La liberté en Christ - Marcher selon l'Esprit - Galates 5.13-26 - Le problème de notre nature humaine déchue (F. Sépari)
Eglise de Lyon (Diapo noire) le 14 avril 2019
Je n’ai pas prévu de vous parler des Rameaux,
ou du Carême ce matin, mais je vous propose de méditer avec moi un extrait du
chap. 5 l’épître aux Galates. La prédication de ce matin va prolonger celle
donnée il y a un mois sur le légalisme, à partir des premiers chapitres de
cette épître qui insistaient sur l’importance d’agir « en Christ »
plutôt que « pour Christ ». C’est aussi dans ce chapitre 5 que se
trouve le très beau verset qui dépeint les multiples facettes du fruit de
l’Esprit : « l’amour, la joie, la paix, la patience … » un fruit
qui se développe peu à peu dans notre cœur quand nous laissons Dieu prendre la
première place. C’est enfin un texte qui nous parle de la liberté nouvelle que
nous avons en Jésus-Christ face aux nombreuses lois religieuses de l’ancienne
alliance, et même face à toutes les obligations chrétiennes qui pourraient nous
être imposées comme un carcan extérieur à la foi !
Je vous invite à lire ce passage en
ouvrant vos bibles en Galates 5 v13 à 26, mais je vais aussi ajouter le v1 qui renforce
le v13.
Lecture Galates 5.1, 13-26 (Diapo
texte) (Diapo texte) (Diapo texte )
Relecture (Diapo
v1, 13 ) : 5 C'est pour
la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme dans cette liberté et
ne vous placez pas de nouveau sous la contrainte d’un esclavage.
13 Frères
et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites
pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre
…
A) Intro
Dimanche
dernier Calum Mc Kellar, nous a parlé d’égalité en s’appuyant sur la devise
française (Diapo :
liberté, égalité, fraternité …), ce
matin sans l’avoir vraiment prémédité, je vais vous parler de la liberté. Il faudra
donc que prochainement Sylvain nous parle de la fraternité, ce qui est bien
adapté à une vie d’Eglise, et on aura fait le tour de la devise de la
république française !
En préparant
ce message, et en observant tout ce qui se dit sur la liberté, je me
suis rendu compte à quel point nos contemporains valorisent la liberté. Ils la chantent,
ils l’exaltent, ils la personnalisent même. (Diapo Tableau d’Eugène de la croix) Elle est comparée ici à une femme qui guide le
peuple dans ce tableau d’Eugène de la Croix. La plupart des philosophes en font
un des fondements de notre humanité, de notre identité. « Privez l’homme
de sa liberté, nous disent-ils, et il cesse d’être vraiment un homme ». Et
en même temps, la plupart reconnaissent que la notion de liberté est difficile
à définir ! (Diapo définitions)
Habituellement,
on la définit comme une absence de contraintes, comme l’état de celui « qui
fait ce qu’il veut », qui peut choisir sa voie … mais très vite ces
définitions se heurtent à des difficultés.
D’autres
définissent la liberté comme un arrachement à la fatalité, aux lois de la
nature, au déterminisme … Elle serait
une autonomie spéciale de l’homme sur le monde créé. Même si les plus
pessimistes affirment que cette fameuse liberté n’est qu’une belle
illusion !
Quelle est donc
cette liberté dont l’apôtre Paul nous parle ici ? Comment la
définit-il ? (Diapo noire) Quand on lit ce passage de l’épître aux
Galates, on se rend compte que sa définition de la liberté n’est pas vraiment celle
des philosophes.
B) Définition de la liberté selon Paul :
Pour bien s’en rendre compte, il suffit de
remarquer qu’il y a des mots dans ce passage qui se côtoient et que pourtant
tout oppose ! Par exemple, le mot « liberté »
et le mot « serviteur » qui peut se traduire littéralement par « esclave », se
retrouvent ensemble au v13.
(Diapo v13)13 Frères
et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés … soyez par amour
« esclaves » les uns des autres. Peut-on être libre et esclave en même
temps ! Quelle est donc cette liberté dont l’apôtre nous parle ?
