Prédication - Jacques 4.8 : Approchez-vous de Dieu - Prière silencieuse d'adoration (F.Sépari)
Eglise de
Lyon (Diapo noire) le 14 janvier 2018
A) Il y a dans la bible des versets qui sont de
véritables pépites, et dont il souvent difficile de sonder la profondeur, de
mesurer la puissance de transformation qu’ils contiennent, si on les mettait vraiment
en pratique. Le verset 8 du chap. 4 de l’épitre de Jacques en est un bel exemple.
Je vous le lis : (Diapo Jc 4.8) Approchez-vous de Dieu, et il
s’approchera de vous. Ce ne sont que quelques mots, mais doté d’un
potentiel énorme. Jusqu’où ce verset inspiré par L’Esprit de Dieu peut-il nous
conduire, si on le vivait vraiment ? Quel type de communion avec Christ et
avec Dieu le Père se cache derrière la pensée et l’expérience de Jacques ?
Après une longue période de travail intensif, beaucoup de citadins ont besoin
de se reconnecter avec la nature, d’aller à la campagne, de jouir du soleil. De
même, les chrétiens ont besoin de se reconnecter régulièrement avec Dieu de
jouir de sa présence. Approchez-vous de
Dieu, et il s’approchera de vous.
Dans le même
chapitre, on découvre, un autre verset tout aussi précieux que le v8, c’est le
v5 : (Diapo
Jc 4.5) C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qui habite en nous.
On pourrait aussi traduire : Dieu
réclame avec ardeur l’esprit qu’il a mis en nous. Qu’est-ce que cela peut
bien vouloir dire ? Les spécialistes sont partagés et ne savent pas si le
mot « esprit » est à comprendre avec un « e » minuscule et
vise donc l’esprit humain, ou bien s’il est à comprendre avec un
« E » majuscule et vise alors l’Esprit Saint qui vient habiter le
cœur du croyant au moment de sa conversion. Les deux sont possibles
grammaticalement, théologiquement, et probablement … les deux sont vrais
simultanément !
Mais ce que
ce v5 nous dit avant tout, c’est que Dieu aspire à vivre une communion personnelle
avec nous. Il aspire à vivre une communion avec ses enfants, bien plus que nous
ne le souhaitons nous-mêmes. Dieu cherche notre cœur, et trop souvent nous nous
dérobons à sa présence, à son amour … parce que nous tant d’activités beaucoup
plus intéressantes à faire, tant de projets beaucoup plus captivants à mener,
tant de choses tellement plus passionnantes à découvrir.
En apparence
du moins ! Quelles promesses se cachent derrière ces deux versets sur
lesquels nous glissons souvent un peu vite ?
Pour bien
comprendre une promesse de la Bible, il faut toujours faire l’effort de la
resituer dans son contexte, et de discerner le fil de pensée qui a conduit
l’auteur à la rédiger. C’est ce que je vous invite à faire en lisant avec moi le
chap. 4 de l’épître de Jacques à partir du v1 jusqu’au verset 10.
Lecture Jacques 4.1-10 (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo noire)
B) Dans cette épître, Jacques qui est responsable de
l’Eglise de Jérusalem s’adresse aux chrétiens d’origine juive dispersés dans les
nombreuses nations païennes. Et comme vous l’avez sans doute perçu dans ma
lecture, c’est un auteur qui sait être direct ! Dans ce texte, il
reproche à ces lecteurs d’avoir perdu l’attitude de cœur qui devrait diriger un
vrai disciple de Jésus-Christ. En caricaturant un peu les choses, on pourrait
dire que Jacques divise les destinataires de sa lettre en deux grandes catégories :
1) La première catégorie concerne les
personnes dépeintes aux v1et 2 (Diapo Jc 4.1-2). Ce sont des chrétiens qui ont
sincèrement cru que Jésus-Christ était le Fils de Dieu et le sauveur du monde.
Ils ont vraiment accepté sa grâce ! Mais leur conversion a eu finalement assez
peu d’impact dans leur vie quotidienne. En réalité, ils continuent à vivre
comme ils le faisaient avant, selon des motivations purement humaines, selon
les passions qui agitent leurs pensées. Comme ils ont l’impression que leur
prière reste trop souvent sans réponse, ils se sont mis à négliger la prière.
Cela s’est fait progressivement sans trop y penser ! Ils sont théoriquement
prêts à admettre que la prière est utile, mais pas pour eux ! Ils ne le diraient
pas forcement de cette manière, mais leurs priorités de chaque jour montrent
que la prière est pour eux plus ou moins du temps perdu.
