Le monde a changé, notre façon de témoigner doit changer aussi - Actes 1.6 - 2 Cor 5.18 (F.Sépari)
Eglise de Lyon 30 juin 2019
A) Je souhaite ce matin prendre un peu
de temps pour méditer deux textes du Nouveau Testament qui nous rappellent
notre belle mission de témoin de l’Evangile. Elle est essentielle, c’est une
œuvre d’amour, et même une question de vie ou de mort pour tous ceux qui ne
connaissent pas Dieu. Mais la plupart du temps, les prédications se contentent d’envoyer les
chrétiens sans vraiment leur donner de conseil : « allez-y ! », « foncé ! »,
« Go, go, go … ! », un peu comme un commando de parachutistes
qu’on larguerait de nuit en terre inconnue. Je vous propose de faire autrement ce
matin en observant à quel point les conditions pour annoncer l’Evangile ont
changé. Afin de mesurer pourquoi certaines façons faire ne sont plus du tout
adaptées à notre culture d’aujourd’hui. Le monde change, et du coup notre façon
d’annoncer l’Evangile doit elle aussi changer !
Le premier passage
que je vous invite à lire se trouve en Actes 1.6. Le Christ ressuscité est
apparu plusieurs fois aux disciples, mais voilà au bout de 40 jours Jésus les
prévient qu’il va aller maintenant vers Dieu le Père, et il leur confie une
grande mission. Je lis Actes 1.6
(Diapo)6 Alors que les apôtres étaient réunis, ils lui demandèrent: «Seigneur,
est-ce à ce moment-là que tu rétabliras le royaume pour Israël?» 7 Il
leur répondit: «Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que
le Père a fixés de sa propre autorité. 8 Mais vous recevrez une
puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à
Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la
terre.» 9 Après avoir dit cela, il s'éleva dans les airs
pendant qu'ils le regardaient et une nuée le cacha à leurs yeux.
Ces
paroles s’adressent d’abord aux douze disciples, mais derrière eux, c’est bien chaque
chrétien qui est appelé devenir témoins
de Christ. Ce qui est remarquable dans cet ordre de mission est le fait que
Jésus détaille plusieurs groupes de personnes auxquels il convient d’annoncer
l’Evangile. Ce n’est pas réservé aux juifs seulement, mais aussi à ceux qui
sont très éloigné de la foi juive. Les habitants des extrémités de la terre
correspondent à des personnes qui ont une connaissance quasi-nulle du Dieu
d’Israël, et pour lesquelles il va falloir faire un énorme effort s’adaptation.
Je n’en dis pas plus pour le moment !
L’autre texte est tiré de
la deuxième épître aux Corinthiens. Dans cette lettre, Paul défend son
ministère, sa vocation d’apôtre, auprès des chrétiens de Corinthe récalcitrants.
Et au cours d’une de ses longues explications, voici ce qu’il écrit :
(Diapo) 18 Et tout cela vient de Dieu qui nous a
réconciliés avec lui par [Jésus-] Christ et qui nous a donné le ministère de la
réconciliation. 19 En effet, Dieu était en Christ: il
réconciliait le monde avec lui-même en ne chargeant pas les hommes de leurs
fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20 Nous
sommes donc des ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu adressait par nous son
appel. Nous supplions au nom de Christ: «Soyez réconciliés avec Dieu! 21 [En
effet,] celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous
afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu.»
La fonction
d’ambassadeur mentionnée ici … fait
d’abord référence à l’apôtre Paul et à ses collègues. Mais derrière eux, une
fois de plus, c’est bien chaque chrétien qui est visé, et est invité à devenir ambassadeur
pour Christ et à supplier les hommes d’être réconciliés avec leur Créateur.