Et puis, à
la fin au v24, (Diapo v24) la liberté encouragée par l’apôtre
Paul rencontre l’idée de renoncement: 24 Ceux
qui appartiennent à [Jésus-] Christ ont crucifié leur nature propre avec ses
passions et ses désirs. Quelle étrange liberté que celle qui consiste à
crucifier ses désirs !
(Diapo noire) Pour bien comprendre l’explication de Paul, il
faut savoir qu’il existait probablement des clans, des factions dans les
Eglises de Galatie.
D’un côté, il y avait les chrétiens
judaïsant qui affirmaient absolument nécessaire de respecter la loi et les
prescriptions de Moïse. Pour eux, il est clair que l’inconduite et les
dérèglements allaient envahir l’Eglise si on la rejetait. La liste de vices
énumérés au v19 étaient bien connues des juifs et citée par eux comme argument
pour convaincre les païens (devenus chrétiens ou pas) de suivre la loi sans
hésiter. Si vous ne respectez pas la loi de Moïse, leur disaient-ils, vous
allez tomber dans l’adultère, l’immoralité, vous allez vous comporter de
manière injuste et nourrir des jalousies, des querelles, des colères, des
rivalités. Sans loi, vous allez forcément commettre toutes sortes d’excès qui
vont se retourner contre vous-mêmes, contre la santé de votre corps et contre celle
de votre âme !
De l’autre côté, les chrétiens
d’origine païenne devaient probablement insister sur l’importance de la
liberté, de la sincérité du cœur, et montrer l’inefficacité de la loi pour
changer les comportements. Quelques-uns devaient même se dire : peu
importe que nos actes soient bons ou mauvais, peu importe ce que nous faisons
avec notre corps, cela n’a pas d’effet sur notre âme … nous appartenons par la
foi en Jésus-Christ, le reste est sans importance !
Les deux camps
ont tort bien sûr : A la fois
celui des « judaïsants » légalistes, et celui des chrétiens
laxistes ! Et dans cette lettre Paul fait face à ces deux erreurs en même
temps :
· Oui en Christ nous avons une vraie liberté par
rapport à la loi et à toutes ses prescriptions, explique-t-il, mais ce
ne doit pas être un prétexte pour suivre les désirs de notre nature
humaine !
· Oui en Christ, nous sommes encore soumis à une
loi, mais elle n’est plus extérieure et formelle. Elle ne fonctionne plus avec
des prescriptions du genre : « ne fais pas ceci, ne fais pas cela, ne
goute pas, ne touche pas » mais c’est une nouvelle loi intérieure, qui
vient du cœur, une loi d’amour et de justice qui dit plutôt : « fais
aux autres ce que tu aimerais qu’on te fasse », c’est la loi de l’Esprit.
Dans ce passage, l’apôtre Paul sort du
débat par le haut, en refusant de prendre partir pour les deux camps opposés,
car les deux ont tort !
La liberté pour l’apôtre Paul ne consiste
pas à faire tout ce qu’on veut spontanément, mais plutôt ce qui nous
permet de vivre notre identité profonde (Diapo identité), ce qui nous
fait grandir, ce qui rétablit en nous l’image de Dieu qui a été
abimée ! La liberté selon l’apôtre Paul n’est pas la même que celle des
philosophes.
Pour les philosophes, la vraie liberté
consiste à n’avoir aucun maitre, en étant son propre maître ! Mais pour
l’apôtre la vraie liberté consiste à se choisir un maitre, un maitre qui sait
mieux que nous ce dont nous avons besoin, car nous ne le savons même plus !
C) Le problème de notre nature humaine déchue
(Diapo noire) Je suppose qu’avant la chute, Adam et Eve
auraient pu se fier leur nature humaine, à leur à leur passions pour se diriger
et faire naturellement le bien. Ils auraient pu avoir une liberté s’appuyant
sur leurs réactions spontanées. Parce qu’il n’y avait pas l’ombre d’une
mauvaise pensée en eux. Ils étaient certes limités, mais totalement parfaits …
chacun pensait à l’autre avant de penser à lui-même, se réjouissant de la vie,
et de leur communion avec Dieu. Les cœurs d’Adam et Eve étaient constamment
portés vers le bien. D’ailleurs, Dieu d’ailleurs ne leur avait imposé aucune
loi, aucune contrainte, si ce n’est l’interdiction de prendre de l’arbre du
bien et du mal !
