Prédication du dim 10 sept 2017 : Hébreux 12.1-11 La maturité spirituelle (F.Sépari)
Eglise de
Lyon (Diapo noire) le
10 sept 2017
J’aimerais
ce matin vous parler de la maturité spirituelle, et notamment du processus que
Dieu utilise pour nous transformer, pour purifier notre cœur, et forger en nous
un caractère aussi beau et fort que celui de Jésus-Christ. A quoi ressemble ce
caractère ? C’est tout simplement celui dont Paul nous parle en Galates
5.22 et qu’il décrit comme étant le fruit de l’Esprit et dont les
facettes sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la
bienveillance, la foi, la douceur, la maitrise de soi … et ce n’est pas une
liste exhaustive.
Et pour vous
parler de ce processus de transformation, j’aimerais lire avec vous un texte de
la Bible qui peut paraître difficile à accepter pour soi-même, surtout dans
notre société moderne qui valorise une liberté sans contrainte, la réalisation
de soi, l’épanouissement personnel. Mais même si elle nous semble difficile,
cette parole est prononcée pour notre bien et demeure la Parole de Dieu. Je
vous propose de lire un extrait du chap. 12 de l’épître aux Hébreux où l’auteur
dépeint Dieu comme un Père qui corrige, éduque ses enfants.
Lecture Hébreux 12.1-11 (Diapo
texte) (Diapo texte) (Diapo noire)
Pour bien
comprendre la pensée de l’auteur de l’épître aux Hébreux, il faut savoir à qui
s’adresse cette exhortation et pourquoi elle est rédigée de cette manière. Les
Evangiles et le livres des Actes nous rapportent que beaucoup de juifs, et même
beaucoup de prêtres du temple, avaient été touchés par l’Evangile et avaient
cru de tout leur cœur que Jésus était le Messie attendu par le peuple d’Israël.
Certains avaient pour cela abandonnés leur sacerdoce et rejoints l’Eglise, et
les Eglises naissantes-là où ils se trouvaient. Ce fut certainement pour eux un
énorme sacrifice en termes de reconnaissance sociale et même financier. Ils
étaient des notables et sont devenus en très peu de temps des parias, des renégats,
des gens méprisés, y compris dans leur propre famille. Le texte du chap. 10 précise qu’au tout début
de leur conversion, plusieurs avaient supporté avec joie ce douloureux combat
spirituel. Même exposés aux injures et aux persécutions, même dépouillés de
leurs richesses, ils étaient heureux, car ils savaient que Dieu leur réservait
des richesses meilleures et éternelles au ciel. Mais voilà le temps a passé, Jésus
qui avait annoncé la proximité de son retour, ne revenait pas aussi vite que
prévu. Les difficultés et les épreuves se sont prolongées, et ils se sont mis à
douter de l’authenticité de l’Evangile. Jésus-Christ était-il vraiment l’envoyé
du Père ? Jésus, était-il vraiment celui qui devait les faire entrer dans le
repos de Dieu, dans la patrie céleste comme Moïse l’avait fait avec la patrie
terrestre ? Jésus, était-il réellement
supérieur aux prêtres institués par Dieu et Moïse dans le désert ? Et La
nouvelle Alliance supérieure à l’ancienne ? Ce sont des questions à laquelle l’épître
aux Hébreux cherche à répondre ! Mais à cela s’est ajouté aussi des questions
existentielles ? Pourquoi avons-nous tant d’épreuves, de souffrances ?
Pourquoi le bonheur et la joie des premiers jours se sont-ils évanouis ? Regardons
la vérité en face ! Cela ne signifie-t-il pas sommes sur une mauvaise voie,
et que Dieu nous a abandonné ?
Et
quelques-uns ont commencé à revenir à leur ancienne façon d’adorer en offrant
des sacrifices au temple de Jérusalem qui n’avait pas encore été détruit à
cette époque. Et L’auteur de l’épître leur répond : Non ne faites pas
cela, ne vous découragez pas ! Vous interpréter mal les épreuves par
lesquelles vous passez en ce moment. Dieu n’a jamais promis que vous alliez
vivre instantanément connaitre la félicité après votre conversion.
