Christ, premier-né du monde présent et du monde à venir - Col 1.15-20 - Christ, image du Dieu invisible et de notre humanité première (F. Sépari)
Eglise de Lyon (Diapo Noire) le
7 déc. 2019
A)
Nous approchons de la fête de Noël qui est un moment privilégié pour célébrer
la naissance du Christ. Beaucoup parmi nous vont peut-être installer une crèche
pour célébrer cet événement, et se souvenir du sens réel de cette fête. (Diapo crèche) Plusieurs prendront soin de poser le bébé Jésus dans sa
mangeoire le 24 décembre au soir, comme on le faisait chez moi dans ma jeunesse.
Mais ces images qui nous aident à nous souvenir du vrai sens de Noël, et de la
grâce que nous avons reçue en Jésus, peuvent aussi être un frein, une gêne pour
comprendre la grandeur de celui qui est venu. Le message traditionnel de Noël est
un message de paix, d’humilité et de grâce. Tout cela est parfaitement juste et
vrai, à condition de comprendre que celui qui nous a rejoints est beaucoup
beaucoup plus grand que ce que nous pensons.
(Diapo noire) Les chrétiens habitants la ville de Colosses à
l’époque de l’apôtre Paul semblent avoir eu, eux aussi, des difficultés à
mesurer la grandeur de celui qui les avait sauvé. Beaucoup d’entre eux étant
d’origine païenne, habitués au panthéon grec ou romain, habitué aux cultes à
mystère, et au fait d’avoir une multitude de divinités qui coexistent. Ils avaient
certes accepté l’Evangile de Christ avec joie et sincérité, mais à cause de
leur passé polythéiste, à cause de leur ouverture naturelle à toutes sortes de
dimensions spirituelles, ils pouvaient avoir tendance à considérer Jésus, comme
un sauveur parmi d’autres ! Sans doute le meilleur dans certain domaine,
mais pas forcément dans tous ! Certains continuaient à pratiquer des
religions à mystère, à rendre un culte aux anges, à conserver des pratiques
ascétiques ! Certes, il connaissait Christ et son message de pardon, mais il était
un sauveur parmi d’autres. En fait, ces chrétiens de Colosses ne mesuraient tout
simplement pas la grandeur de celui qui était venu les délivrer. Et c’est donc
la toute première chose que l’apôtre Paul s’emploie à rectifier lorsqu’il leur
adresse une lettre. « Celui qui est venu nous sauver, dit l’apôtre, n’est
pas juste un envoyé de Dieu parmi d’autres, c’est celui par qui et pour qui toutes
choses ont été créées ». Et voici donc ce qu’on peut lire au verset 15 à
20 du chapitre 1 de l’épître aux Colossiens à propos de Jésus, Fils de Dieu : (Diapo texte)
La grandeur du Christ telle qu’elle est dépeinte ici est très proche de celle que l’on peut découvrir dans le prologue de l’évangile de Jean, où Jésus est comparé à la Parole divine. (Diapo texte Jean)
Jean 1.1 Au commencement était la Parole ; La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. … 10 Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle, pourtant le monde ne l'a pas reconnue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont pas accueillie.
Même chose dans l’épître aux Hébreux qui dit à propos du Christ (Diapo texte Heb) : Héb 1. C'est par lui que Dieu a créé l'univers. 3 Le Fils est le reflet de sa gloire et l'expression de sa personne …
Jésus n’est pas un envoyé de Dieu comme les autres, il n’est pas un sauveur parmi d’autres. Il est co-créateur du monde, il est l’agent par lequel Dieu le Père a fait naitre l’univers, la terre et même l’humanité entière. (Diapo noire) Il est le « Logos » éternel, la sagesse divine, la parole vivante de Dieu. Il est l’auteur du monde avec ses espaces infinis et ses forces colossales qui se déploient dans les étoiles et dans les galaxies. Il est aussi l’auteur de la vie dans sa prodigieuse diversité, dans son incroyable complexité, à la fois celle qui est nous est perceptible et celle qui relève de l’infiniment petit. Christ est également décrit comme la lumière des hommes, c’est-à-dire la source même de leur intelligence, de leur conscience. En d’autres mots, en Jésus, le Créateur s’est fait homme, le Dieu invisible s’est rendu visible.
