Transformé dans ma vie relationelle - Jacques 4.1-12 - Prendre conscience de nos systèmes de pensées idolâtres (F. Sépari)
Eglise de Lyon (Diapo titre) le
6 oct. 2019
« Soyez
transformés dans votre vie relationnelle ! » C’est le thème
du troisième dimanche de notre campagne des petits groupes. Et c’est aussi un
sujet qui trouve un écho tout particulier aujourd’hui dans notre assemblée,
parce que nous vivons une période marquée par des soucis de communication, des
incompréhensions, et disons-le aussi quelques disputes. Cela va certainement rendre
chacun beaucoup plus attentif que d’habitude à ce que je vais dire, mais soyez rassurer
la prédication n’est pas un lieu pour régler les différends d’Eglise, et si quelques-uns
espèrent cela, ils vont très déçu ! La prédication est plutôt une occasion
pour prendre du recul par rapport à nos émotions et à nos problèmes concrets, afin
de nous replacer tous ensemble face à la Parole de Dieu, et la laisser nous
sonder personnellement, de sorte à réorienter notre façon de penser et d’agir.
Et c’est bien ce que je souhaite faire !
« Soyez transformés dans votre vie
relationnelle ! ». Nous sommes faits pour le partage. Notre
bouche, notre langue, nos oreilles, et les nombreuses zones de notre cerveau dédiées
au langage, montrent que nous sommes faits pour communiquer. (Diapo cerveau) Et nous pouvons ainsi transmettre une énorme
variété de pensées, de paroles, de sentiments, de découvertes, et d’expériences.
On peut dire que nous avons été conçus pour vivre en communauté. Et d’ailleurs,
un être humain ne peut devenir pleinement humain qu’en côtoyant ses semblables.
La vie est faite pour être partagée, et Dieu souhaite que nous apprenions à
vivre ensemble, et que nous commencions ainsi à gouter la communion qu’il désire
pour nous (Diapo
deuil). Qu’on le veuille ou non,
le paradis sera une communauté, et non pas un « tête à tête » de
chaque chrétien avec Dieu. Nos relations sont donc particulièrement importantes
aux yeux de Dieu. Elles contribuent au déploiement de notre âme, au
développement de notre être intérieur. Le problème avec les relations est qu’elles
peuvent induire tantôt les plus grands moments de bonheur, tantôt les plus
intenses périodes de détresse. Car la corruption du meilleur produit bien souvent
le pire ! Il est rare que quelqu’un se suicide parce qu’il a perdu sa
dernière partie de scrabble ou de jeu vidéo, mais (diapo suicide) cela arrive malheureusement quand une relation
amoureuse se brise (à tort bien sûr, car le
suicide est un désespoir qui nie la puissance de Dieu, mais cela arrive néanmoins
!). Pourquoi ? Parce que justement la corruption du meilleur produit justement
les pires souffrances. Nos relations sont essentielles à notre bonheur, et
quand Dieu nous demande de les travailler, de changer d’attitude, c’est
justement parce qu’il recherche notre bonheur à long terme.
Il
y a de nombreuses manières d’améliorer nos relations. (Diapo mains) On peut le faire en apprenant à mieux nous écouter
les uns les autres, à mieux communiquer (de
façon respectueuse et non violente), en voulant sincèrement le bien de
l’autre, et en apprenant à être reconnaissant pour tout ce que notre prochain accomplit
pour nous et pour les autres. On peut aussi améliorer la communication en
distinguant les faits des sentiments, et les sentiments des besoins, en définissant
clairement les missions de chacun dans un projet commun, par exemple. On peut
aussi travailler nos relations, en apprenant à restaurer les relations brisées,
en prenant l’initiative d’une réconciliation, sans nier l’offense subie, ni sa
propre part de responsabilité. Il y a plein de manières d’agir de façon
directe pour améliorer nos relations. Un très grand nombre d’ouvrages traite
de ce sujet, et la Bible en parle souvent aussi. (Diapo Noire)
Mais
ce matin, je voudrais lire avec vous un passage biblique qui nous propose d’agir
sur nos relations de manière indirecte, en débusquant les motivations
cachés qui dirigent notre vie, en dévoilant les objectifs idolâtres qui nous
animent, très souvent sans le savoir. Je vais déflorer (« spoiler »)
mon message en donnant la conclusion dès maintenant, mais il y a des problèmes
relationnels qui ont en réalité une origine spirituelle. Et tant qu’on
ne prend pas la cause à sa racine, le problème reviendra encore, et encore,
même en faisant usage des meilleures techniques de communication au monde.