Regardez à
Jésus ! (Diapo
v3 + croix) Pensez à celui qui a supporté une telle opposition… de la
part des pécheurs, dit-il au v3 ». Le verbe « pensez » pourrait se traduire par « compter »
« énumérer », avec l’idée sous-entendu d’énumérer le nombre
incalculable d’épreuves vécues par Jésus-Christ durant son ministère terrestre. Oppositions,
critiques, mépris, injures de la part des chefs religieux, pressions diverses
et variés, fatigue physique et émotionnelle, auxquelles s’ajoutaient l’incompréhension
de sa famille, celle des foules qui l’écoutaient, et même parfois l’incompréhension
de ses disciples ; et puis la flagellation, et cette terrible crucifixion
… Ce n’est pas parce qu’on est un enfant de Dieu que l’on est épargné, que l’on
a plus besoin d’apprendre la persévérance, ou même parfois d’être corrigés,
disciplinés …
Et l’auteur
de la lettre aux Hébreux leur dit : Non, les épreuves de la vie ne sont
pas le signe que Dieu vous a abandonné, ni que vous avons fait fausse route.
Il
ne fait là que répéter ce qu’autres ont déjà dit avant lui : (Diapo autre
versets)
- Jésus a annoncé que : « Dieu taillerait les sarments pour qu’il porte plus de fruit »
(Jean 15.2)
- Paul a
reconnu qu’il était : « pressés de
toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non
dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais
non perdus (2Co 4.8-9)
- Pierre a
expliqué qu’il était à la fois dans la joie : « même si maintenant puisqu’il le faut, nous sommes attristés par
diverses épreuves. » (1 Pi 1.6)
Dieu n’a abandonné ni Jésus, ni Paul, ni Pierre. (Diapo noire) Les
épreuves de la vie ne sont pas le signe que nous sommes sur un mauvais chemin, mais
Dieu les permet pour nous faire grandir. Il veut le meilleur pour nous, et désire
nous conduire vers la sainteté et la justice afin que nous puissions partager
sa gloire, que nous puissions le voir en personne et jouir de sa présence pour
l’éternité ! Si le futur royaume de Dieu sera comme je l’imagine, une
société nouvelle caractérisé par des relations d’amour, de bonté, de
bienveillance, de paix, de joie … alors nous jouirons d’autant plus du royaume
du Père que nous aurons développé un cœur capable de goûter et de vivre
pleinement ses relations nouvelles.
C’est difficile d’accepter, de comprendre que Dieu puissent
permettre les épreuves pour nous faire grandir … et d’ailleurs je ne suis pas
sûr que tous les malheurs de la vie entrent forcément dans la catégorie des
épreuves formatrices. Et quand on parle
de ce sujet, on prend toujours le risque de justifier le mal qui demeure
injustifiable ! Quand bien même Dieu s’en servirait pour nous faire grandir. Les
théologiens affirment avec justesse que Dieu n’est pas l’auteur du mal, mais
qu’il le permet seulement. Mais pour être honnête, cela ne me rassure pas
toujours beaucoup sur un plan humain ! Je tremble un peu en commentant ces
paroles de l’épître aux Hébreux, parce que les épreuves me font peur comme à
tout le monde ! De plus, l’idée que Dieu permette les épreuves de cette
vie, peut nous faire douter de la profondeur de l’amour de Dieu pour nous. Et
je comprends fort bien la lutte spirituelle et les doutes qui ont envahis ces
juifs éduqués qui ne voyaient rien venir de précis !
Et pourtant l’auteur
de l’épître aux Hébreux écrit ici, noir sur blanc, que l’amour de Dieu est là,
même au milieu des difficultés. Certaines épreuves sont même le signe direct de
l’amour qu’Il nous porte, le signe que Dieu ne veut pas nous lâcher, ne veut
pas nous perdre, mais au contraire nous sauver nous faire grandir en dépit de
notre indolence, ou de notre mauvaise volonté … Si on pouvait changer les
dispositions de son cœur, sans efforts, sans un minimum de contraintes et sans
la moindre souffrance … cela se saurait ! Mais ce n’est malheureusement pas
le cas !
Je pense
qu’il y a des épreuves que je ne comprendrais jamais avant d’être au ciel… Mais
ce qu’affirme ce passage c’est qu’elles ne doivent pas être interprétées comme le
signe d’un manque d’amour et d’un abandon de Dieu à notre égard ! Ce serait une
erreur fatale !