Petit aparté : Les témoins de Jéhovah qui refuse la divinité de Jésus, et qui le considère comme un homme ordinaire qui aurait été revêtu d’une présence exceptionnelle de l’Esprit Saint, s’appuient notamment sur le v15 du chap1 de l’épître aux Colossiens : Il est, nous dit le texte, le premier-né de toute la création. (Diapo v15 et 16)
Vous voyez, nous disent-ils, Jésus fait bien partie de la création, il n’est pas plus grand qu’elle, il en est juste le premier-né ! Mais dire cela, c’est oublier le verset 16 qui suit immédiatement : c’est en lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible… L’expression « c’est en lui » montre que le Fils n’est pas lui-même inclus dans cette création mais qu’il la fonde… sauf à croire qu’il se serait lui-même auto-créé, ce qui n’a pas beaucoup de sens ! Quand Paul parle du Fils, de Christ comme du premier-né de toute la création, il souligne simplement son antériorité temporelle, et sa prééminence personnelle, sans le rabaisser au rang d’une créature ! (Diapo noire)
B) Mais Jésus est encore plus grand que cela, le texte de Paul nous explique qu’il est aussi le premier-né du monde à venir. Le nouvel Adam, le premier-né d’une nouvelle humanité ! Et pour mieux percevoir cela, il est utile de souligner que le texte que nous avons lu, est en fait un poème rythmé par des mots ou des expressions qui reviennent de manière cyclique tel un refrain. Et cela met en évidence que l’auteur de la première création va aussi être l’auteur de la nouvelle. Plusieurs commentateurs ont proposé de réorganiser ce passage en quatre strophes qui se séparent les unes des autres par des mots clés. Et voici un découpage possible : (Diapo structure poétique)
Section 1
[os estin] 15
Celui qui est l’image
de Dieu, l’invisible
premier-né de toute créature
[oti en autw] 16 Car en lui ont été créées toutes
choses,
dans
les cieux et sur la terre
les
visibles et les invisibles
soit les Trônes, Soit les
Seigneuries,
soit les Principautés, soit les Autorités
toutes
choses par lui et pour lui ont été créées.
Section 2
[kai autos] 17 Et
lui est avant tout,
et toute chose en lui subsistent
Section 3
[kai autos] 18a Et
lui est la tête,
du corps, de l’Eglise
Section 4
[os estin] 18b
Celui qui est le commencement
premier-né
d’entre les morts
afin
qu’il soit en tout, lui ayant le premier rang
[oti en autw] 19
Car en lui, a trouvé bon
toute
la plénitude de Dieu d’habiter
20
Par lui, de réconcilier toutes choses pour lui-même
ayant
établi la paix par le sang de la croix
soit celles sur la terre,
soit celles dans les cieux
J’ai fait
apparaitre en noir et en gras les mots grecs qui permettent de mettre en
évidence les répétitions et de distinguer les strophes, parce que cela n’est
pas évident en français. On voit que la
strophe 4 ressemble beaucoup à la strophe 1 dans sa forme, et que la strophe 3
ressemble beaucoup à la strophe 2. Ce qui forme une sorte en V. Et puis en regardant
attentivement, on se rend compte aussi que les deux premières strophes parlent
de la création actuelle, tandis que les deux dernières font allusion à la
création à venir, celle que nous ne connaissons pas encore.
J’espère que ce
découpage ne va pas rappeler de mauvais souvenirs à ceux qui n’étaient pas à
l’aise en cours en français. Mais elle met en évidence une vérité
théologique profonde !
Dans les deux
cas, (et c’est cela qui est vraiment extraordinaire !), Jésus est le premier-né.
D’abord le premier-né de l’ancien monde, car c’est par lui que toutes
choses ont été faites, et puis ensuite le premier-né du nouveau monde à
venir, car il est le premier ressuscité, et donc le premier-né d’entre les
morts. Après sa résurrection, le corps de Jésus a été en effet habité par une
vie spirituelle nouvelle, bien différente de celle que nous connaissons
aujourd’hui ! Et comme le dit le v18 : il a été en tout le
premier. Et est ainsi doublement
créateur : créateur de la première humanité, et créateur de la
seconde. (Diapo Noire)
Tout cela pour
dire que celui qui est venu habiter parmi les hommes est beaucoup, beaucoup
plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer. Il n’est pas un sauveur parmi
beaucoup d’autres, un envoyé de Dieu parmi beaucoup d’autres. La personne qui
anime le petit bébé dans la mangeoire est non seulement le co-créateur de la
première création, mais il est aussi le co-créateur de la seconde, et le
fondateur d’un nouveau monde où toutes choses seront rétablies ! En prenant un
peu de hauteur avec l’apôtre Paul, on découvre donc le rôle fondamental joué
par Christ à plusieurs niveaux.