Certaines transformations sur le plan relationnel doivent commencer par une
transformation sur le plan spirituel. Je vous invite à lire un extrait de
l’épître de Jacques qui explique cela et qui se trouve au chap. 4. du v1 à v12.
Lecture Jacques 4.1-12 (Diapo
texte) (Diapo texte) (Diapo Noire)
Je ne sais pas si vous le remarquez, le
passage commence par une section qui concerne le domaine relationnel, versets 1
à 3, qui parle de conflits, de luttes entre chrétiens appartenant à la même
Eglise. (Diapo
découpage texte) Tout à la fin,
v11 et 12, le texte se termine par une autre section qui touche aussi au
relationnel, puisque Jacques invite ses lecteurs à ne pas dire du mal des uns
et des autres, à ne pas se juger les uns les autres. Et puis entre ces des deux
portions de texte concernant les relations entre chrétiens, il y a une longue
section, du verset 4 à 10, que je qualifierai de purement spirituelle, qui ne
parle que de notre attitude face à Dieu, et qui est présentée comme la cause profonde
de nos difficultés relationnelles, et la réponse à nombre de nos disputes et de
nos conflits.
Dans
ce texte biblique, et notamment dans la première partie qui va des versets 1 à
3. Jacques analyse le problème des querelles d’Eglise. Et contrairement à ce qu’on
pourrait imaginer, il ne semble pas très intéressé par la question de savoir qui
a raison ou qui a tort. Ce sont des questions qui ont bien entendu leur
importance, mais Jacques est surtout sensible à l’ambiance générale, à l’amertume,
aux ressentiments qui parcourent les Eglises à qui il adresse cette lettre. Et
surtout, il se pose la question de l’origine profonde de toutes ses disputes. La
première phrase montre clairement son sujet de préoccupation : (Diapo v1)
v1 D’où viennent les conflits et d’où
viennent les luttes parmi vous ? En d’autres mots, quel est le moteur
profond et très certainement, non exprimé, de toutes ces disputes qui
reviennent régulièrement dans vos assemblées ?
Et la réponse de Jacques sur ce point est
très claire, très simple : le moteur profond, ce sont vos passions,
(le mot est à prendre dans un sens
négatif), que l’on pourrait traduire aussi par convoitises. Ces
passions sont autant de petites idoles intérieures qui imposent leur loi, qui
viennent directement en concurrence avec la volonté de Dieu et qui engendrent
toutes sortes de conflits : l’idole du plaisir, l’idole de la possession,
l’idole de la sécurité, l’idole de la position ou du prestige, l’idole du
pouvoir, l’idole de l’approbation. Aucune de ces choses n’est mauvaise en soi,
mais elles le deviennent quand notre cœur entier se fixe sur elles. Et ces idoles sont d’autant plus dangereuses
qu’elles avancent masquées derrière toutes de bons sentiments, derrière toutes
sortes de bons arguments, et l’on peut très facilement se tromper,
s’illusionner soi-même.
Dans ma traduction, le v2 est
structuré comme une liste descriptive, mais en changeant un peu la ponctuation,
qui d’ailleurs n’existe pas dans le texte grec original, on peut traduire ce
verset autrement : (Diapo autre traduction)
Vous désirez et vous ne possédez pas,
du coup vous êtes meurtrier (de manière métaphorique bien sûr,
c’est-à-dire animé par ces sentiments d’amertume et de rivalité.)
Vous êtes jaloux, et vous ne pouvez
rien obtenir, du coup vous avez des luttes et des conflits (des luttes en
paroles bien entendu).