B)
(Diapo noire)
Je ne sais pas si vous connaissez le rôle, et les qualités demandées
à un ambassadeur de France. C’est assez impressionnant ! Dans un journal destiné aux étudiants qui
rédige des fiches explicatives sur chaque métier, voici les qualités mises en
avant pour ce métier. L’ambassadeur (Diapo
ambassadeur) doit bien connaitre le peuple et le pays où il va
résider. Il doit connaitre sa langue bien sûr, mais aussi sa culture, son
histoire, sa géographie, son économie, ses valeurs, ses coutumes, ses
principales religions. Mais cela ne s’arrête pas là ! La fiche métier explique que l’ambassadeur doit être humble et aimer
travailler sur le terrain. Il doit être discret et patient, car il est le
représentant de son pays hors de ses frontières. Il doit pour cela posséder un
grand sens du devoir, un haut sens des responsabilités, et un sens de la
médiation. Enfin, la fiche ajoute que l’ambassadeur est appelé à faire des
sacrifices sur le plan de sa vie privé, car l'ambassadeur est en perpétuelle
représentation.
En bref, l’ambassadeur
doit s’intéresser à tout ce qui se passe dans son pays d’envoi, et aussi
à tout ce qui se passe dans son pays d’accueil. « On ne peut se faire comprendre que par celui que l’on est parvenu à
comprendre soi-même ! », expliquait un spécialiste ! Quelle
mission !
Est-ce que vous sentiriez l’âme d’un
ambassadeur ? D’un ambassadeur pour Christ ?
(Diapo noire) Je vous rassure, il me semble que le royaume de Dieu est moins sélectif que
l’Etat français pour choisir ses propres ambassadeurs. Il n’exige pas d’ailleurs
que vous soyez un ambassadeur d’un pays entier, mais seulement pour quelques
personnes. Si vous avez les qualités mentionnées dans la fiche, ou si vous
cherchez à les développer, tant mieux !!! Bien connaitre les aspirations
de son interlocuteur, ses besoins profonds, sa façon de penser sont toujours indispensables !
Etre humble, patient aussi ! Il y a quand même une qualité que
l’ambassadeur de Christ doit ajouter aux autres : c’est l’amour ! Un amour
sincère et désintéressé pour ceux qu’il côtoie. Evangéliser quelqu’un c’est lui
dire : « Toi aussi tu es aimé de Dieu dans le Seigneur Jésus ».
Et pas seulement lui dire, mais le penser réellement ! Et pas seulement le
penser, mais se comporter de telle manière que cette personne se sente réellement
aimée, et découvre qu’il y a quelque chose d’unique en elle, quelque chose
de grand, de noble, et qu’elle s’éveille ainsi à une nouvelle conscience
d’elle-même et de Dieu. Et cela ne peut se faire que dans le cadre d’une amitié
réelle, désintéressée, sans condescendance, faite de confiance et d’estime
profonde.
Est-ce que vous sentez l’âme d’un ambassadeur ?
D’un ambassadeur pour Christ ?
Le
premier de tous les ambassadeurs du Royaume de Dieu a été Christ, c’est lui que
Dieu a envoyé en premier vers les hommes. C’est à lui qui a reçu, en premier, le
ministère de la réconciliation. Et l’apôtre Paul explique qu’il a cherché à
prolonger le ministère de Jésus, de suivre l’exemple du premier ambassadeur du
Royaume. Or, Jésus est l’exemple suprême d’une adaptation aux autres ! Je
ne sais pas si vous mesurez la grandeur et l’abaissement de celui qui est venu
prendre notre condition humaine. La Bible nous explique qu’avant sa venue sur
terre, le Fils habitait un monde invisible, une lumière inaccessible, situés au-delà
du temps et de l’espace. Lui, qui détenait une connaissance absolue, une pensée
sans limite, est entré dans notre humanité, dans nos limites de pensée, dans
notre langage réduit, dans nos luttes, dans nos problématiques, et il les a
partagées … et cela sans jamais trahir le message de réconciliation qu’il
venait apporter de la part de Dieu.