En ce moment dans
notre monde déchu, il se passe quelque chose de grand, et pourtant fort peu
visible aux observateurs qu’ils soient croyants ou pas : une nouvelle
humanité se prépare ! Une nouvelle genèse a commencé en J.C., une genèse différente
de la première, car Christ prend avec Lui des êtres de la première création, afin
de les transformer et de faire d’eux les prémices d’une nouvelle humanité. A
chaque fois qu’une personne se convertit, c’est un peu comme enfant qui nait et
qui est ajouté à cette nouvelle humanité.
Ce n’est certainement
pas pour améliorer les conditions de notre vie présente qu’il nous faut devenir
chrétien, mais c’est pour entrer dans un plan de Dieu qui est infiniment plus grand
et plus beau. Nous sommes appelés à faire partie d’une humanité nouvelle dont
Jésus est d’ores et déjà le premier-né. Si vous avez mis votre confiance en
Christ, si vous avez été saisi par son message, si vous avez vécu un changement
dans vos aspirations par l’œuvre de l’Esprit, et vécu une nouvelle naissance
comparable à celle dont Jésus au Chapitre 3 de l’évangile de Jean , alors vous
faites partie de cette nouvelle humanité, une humanité en germe seulement !
(Diapo
graine germée) Vous êtes comme ces
petits graines qui viennent de germer, encore fragiles, faibles et peut-être un
peu méprisables, mais c’est là le début d’un nouveau monde, et d’une nouvelle
espérance !
Dans la strophe 3
du poème, et au v18, la nouvelle humanité est tout simplement identifiée à
l’Eglise. C’est elle que Christ bâtit au fil du temps et des âges qui se
succèdent. On ne parle pas ici d’une simple église locale comme la nôtre, mais de
l’Eglise universelle qui rassemblera tous les croyants de tous les temps !
Et comme Christ est la seule source, la seule origine, la seule tête du corps
(v18), que constitue cette nouvelle humanité, il n’y a pas tout simplement pas
d’autre sauveur possible à part Lui et Lui seul, il n’y a pas d’autre
salut possible en dehors de Jésus-Christ.
C) On peut mesurer l’admiration, l’adoration
sans limite que l’apôtre Paul porte à Jésus-Christ en lisant ce qu’il
écrit juste un peu plus loin, au chap. 2 (Diapo Col
2.2): 2 2 Je combats afin …
que les chrétiens soient enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le mystère de
Dieu, à savoir Christ, 3 mystère dans lequel sont cachés
tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.
Je ne sais pas si
vous mesurez l’énormité de ce que dit Paul ici. En Christ sont cachés tous les
trésors de la sagesse et de la connaissance. C’est mieux que la sagesse de
Salomon, mieux que la connaissance de la loi de Moïse, mieux que la sagesse des
philosophes, mieux que la science des hommes !
Et puis à la fin
du chapitre 1, Paul parle encore de mystère en expliquant qu’il doit annoncer (Diapo Col 1.26):
26 le mystère caché de
tout temps et à toutes les générations, mais révélé maintenant à ses saints. 27 …
c’est-à-dire Christ en vous, l'espérance de la gloire.
Paul est simplement
subjugué par la grandeur de Jésus-Christ. Il est bel et bien le seul Sauveur, et
il l’affirme avec force. Et il ne s’agit pas d’une simple connaissance
théorique, mais d’une révélation qu’il a lui-même reçue sur le chemin de Damas lors
d’une vision foudroyante. Une vision d’ailleurs tellement forte qu’il en a
perdu la vue pendant trois jours, parce qu’il a contemplé ne serait-ce que quelques
secondes seulement la grandeur du Christ ressuscité, j’allais dire la grandeur
du Christ cosmique … !
