Que penser de nos peurs ? Quels antidotes opposer à nos peurs ? - Jonas 1.4-16 - Marc 4.35-41 (F.Sépari)
Eglise de
Lyon (Diapo noire) le 20 oct. 2019
J’aimerais
ce matin vous parler de la peur en général, et de nos peurs en particulier.
Que faut-il penser de cette émotion qui parfois nous saisit et nous
assaille ? Faut-il la dominer, faut-il la refouler ? Faut-il demander
à Dieu de nous en délivrer ? Et puis une question de fond se pose :
Nos peurs sont-elles toujours vraiment mauvaises ? Sont-elles le signe
d’un manque de foi ? Je souhaite aborder ce sujet ce matin au travers de
la lecture de deux textes biblique qui racontent eux tempêtes, et aussi de deux
réactions très différentes face à cette situation de crise. Mes lectures vont
être un peu plus longues que d’habitude, mais il m’a semblé intéressant de
contraster ces deux histoires pour gagner en discernement sur le thème de la
peur. La première tempête se déroule au temps du prophète Jonas, la seconde se
produit du temps de Jésus.
Je vous
invite à en suivre tout d’abord la lecture du premier chapitre du livre de
Jonas. La lecture commence quand le prophète s’enfuit en bateau loin de sa
terre natale pour ne pas avoir à obéir à Dieu qui veut l’envoyer à Ninive.
Lecture Jonas 1.4-16 (Diapo
texte) (Diapo texte) (Diapo noire)
Les mots
peur ou crainte apparaissent 4 fois dans ce passage. La peur semble même être le
fil conducteur du récit, car on voit les marins progressivement évoluer dans
l’objet même de la peur. La peur de la tempête devient la peur d’un dieu mystérieusement
fâché contre eux, et puis elle devient une peur de l’Eternel après les
révélations de Jonas, et enfin une peur de faire le mal en sacrifiant une vie
innocente. En comparaison, Jonas ne manifeste aucune peur apparente. Au
beau milieu de la tempête, il s’endort profondément, et le mot utilisé en
hébreux évoque un sommeil profond qui devait faire contraste avec l’attitude agitée
des marins qui jettent leur cargaison à la mer pour tenter de survivre. (Diapo verset sommeil, solution) Pourquoi
Jonas ne réagit-il pas ? Il semble insensible aux événements qui l’entourent.
Un peu comme s’il avait anesthésié sa peur, inhibé ses craintes pour ne plus
les ressentir. Et quand, tout à la fin, il donne la solution pour que la mer se
calme, il la donne avec un certain détachement envers lui-même : «Prenez-moi et jetez-moi dans
la mer, et la mer se calmera envers vous ». C’est une réaction vraiment
étonnante, et certainement ici, Jonas aurait dû avoir davantage peur, ou du
moins s’éloigner de cette obstination chargée de déni qui refuse les avertissements
que Dieu veut lui donner.
Seconde histoire cette fois-ci avec Jésus et les apôtres, 8 siècles plus
tard, dans une petite barque qui flotte de nuit sur le lac de Génésareth, quand
une tornade se déclenche sur le lac.
Lecture Marc 4.35-41 (Diapo texte) (Diapo noire)
Là encore la peur est au centre de la narration, et comme dans l’histoire
de Jonas, elle évolue. Elle commence avec la peur d’une tornade locale et se
termine avec la peur de la personne même de Jésus, qui calme le vent par une simple
parole. Sauf que cette fois-ci, et à la différence de Jonas, il semble que les
apôtres ont eu bien trop peur et cela leur est reproché ! (Diapo v40) v40 Pourquoi êtes-vous si craintifs? Comment se fait-il que vous n’ayez pas
de foi? dit Jésus.
