Prédication du 3 sept 2017 - Exode 3 et 4 - Nous ne sommes pas seuls (F. Sépari)
Eglise de Lyon (Diapo noire) le
3 sept 2017 (même thème 12 mars 2006)
Ca y est nous y sommes ! C'est la rentrée avec tout ce que
cela signifie en termes de charges, d'activités, de tensions, d'heure de
sommeil en moins, de changement de rythme et de raccourcissement des jours. J'espère que je vous donne envie ! Le
devoir nous appelle, et ce devoir peut prendre la forme d'un patron stressé, d'un
professeur exigeant, d'un examen important à réussir … Et peut quelques-uns
parmi nous s'inquiètent d'avance pour tout ce qu'ils auront à faire, ou même ce
que cette année va leur réserver. Mais n'oubliez pas une chose essentielle … Si
vous appartenez à Christ, vous bénéficiez du privilège immense d'avoir Dieu à
vos coté. Vous avez le privilège de pouvoir inviter Dieu dans chacune de vos
activités et lui demander sa présence, son aide, son soutien, sa grâce… sa joie
aussi. Un grand nombre d'activités sont plus faciles à deux plutôt que tout
seul ! Surtout si le deuxième est le Dieu d'amour, tout puissant qui est aussi
Notre Père. Et c'est justement de la présence invisible de Dieu à nos côtés
dont j'aimerais vous parler ce matin.
Une des raisons pour lesquelles nous nous sentons parfois
accablés vient ce que nous avons l'impression de devoir faire face seul à des
situations qui nous dépassent (Diapo homme accablé). C'est en particulier
vrai dans le domaine de notre vie spirituelle, de notre marche avec Christ. Car
Dieu nous demande d'être justes, aimants, saints, sages… cela fait beaucoup ! Il
aimerait aussi que nous soyons des flambeaux qui brillent dans les ténèbres de
ce monde qui se perd. Il aimerait que nous soyons des témoins audacieux de
l'amour de Christ.
Et bien souvent, nous répondons à Dieu tout au fond de notre
cœur : Mais Seigneur j'en suis incapable ! C'est trop pour moi, c'est trop difficile…
Je ne peux y arriver, je n'en ai pas les ressources intérieures, ni sur un plan
psychologique, morale ou spirituel … !
Mais qui vous a dit que vous deviez accomplir cette mission
tout seul ? Personne ! (Diapo Mat 28.19-20) La dernière parole adressée par Christ à
ses disciples semble même dire le contraire : Mat 28.19-20 : Allez, faites de toutes les nations des
disciples, … et moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Nous
ne devons pas chercher à faire seul ce que Dieu veut accomplir avec nous. Nous
devons juste accomplir notre petite part, celle qui est à notre portée, et après
observer la manière avec laquelle Dieu va accomplir la sienne.
J'aimerais lire avec vous ce matin l'histoire d'un homme qui
justement ne se sentait pas à la hauteur de l'appel que Dieu lui adressait. Il y
en a plusieurs, mais ce matin j'ai choisi l'exemple de Moïse.Et pour cela je
vous invite à lire avec moi deux extraits du livre de l'Exode le premier au chapitre
3 et le second au chapitre 4.
Lecture de Exode 3.1-12 ; 4.1-14 (Segond 21)
(Diapo texte) (diapo texte)
(diapo texte) (diapo texte) (diapo noire)
1) Il ne faut pas croire que Moïse a
toujours été l'homme hésitant et presque craintif que nous décrit ce passage.
Dans le passé Moïse a été un homme bouillant d'enthousiasme et rempli du désir
de délivrer son peuple, d'être son sauveur. Moïse était un homme prêt à tout
sacrifier, même ses privilèges de fils de Pharaon, même sa renommée pour pouvoir
délivrer le peuple d'Israël retenu en esclavage et dont il venait de découvrir
qu'il était un descendant. Mais à cette époque, il a malheureusement été tenté
de le faire par ses seules forces humaines, en tuant un égyptien qui maltraitait
un hébreu !