Certes, à Noël,
Dieu s’est abaissé par amour jusqu’à nous, et c’est vraiment merveilleux !
Certes, il a pris notre condition humaine et ce qui est le signe d’une extrême
humilité, mais (Diapo bébé crèche)
il convient de ne jamais oublier d’où vient Jésus, notamment sa préexistence
éternelle ; et aussi ne jamais oublié où il s’en est allé, vers Dieu le
Père et vers ce monde nouveau qu’il est lui-même en train de préparer pour tous
ceux qui veulent bien s’attacher à Lui
par la foi et se laisser transformer par son Esprit. En réalité on comprend d’autant mieux
l’amour de Jésus pour nous, que nous avons conscience de sa grandeur !
D) Quels enseignements pratiques tirer de
tout cela pour notre vie chrétienne de chaque jour ? Il y a sans doute
beaucoup, mais j’en vois trois en ce qui
me concerne :(Diapo leçon 1)
1) La première leçon
concerne notre façon d’annoncer l’Evangile et notre état d’esprit pour le
faire. Ce passage de l’épître aux Colossiens affirme que toutes choses ont été
créées par Christ et pour Christ. Et du coup, cette vérité nous rappelle qu’il n’existe pas de lieu neutre
dans l’univers. Chaque centimètre carré de ce monde lui appartient, chaque
fraction de seconde de notre vie aussi. Satan veut nous faire croire qu’elles
sont à Lui, et que c’est nous qui empiétons indûment sur son domaine, mais en
réalité nous ne faisons que rendre à Dieu ce qui lui appartient depuis toujours.
Annoncer l’Evangile
peut donc consister à réaffirmer que Jésus est Seigneur sur le monde, que ce
roi se forme en cet instant même un nouveau peuple, une nouvelle humanité, et
que chaque personne est appelée à le rejoindre et à se soumettre à lui
librement dans l’amour, dans l’adoration. Annoncer l’Evangile en sachant que
Christ est le Seigneur légitime du monde peut changer profondément notre état
d’esprit, et nous donner courage !
Pour nous qui sommes déjà chrétiens, cette connaissance implique aussi de rendre
à Christ et à Dieu le Père chaque domaine de notre existence, chaque aspect de
notre vie. Un tel « lâcher-prise » ne sera pas un esclavage, mais une
libération, et un rétablissement de ce qui aurait toujours dû être ! Annoncer
l’Evangile de cette manière n’enlève rien à la vérité centrale qui consiste à
dire que Jésus est mort pour nos fautes et qu’il nous a racheté de nos péchés à
la croix, mais cela élargit notre vision de l’Evangile. Le royaume de Dieu va
bientôt être rétabli, comment allons-nous, nous positionner?
2) (Diapo leçon 2) La seconde leçon concerne la compréhension
de notre nature humaine, et de ce que nous aurions dû être si le péché n’avait
pas abimé notre âme. A force d’avoir été soumis à toutes sortes de pressions mauvaises
depuis notre jeunesse, et à force d’avoir réagi contre elles de manières
excessives, usant de toutes sortes des mécanismes de défense inconscients, nous
ne savons même plus ce que devrait être une réaction saine, juste et
équilibrée. Nous ne savons plus être des hommes et des femmes à la fois vrais
et en même temps plein de grâce, à la fois justes et en même temps plein
d’amour, nous ne savons plus quand il faut respecter nos limites, et quand il
nous faut faire preuve d’audace. Nous tenons pour normale une attitude qui est en
réalité une faute, et inversement, nous prenons pour une faute ce qui est en
réalité lié à nos limites humaines. Nous construisons des idoles et puis par
réaction des contre-idoles. Les couches de péchés et de réactions face aux
péchés s’empilent ainsi les unes sur les autres, et nous perdons de vue ce qui
pourrait être le comportement juste et équilibré d’un être humain.
Pour retrouver
une juste vision de nous-mêmes, il nous fait regarder au seul modèle d’homme
parfait qui nous a été donné de connaitre, Jésus-Christ ! Il est
l’image parfaite de Dieu telle qu’elle avait été déposée en Adam, il est
l’original, celle qui aurait dû nous parvenir si les générations
successives ne l’avaient pas déformé, dévoyé, corrompu. En Jésus-Christ nous
avons le modèle parfait de l’être humain. Pour savoir comment se comporter, et
avancer dans la bonne direction il faut regarder à Jésus. Je vous encourage à
prendre le temps de lire les Evangiles et de méditer les actes, les paroles de
Jésus. Vous allez redécouvrir ce qu’est un véritable homme, à la fois beau par
la pureté de son cœur, de ses pensées, de ses actes, beau aussi par la qualité
de ses relations.