2)
La
seconde catégorie concerne les chrétiens décrits au v3 (Diapo Jc 4.3). (En fait ce ne sont pas des catégories
étanches). Ceux-là croient sincèrement à la puissance de la prière. Ils la
pratiquent régulièrement, mais malheureusement il la mette exclusivement au
service de leurs propres désirs, de leurs aspirations humaines. « Seigneur fait que je puisse enfin avoir une
belle promotion, fait que je puisse jouir d’une bonne sécurité
financière ; Seigneur fait que je sois quelqu’un de reconnu, d’aimer par
les autres, ou encore Seigneur fait que telle jeune fille s’intéresse à moi, ou
que tel jeune homme soit amoureux de moi ». Il est bien normal de
demander à Dieu de pourvoir à nos besoins, nous sommes des êtres humains, pas
des anges désincarnés. Mais il convient quand même de distinguer entre besoin
et convoitise ! L’erreur ici consiste à ne pas chercher à connaitre la
volonté de Dieu pour nous, et croire que l’on sait déjà ce qui est bon pour
nous. Les chrétiens de cette catégorie ont confiance en Dieu pour lui demander
de résoudre leur problème, mais pas au point de le laisser lui-même fixer les
objectifs de leur vie. Ce sont des chrétiens spirituels et charnels en même
temps : Spirituels dans le sens qu’ils puisent effectivement à la
bonne source, c’est-à-dire à Dieu, à Christ. Ils croient en Sa Toute-puissance !
Mais ils sont charnels dans le sens où ils espèrent se servir de cette force
pour satisfaire leurs objectifs personnels, sans se demander si ce sont vraiment
les meilleurs pour eux.
Et Jacques
qui n’a pas sa langue dans sa poche, pose des mots forts, des mots qui claquent
sur cette attitude de cœur (Diapo Jc 4.4) : « Adultères que vous êtes, ne savez-vous pas que l’amour pour le monde
est synonyme de haine contre Dieu ? ». Et c’est à cause de ce
mélange malsain entre une attitude spirituelle et des objectifs charnels que
Jacques qualifie bien souvent ses lecteurs d’être des hommes partagés, des
hommes irrésolus, la traduction exacte du mot grec serait plutôt des « hommes
au cœur double », « au cœur divisé ».
En fait, Jacques
les accuse purement et simplement d’installer une idole dans le temple de Dieu
qu’est leur propre cœur. L’idole de leurs passions, l’idole de leur convoitise,
alors que ce lieu saint ne devrait appartenir qu’à Dieu seul. Et il
s’écrie : (Diapo
ajout Jc 4.5) N’oubliez pas « C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qui habite en nous ».
Et l’auteur de la lettre les invite à se repentir de
leur ambivalence, de leur manière intéressée d’entrer en relation avec le
Créateur du monde. C’est la manière de faire des peuples païens qui négocient
avec leurs idoles toutes sortes de marchés, de tractations spirituelles, mais ce
n’est pas celle d’un chrétien. C’est aussi le piège dans lequel tombent ceux
qui prêchent le faux évangile de la prospérité : "Donner 10€ à
Dieu, et il vous en rendra 1000 !" Ce genre de propos joue sur la convoitise des êtres
humains. C’est vrai que Dieu peut nous rendre au centuple, mais pas forcément sur un plan matériel. S’approcher de Dieu avec ce type d’attente, n’est pas
digne du Dieu d’amour à qui nous devons tout. Ce n’est pas ce genre de relation
que Dieu souhaite vivre avec son enfant. Du coup, Jacques écrit v8 et 9 : (Diapo Jc
4.8-9): Nettoyez vos mains
pécheurs, purifiez-vos cœurs hommes partagés. Ayez conscience de votre misère …
Et puis on
arrive enfin à l’expression qui m’intéresse le plus et qui se trouve au début
du v8 : (Diapo
début Jc 4.8) « Approchez-vous
de Dieu et il s’approchera de vous. »
Jacques suggère que celui qui a ce cœur divisé ne peut pas vraiment
s’approcher de Dieu, même s’il s’imagine le faire quand il s’incline dans la
prière. En réalité, il demeure tellement préoccupés par la satisfaction de ses
passions, par les besoins irrépressibles de son EGO ou même pas le souci de vivre
une expérience personnelle gratifiante qu’il ne peut plus écouter Dieu, ni même
chercher Sa présence ! En fait, ce chrétien aime davantage Dieu pour ce
qu’il peut lui apporter que pour lui-même ! Il recherche les dons bien
plus que le donateur ; il désire les bénédictions bien plus que la
présence et la communion de celui qui l’a créé. Cela manque considérablement de
gratuité !