Et cette tentative a été l'échec le plus retentissant de
toute sa vie, non seulement les Egyptiens l'ont recherché pour le tuer, mais même
les Hébreux qu'il était venu sauver, délivrer l'ont purement et simplement rejeté
et méprisé. Et Moïse au lieu de devenir un sauveur a dû s'enfuir, tête basse, loin
d'Egypte pour refaire sa vie à Madian dans un petit pays aride situé au-delà de
la mer rouge. Et Moïse est resté là-bas 40 longues années ! (Diapo pays
aride) 40 ans pendant lesquels le coeur de Moïse s'est progressivement
refroidi, où il est devenu un homme quelque peu désabusé, désenchanté … Moïse a
dû réfléchir à tout ce qu'il avait perdu dans ce coup de folie de sa jeunesse,
et avec le temps il a dû le considérer cela comme un beau gâchis, et sans doute
le fatalisme et le scepticisme ont peu à peu rempli son âme. Ce n'est évidemment
pas à 70 ou 80 ans qu'on peut refaire ce qu'on n'a pas été accompli à 30 ou 40 !
Et voyez-vous c'est cet homme
là, un homme un peu désabusé, sans attente profonde, sans espérance
particulière que Dieu va venir chercher, choisir et appeler pour l'une des plus
grandes missions de tous les temps. (Diapo noire) Moïse ne connaît pas beaucoup de
choses sur Dieu, et Dieu va donc commencer par se révéler à lui dans l'épisode
du buisson ardent. Et vous pouvez remarquer que Dieu ne se révèle pas à lui juste
pour son confort, pour le faire jouir d'un super moment spirituel, pour lui
ouvrir le chemin de son épanouissement personnel. Mais Dieu se révèle à lui
pour lui confier une mission. Quelques minutes à peine après avoir vu la flamme
de feu sur ce buisson, Dieu lui dit : (Diapo Exo 13.10) 10 Maintenant, vas-y, je t'enverrai vers le Pharaon
et tu feras sortir d'Egypte mon peuple, les Israélites.»
Si je peux me permettre une
comparaison, nous aussi, dans une certaine mesure, nous avons vu un feu étrange
brûler dans notre cœur, en particulier lors de notre conversion, c'était un feu
intérieur, le feu du Saint Esprit, un feu qui ne consume pas le cœur sur lequel
il repose, mais qui le réchauffe et lui redonne une espérance... Dans les
minutes mêmes où Dieu nous a fait naître à sa vie nouvelle, nous avons été chargé
d'une mission, celle qui consiste à être témoin de la bonne nouvelle de
l'Evangile, celle qui consiste parler de notre foi aux autres. (Diapo 2 Co 5 ;
Ph 2.15) " Nous sommes donc des ambassadeurs pour Christ ..." écrira
l'apôtre Paul un peu plus tard en 2 Cor 5.20. Nous sommes appelés à brillez comme des flambeaux dans le monde...
ajoutera-t-il en Phil 2.15.
2) Au v11 du chap. 3, Moïse explique toute
de suite qu'il ne se sent pas à la hauteur de la tâche, mais Dieu insiste : (Diapo Exo 3.12)
v12 « Je serai avec
toi. Voici pour toi le signe que c'est moi qui t'envoie : quand tu auras fait
sortir le peuple d'Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne.»
Mais voilà, Moïse n'est pas rassuré par cette promesse, et il
continue à soulever d'autres objections au chap 4 (v1) : (Diapo Exo 4.1)
Ils ne me croiront pas
et ne m'écouteront pas. Au contraire, ils diront : ‘L'Eternel ne t'est pas
apparu.’»
Apparemment Moïse ne comprend pas en quoi il peut lui être
utile d'avoir un Dieu invisible présent à ses côtés, et du coup, Dieu pour le rassurer
va lui donner trois signes, trois signes visibles, trois miracles à accomplir :
1) Le premier est le bâton qui devient un serpent puis de
nouveau un bâton
2) Le second est sa propre main qui devient lépreuse et qui
redevient saine
3) Le troisième c'est l'eau du Nil transformée instantanément
en sang.
(Diapo baton-serpent)
Ses trois miracles ne sont pas
choisis au hasard, il ne s'agit pas de faire des tours de prestidigitation, de
faire sortir un lapin de son chapeau, ou un pigeon de son foulard...