Que faut-il
penser de nos peurs ? Faut-il les dominer? Faut-il demander à Dieu de nous
en délivrer ? Et surtout, sont-elles vraiment toujours mauvaises ? (Diapo noire)
Certains
vont peut-être se dire : moi quand je sais qu’une tempête va arriver,
j’évite de trainer dehors, je me calfeutre chez moi, et je n’ai ainsi aucun
problème de ce genre ! Sauf qu’il n’y a pas que des tempêtes liées à la
violence des vents. Il y a aussi des tempêtes qui proviennent des épreuves de
l'existence, et qui fondent sur nous avec la même soudaineté, balayent la
solidité de nos appuis et nous remplissent d'une frayeur semblable à celle des
apôtres. Et elles sont difficiles à éviter !
Les tempêtes
qui soufflent sur notre âme, sont parfois des tempêtes affectives,
relationnelles : Qu'est-ce que je vais devenir? Est-ce qu'un jour je me
marierais? Est-ce que mon mari, est-ce que mon épouse m'aime vraiment? La peur de la
solitude, la peur de rater sa vie peut soudainement nous saisir.
Les tempêtes
qui soufflent sur nous, sont parfois liées à notre santé ou celle de nos
proches: Qu'est-ce que je vais devenir? Est-ce que je vais devoir souffrir?
Est-ce que je pourrais reprendre mes activités? Et là encore la peur de la
souffrance, ou même la peur de la mort peut nous saisir, avec cette part
d'inconnu qui subsiste en dépit de notre foi chrétienne.
Parfois la
peur est moins violente, mais plus tenace et insidieuse, elle s'accroche à nos
pieds (Diapo chien) comme un chien
hargneux qui ne veut pas lâcher prise. La peur d'échouer, la peur de perdre son
emploi, la peur de ne pas être aimé, de ne pas être estimé ... ! La peur
peut même prendre des formes pathologiques comme l'agoraphobie, la
claustrophobie... ou plein d'autres choses encore.
La peur
qu'elle soit soudaine ou latente nous paralyse, épuise notre énergie, tarit nos
ressources, éteint notre joie. (Diapo noire) Que
pouvons-nous faire face à ces peurs qui nous assaillent? Y-a-t-il des antidotes
à la peur? Je crois effectivement que Dieu nous en propose quelques-unes dans
les Ecritures ! Je vais y revenir. Mais avant de les aborder j’aimerais faire
quelques remarques générales à propos de la peur.
2) Je ne crois pas que nous devons chercher à éliminer totalement la peur
de notre vie. Non seulement ce n'est pas humainement possible, mais ce n'est
même pas désirable !!!
Car la peur
lorsqu'elle est normale, agit comme un puissant système d'alarme, un système
qui est sensé nous protéger des dangers
éventuels. C’est sous son influence que
nous nous inquiétons de la sécurité de nos enfants (Diapo
enfant-piscine) et que nous les
surveillons attentivement, c'est par son impulsion que nous pensons à notre
propre sécurité que nous évitons de prendre des risques inconsidérés, c'est grâce
à la peur que nous fuyons lorsque cela est nécessaire face à un danger que nous
ne pouvons affronter : un incendie, un malfaiteur armé par exemple. (Diapo noire)
D’ailleurs l’expression « de peur que », « de
crainte que » qui est utilisée près d’une centaine de fois dans la Bible, suggère
une saine attitude de prévention face à un danger réel et bien identifié.
Il faut
aussi savoir que la peur a aussi beaucoup stimulé la créativité humaine.
Beaucoup d'inventions ont eu pour objet le désir d'échapper à une situation
redoutée.
-
la peur de l'obscurité a conduit à la découverte de lampe à huile, puis celle de
l'électricité
(Diapo ampoule)
-
la peur de la souffrance a conduit au progrès de la médecine
-
la peur de l'ignorance a conduit au développement des sciences et de
l'enseignement.
-
la peur de la guerre a conduit à la création d'organismes de prévention comme
les Nations unies.
Mais voilà,
parfois …, (Diapo
noire) le système d'alarme se dérègle et se met à sonner tout le temps, ou bien sonne au mauvais
moment. Et ce sont ces peurs anormales que Dieu veut chasser de nos
vies.