Ceux qui disent que la liberté
consiste encore aujourd’hui à faire ce que l’on veut, nie la réalité du péché
et du mal qui nous habite … Ils se croient encore dans la situation primitive, idyllique
du jardin d’Eden, mais ce n’est malheureusement plus le cas !
Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous
fier à notre nature humaine, elle a été trop abimée, blessée, dévoyée pour nous
servir de guide ! Nous sommes un peu comme des anciens alcooliques (Diapo alcoolique)
qui ne peuvent plus prendre un seul petit verre de vin sans rechuter
dans une addiction destructrice. Ce qui était avant possible pour eux, ne l’est
plus après, car ils ont développé une fragilité, une faiblesse. Ils ne peuvent
plus se fier à leurs désirs immédiats pour faire naturellement ce qui est bon
pour eux !
C’est une image de notre situation
d’homme touché et fragilisé par le péché. C’est triste, mais c’est comme
cela ! Le péché s’est immiscé, entrelacé profondément dans tous les
aspects de notre nature humaine et l’a abimée dans sa structure interne, dans
ses motivations cachées. Et nous ne pouvons plus nous fier à notre nature, ni à
nos émotions, ni à nos passions, ni à nos désirs, ni à nos intuitions, ni même
à notre raison car tout a été touché ! Ces choses nous donnent heureusement
encore quelques indications utiles sur le bien et le bon, mais nous ne pouvons
plus nous fier à elles. Si nous suivons notre nature humaine, nous allons forcément
nous faire du mal à nous-mêmes !
Alors que disent les chrétiens légalistes
face au problème de notre nature humaine déchue et abimée ? Ils disent posons
des lois, et mettons des limites à cette nature humaine déchue pour
qu’elle soit obligée de faire le bien. (Diapo chien) (On lui pose une muselière comme on le fait pour chien qui aurait
tendance à mordre !) Mais cela ne fonctionne pas ! La loi peut limiter le péché face à certains
comportements graves, et tant mieux, mais elle en fait ressortir d’autres plus
subtils, plus insidieux, mais tout aussi grave comme l’orgueil spirituel,
l’hypocrisie, la propre-justice … etc. (Diapo noire) En fait, c’est un peu la chair
qui chercher à lutter contre la chair, et qui cherche une rédemption par ses
propres forces, cela ne fonctionne pas !
Que disent les chrétiens laxistes face
au même problème de la nature humaine déchue et abimée ? Ils se disent
après tout, je suis pardonné et sauvé c’est le plus important. Les péchés que
je commets aujourd’hui ne sont pas si graves. Dieu va faire avec… ! Penser
ainsi, c’est oublier la sainteté de Dieu, c’est attrister l’Esprit Saint et l’éloigner
de nous ! C’est aussi oublier les effets délétères et contaminant du péché
dans notre vie, dans nos schémas de pensée, dans nos paroles, dans nos actes, dans
nos relations … c’est propager le mal autour de nous ! Pensons simplement
au laxisme qui a touché l’Eglise catholique récemment (et pas elle seulement!). Le
laxisme n’est pas acceptable non plus !
On pourrait s’amuser à passer en revue
tout ce que les hommes ont tenté d’imaginer pour dompter cette nature humaine rebelle
et abimée : changer la société, définir qui sont les
« méchants » et les combattre », remplacer les mauvaises lois
par de meilleures, interdire d’interdire, revenir à l’état naturel, faire taire
nos passions, ou même fuir toute société. Chacun imagine sa solution face au
mal. A chaque fois, elle est imparfaite et insuffisante !