Le bâton, la houlette de Moïse sont le symbole de son appel
à devenir le berger d'Israël, en le jetant par terre comme pour renoncer à sa
mission, Moïse permet au mal de se développer et de prendre vie sous la forme
d'un serpent, et d'ailleurs ce mal se retourne à l'occasion contre Moïse
lui-même qui doit fuir le serpent. En prenant le serpent par la queue, en
s'attaquant au mal, Moïse retrouve son bâton et son rôle de guide pour ceux qui
se perdent...
(Diapo noire)
La lèpre est le symbole du péché, de la souillure, du mal
qui atteint le peuple que Dieu veut guérir et peut guérir.
Enfin le troisième signe concerne l'eau du Nil, dont dépend
toute la vie en Egypte. En transformant l'eau du Nil en sang, Dieu montre à
Moïse qu'Il a la puissance de détruire Pharaon et toutes ses idoles...
4) Alors Moïse qui se sent de plus en plus
acculé à donner une réponse positive, évoque une troisième objection :
Je ne suis pas capable de faire ce que tu me demandes, car je n'ai pas
la parole facile, j'ai la bouche et la langue embarrassée... Vraisemblablement,
Moïse était bègue...
Et Dieu lui répète ce qu'il lui
a dit depuis le début v12 (Diapo Ex 4.12) : Maintenant, vas-y ! Je serai moi-même avec
ta bouche et je t'enseignerai ce que tu devras dire.»
Toutes les objections de Moïse ont été repoussées les unes
après les autres. Mais en définitive Moïse n'a pas changé de disposition de
cœur, car ces objections n'étaient en réalité que des prétextes pour cacher la seule
vraie raison.
La vraie raison est que Moïse avait déjà connu
l'échec dans le passé, et il ne voulait en aucun cas revivre la même
humiliation. A l'heure où Dieu lui parlait, Moïse ne pensait plus au peuple
d'Israël qui se débattaient dans la servitude. Tous ses beaux idéaux étaient
pour lui du passé, un simple rêve de jeunesse, un peu fou et illusoire. Au
moment même où Dieu s'adresse à Lui, Moïse ne rêvait plus que de sa tranquillité
personnelle. Et au v13 du chap 4. Moïse se dévoile franchement, car il ne
cherche même plus à donner d'argument pour ne pas y aller. Il s'écrie (Diapo Ex 4.13)
: «Ah,
Seigneur, envoie quelqu’un d’autre que moi !»
Je ne sais pas si vous mesurez le caractère choquant de la
situation. Moïse était en train d'assister à un phénomène hors du commun avec
ce buisson recouvert de flammes qui ne se consumait pas, (Diapo buisson ardent) et avec
cette voix étonnante qui venait du milieu du feu, d'autres que lui auraient pu être
profondément secoués, remués jusqu'au fond de leurs entrailles ! Mais Moïse résiste
à celui qui lui parle, il donne plus de poids aux obstacles qu'à la puissance
de Dieu, plus de poids aux difficultés qu'à la délivrance future de son peuple.
Le pire de tout, et ce qui constitue ici vraiment le centre de mon message,
c'est que Moïse ne mesure pas, ne comprend pas à quoi peut bien servir
d'avoir un Dieu invisible présent à ses côtés. Il ne comprend la portée de
la promesse que Dieu lui accorde en promettant d'être là ! (Diapo noire)
Et pourtant, qui va donner du poids aux paroles de Moïse
quand il sera devant le peuple Hébreux et plus tard devant Pharaon ? C'est Dieu
lui-même qui le fera par son Esprit ! Qui va soutenir Moïse par des signes incroyables
avec un bâton devenant un serpent vivant, une main lépreuse qui se guérit
instantanément, et de l'eau qui se change en sang ? C'est encore Dieu ! Qui va
ébranler la dureté du cœur de Pharaon par une succession de 10 plaies qui
frapperont l'Egypte ? C'est encore Dieu !