3) (Diapo leçon 3) La troisième et dernière leçon que je tire de
ce passage de l’épître aux Colossiens concerne notre connaissance de Dieu.
Nul n’a jamais vu Dieu et nul ne peut totalement connaitre Dieu, car il est
trop grand pour nous, et il habite une lumière inaccessible. Mais Christ nous
fait connaitre de Dieu tout ce qui nous est intelligible en tant qu’être humain :
sa volonté, les motivations de son cœur, sa justice, sa sainteté, son amour, sa
grâce, ses compassions infinies, sa tendresse insondable… Le diable ne désire
qu’une seule chose, déformée cette image de Dieu, la dénaturée par toutes sortes
de pensées injustes, par toutes sortes d’épreuves de nature à heurter notre
sensibilité humaine ! Il s’efforce de faire paraitre Dieu injuste, et
intraitable, indifférent, ou au contraire il tente de faire croire qu’il
s’accommode facilement du mal, du péché, ce qui est faux ! Toutes ces
images déformées de Dieu, il nous faut les réajuster, les re-calibrer en
regardant à Christ, en observant ses actes d’amour et de grâce, et aussi son
attitude empreinte de pureté, de justice et de sainteté. Il est l’image du Dieu
invisible, il est le reflet de sa gloire, l’empreinte même de sa personne !
En fait c’est
seulement en JC que l’on peut comprendre ce que sont à la fois la vraie
humanité et la vraie divinité. Sans lui, on va adopter des images déformées de
l’homme et des images déformées de Dieu. Sans Jésus-Christ, on peut tomber dans
des conceptions infra-chrétiennes de la foi, et même parfois complètement
païennes. Rien d’étonnant alors que la doctrine de l’incarnation puisse alors
poser tant de problèmes à ceux qui la découvre.
(Diapo texte)
Demeurons inébranlables dans la foi, et solidement attachés à Christ comme peuvent l’être deux personnes encordées dans une course de haute montagne ! Il est notre seul et unique Sauveur et il n’y en point d’autres ! Amen ! (Diapo noire)
Prière
Chant : JEM 433 Jésus est Seigneur ou JEM 850 : Christ est roi !
Questions pour les petits groupes de partage :
Lisez Colossiens 1.12-20 ; 1.25-2.3 et aussi la parabole des mines : Luc 19.11-26
- Annonce de l’Evangile : Que pensez-vous de cette possibilité d’élargir l’annonce de l’Evangile, en présentant Christ comme un nouveau Roi qui va prochainement entrer en fonction, et institué un nouveau royaume et une nouvelle humanité ? (Remarque : Evangile vient de « Euangelion », qui veut dire « bonne nouvelle », très souvent associée à la venue d’un nouveau roi) Quels en sont les avantages et les inconvénients de ce type de présentation ? Quels en seraient les points forts et les points faibles pour l’annonce de l’Evangile aujourd’hui ? Comment annoncer l’Evangile de manière fidèle aux Ecritures et compréhensible pour les hommes et femmes d’aujourd’hui ?
- Connaissance de la vraie nature humaine : Comment lire les textes racontant les actes et les paroles de Jésus de sorte que cela puisse nous aider à retrouver un équilibre dans notre comportement ? Imaginez des méthodes de lecture. Que pensez-vous de la méthode qui consisterait à se mettre à la place de Jésus dans plusieurs textes narratifs, puis d’imaginer propre réaction dans ces mêmes circonstances, afin d’en mesurer l’écart et de chercher à comprendre les raisons de cette différence ?
- Connaissance de Dieu : Comment savoir si l’on a une image déformée de Dieu ? Qu’est-ce qui dans notre vie quotidienne, dans nos relations passées ou présentes, est susceptible de contribuer à cette déformation ? Comment faire pour rétablir une juste connaissance de Dieu qui ne soit pas seulement intellectuelle, mais qui implique la totalité de notre être et de notre cœur ?
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