Prédication - Jacques 2.14-19 - La foi et les oeuvres - La place des oeuvres dans la vie chrétienne (F.Sépari)
Eglise
Evangélique Libre de Lyon (Diapo noire) le 10 déc.
2017
Ce matin à la fin des cultes, vous allez avoir l’occasion, si
vous le souhaitez, d’acheter des produits artisanaux proposés par l’association
SEL. C’est une œuvre chrétienne qui vend au réseau des Eglises des produits
fabriqués par des artisans habitant les pays en voie de développement afin de
leur donner des débouchés et par la même occasion un travail. Nous allons aussi à la fin de ce message entendre
Ken et Adrienne, que vous ne connaissez peut-être pas encore très bien, pour
une brève présentation de deux autres œuvres chrétiennes sociales (d’ailleurs
il serait utile que nous fassions un jour la même chose vis-à-vis des missions
chrétiennes). Face à cette convergence d’activités orientées vers le service,
j’ai pensé qu’il serait judicieux de parler ce matin de la place des œuvres dans
notre vie spirituelle et dans l’Eglise, et en particulier du rapport entre la foi
et les œuvres dans la pensée chrétienne.
J’aimerais donc
méditer avec vous un extrait du chapitre 2 de l’épître de Jacques, plus
exactement la portion de texte qui va du v14 au v19. Je vous invite à suivre la
lecture.
Lecture Jacques 2.14-19 (Diapo texte) (Diapo noire)
Nous venons
de fêter les 500 ans de la réforme protestante qui dès le début a mis en avant « le
salut par la foi seule », le fameux « Sola Fide » de nos
ancêtres protestants et souvent proclamer par l’apôtre Paul (Diapo Sola
fide). Est-ce que nous serions trompés ? Est-ce qu’en réalité
la foi en Christ aurait besoin qu’on lui rajoute des œuvres pour qu’elle soit
en mesure de nous sauver ? Pire encore, est-ce que l’apôtre Paul et
l’apôtre Jacques se contredisent l’un l’autre, et défendent des doctrines
irréconciliables ? (Diapo noire)
Bon ! Je vous rassure tout de suite, il n’y a aucune
contradiction entre les deux auteurs bibliques. Paul aussi souligne à de
nombreuses reprises l’importance d’accomplir des œuvres (il suffit pour s’en convaincre de relire les chap. 2 et 3 de l’épître
de Paul à Tite par ex.). La raison de leur opposition apparente vient de ce
que leurs lecteurs respectifs vivaient dans des contextes différents et ne comprenaient
pas les mots « foi » et « œuvre » exactement de la même
manière!
Pour l’apôtre Paul, les œuvres font surtout allusion à l’ensemble
des prescriptions tirées de la loi de Moïse et qui exigeaient une obéissance
rigoureuse aux règles de pureté cérémonielles, au respect des fêtes religieuses,
aux sacrifices imposés, (Diapo Paul Œuvres) et bien sûr aussi aux lois
morales, telles que les 10 commandements.
Pour Jacques, les œuvres font plutôt allusion à des actes d’amour
désintéressés qui manifestent la compassion que Dieu a déposée dans notre cœur.
(Diapo Jac
Œuvres) C’est très différent !
Pour Paul, la foi est l’abandon confiant en Jésus comme seul
Sauveur, (Diapo
Paul foi) seul capable de nous donner la pureté, la justice
intérieure que nous n’avons pas naturellement!
Pour Jacques, le mot foi semble être quelque peu différent et
désigner plutôt une croyance intellectuelle (Diapo Jac foi) en l’existence
de Dieu, en sa puissance, en son amour, mais sans envisager d’engagement
personnel.
On le perçoit
notamment au v19, lorsque Jacques écrit : Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le
croient aussi, et ils tremblent … La foi à laquelle Jacques fait allusion
ici est connaissance sans adhésion de cœur. Jacques nous dit : « Tu
crois que Dieu existe, et qu’il dirige le monde, c’est très bien ! C’est
un premier pas dans la bonne direction, mais c’est encore insuffisant pour affirmer
que tu seras sauvé ! La preuve c’est que les démons savent eux aussi que
Dieu existe et dirige le monde, et pourtant ils refusent que Dieu règne sur
leur vie. Ils n’ont aucune confiance en Lui. » (Diapo noire)
Quand on a compris les différences d’usage des mots, les contradictions
apparentes entre Paul et Jacques disparaissent ! Tous les deux
affirment que nous sommes sauvés par la foi en Jésus-Christ, par le pardon qu’il
nous a accordé à la croix, et qu’il suffit de vivre une véritable repentance,
et de s’abandonner à Lui pour recevoir sa grâce. Et tous les deux sont parfaitement
d’accord pour dire que cette foi nouvelle induit un changement d’orientations
de notre cœur, et nous pousse (ou devrait
nous pousser) à faire des œuvres inspirées par la reconnaissance.