Il est le modèle de tous les ambassadeurs … humble, patient, plein
d’amour !
Et
en tant que chrétiens nous devons suivre son exemple, sortir des quatre murs de
notre Eglise pour nous adapter à la façon de penser de ceux du dehors : s’adapter
n’est pas adopter !
C)
(Diapo Eglise
type) Il semble que nos Eglises arrivent assez bien à toucher les
chrétiens déçus venant d’autres assemblées, ou les personnes venant de culture qui
sont naturellement sensibles aux réalités spirituelles, comme les personnes
venant d’Afrique, d’Antilles ou d’Amérique du sud … et c’est très bien ! Tant
mieux ! Mais nous avons énormément de
mal à nous adresser aux français athées, sécularisés, matérialistes et
post-modernes qui forment l’immense majorité de cette ville de Lyon. Nous n’y
arrivons pas, nous ne savons même plus comment leur parler !!! Pourtant aujourd’hui,
ce sont eux les personnes non atteintes par l’Evangile, les peuples des « extrémités
de la terre » dont nous parlent Jésus. La distance qui nous sépare n’est
plus géographique, mais culturelle, éthique, philosophique. Les habitants des « extrémités
de la terre » aujourd’hui sont nos voisins de palier, nos collègues de
bureau, nos partenaires de sport, en fait tous ceux qui nous regardent d’un air
ébahis quand ils apprennent que nous croyons en Dieu et en Christ. Certains
auraient presque envie de nous empailler pour nous ajouter à leur collection de
spécimens rares ! :)
Souvent
les Eglises Protesantes Evangéliques passent pour des assemblées dynamiques, actives pour
annoncer l’Evangile et qui vivent une belle croissance. Souvenez-vous, cette
couverture du journal de l’Express et plus tard du courrier international qui
titrait : (Diapo
journal) « Les évangéliques
à la conquête du monde », et d’autres articles qui affirmaient que les Eglises protestantes
évangéliques étaient prises d'assaut par des milliers de fidèles. Le CNEF
affirme qu’« Une Eglise évangélique nait tous les dix jours ! » Cela
sonne bien ! Mais en réalité la croissance de nos Eglises est beaucoup
plus faible aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans. D’après Daniel Liechti,
spécialiste de la question et professeur à la faculté de Vaux sur Seine, même
les Unions d’Eglises qui avaient un très fort taux de croissance dans le passé ne
l’ont plus du tout. (Diapo noire) Selon lui, la croissance des Eglises
Evangéliques françaises est à peine supérieure à la croissance démographique de
la population française. Ce qui n’est pas très glorieux ! Pourquoi ? Ce
n’est pas Dieu qui a changé, ni la même puissance du Saint Esprit ! Alors
pourquoi une telle baisse ? Parce que le monde change et que nous
n’arrivons plus à le suivre, ni même à comprendre toutes ses mutations, tant
elles sont rapides. Nous n’arrivons plus à être de vrais ambassadeurs de Christ
qui connaissent bien les deux mondes, à la fois les vérités du Royaume et aussi
le monde de nos contemporains, de sorte à être des passerelles efficaces pour
eux.
D) Décalages : Laissez-moi
vous donner quelques exemples de décalages qui se produisent lorsque nous cherchons
à témoigner de notre foi : (Diapo ligne 1 du tableau)
1) Pour beaucoup de nos contemporains,
la question de Dieu n’a même plus de sens. Il ne fait même plus partie d’une vie
normale. Il n’est ni visible, ni plausible, ni même crédible. Ils sont bien
plus loin de la foi que les personnes athées des générations précédentes, qui
comprenait l’idée de Dieu même si elles s’en étaient éloignés. Certes elles ne
croyaient plus en Lui, mais sa légitimité était maintenue. Pour beaucoup
aujourd’hui, la question de Dieu n’est même plus pertinente. Les spécialistes
appellent cela le post-sécularisme. Quel décalage !