Pour nous
aider à saisir ce passage de l’épître aux Hébreux, j’aimerais faire un détour
et prendre quelques minutes pour décrire les cinq principales étapes de croissance
spirituelle d’un chrétien, et je m’inspire pour cela d’un ouvrage du pasteur
américain Rick Warren, celui qui a écrit « 40 jours pour
l’essentiel » …
Voici selon
lui les 5 dimensions de la maturité spirituelle qui se construisent les
unes après les autres, même si parfois elles se chevauchent ou s’inversent bien
sûr : (Diapo
5 dim)
1) La connaissance
2) La perspective
3) Les compétences
4) La conviction
5) Le caractère
Tout
commence par la connaissance de la Parole de Dieu (Diapo surligne connaissance), de son amour, de son salut, de sa la volonté générale
de Dieu pour nous. C’est le fondement de notre vie spirituelle sur lequel tout
le reste se construit. Beaucoup de gens ont envie de ressentir la présence de
Dieu, mais néglige de connaitre sa volonté pour eux-mêmes, néglige de méditer
la Parole régulièrement … et très vite ils vont commettre des erreurs, et
tomber dans des pièges qui vont considérablement retarder leur croissance
spirituelle.
La perspective est plus que la connaissance (Diapo surligne
perspective) ! C’est la compréhension profonde d’une chose, c’est la
capacité à percevoir les relations qui relient plusieurs vérités entre elles,
et à juger de leur importance relative. L’amour de Dieu est plus important que
de donner la dîme sur les herbes aromatiques de son jardin ! Aimer son
prochain est plus important que de suivre des rites religieux bien réglés à
l’Eglise… La perspective nous révèle pourquoi Dieu nous demande une chose et
pas une autre, et cette perspective nous aide à surmonter les épreuves.
Les
compétences, ou les dons spirituels, (Diapo surligne compétence), ce sera le sujet de notre prochain week-end
d’Eglise. Elles nous permettent de savoir comment faire les choses, comment
servir Dieu et nos frères et sœurs en Christ. Beaucoup de chrétiens se sentent
frustrés aujourd’hui parce qu’ils savent quoi faire, mais toujours comment
le faire, et personne ne prend la peine de leur dire, ni de leur donner une
chance d’essayer ! Et c’est vraiment dommage !
Les trois
premiers niveaux qui sont la connaissance des Ecritures, la perspective divine,
le développement des compétences et dons pour le service incombent en grande
part à l’Eglise qui doit prendre du temps pour nourrir et former les chrétiens,
et cela se fait généralement par les études bibliques, les temps de prières, les
formations diverses et variées.
Mais pour
les deux niveaux suivants, c’est un peu différent !
La conviction, (Diapo surligne conviction), c’est une croyance personnelle inébranlable et
solide, c’est ce qui nous motive en profondeur et représente souvent le noyau
central de nos valeurs, de nos engagements. C’est quelque chose pour laquelle nous
sommes prêts à tout donner… et même à mourir ! L’Eglise doit essayer de
transmettre des convictions, mais cela ne passe pas par un enseignement
classique… La conviction est plutôt quelque chose qui s’attrape en fréquentant
des hommes et des femmes de conviction. Il
faut savoir à ce propos, que les gens qui changent le monde ne sont pas nécessairement
les plus doués ou les plus intelligents, mais ce sont souvent ceux qui sont
animés par des convictions fortes et qui savent les communiquer.
Et enfin le
dernier niveau de maturité, qui rejoint le texte biblique que nous avons lu,
c’est la transformation de notre caractère (Diapo surligne caractère), afin de nous rendre semblable à Jésus-Christ.