Si l’on
s’amuse à comparer le croyant à un arbre…
On pourrait
comparer les opposants juifs de l’apôtre Paul à des sapins fraichement coupés
et décorés de belles boules brillantes pour Noël (Diapo boules-sapin) et qui
diraient : « Regardez les beaux fruits multicolores que je porte sur mes
branches, ils sont autant d’œuvres bonnes qui démontrent ma fidélité à Dieu, et
prouvent que je serai sauvé par Lui. » Mais l’apôtre Paul répondrait alors :
« Non vos fruits ne sont pas d’authentiques fruits, ces œuvres dont vous
parlez ne jaillissent pas de votre fond intérieur, de la vie que Dieu a fait
habiter en vous. Elles sont rajoutés, ce ne sont que des œuvres mortes … Ce
n’est pas la vie de Christ qui irrigue chacune de vos branches et qui a fait
pousser ces fruits, en réalité vous êtes morts … ou sur le point de le
devenir ! Vos belles boules décoratives n’ont aucune valeur devant Dieu. »
En revanche,
on pourrait comparer les opposants de Jacques à des arbres plantés en pleine terre
mais qui malheureusement seraient morts et desséchés (Diapo arbre desseché) et qui
diraient : « Regardez, certes je ne porte pas de fruits, mais je suis
solidement enraciné dans une bonne terre, dans une bonne et saine doctrine
chrétienne exempte d’hérésie et d’erreur ! » Et Jacques leur répondrait :
« Votre enracinement est certes une bonne chose, mais il ne démontre pas
pour autant que vous êtes vivant. Si vous ne portez jamais de fruits véritables
et naturels quelle que soient les saisons, quelles que soient les époques de
votre vie, c’est probablement qu’il y a aucune vie spirituelle en vous. » (Diapo noire)
A) Paul et Jacques sont d’accord pour dire que c’est
bien la foi seule en Christ qui nous sauve, une foi qui nous attache à Lui
comme un petit enfant s’attache à ses parents, comme un homme à bout de force s’agrippe
à son sauveteur. Et les deux sont aussi d’accord pour dire que si nous
sommes vraiment attachés Dieu et que sa vie coule en nous, des œuvres d’amour
se développent forcément dans notre vie. Il n’y a pas, bien entendu, un seul
type d’œuvre chrétienne, il y en a des dizaines, des centaines même, et elles
ne prennent pas forcément la forme d’une action sociale, mais elles sont toutes
inspirées par un élan de reconnaissance, par l’esprit de grâce que Dieu nous a
manifesté en Jésus-Christ!
Il peut y avoir des exceptions semblable à celle du bon
larron accroché à la croix juste à côté de Jésus et qui lui dit
simplement (Diapo
versets): « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans
ton règne » et auquel Jésus répond : « aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Le bon larron
n’a fait aucune œuvre manifestant sa foi, il n’en pas eu le temps, mais cela
demeure une exception ! Il peut y avoir effectivement des saisons, des
périodes, des circonstances de notre vie où notre disponibilité diminue, ou notre
santé s’affaiblit, ou les lois d’un pays nous freinent, et où il est donc difficile
de porter des fruits visibles en dépit d’une foi authentique, mais ce sont des
situations particulières.
De manière générale, la parole de Jacques demeure vraie
(Dia Jac
2.17): v 17 Il en est ainsi
de la foi, si elle n’a pas d’œuvre, elle est morte en elle-même ! ou
v20 : la foi sans les œuvres est
inutile!
Quand un
être humain se convertit, quand il vit une nouvelle naissance, quand l’Esprit
de Dieu entre dans sa vie, celui-ci transforme progressivement ses motivations,
ses aspirations, et il ne le laisse pas vivre une vie chrétienne passive, mais au
contraire, il le pousse à aimer, à agir, à faire du bien … de toutes sortes de
manières différentes, et chacun selon ses aptitudes ou selon ses dons ! (Diapo noire)
Sans tomber dans une culpabilité malsaine, il est bon de
temps en temps de faire le point sur notre vie spirituelle en observant les
fruits que l’on porte. Quelles œuvres suis-je en train d’offrir à Dieu en
ce moment ? Et si je n’en porte pas en ce moment, pourquoi ? Est-ce une
question de circonstances défavorables, ou bien, plus grave, une question de
vie spirituelle affaiblie, le signe d’un faible enracinement en Dieu, et en
Christ ?