(Diapo ligne 2) Comment les rejoindre ? En étant
proche d’eux, en leurs partageant nos expériences existentielles. Et ce type
d’échange se vit en dehors des murs de l’Eglise, dans un partage régulier et
dans une façon vivre et de réagir différentes de l’habitude !
2) Pour d’autres, c’est l’Eglise qui n’est plus du tout pertinente,
qui est culturellement décalée. Ils cherchent à comprendre son message, juste au
cas où il y aurait quelque chose de bon à prendre pour eux, mais ils n’arrivent
tout simplement pas à décoder son langage, ses habitudes, ses symboles, ses
rites. On peut s’en rendre compte nous-mêmes, quand on invite un ami au culte
et on lui demander ses impressions peu après. C’est souvent très éclairant !
Les spécialistes appellent cela le post-christianisme ! Encore un autre
décalage !
(Diapo ligne 3) Comment les rejoindre ? En
essayant de faire en sorte que nos invités sentent que ce dont on discute les
concerne vraiment, et aussi en leur donnant du temps pour nous poser des
questions et pour cheminer avec eux à leur rythme.
3)
Pour d’autres encore, c’est la question même de Jésus qui ne passe pas !
Comment un Dieu Eternel et Tout Puissant peut-il être assimilé à un homme
limité, ou même à une personne ? A
leurs yeux, Dieu est plutôt une valeur, une vérité qui nous dépasse … mais certainement
pas une personne. Les générations d’aujourd’hui ont perdu les fondements
de la culture chrétienne. Dans le passé, déjà on ne croyait plus trop en Jésus,
mais au moins, on se sentait un peu plus proche de lui que d’autres penseurs
spirituels. Dans le passé, la Bible était déjà perçue comme un livre démodé,
mais on jugeait intéressant de la posséder dans la bibliothèque ... Tout cela
c’est fini ! C’est du post-christianisme et du post-modernisme.
(Diapo ligne 4) Comment les rejoindre ? En sachant qu’on ne peut plus annoncer
l’Evangile aussi directement qu’avant ! Les gens sont trop loin ! Le
culte n’est pour eux qu’un lieu de premier contact. Ils ont besoin de
voir, de gouter la foi avant même d’y croire. Dans un sens, ils ont
raison ! Il faut prendre le temps : le temps de rencontres
régulières, et le temps de mériter leur confiance.
4)
Pour d’autres enfin, il n’existe même plus de vérité. Leurs sentiments sont devenus
la seule et unique vérité possible. Les spécialistes appellent cela l’ère post-factuelle,
l’ère post vérité.
(Diapo ligne 5) Comment
les rejoindre ? En les invitant à gouter les sentiments chrétiens que sont
l’amour, la paix, la joie, l’espérance ...
E) Je ne sais pas si vous me comprenez bien. (Diapo noire) En aucun cas, il ne s’agit de changer le contenu du message biblique et d’atténuer la force du message de l’Evangile qui est un message de repentance, de pardon et d’amour, mais de faire un effort pour comprendre la façon de penser de nos amis, de nos voisins, nos proches, afin de parler leur langage, de s’approprier leurs modes de pensée, et de devenir ainsi pour eux de vrais ambassadeurs accessibles et compréhensibles.
Il m’est arrivé plusieurs fois en parlant de ma foi, de me
rendre compte que je n’arrivais pas à me faire comprendre. Au point de me
sentir minable, et d’éprouver un sentiment d’échec et voire même de
culpabilité. Mais peut-être que la réponse vient de ce que le monde a changé
plus vite que nous-même, et qu’il nous faut nous adapter à leur langage à leurs
repères.
·
F)
(Diapo
cercle 1) Avant les gens commençait pas croire en Dieu, en
Jésus, puis décidaient d’appartenir à telle ou telle communauté, et ils se
mettaient se comporter différemment.