Que diriez-vous Monsieur,
si votre épouse vous disait qu’elle vous aime à cause de votre argent, de votre
profession, de votre carnet d’adresses, ou à cause de votre patrimoine
génétique pour faire de beaux enfants … vous auriez peut-être l’impression
d’être aimé de manière superficielle, et peut-être même d’avoir le vague
sentiment d’être interchangeable !
Que diriez-vous, Madame, si votre
mari vous disait qu’il vous aime juste à cause de la couleur de vos cheveux, ou
de votre capacité à faire la cuisine et à bien élever vos enfants … Je ne suis
pas sûr que vous sentiriez profondément aimé pour vous-mêmes et en parfaite sécurité
sur un plan affectif … ?
Nous ne
devons pas aimer Dieu de manière superficielle, mais nous devons apprendre à l’aimer
pour ce qu’Il est, au plus profond de son être. C’est-à-dire un Dieu juste,
parfait, saint, plein d’amour et de grâce … et aussi … parce qu’il est notre
Père !
Le pardon et
la grâce qui nous ont été offerts en Jésus-Christ nous permettent de nous
approcher de Dieu le Père comme jamais cela n’a été possible dans
l’histoire de l’humanité. Le voile du temple, symbole du caractère inaccessible
de Dieu, a été déchiré (Diapo accès) …
Toutefois, nous ne devons pas nous servir de cette voie d’accès au Père comme d’un
simple « jackpot » pour obtenir l’assurance de la vie éternelle (Diapo carte
privilège) et quelques exaucements
de prière « premium », exaucement 5 étoiles réservés à quelques
privilégiés. Cette voie d’accès est en réalité un point de départ pour connaitre
Dieu, pour goûter aux prémices d’une communion nouvelle avec notre Seigneur.
C’est là, d’ailleurs notre appel et notre destinée pour l’éternité.
La Bible ne nous dit pas seulement de chercher les dons de
Dieu, mais de chercher Sa face, c’est à dire Sa personne, de chercher
premièrement le royaume. Elle nous encourage à devenir des adorateurs en esprit
et en vérité ? Alors comment s’approcher de Dieu en esprit et en vérité
pour que Lui aussi, puisse à son tour s’approcher vraiment de nous ? Comment ? (Diapo noire)
C) Au premier abord, on se heurte à une apparente
contradiction : Jacques nous invite à nous approcher de Dieu, mais tout le
reste du Nouveau Testament affirme que Dieu habite déjà par son Esprit dans
notre cœur. A-t-on vraiment besoin de s’approcher de celui qui est déjà présent
en nous ?
Eh bien
oui ! Pour qu’une communion se vivent il faut que les deux soient
attentifs et présents l’un à l’autre. Certes, Dieu est présent pour nous à
chaque instant, mais si nous nous ne le sommes pas pour Lui, nous échouons à
nous approcher de Lui. Souvent nos soucis, nos préoccupations, nos désirs, nos
aspirations, nos activités tirent notre âme et notre cœur dans un mouvement vers
l’extérieur de nous-mêmes, et du coup nous ne sommes plus du tout présents
pour Dieu !
S’approcher
de Dieu, c’est se détacher de tout ce qui nous préoccupe, et reconnaitre Sa
présence en nous, lui laisser la première place, passer gratuitement du temps
avec Lui (sans même lui demander quoique
ce soit) pour juste désirer sa présence !
Observer ce
qui se passe lorsqu’une personne se laisse absorber par un jeu vidéo… elle est très
vite dans un autre monde, un monde virtuel ! Une autre personne peut-être avec
elle dans la même pièce sans même qu’elle le remarque, tant son esprit est
tendu vers le petit écran de son ordinateur.