Dans cette traduction, l’origine des
conflits apparait clairement. Ce sont bien les passions, les jalousies, et
toutes ces objectifs idolâtres inconscients qui nous conduisent et qui imposent
leur volonté avant même celle de Dieu.
C’est bien pour cela que Jacques
développe à partir du v4 une longue exhortation sur la place de Dieu dans notre
vie. Je ne sais pas si vous percevez la gravité du verdict qu’il pose. Jacques
accuse ses lecteurs d’être « adultères » dans un sens spirituel bien
sûr, car ils trahissent l’alliance faite avec Dieu pour obéir aux faux dieux
que sont leurs passions. Il les accuse d’aimer le monde, les valeurs du monde,
l’esprit du monde et sans doute même d’utiliser les critères du monde pour
juger de ce qui est bien ou ce qui est mal. (Diapo v8) Il les accuse de ne plus avoir un cœur pur, mais d’être
des hommes partagés (v8). Le mot en grec signifie littéralement avoir « deux
âmes », deux allégeances, et donc de cultiver deux orientations de cœur
incompatibles entre elles. Et il ajoute que cette infidélité provoque la sainte
jalousie de Dieu qui désire les avoir pour lui seul.
Jacques explique clairement aux
destinataires de sa lettre que l’origine de bon nombre de leurs conflits (sans doute pas tous, mais un grand nombre !)
est indirectement de nature spirituelle. Et que pour être « transformé sur
le plan relationnel », ils doivent commencer par se donner pleinement,
entièrement, complètement à Dieu le Père. Pour vivre une transformation sur le
plan relationnel avec nos frères et sœur en Christ et avec les autres hommes,
il faut commencer par être transformé dans notre relation avec le Seigneur.
Et Jacques donne dans ce texte deux
conseils très simples : (Diapo : deux conseils)
a)
L’humilité, la
repentance d’une part ; et b) l’abandon et la soumission à Dieu d’autre
part.
a)
(Diapo v9-10, 14) Au v9, Jacques invite ses lecteurs à mesurer leur misère, leur
fragilité, leur faiblesse sur un plan personnel. Nous ne sommes rien de plus qu’une
vapeur qui parait pour un instant et qui disparait ensuite, écrit-il juste un
peu plus loin au v14 du même chapitre. Nous devons tout à celui qui nous créé,
qui nous a fait naître, qui a insufflé en nous un esprit humain, une conscience,
et qui nous a aussi donné un peu de Son Esprit Saint. Notre vie ne subsiste qu’en
Lui, notre bonheur ne se trouve qu’en Lui ! Mesurer sa propre misère
spirituelle, la faiblesse de nos efforts, la mollesse de nos motivations,
conduit vers l’humilité, et aussi et surtout conduit vers la grâce (ce que Jacques prend bien soin de rappeler
au v6 et 10). Celui qui se croit fort est seul face à ses problèmes et ses
démons intérieurs, en revanche celui qui connait sa faiblesse, et qui se confie
en Dieu peut compter sur Son aide.
b)
(Diapo v7-8)
Le second conseil, consiste à s’approcher délibérément de Dieu pour se
réfugier en lui et aussi à se soumettre à lui dans nos actes, dans nos
comportements. v8 Approchez-vous de Dieu
et il s’approchera de vous.
L’image qui me vient à l’esprit en
lisant ce verset est celle du Fils prodigue qui, après une longue absence
retourne confus vers son père. Un père qu’il a pourtant blessé et méprisé. Alors
que celui est encore éloigné de la maison familiale, (Diapo Père fils prodigue en plus) son vieux père qui le voit de loin et se met à
courir dans sa direction et l’embrasse de tout son cœur. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. La seule chose qui
empêche Dieu de s’approcher de vous, s’est le respect de notre propre volonté, de
nos propres désirs, et c’est le fait que nous préférons embrasser d’autres
choses que notre Père Céleste.