On pourrait
résumer cela en disant qu'il n'est pas anormal d'avoir peur de rencontrer un
serpent en pleine brousse, mais il est totalement anormal d'avoir peur d'en
rencontrer un sous le tapis de votre salle à manger.
Les peurs
normales nous protègent, les peurs anormales nous paralysent, elles
empoisonnent notre vie. Ce sont ces peurs-ci dont Dieu veut nous
débarrasser. Nous nous les croyons peut-être qu’elles sont toutes « normales »,
mais Dieu en déclarent certaines « anormales ».
3) En relisant l'épisode de l'évangile de Marc, je ne crois pas que Jésus a
vraiment reproché aux apôtres d'avoir eu peur de la tempête, mais plutôt
d'avoir eu une peur démesurée, excessivement importante, et surtout, qui ne tenait pas compte de sa
présence à côté d'eux dans la barque. (Diapo v40) « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? » leur demande-t-il.
Le petit mot « si » est
important ! Bien sûr, Jésus était endormi, mais il était Dieu le Fils, il
était là présent avec eux, il avait accompli de nombreux miracles dans les
jours passés, et en tant que disciples du Christ leur peur était anormale.
Depuis notre conversion, Dieu est monté dans la barque de
notre vie, et un grand nombre de peurs qui auraient été sans doute normales
avant de le connaitre, ne le sont plus maintenant.
L'apôtre
Paul affirme avec force : (Diapo Rom 8.15) Rom
8:15 ... Vous n'avez point reçu un
esprit de servitude, pour être ENCORE dans la crainte; mais vous avez
reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
Un peu comme
dans l’histoire de Jonas, et aussi dans l’histoire de la tempête qui secoue la barque
des disciples, il doit y avoir un changement de l’objet de nos peurs. Notre
conversion doit avoir un effet aussi à ce niveau-là ! (Diapo noire) Et tant que chrétien, nos peurs ne devraient
plus se concentrer autant sur ce dont nous avons besoin pour vivre, manger,
nous vêtir, ni même sur nos besoins relationnels ou nos besoins
d’épanouissement personnel, mais plutôt sur tout ce qui risque d’attrister notre
Seigneur :
-
la
peur de faire du mal, même involontairement
-
la
peur de n’avoir pas assez donné d’amour
-
la
peur de n’avoir pas été assez reconnaissant et obéissant …
-
La
peur de n’avoir pas assez osé prendre au sérieux les promesses de Dieu
Il nous faut
en quelque sorte remplacer nos vieilles peurs par une crainte
respectueuse de Dieu, qui n’est pas une peur du châtiment, car Dieu a d’ores
et déjà promis de nous faire grâce en Jésus-Christ, mais plutôt un désir
profond d’être un enfant qui lui fait honneur, et qui ressemble à son Père.
Si je m’amuse
un peu, et que j’imite la formulation de l’apôtre Paul dans l’épître aux
Ephésiens (Eph 4.22-24), nous devons apprendre à nous dépouiller de nos
vieilles peurs pour en revêtir de nouvelles, de nouvelles appréhensions plus
justes, plus paisibles et plus conformes à la volonté de Dieu.
Je me rends
compte que ma formulation est un peu négative, et qu’il serait plutôt
préférable de parler non pas de « nouvelles appréhensions », mais de
désirs nouveaux, d’aspirations nouvelles de soifs spirituelles… mais je pousse l’image
de la peur jusqu’au bout !
En quelque
sorte, nous devons demander à Dieu de rééduquer nos peurs, afin que nos
émotions tiennent compte de la présence invisible de Dieu à nos côtés, de sa
souveraineté, et de son de son amour pour nous. C’est là aussi un fruit de
notre sanctification !
4) Alors comment lutter contre les peurs anormales qui assaillent encore notre
existence de chrétien en chemin ? Je vous propose quatre pistes pratiques, que
l’on pourrait appeler des antidotes à la peur.