Mon fils a un tee-shirt sur lequel est écrit (Diapo T shirt) : « Les
jeux vidéo ont détruit ma vie, heureusement j’ai deux vies bonus
supplémentaires ». Nous sommes en permanence tendus vers des choses à
faire, des objectifs à atteindre, des problèmes à résoudre … et nous ne sommes
plus présents pour Dieu. Lui est là pour nous… mais nous ne sommes pas là pour
Lui ! (Diapo
noire)
« S’approcher
de Dieu » peut consister à offrir chaque jour quelques minutes de son
temps sans rien faire, sans rien demander, en restant là dans le silence et en
disant à notre Dieu : « Je veux
juste être présent pour toi, je veux t’offrir ces quelques instants de silence
pour venir à ta rencontre ! Je t’appartiens, je ne m’appartiens pas
moi-même, je suis là pour toi, que veux-tu de moi ? … » Et parfois
Dieu ne veut rien d’autre qu’un peu de notre attention, qu’un peu de notre
présence !
La
difficulté dans ce type de prière est qu’il faut sans cesse chasser une multitude
de pensées sans importance qui tendent à nous distraire et qui réclament notre
attention. Elles auront le droit de venir prendre leur place, mais plus
tard ! Parce que maintenant c’est un temps de rencontre, un temps spécial
pour s’approcher de Dieu. La prière d’adoration est un mouvement inlassable de
reprise de soi par lequel le croyant rattrape sa pensée qui s’échappe vers
l’extérieur pour la ramener en lui-même, là où Dieu l’attend.
Dès qu’une
idole, une passion, une convoitise entre dans notre cœur qui est le nouveau sanctuaire
dédié au Seigneur, la rencontre avec Dieu s’arrête ! … Il ne s’agit en aucun
cas d’avoir un état d’esprit altéré ou de chercher à tout prix à ressentir
quelque chose, mais simplement d’offrir sa présence au Seigneur, son adoration
à celui qui nous aime.
D) Remarquer la prudence de l’expression utilisée par
Jacques (Diapo
Jc 4.8) : Approchez-vous
de Dieu ». Il ne dit pas « entrez en communion avec Dieu »,
mais il écrit plus sobrement « approchez-vous
de Lui », ce n’est pas à nous de décider si cette communion va jaillir
ou pas, c’est à Dieu d’en décider et à Lui seul ! Mais en vous donnant les
moyens de vivre cette communion, vous augmentez vos chances de la voir naître.
Comme le dit une publicité : « 100 % des gagnants ont tenté leur
chance … »
Nous avons beaucoup
de mal en Occident à être des adorateurs, car nous avons appris depuis tout
petit à être dans l’action, à être impatient, à tout voir se résoudre en
l’espace d’un téléfilm d’une heure. Mais les vraies relations ne se développent
pas de cette manière !
Et puis, il
ne faut pas oublier la promesse de ce v8. Dieu s’engage dans ce verset : Approchez-vous de Dieu et il s’approchera
de vous ! Je ne sais pas comment il le fera, mais il le fera … si bien
sûr vous savez l’attendre ! Il
y aura forcément un moment où Dieu va vous donner une parole, une conviction, une
paix, une joie intérieure …
Pour vous
donner un exemple de ce à quoi peut ressembler une personne qui s’approche de
Dieu dans l’adoration, je vous invite à lire avec moi quelques versets du Ps
84 : (Diapo
Ps 84) (Diapo Ps 84) (Diapo noire)
2 Combien tes
résidences sont aimées,
Eternel, maître de l’univers !
3 Mon âme
soupire et même languit après les parvis de l’Eternel.
Tout mon être pousse des cris de joie vers le Dieu
vivant.
4 Même le
moineau trouve une maison,
et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits.
Moi, je soupire après tes autels, Eternel, maître de
l’univers,
mon roi et mon Dieu !
5 Heureux ceux
qui habitent ta maison :
ils peuvent te célébrer sans cesse. – Pause.
(…)
11 Mieux vaut
un jour dans tes parvis que 1000 ailleurs.
Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon
Dieu
plutôt que d’habiter sous les tentes des méchants,
12 car
l’Eternel Dieu est un soleil et un bouclier.
L’Eternel donne la grâce et la gloire,
il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans
l’intégrité.
13 Eternel,
maître de l’univers,
heureux l’homme qui se confie en toi !
Il y a une allusion aux biens que Dieu donne à la fin du
psaume, mais la principale préoccupation de l’auteur, consiste à s’approcher de
Dieu pour le rencontrer et jouir de sa présence. Comme il s’agit d’un texte
tiré de l’Ancien Testament, l’image utilisée ici est celle d’un homme entrant
dans le temple de Jérusalem, qui traverse les parvis, qui s’approchent des
autels et qui finit par entrer dans la maison même, dans le lieu saint. Mais en
réalité c’est une autre façon de parler d’une communion croissante avec Dieu. Le
psalmiste ici désire Dieu pas la satisfaction de certaines de ses
passions ! C’est un très très beau psaume d’adoration ! Aujourd’hui,
nous sommes invités à faire la même chose, mais en entrant dans le temple de
notre cœur au lieu d’entrer dans celui de Jérusalem !