·
Aujourd’hui, les
gens commencent par appartenir à tel ou tel groupe chrétiens (Diapo
cercle 2) dont ils sentent intuitivement que les valeurs sont bonnes,
puis ils cherchent à vivre comme eux. Et comme, il est impossible d’aimer et de
vivre en chrétien sans une aide surnaturelle et une transformation de l’Esprit
… ils finissent par demander l’aide de
Dieu et à croire en Lui … ou pas !
· L’Eglise d’hier ressemblait à cela (diapo schéma
1),
· L’Eglise d’aujourd’hui ressemblera davantage à
ceci (diapo schéma2), ou bien elle ne
sera pas. Car les personnes en recherche ont besoin de nous voir vivre et de cheminer
avec nous, avant même d’avancer ou d’entrer dans une démarche de foi ! L’Eglise a besoin d’être ouverte … ouverte et fidèle à
Dieu en même temps !
Le plus important n’est pas seulement ce
qui se passe à l’intérieur des quatre murs de l’Eglise, mais aussi au dehors. Un
ambassadeur est une passerelle entre deux mondes. Aujourd’hui, il ne faut plus
amener les personnes à Jésus, mais amener Jésus aux personnes.
G)
Nos anciennes méthodes sont largement périmées. Les grands meetings sous des
tentes d’évangélisation (Diapo tente) qui ont amené tant de personnes
à l’Evangile dans le passé ne portent presque plus autant de fruits aujourd’hui. Les
distributions massives de flyers non plus. Pourquoi ? Parce que le monde a
changé, la sensibilité de nos contemporains aussi !
Aujourd’hui
il faut parler moins et écouter
plus ; diminuer les activités à l’intérieur de l’église et augmenter
celles tournées vers l’extérieur ; mettre au second plan nos explications
intellectuelles, et au premier plan ce que nous vivons et ressentons comme
chrétien (Et si on ressent plus rien,
alors c’est le signe qu’il faut revenir vers Dieu et lui demander son aide !!!)
(Diapo texte) et il a mis en nous la
parole de la réconciliation. 20 Nous sommes donc des
ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu adressait par nous son appel
Est-ce que vous sentez l’âme d’un
ambassadeur ? Un ambassadeur pour Christ ?
H)
Pourquoi ai- je choisi ce thème pour mon message ? Trois raisons cachées : (Dia
3 raisons)
- La première est que nous allons lancer en septembre un nouveau parcours alpha, et j’aimerais que vous puissiez commencer à prier pour vos amis, pour vos proches, que vous puissiez prendre du temps cet été pour les inviter chez vous, et demander à Dieu de vous aider à voir si c’est le moment de les inviter à ce parcours ou pas. Afin que nous soyons tous des ambassadeurs là où nous nous trouvons.
- La seconde raison est que j’aimerais approfondir ce sujet à la rentrée en organisant un ou deux ateliers pratiques sur la question de notre témoignage aujourd’hui. Ce sera l’occasion d’inviter mes collègues missionnaires à intervenir.
- Enfin, la troisième et dernière raison pour ce message touche à notre vision d’Eglise. Beaucoup de gens m’ont dit qu’il n’avait pas compris grand-chose au notre projet RueLouis2020. Sachez que l’objectif profond, le fil conducteur qui se cache derrière tout ce projet, est tout simplement que nos Eglises redeviennent capables d’atteindre nos contemporains. On n’augmente pas la moisson en transférant les grains d’une grange une autre (les chrétiens d’une Eglise à une autre ! :) ), mais on augmente la moisson en allant à l’extérieur, en travaillant dans le champ de Dieu, avec amour, avec foi, et en arrosant de prière
(Diapo noire) Que Dieu nous fasse la grâce de devenir des ambassadeurs
utiles et efficaces pour son royaume, et que beaucoup de nos amis soient un
jour avec nous auprès du Père dans la paix et la joie pour l’éternité ! Amen !
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