D) La réponse de l'apôtre Paul
La solution préconisée par l’apôtre
Paul est différente de toutes celles-ci. Elle consiste à renoncer à nous
diriger nous-mêmes, et à donner l’autorisation à Dieu de le faire par son
Esprit, qui a aussi inspiré les Ecritures Saintes ! Accepter d’avoir un
maitre ! « Seigneur, je ne veux plus être mon propre maitre, je veux
que cela soit toi, je veux être chaque jour à ton écoute, et me laisser diriger
par toi, car je sais que tu es infiniment aimant, infiniment intelligent,
infiniment puissant, et tu vas me diriger vers ce qui m’est bon pour moi ! »
Je veux renouveler cette attitude chaque jour de ma vie afin que cela devienne
une nouvelle habitude. C’est cela la marche par l’Esprit, la marche selon
l’Esprit de Jésus ! Une attitude finalement très proche de celle qui
consiste à être « En Christ » plutôt qu’à faire des choses « Pour
Christ » !
(Diapo v16-18) 16 Voici donc ce que je dis: marchez par l'Esprit et vous n'accomplirez pas
les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature
humaine a des désirs contraires à ceux de l'Esprit (depuis la chute), et
l'Esprit a des désirs contraires à ceux de la nature humaine. Ils sont opposés
entre eux, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. 18 Cependant,
si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes pas sous la loi.
Il y a un homme qui a compris cela tout seul, sans même l’aide des
Ecritures Saintes, mais très certainement avec l’aide de l’Esprit Saint :
C’est Hénoc, le patriarche dont parle le livre de la Genèse au chap. 5 et dont
il est simplement dit : (Diapo Gen 5)
Genèse 5: 24 Hénoc
marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit.
Cette marche selon l’Esprit me fait aussi penser à l’Exode du peuple
d’Israël et à sa marche vers la terre promise (Diapo exode). Les Israélites
suivaient la gerbe de feu la nuit et la nuée le jour, symbole de la présence divine.
Remarquez bien que Dieu ne leur a pas donné de plan de la région pour qu’il
trouve eux-mêmes le chemin vers la terre promise. Cela aurait peut-être été la
préférence des légalistes ! Dieu n’a pas non plus directement téléporté sans
efforts les Israélites jusque dans la terre promise. Cela aurait peut-être été
la préférence des laxistes ! Non, ils ont dû marcher, pas après pas, en
demeurant attentifs à la direction donnée par Dieu. (Diapo noire)
E) Où en sommes-nous ?
Et puis à
partir du v19, Paul nous donne deux listes de comportements humains et pour que
nous sachions par l’observation des fruits que portent notre vie, discerner notre
degré de proximité personnelle avec Dieu, et aussi l’origine de la force que
nous utilisons dans notre marche.
La première
liste fait état de toutes sortes d’attitudes impures, de querelles, de
jalousie, de divisions, d’excès. La seconde en revanche nous parle d’amour, de
joie, de paix, de patience, de douceur, de maitrise de soi ! Les chrétiens
de Galatie qui vivaient, semble-t-il, des divisions internes, et devaient se
sentir fortement interpeller !
Où en
sommes-nous à titre personnel ? Est-ce que nous marchons avec Dieu ou bien
est-ce nous servons Dieu en nous appuyant sur notre nature humaine ? L’amour
que nous manifestons aux autres, la joie, la paix que vous éprouvons au fond de
nous-mêmes sont des indicateurs de la nature de notre marche, et aussi une
mesure de notre liberté spirituelle intérieure. (Diapo v25)
25 Si nous vivons par l'Esprit, laissons-nous aussi conduire par
l'Esprit, explique l’apôtre Paul
Paul ne
remets pas en cause la conversion de ses lecteurs, mais il leur demande de marcher
d’une autre manière que celle utilisée jusqu’à présent ! (Diapo noire)
J’ai
remarqué qu’Hénoc n’a pas tout de suite compris comment il devait marcher avec
Dieu, il a commencé à le faire seulement à partir de 65 ans. Cela m’a un peu rassuré,
car j’ai 59 ans, et donc il me reste 6 ans pour apprendre ! J Je plaisante un peu, pour ne pas
être trop lourd, et ne pas faire de pression malsaine sur mon auditoire, mais
je suis convaincu que ce sujet est vital pour chacun d’entre nous, pour notre
foi et pour notre croissance spirituelle.