Et si jamais je fais des œuvres belles et visibles, d’où
viennent-elles vraiment ? Quelles sont les motivations qui les animent,
qu’est-ce qui les a fait naître ? Nous
croyons pour la plupart que nous sommes sauvés par grâce, mais je remarque
souvent que nous avons tendance à vivre comme si nous étions sauvés par notre
comportement et par nos œuvres. Nous devons sonder ce qui nous anime et
demander à Dieu de le purifier.
Vous le
savez bien, ce n’est pas parce que l’on nait dans une famille chrétienne que
l’on est soi-même chrétien … ni même parce qu’on fréquente une Eglise que l’on
est un enfant de Dieu, ni même parce qu’on accomplit de belles œuvres que l’o
est un authentique croyant. Toutes ces choses vont dans le bon sens, mais ne
suffisent pas ! La foi et la vie spirituelle authentiques se construisent dans
la prière, dans une relation personnelle avec son Père céleste qui cherche à
chaque instant notre présence .
B) Mais les
œuvres inspirées par l’amour de Dieu ne sont pas uniquement un indicateur utile
pour vérifier l’authenticité de notre foi et de la transformation de notre cœur,
elles sont aussi un (Diapo témoignage) témoignage apporté au
monde. C’est le sens de la mini-parabole proposée par Jacques au v16 et
17 : Jac 2.15 Si
un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, 16 et
que l'un de vous leur dise : «Partez en paix, mettez-vous au chaud et
rassasiez-vous» sans pourvoir à leurs besoins physiques, à quoi cela sert-il ?
En écrivant : « A quoi cela sert-il ? »
Jacques ne se préoccupe plus de l’authenticité de la foi, mais de l’utilité d’un
amour qui serait sans effet concret dans le monde … « A quoi cela
sert-il ? » La réponse sous-entendue est : à rien !
Pourquoi ? Parce que nos œuvres sont sensés apporter un peu de bien dans
ce monde déchu, et supposées être un témoignage de l’amour de Dieu!
Il n’y a pas
que Jacques qui s’exprime de cette manière : (Diapo textes):
Jésus le
fait aussi en Matthieu 5:16 Que votre lumière luise ainsi devant les
hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père
qui est dans les cieux.
Pierre le
fait également en 1 Pierre 2:12 Ayez une bonne conduite au milieu des
non-croyants, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous faisiez le
mal ils remarquent vos bonnes œuvres, et rendent gloire à Dieu, au jour où il
les visitera.
Et l’apôtre
Paul parle d’œuvres préparées d’avance que
nous devons pratiquer.
La Bible compare souvent l’Eglise au corps de Christ. A quoi un
corps sert-il de façon générale ? (Diapo corps) Eh bien, il nous permet avant
tout d’agir dans le monde, d’y laisser notre empreinte, parfois même de le
transformer ! Si nous sommes le corps de Christ, cela signifie que nous sommes
le moyen par lequel Christ veut encore agir dans notre monde afin de limiter le
mal. L’Eglise est bien sûr un corps métaphorique qui n’ôte rien à la réalité du
corps glorieux de Jésus ressuscité et qui habite toujours au ciel, et qui n’ôte
rien à la puissance de Dieu qui peut faire ce qu’il veut quand il veut. Mais
aujourd’hui, dans ce temps de patience où Dieu maintient l’existence de ce
monde abimé par le mal, nous sommes collectivement le corps de Christ, et nous
prolongeons Sa présence et le témoignage à rendre à Dieu le Père. Quand
l’Eglise est dirigée par la Parole de Dieu, conduite par l’Esprit de Christ, elle
prolonge l’œuvre que Jésus a commencé à accomplir sur cette terre durant son
ministère terrestre. Certes, elle le fait imparfaitement, mais elle le fait
quand même !
(Diapo noire) Qu’a donc fait Jésus lorsqu’il était
sur terre ? Il a bien sûr proclamé la Parole de Dieu et annoncé la venue très
prochaine du Royaume, mais il a aussi accompagné la plupart de ses paroles de
nombreuses œuvres de guérison, de délivrance, de libération afin de montrer de
manière tangible la bonté de Dieu. Il s’agissait d’œuvres gratuites inspirées
par la compassion ! Et nous sommes nous invités à l’imiter à notre niveau.
En tant
qu’Eglise, nous devons proclamer la Parole et en même temps faire du bien à ceux
qui nous entourent comme Jésus. Et cela signifie qu’il nous faut non seulement
demander à Dieu dans la prière d’intervenir de manière spéciale ou même miraculeuse
en leur faveur, mais que nous devons aussi agir avec nos forces humaines pour
les soulager… dans la mesure de nos moyens.