Mais quand nous décidons sincèrement
de revenir vers Dieu, alors plus rien de peut empêcher Dieu de vous ramener à
Lui, ni nos péchés passés, ni nos idoles, ni même Satan. Satan n’a aucune
puissance contre Dieu, il a juste la puissance de nous séduire, de nous mentir,
ou de nous paralyser par la peur. Sa seule force consiste à nous souffler des
pensées mensongères destinées à nous éloigner de Dieu ! Mais une fois que ces
mensonges sont dévoilés, il n’a plus aucune puissance face à Dieu. v7 Soumettez-vous à Dieu et résistez au diable
et il fuira loin de vous ! dit Jacques.
(Diapo : deux conseils) Deux conseils très simples : l’humilité
et la repentance d’une part, l’abandon et la soumission à Dieu d’autre part.
A première vue, et la mise en pratique
de ces deux recommandations ne semble pas résoudre nos problèmes
relationnels. Et pourtant, il y a immédiatement une multitude d’idoles qui se
brisent lorsqu’on se rapproche de Dieu, une multitude de passions nocives qui
perdent de leur force aussi. Laissez-moi vous donner quelques exemples. (Diapo Idoles
qui s’affaiblissent)
Beaucoup de gens cherchent leur
identité dans un accomplissement personnel (Diapo clic), dans une position social, dans le succès, (ou
même dans l’approbation de leurs parents), mais lorsqu’on s’approche du Seigneur
que l’on découvre qu’Il nous aime, et nous estime en dépit de notre misère, de
notre fragilité et de notre péché ; pour des raisons qui sont en Lui et
qui n’ont aucun rapport avec celles que nous imaginons ; on commence à
être libre à l’égard de ces objectifs inconscients que nous poursuivons. Quand
on sait qu’on est un enfant de Dieu, comme d’autres sont fils de roi, alors on
a moins besoin de se battre pour se forger une identité humaine. Et bien sûr
cela change notre façon de réagir face aux autres.
Beaucoup de gens cherchent leur
sécurité dans l’argent, (Diapo clic), dans
les possessions, dans le pouvoir, mais lorsqu’on s’approche du Seigneur et que
l’on découvre que Dieu veut lui-même devenir notre refuge, qu’il a le moyen
d’agir sur le cours des événements pour nous protéger quand cela est nécessaire,
ou au contraire de nous éprouver quand il veut nous faire grandir et nous apprendre
une nouvelle leçon, alors soudainement on devient libre face à tous nos fausses
sécurités. On plus besoin de se battre pour les conserver à tout prix. Et bien
sûr cela change notre façon de réagir face aux autres.
Beaucoup de gens cherchent leur
bonheur dans le plaisir, (Diapo clic), dans
l’abondance de leurs possessions, dans leur confort et parfois même dans une
multitude de relations amoureuses. Mais quand on sait que le plaisir ressenti
par notre corps est lui-même un don de Dieu, que c’est vraiment lui qui nous l’accorde
et qui le reprend. On a moins besoin de se battre pour l’arracher aux autres,
mais on peut s’adresser directement à Dieu qui nous le donnera si telle est sa
volonté. Et du coup, cela change encore une fois notre façon de réagir face aux
autres. (Diapo
noire)
Beaucoup d’idoles se brisent lorsqu’on
s’approche de Dieu et que Lui s’approche de nous !
Ce que je dis est bien sûr l’affaire
de toute une vie, car nous sommes tous en chemin ! Mais en se rapprochant
de Dieu, nous recevons une identité nouvelle, des aspirations nouvelles, des
priorités nouvelles, et aussi et surtout un regard nouveau sur tous ceux qui
nous entourent. Nous recevons également une humilité d’âme qui nous donne la
capacité de demander pardon quand nous avons offensé autrui. Et cela aussi change
la nature de nos relations avec nos frères et sœurs. Evidemment, cela n’élimine
pas tous les désaccords, mais ôte une bonne partie de l’amertume quand elle
existe !