C’est la mission la plus importante de notre vie et aussi l’aboutissement des
quatre niveaux précédents. Ce caractère transformé est la seule chose que nous
emmènerons au ciel avec nous. Le caractère ne se forge pas dans une salle de
classe, ni dans une salle de culte. Mais il se construit par nos réactions face
aux multiples circonstances de la vie, et le principal auteur de cette transformation
intérieure c’est Dieu lui-même. Car c’est Dieu qui permet les épreuves dans
notre vie, et notamment celles qui sont susceptibles de forger notre caractère. Dieu est déjà à l’œuvre dans les quatre première
étapes de maturité, mais dans cette étape ultime, son rôle est encore plus
grand, car lui seul dirige les circonstances de notre vie pour nous stimuler à
changer, en prenant soin que l’épreuve ne soit pas au-dessus de nos
forces ! (Diapo
noire)
Bien
entendu, le développement du caractère ne se fait pas sans nous, il implique
toujours un choix personnel. Si nous faisons le bon choix, nous devenons un peu
plus comme Christ. Si, en revanche, nous faisons le mauvais choix, nous allons
nous éloignons du caractère qu’il veut pour nous. Mais celui qui choisit
l’entrainement que nous allons suivre pour la transformation de notre
caractère, c’est Dieu !
On aimerait
pouvoir apprendre la patience sans jamais avoir besoin d’attendre et de persévérer,
apprendre l’amour désintéressé sans jamais côtoyer des gens désagréables,
apprendre la vraie joie sans jamais vivre aucune déception, apprendre la bonté sans
avoir rien à donner qui coûte, apprendre la douceur sans rencontrer de gens
difficiles, apprendre le contrôle de soi sans avoir le moindre stress ou pression ! Mais
voilà cela ne marche pas comme cela ! C’est dans l’épreuve que nous
apprenons le plus, c’est en faisant un choix d’obéissance que nous évoluons, et
que nous nous transformons. Et dans cette étape finale, notre maitre, notre « coatch »,
notre formateur c’est Dieu Lui-même, et personne d’autre. C’est entre nous et
Dieu que les choses se passent.
Aucun pasteur,
aucun maitre à penser, aucun théologien ne pourra vous faire grandir dans le
caractère ! C’est Dieu qui va décider quelle sera la prochaine étape qu’il
vous faudra franchir. Et c’est Lui aussi qui va aussi la doser afin que vous
puissiez la surmonter. Il faut là aussi lui faire confiance !
Que peuvent faire
les frères et sœurs en Christ à ce niveau ? Pas grand-chose !
Je me ravise !
Si quand même, il y a une chose à faire (Diapo soutien frat) : être là,
accompagner, encourager, prier, simplement manifester son soutien et son amour.
Et bien sûr, à ce moment-là de sa vie, on n’a pas besoin d’avoir des amis comme
ceux de Job qui l’ont accusé et culpabilisé sans comprendre son innocence, mais
on a besoin de frères et sœurs en Christ qui peuvent nous comprendre et
compatir, nous soutenir, nous aider à tenir bon …
Jusqu’à
aujourd’hui, peut-être que vous ne saviez peut-être pas à quoi pouvait bien servir
un petit groupe de quartier(Diapo groupe de quartier),, un groupe de
partage, un binôme ou un trinôme de prière … et bien maintenant vous les savez !!!
Les frères
et sœurs que Dieu nous donnent dans les petits groupe de partage sont là pour nous
soutenir quand nous sommes quand nous passons par des difficultés et que Dieu les
permet pour façonner notre caractère. Que ce soit une situation de conflit, une
déception, une tentation, ou une période de sécheresse spirituelle. Bien sûr,
ce soutien n’est efficace que s’il y a un minimum de confiance, d’écoute, de
complicité, d’amour !
En fait dans
les petits groupes de partage, il y a place pour le développement des 5 niveaux
de notre maturité spirituelle. Souvent, on pense un peu trop aux deux premiers :
celui de la connaissance, de la perspective, en oubliant que les autres aussi sont
très importants, et même que le dernier est fondamental. Car les progrès les
plus importants et les plus durables se font dans la transformation de notre
caractère, et c’est pour cela que le soutien fraternel dans la prière, dans
l’écoute, dans l’amour est juste indispensable. (Diapo noire)
C’est donc à
la lumière de cet objectif de Dieu pour nous qu’il nous faut comprendre ce
chapitre 12 de l’épître aux hébreux que nous avons lu ensemble au début du
message.
(Diapo 3b, 5-7)
3 Ne vous laissez pas abattre par le découragement. (…)
5 N’oubliez pas l’exhortation qui vous est adressé comme à des fils
: Mon fils, ne méprise pas la
correction du Seigneur et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend. 6 En
effet, le Seigneur corrige celui qu'il aime et il punit tous ceux qu'il
reconnaît comme ses fils.