A bien y
réfléchir, c’est ce qu’a fait l’Eglise au cours de l’histoire. Malgré toutes
ses imperfections, c’est elle qui a lancé les premiers hôpitaux afin de soigner
les malades, les premiers orphelinats afin d’accueillir les enfants abandonnés,
les premiers syndicats afin de lutter contre l’exploitation par le travail (à une époque où les syndicats étaient bien moins
politisés qu’aujourd’hui). Même si elle n’était pas la seule, elle a lancé
les collectes pour les pauvres… et peut-être même les premières
écoles pour aider les personnes à s’aider elles-mêmes ! (On attribue souvent la naissance de l’école
à Charlemagne, mais en réalité Charlemagne s’est appuyé sur les écoles monastiques
et épiscopales qui existaient déjà, en les développant, en leur donnant une
dimension publique et un nouvel essor.)
Nous sommes appelés à imiter Christ dans les œuvres de bonté qu’il
accomplissait, afin que Dieu soit glorifier ! (Diapo verset): Matthieu
5:16 Que votre lumière luise ainsi
devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient
votre Père qui est dans les cieux.
Il faut remarquer toutefois que Jésus associait très souvent
ses actes de guérison ou de délivrance à une parole précise qui indiquait l’origine
de cette puissance et Sa motivation spirituelle. Lorsque Jésus guérit le
serviteur d’un centenier, ou la femme ayant des pertes de sang ou bien des
aveugles sur le chemin, il annonce à chaque fois que cette sa guérison est en
rapport direct avec leur foi. Lorsqu’il guérit un paralytique, il commence par
lui annoncer que ses péchés sont pardonnés avant de lui accorder la guérison
physique. La plupart des passages qui résument les actes de Jésus associent étroitement
ces deux volets de son ministère 1) parole et 2) œuvres d’amour : (Diapo verset)
Matt 9. 35 Jésus … prêchait la bonne
nouvelle du royaume et guérissait tout maladie, toute infirmité .
Et quand il envoie
ses disciples deux par deux dans tous les villages de Galilée, il va leur
donner une mission qui sera elle aussi composée de ces deux dimensions : 1)
annoncer la Parole et 2) accomplir des œuvres : (+ Diapo verset) Matt 10.7-8 Dites que le royaume de Dieu
est proche et guérissez la malades, ressuscitez les morts, purifiez les
lépreux, chassez les démons.
Il y a deux dangers
diamétralement opposés qui peuvent nous guetter quand on cherche à accomplir la
mission de Dieu : celui d’annoncer l’Evangile de grâce sans faire aucune œuvres
d’amour et de miséricorde (On est alors dans
proclamation pure !), et celui de faire des œuvres d’amour et de
compassion sans dire qu’elles sont inspirées par Dieu et par ce qu’il a accompli
dans notre vie (On est alors dans le
social pur!) Quand on se limite à la proclamation de l’Evangile, on perd en
crédibilité, en cohérence. Quand on se limite au social seulement, on attire trop
l’attention sur soi-même au lieu de la diriger vers Dieu, à qui nous devons
tout ! (Diapo
versets)
Matt 5:16 Que votre lumière luise ainsi
devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient
votre Père qui est dans les cieux.
1 Pierre 2:12 Ayez une bonne conduite au milieu
des non-croyants, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous
faisiez le mal ils remarquent vos bonnes œuvres, et rendent gloire à Dieu, au
jour où il les visitera.
Nous sommes
le corps de Christ, (Diapo noire) et nos œuvres sont non seulement
un signe de l’authenticité de notre foi, mais elles sont aussi une façon de
glorifier Dieu qui nous a tout donné et à qui notre vie appartient totalement.
Amen!
Questions pour les petits groupes de
partage biblique :
1) Quelles œuvres désintéressées suis-je en train d’offrir à mon
prochain pour la gloire de Dieu ? (La définition de mon prochain peut-être
assez large. Elle commence avec mes plus proches : ma famille, mes amis, elle
se prolonge avec mes collègues, mes voisins, et s’étend ensuite à toutes les
personnes que Dieu placent sur mon chemin, et à toutes celles pour lesquelles j’éprouve
de la compassion.)
a) Et si je n’en porte pas en ce moment, pourquoi ? Est-ce
une question de circonstances défavorables ? Si oui quelles sont-elles ?
Les autres membres de votre petit groupe de partage sont-ils d’accord avec les
raisons que vous invoquez ? Sinon qu’est-ce qui me freine que je n’ose pas
dire ? Y aurait-il des priorités
que j’aurais mal ordonnées, mal définies ?
b)Et si je suis impliqué dans des œuvres clairement
identifiables, quelles sont les motivations qui les animent, qu’est-ce qui m’a
poussé à les accomplir ? Comment puis-je
faire en sorte que mes actes glorifient Dieu et soient vraiment inspirés par la
reconnaissance?
2) Y a-t-il une
œuvre, ou plus modestement un service, que votre petit groupe pourrait accomplir
collectivement ? Si oui lequel ?
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