Vous allez peut-être me dire que dans un
conflit, il faut être au moins deux et que si un seul des deux change,
cela ne résout pas la totalité du problème … C’est vrai ! Mais cela en
résout déjà une grande part. Et il ne faut pas sous-estimer l’impact de
l’exemple, et les répercussions indirectes du modèle donné par une personne
transformée. En disant cela, je ne veux pas donner l’impression qu’il faut
uniquement traiter les problèmes relationnels sur un mode spirituel. L’écoute
et la bonne communication demeurent toujours importantes, le secours d’un
spécialiste, d’un conseiller conjugal, d’un psychologue sont également précieux
(ils nous aident à y voir clair en nous-mêmes), mais il existe aussi une facette
spirituelle à nos difficultés relationnelles. Elle se cache derrière les systèmes
idolâtres qui gouvernent notre vie, et qui sont trop souvent masqués à nos
propres yeux. Et il nous faut avec l’aide de Dieu travailler sur ces causes
racines !
(Diapo question) Peut-être me direz-vous, mais comment les
déceler, comment les repérer ? Quelques
conseils très simples tirés d’un livre du pasteur Timothy Keller :
1.
Examiner votre imagination
(Diapo Clic),
vers quoi se tournent sans effort vos pensées lorsque rien d’autre ne requiert
votre attention, lorsque vos pensées vagabondent ? A quoi ai-je l’habitude
de penser pour retrouver joie et réconfort dans l’intimité de mon cœur ?
2. Une autre question plus terre à terre : à
quoi dépensez-vous votre argent ? (Diapo Clic) En général,
l’argent coule sans effort vers le plus grand amour de votre cœur, c’est
intéressant de le déceler. Si vous êtes pauvre, vous n’allez peut-être pas
savoir que si vous avez une grosse marge budgétaire, mais c’est là un indice
intéressant.
3. Autre question plus générale : Pour qui
ou pour quoi vivez-vous vraiment ? (Diapo Clic) Qu’est-ce qui vous
donne envie de vous lever chaque matin ?
4. Enfin, un dernier conseil : observer vos émotions
les plus incontrôlables (Diapo Clic). Pourquoi suis-je effrayé
maintenant ? Pourquoi est-ce que je me sens dévalorisé ? Pourquoi
est-ce que je me soumets à un emploi du temps écrasant par exemple ? Quand
on observe nos émotions les plus fortes, les déterre de notre âme, et observe leurs
racines, souvent on s’aperçoit que des idoles y sont accrochées.
(Diapo pensée clé) Pour
vivre une transformation sur le plan relationnel, il faut commencer par être
transformé dans notre relation avec le Seigneur.
Un mot encore avant de terminer. J’avais
dit au début du message que je ne ferai aucune allusion aux soucis que nous
traversons en ce moment dans notre assemblée, mais j’aimerais malgré tout
terminer par une recommandation générale qui n’est pas sans rapport !
(Diapo noire) Il nous faut par tous les moyens protéger
l’unité de notre Eglise, c’est l’une des toutes premières cibles de Satan. En
détruisant l’unité de l’Eglise, tout se passe comme si Satan arrachait le cœur
même du corps de Christ. Dans ce texte biblique, Jacques ne nous donne pas de recette
simple et immédiate pour dénouer un conflit, mais il nous apprend à en ôter
l’amertume, à en ôter l’esprit de rivalité, et ainsi à en faciliter la résolution.
A chaque fois que l’un de nous s’approche de Dieu dans l’esprit recommandé ici dans
cette épître, il protège l’unité de toute l’Eglise. Si l’un de nous s’approche
de Dieu avec humilité et foi, non seulement son intercession comptera davantage,
mais la transformation qu’il commencera à vivre, exercera une influence bénéfique
sur toute l’assemblée, et cela même s’il est la personne la plus discrète.
Nous
sommes tous des pécheurs sauvés par grâce. Aucun d’entre nous n’a de mérites
particuliers à faire valoir, à part ceux que Christ nous a lui-même accordés. Et
plus nous sentirons notre misère, et la grandeur de la grâce que nous avons
reçu, plus nous serons enclin à faire grâce aux autres à notre tour … en remerciant
Dieu de nous donner le privilège de le faire ! Pour conclure, je voudrais
juste relire les derniers versets du passage que nous avons médité ensemble, en
changeant l’ordre des versets et en les lisant à la première personne du
pluriel pour que nous puissions nous les approprier sur un plan individuel et
sur un plan collectif ! (Diapo v11,
9-10)
Questions
pour petit groupe : Voir livret « Soyez Transformés »
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