(Diapo : premier antidote)
Le
premier antidote que j'ai relevé, consiste tout
d'abord à faire résolument face à notre peur, à nous demander pourquoi
nous sommes effrayés. Si notre cœur est animé d’une sorte d’anxiété latente, il
faut chercher à comprendre ce qui en est la cause, chercher à nommer ce qui nous
inquiète vraiment. C'est exactement le contraire de ce qu'a fait Jonas qui,
voyant la tempête c'est couché au fond du navire, et s'est endormi, pensant sans
doute qu'ainsi les choses iraient mieux plus tard.
Nous ne
serons jamais guéris de nos peurs en les fuyant ou en les réprimant, nous
risquons au contraire de multiplier nos conflits intérieurs. C'est seulement en
nous confrontant à notre peur que nous pourrons avoir une prise sur elle.
Et en
examinant franchement certaines de nos peurs, nous constaterons que certaines
d'entre elles sont peut-être les résidus d'une souffrance antérieure remontant
à l'enfance. D’autres se révèleront avoir été amplifiée par notre imagination.
Elles ressembleront alors à la peur du serpent sous le tapis de la salle à
manger. Et nous pourrons en rire, et nous en libérer! Toutes les peurs ne sont
pas ainsi, certaines seulement ! Mais toutes doivent être prises de
front. En ce sens, on peut dire que les apôtres ont beaucoup mieux réagit que
Jonas. Les apôtres ont fait face à leur peur, et ils en ont parlé à Dieu, à
Jésus dans la barque, et ce n’est pas cela que Jésus leur a reproché.
5) Un second antidote consiste à maitriser notre peur par le
courage. (Diapo :
2nd antidote)
Lorsque
Josué s'est retrouvé à la tête du peuple d'Israël pour achever la tâche que
Moïse n'avait pas pu achever, il a probablement été envahi par la peur de ne
pas être à la hauteur de la tâche. C'est pourquoi à trois reprises Dieu va lui
demander de prendre courage. Dieu lui dit dans Josué 1:9 :
(Clic) Fortifie-toi et prends courage? Ne t'effraie point et ne t'épouvante
point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
Le courage
c'est justement cette capacité de l'esprit de l'homme à vaincre sa peur. Il ne
le fait pas par le moyen du déni ou par une sorte d’autosuggestion rassurante,
mais en sachant que Dieu a promis d’être avec lui. C'est le contraire de la
soumission aux circonstances de la vie. C'est le contraire de la lâcheté que la
Bible condamne. Nous ne sommes pas seul dans ce combat, Dieu est avec nous, et
il peut nous donner sa force, mais il nous revient d'accepter le combat, et de
supporter la frayeur que ce combat nous cause. C'est cela le courage à ne pas
confondre avec la témérité ! En ce qui concerne le courage, il semble cette
fois-ci que Jonas a mieux réagit que les apôtres !
6) Un troisième antidote à la peur et sans doute pour nous le plus
important c'est la foi, la confiance (Diapo : troisième antidote) en
celui qui nous a créé, la confiance en Dieu. Dieu est le créateur du ciel et de
la terre, rien en ce monde ne lui échappe, rien ne peut se faire sans son
accord, rien ne peut le prendre par surprise.
Jésus nous
dit en (Clic) Matt 10:28 Ne craignez pas ceux qui
tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut
faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. 29 Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou? Cependant, il n'en tombe
pas un à terre sans la volonté de votre Père. 30 Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. 31 Ne craignez donc point: vous valez plus
que beaucoup de passereaux.
Non
seulement rien échappe à la souveraineté de Dieu, mais Dieu affirme que chacune
de nos vies personnelles à une valeur considérable à ses yeux.
Si Dieu peut
surveiller même les cheveux de notre tête, alors à plus forte raison, il
surveillera la vie de ses propres enfants. C'est là d'ailleurs que se situe le cœur
du reproche adressé par Jésus à ses disciples. Il ne leur reproche pas d'avoir
eu une peur normale à l'égard de la tempête, il ne leur reproche même
pas de l'avoir réveillé, mais d'avoir eu une peur si importante qu’ils se sont mis à
douter de l'amour et de la souveraineté de Dieu. Il y a de la critique larvée
dans leur question: Maître ne
t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? Lorsque nous laissons la peur
nous dominer, alors forcément nous doutons à un niveau ou à un autre soit de
l'amour de Dieu, soit de Sa souveraineté.
