais cherché son intérêt, il est né dans une faille pauvre et il est mort pauvre. Le seul héritage qu’il a laissé est une chemise et une tunique … vous en laisserez bien davantage à votre mort !
  •  v16 Concernant l’attrait pour les choses visibles : ce texte nous rappelle que Jésus a encouragé chaque juif à vivre une relation vraie avec son Créateur, plutôt que de trouver son identité dans un groupe religieux quel qu’il soit.
  • v23-24 Concernant les enseignements prioritaires : Jésus a su résumer toute la loi en deux commandements, et deux seulement qui sont : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. (Luc 10.27). 
  • v25 Concernant la priorité donnée à la pureté intérieure plutôt qu’aux apparences, il suffit de relire ce passage … Jésus ne cultivait pas les apparences, ni la diplomatie doucereuse, mais justement il disait la vérité dans l’amour.

La personnalité de Jésus est étonnante et dépasse de loin ce qu’on peut voir chez beaucoup d’autres maitres remarquables. Les évangiles qui l’exposent méritent d’être lus et médités afin de mieux le connaitre… Ce n’est pas étonnant, car Jésus était plus qu’un simple prophète, il était le Messie, l’envoyé de Dieu sur notre terre !

Parmi tous les hommes qui sont nés sur terre, un seul mérité le titre « Maître », un seul mérite le titre de « Père », un seul mérite le titre de « chef », c’est justement lui Jésus-Christ ! Il est le plus juste et le plus équilibré des êtres humains qui n’ait jamais existé… 

S’il est votre Maitre et Seigneur, alors sachez que vous êtes en sécurité, car il va veiller sur votre cœur est maintenant le nouveau temple de Dieu. Amen !
(Diapo noire)

Question pour les petits groupes de partage :
Relisez le texte de Matthieu 23. 

A) De quel « camp » faites-vous partie ? Faites-vous partie des « diseurs de vérité » ou des « faiseurs de paix » ? Comment pourriez-vous mieux rééquilibrer votre attitude selon votre prédisposition ?
Pour les « diseurs de vérité » : il peut être utile de faire l’effort de dire ce que l’on a trouvé de réussi, d’utile ou de positif avant d'exprimer un éventuel ressenti négatif !
Pour les « faiseurs de paix » : il peut être utile de dire la vérité sur vos émotions négatives même si vous le faites avec retard ! (Pour plus de détails, voir l’ouvrage de Jeanne Farmer, « Je comme unique », chap.6, p.97)

B) Relisez la liste de critères proposée, et déduite de Matthieu 23. Quels sont les deux critères qui vous semblent les plus difficiles à vivre pour vous-mêmes ? Si vous vous sentez à l’aise pour le faire, prenez quelques instants pour les partager avec les membres de votre petit groupe, en disant au besoin pourquoi ces comportements sont difficiles à vivre pour vous !

Comment pourriez-vous faire un pas dans la bonne direction et corriger ces deux attitudes quelque peu déficientes ? Ne prenez pas de résolutions trop générales, ni trop floues qui risquent d’être vite oubliées, mais soyez si possible précis sur ce que vous aimeriez changer dans votre comportement, afin que le Saint Esprit puisse vous le rappeler plus facilement le moment venu ! 

C) Parmi toutes les qualités personnelles de Jésus, quelle est celle qui vous touche le plus ? Prenez un temps dans la prière pour lui rendre grâce !

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