F) Quelques repères pratiques sur la marche selon l'Esprit
Je voudrais
terminer mon message par une petite liste de cinq attitudes pratiques destinées
à nous donner des repères pour comprendre ce que signifie « se laisser
conduire par l’Esprit ». Car cela peut sembler très mystérieux ! (Diapo
5 attitudes)
1) La première
attitude de celui qui marche selon l’Esprit (clic 1), est de reconnaître qu’il ne peut rien faire par
lui-même pour se rendre meilleur. Non seulement nous sommes impuissants pour
nous sauver de la perdition par nos œuvres, mais aussi pour nous changer en
bien par notre seule volonté, comme nous le rappelle Jésus en Jean
15.5
: « Je
suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je
demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Demeurer en Christ » est une notion très
proche de celle qui consiste à marcher selon l’Esprit, et c’est ainsi que l’on
porte du fruit.
2) La seconde
attitude de celui qui marche selon l’Esprit (clic 2)
consiste à croire et à se savoir
aimé de Dieu et attendu de Lui. C’est la condition pour s’approcher du
Seigneur avec la disposition de cœur d’un enfant et non pas celle d’un employé.
C’est la condition pour que nous sentions que notre relation avec Dieu est plus
importante que sa bénédiction sur nos projets.
3) Troisième
attitude de celui qui marche selon l’Esprit (clic 3)
est bien sûr la prière et la
recherche délibérée de la présence de Dieu. C’est une prière destinée à harmoniser
sa volonté sur la sienne, et à lui demander simplement sa direction et sa
force ! Dieu peut répondre par une lecture, la parole d’un ami, par un
examen de sa conscience, ou par une douce conviction dans un temps d’écoute en
silence
4) La quatrième
attitude de celui qui marche selon l’Esprit (clic 4)
consiste à avoir confiance, et à
chasser les inquiétudes de son cœur. C’est plus qu’une confiance dans
l’exaucement de ses prières, c’est la confiance que Dieu dirige les événements
de notre vie en dépit des épreuves ou difficultés. Et même lorsque nous échouons
dans cette marche selon l’Esprit, ce qu’on va inévitablement se produire, nous
ne sommes toujours aimé de notre seigneur Jésus-Christ.
5) Enfin
dernière attitude de celui qui marche selon l’Esprit (clic 5) consiste à agir, à obéir !
L’action n’arrive pas en premier, mais en dernier, pour qu’elle ne soit pas un
légalisme, une marche par nos propres forces, mais le prolongement naturel de
notre confiance en Dieu! Si on le fait trop
tôt, on risque d’agir par ses propres forces et de ne pas vraiment se mettre à
l’écoute de Dieu ! Il faut aussi se souvenir que marcher selon l’Esprit
est une marche et non pas d’une course. Le plus important c’est bien notre
relation avec Dieu !
Voilà, je
m’arrête ici ! (Diapo noire) Je prie que Dieu
nous fasse à chacun la grâce de vivre la merveilleuse liberté spirituelle des
enfants de Dieu, de marcher selon l’Esprit et de porter un fruit d’amour, de
joie, de paix qui honore Dieu ! Amen !
Prière
Questions pour les petits groupes de
partage
Relisez le texte de Galates 5.1,
13-26
- Qu’est-ce qui me touche dans ce passage à titre personnel ?
- Qu’est-ce que ce texte m’enseigne sur l’objectif de Dieu pour ma vie ?
- Avec quel « clan » réel ou supposé de l’Eglise de Galates aurais-je été le plus à l’aise : les chrétiens légalistes, les chrétiens laxistes ? Qu’est-ce que cela m’enseigne sur les défauts de ma relation présente avec Dieu et sur mes domaines de progression ?
- Parmi les cinq attitudes pratiques recommandées, quelle est celle qui vous semble la plus difficile à vivre pour vous et sur laquelle vous pourriez travailler en premier ? Quel moyen pratique pourriez-vous trouver pour améliorer cette attitude imparfaite ?
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