7 Supportez la correction : c'est comme des fils que Dieu vous
traite !
Evidemment
pour supporter la correction, il faut que nous soyons convaincus de l’amour de
Dieu. Nos enfants acceptent la correction de leurs parents parce qu’ils perçoivent
que dans d’autres domaines de leur vie leurs parents prennent soin d’eux et les
aiment vraiment … !
C’est
pareil ! Plus nous serons convaincus de l’amour de Dieu pour nous, plus nous
serons capables de surmonter les épreuves et les difficultés de la vie présente
et d’accepter la correction de Dieu notre Père !
Bien
conscient de la difficulté, l’auteur ajoute au v11 : (Diapo v10b-11), 11 Certes, au premier abord, toute correction semble un
sujet de tristesse, et non de joie, mais elle produit plus tard chez ceux
qu’elle a ainsi exercés un fruit porteur de paix : la justice.
Le but principal
de Dieu n’est pas de veiller sur notre confort, mais sur la transformation de
notre caractère. Son but n’est pas de nous dorloter mais de nous perfectionner.
Et c’est pour cela qu’il permet que même les chrétiens parmi les plus fidèles puissent
traverser des circonstances difficiles ! Difficiles … mais formatrices par
Sa grâce.
Dans une
épreuve, l’objectif de Satan est bien sûr de nous faire chuter, de nous faire
douter de l’amour divin, de nous conduire vers de mauvais choix, afin de nous
détruire. Mais celui de Dieu est
diamétralement opposé. Son but est de développer en nous une droiture, une
justice, une perfection morale, une beauté intérieure, une maturité spirituelle.
Les intentions de Dieu apparaissent à
la fin du v10 : Dieu agit pour
notre bien afin que nous participions à sa sainteté. Aujourd’hui, le mot « sainteté »
est assez souvent associé à l’idée de souffrance et au processus lent et
difficile de transformation des cœurs, mais un jour viendra où la sainteté sera
associé à une beauté nouvelle de notre âme, à une pureté de cœur, car en
réalité la sainteté correspond au fruit de l’Esprit de Galates 5.22 que j’ai
cité au début :
(Diapo Gal 5.22) Gal 5. 22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est
l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la
douceur, la maîtrise de soi …Je prie que Dieu nous fasse la grâce de continuer à grandir en maturité spirituelle pour la gloire de son nom et aussi pour notre propre bien ! Amen ! (Diapo noire)
Questions pour les partages en petits
groupes :
1) Avez-vous l’impression
en regardant les événements de votre vie passée que Dieu s’était servi de
certaines des difficultés pour vous former, vous transformer, et bonifier votre
caractère ? Si oui, pouvez-vous en donner un exemple positif et le partager
aux participants de votre petit groupe ?
Parmi les cinq
dimensions de la maturité spirituelle (certaines se vivent parfois en même
temps) :
- Connaissance de la volonté de Dieu,
- Perspective (ou compréhension) de sa volonté,
- Compétence (ou développement de vos dons) pour le service,
- Conviction forte (que ce que Dieu veut est vrai et réellement bon pour vous)
- Caractère progressivement transformé à l’image de celui de Jésus-Christ
2) Quelle est
celle qui vous semble la prochaine étape pour vous ? Celle qui vous semble
prioritaire ? Demandez aux membres de votre groupe s’ils ont la même
impression que vous sur vos besoins en maturité spirituelle ? (à exprimer
avec la bonté et la douceur de Gal 5.22)
3) D’après
vous, et en vous concentrant sur la dernière étape touchant au caractère, qu’est-ce
que Dieu semble faire aujourd’hui dans votre vie ? Que cherche-t-Il à
changer dans votre cœur ? (Partagez ce que vous vous sentez la liberté de dire !) Prenez le
temps de prier pour ce processus en cours. Relisez les béatitudes Matt 5.1-16
et remerciez Dieu pour ce qu’il fait dans votre cœur, car
sans que vous le sachiez forcément, une grâce immense est associée à cette
transformation intérieure.
Commentaires
Enregistrer un commentaire