C'est vrai
que face à nos problèmes nous avons parfois l'impression que Dieu dort comme
Jésus le faisait à la poupe sur un coussin. Mais ce n'est qu'une
impression ! Peut-être le fait-il pour éprouver notre foi, mais sachons que
nous avons plus de valeur pour lui que beaucoup de passereaux et il ne nous
abandonnera pas! Tel est le message qui nous est laissé par Jésus par cet
épisode de sa vie.
7) Il y a enfin un quatrième antidote contre la peur, qui ne se
trouve pas explicitement dans les deux passages que nous venons de citer : (Diapo :
quatrième antidote) c'est la connaissance de l'amour que Dieu
a pour nous !
Nous lisons
dans la première épître de Jean (Clic) (1 Jean 4:18) : La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la
crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas
parfait dans l'amour.
Ce verset
s'adresse à ceux qui craignent le châtiment de Dieu, et Jean leur explique que
s'ils craignent encore le châtiment de Dieu c'est qu'ils doivent probablement encore
progresser dans la connaissance de l’amour de Dieu pour eux.
8) En résumé il y a au moins quatre antidotes à la peur (Diapo quatre
antidotes) : 1) faire face, 2) prendre courage, 3) avoir confiance
en Dieu, 4) connaitre l’amour de Dieu
pour nous.
Il y aura
toujours dans nos vies des peurs normales, elles seront des aiguillons
pour nous conduire à adresser des prières ferventes à Dieu.
Mais ma
prière est que nous puissions peu à peu chasser de nos vies toutes ces peurs
anormales qui trop souvent nous paralysent dans nos relations les uns avec
les autres, qui nous ôtent la joie et la paix venant de Lui. (Diapo v40) Pourquoi êtes-vous si craintifs? Comment se fait-il que vous
n’ayez pas de foi? Que Dieu
fasse grandir en nous par son Esprit Saint le courage, la foi et l'amour. Amen!
(Diapo
noire)
Prière
Questions pour les petits groupes de
partage :
- Relisez Jonas 1. 1-16 : Pourquoi Jonas ne prie-t-il pas l’Eternel comme les autres marins ? Pourquoi décide-t-il de dormir en fond de cale ? Dans quel état d’esprit imaginez-vous Jonas ? Avez-vous déjà vécu des moments d’obstination comparable à celui manifesté par Jonas dans ce passage ?
- Relisez Marc 4. 35-41: Que savez-vous des tempêtes qui sévissent de temps en temps sur ce petit lac de Génésareth ? Comment comprenez-vous la question posée à Jésus par les disciples au v38 ? Dans quel état d’esprit est-elle probablement prononcée ? Quelle autre attitude Jésus aurait-il pu attendre de ses disciples ?
- A qui vous identifiez-vous le plus dans ces deux histoires de tempête ? A Jonas ? Aux disciples ?
- Quelle attitude adoptez-vous naturellement face à une peur soudaine ou face à une anxiété latente ? (Inhiber sa peur, la rejeter, fuir dans l’activité, la distraction, analyser et rechercher des solutions pour résoudre son problème et par la même occasion résoudre sa crainte, demander conseil des amis, devenir agressif envers les autres … Autre chose ?) Pourquoi faites-vous de choix habituellement ?
- Pourriez-vous citer chacun une anecdote de votre vie où votre peur a été excessive ?
- Laquelle de ces quatre pistes (1) Nommer sa peur, 2) Prendre courage, 3) Avoir confiance en Dieu et ses promesses, 4) Savoir que Dieu nous aime) aurait pu vous aider à mieux gérer ce problème dans le passé ? Pourquoi cette solution plutôt qu’une autre ?
- Comment peut-on transformer, rééduquer ses peurs ? Partagez vos idées et vos expériences en prenant appui sur les passages lus ou sur la Bible de façon générale.
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