(Diapo Jc 4.8) Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous, il fera briller
sur vous sa présence comme un soleil, il sera votre bouclier, il vous rendra
participant de sa grâce et sa gloire !
Dieu attend
notre présence ! C’est avec
jalousie que Dieu chérit l’Esprit qui habite en nous. Lui offrir cette
présence intérieure, cet amour silencieux est un véritable sacrifice spirituel,
un sacrifice de bonne odeur !
En résumé,
comment s’approcher de Dieu et vivre cette présence !
- Tout d’abord en reconnaissant Christ comme notre Sauveur, et en recevant son pardon par le double mouvement que constitue la repentance et la foi, c’est le préalable à toute communion avec Dieu, c’est à ce moment-là que l’Esprit de Dieu entre dans notre vie.
- Ensuite, il convient de nous purifier de toutes nos passions, de toutes nos convoitises, et aussi de nous repentir aussi de toutes nos ambiguïtés, de nos duplicités …
- Et enfin, il nous faut apprendre à nous approcher de lui, pour vraiment chercher Sa présence… de manière gratuite et désintéressée
Prière
Questions pour les petits groupes de
partage
- Avez-vous l’habitude de prendre un peu de temps pour chercher la présence de Dieu et pour l’adorer dans vos moments de prière ? Si oui, partagez votre expérience. Si non ou si ce type de prière vous est difficile, essayer de savoir pourquoi ! Est-ce par méconnaissance, par sentiment d’inutilité, d’inefficacité, à cause des multiples pensées qui s’agitent en vous, à cause de vos soucis … etc. ?
- De quel type d’adorateur, pensez-vous être le plus proche parmi les trois possibilités ci-dessous : (les catégories n’en sont pas en réalité, car rien n’est jamais figé !) :
- a) Je crois en Dieu et je l’aime, mais
en réalité je ne prie presque pas car je n’en ai pas l’habitude et j’ai du mal
à voir des exaucements à mes prières.
b) Je prie régulièrement, mais je reconnais que c’est toujours par rapport à des besoins précis, rarement pour rencontrer Dieu et être présent pour Lui.
c) J’aime rester quelques minutes dans le silence devant Dieu à être présent pour Lui, un peu à la manière du Ps 131 : « … j’ai l’âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère ; J’ai l’âme comme un enfant sevré. » - Relisez lentement ensemble le Psaume 84, quelle parole vous touche le plus ? Pourquoi ? Quelle aspiration cela éveille-t-il en vous.
- Prenez une dizaine de minutes pour vivre un temps d’adoration silencieux qui pourra ensuite se prolonger par un temps de prière d’adoration plus classique en petit groupe où l’on remercie Dieu à haute voix pour ce qu’il est. Voici quelques conseils pratiques pour vivre ce temps silencieux où l’on se rend présent pour Dieu :
a. Trouver une position assise confortable
pour que vous n’ayez pas besoin de bouger pendant au moins 10 mn (si la
présence des autres vous gêne, vous pouvez vous éloigner un peu!)
b. Demander à Dieu de vous aider à
chercher Sa présence
c. Humiliez-vous devant le grand Dieu
parfait et éternel, prenez-conscience de votre petitesse, de votre fragilité,
du caractère éphémère de votre vie.
d. Prenez conscience que Dieu vous aime
tel que vous êtes, qu’il cherche votre cœur à chaque instant.
e. Reconnaissez Sa présence en vous,
dans votre cœur !
f. Désirer intensément Dieu ; pour
vous aider vous pouvez simplement penser à l’un des noms de Dieu.
g. Chassez les pensées qui tendent à
vous distraire pendant ces quelques minutes d’adoration silencieuse. Il est
normal qu’elles viennent, mais tout comme nous refusons de nous laisser distraire
par le paysage qui défile de chaque côté de la route quand nous conduisons notre
voiture, mais ramenons sans cesse notre attention sur la route. Faisons de même
avec la présence de Dieu ! (Si vraiment
une pensée importante s’impose à vous et que vous avez peur de l’oublier, notez-la
sur un papier pour mieux vous en détacher pendant ces quelques minutes spéciales
dédiées au Seigneur)
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