Je ne veux pas être injuste envers Moïse qui était un grand
homme, mais en réalité il n'avait pas des choses extrêmement difficiles à faire
! La plupart du temps son rôle consistait à annoncer ce que Dieu voulait faire …
puis à attendre et observer l'action divine. Dieu avait fait la promesse d'être
avec Lui, mais Moïse n'avait pas compris à quel point cette promesse changeait
toute la difficulté de sa mission ! Il s'imaginait à tort que c'était lui Moïse
qui allait devoir convaincre, rusé et agir… mais pas du tout ! L'essentiel du
travail reposait sur Dieu et Lui seul. Lui Moïse n'était que son porte-parole
humain. En réalité, le plus difficile pour Moïse était de conserver l'assurance
que Dieu était vraiment là, à ses côtés, et qu'il allait tenir ses promesses …
Le plus difficile était d'avoir la foi pour obéir.
Je pense que Moïse devait être spirituellement très bas à
cette époque de sa vie pour faire autant d'objections. Et l'Ecriture nous dit
que la colère de l'Eternel s'enflamma contre lui, mais rassurez-vous une
solution va quand même être trouvée avec Aaron.
Chers frères, chères sœurs en Christ, nous ressemblons
beaucoup à Moïse. Nous aussi avons reçu un appel, une mission celle de témoin
de l'Evangile. Nous aussi nous avons souvent des objections que nous apportons
à Dieu, qui peuvent paraître aussi intelligentes et bien fondées que celles de
Moïse. Mais ces objections oublient que Dieu a promis d'être avec nous
dans la mission qu'il nous confie. Comme Moïse nous avons peut-être eu des
expériences négatives dans le passé et nous nous sommes laissés gagner par le scepticisme.
Et pourtant, tout comme lui, Dieu nous promet sa présence, il la fait par la
bouche de son Fils Jésus-Christ : (Diapo Matt 28) Mat 28.19-20 : Allez, faites de toutes les nations des
disciples, … et moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Et très souvent nous disons à Dieu envoie quelqu'un d'autre
pour parler de ton amour pour les hommes ! Envoie les deux pasteurs, ils sont
payés pour cela ! Envoie les conseillers qui semblent plus motivés que moi ! Envoie
les missionnaires américains, anglais ou syriens ! Envoient ceux qui dans l'Eglise
savent parler, ou bien même envoient ceux qui savent chanter, enfin n'importe
qui ! Mais surtout pas moi ! Car moi je ne suis pas capable ! Pourtant l'appel de
Dieu est adressé à nous tous,… à tous ceux qui un jour ou un autre ont été
touchés, transformés par l'Esprit Saint, qui ont compris l'amour et la bonté de
Dieu manifesté en Jésus-Christ. Et Dieu a fait la promesse d'être avec nous
dans chaque acte d'obéissance tout simple de notre vie quotidienne.
5) J'aimerais terminer mon message en
prenant un exemple tiré du Nouveau Testament. Et là, je me tourne vers Paul
plutôt que Jésus car il est peut-être un modèle un peu moins impressionnant que
notre Seigneu. Paul n'a pas évangélisé l'Asie mineure, et la Grèce avec ses
seules forces humaines, mais il annonçait l'Evangile et fondait de nouvelles
Eglises en sachant que Dieu était à ses cotés à chaque instant. Voici ce qu'il
écrit dans la première épitre aux Corinthiens : (Diapo 1 Cor 15.10 ; 2 Cor 3.5)
1 Cor 15: 10 Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis,
et sa grâce envers moi n'a pas été sans résultat. Au contraire, j'ai travaillé
plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu [qui est] avec
moi. Et il ajoute dans la seconde épître : 2 Cor 3:
5 Je ne dis pas que nous soyons
capables, par nous-mêmes, de concevoir quelque chose comme si cela venait de
nous. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.
Paul était très conscient que l'essentiel du travail missionnaire
était accompli par Dieu, et l'héroïsme de Paul consistait à croire sincèrement
à la présence invisible du Seigneur et à s'attendre à son action.
Je n'en suis pas sûr, mais j'imagine que chaque matin quand l'apôtre
se levait pour une nouvelle journée de mission, il devait se dire : "Qu'est-ce
que Dieu va faire ce matin pour que sa Parole se répande davantage et touche
les cœurs ?"
Bien entendu, Paul parlait de sa foi, de son amour, de son
expérience spirituelle, et puis il attendait de voir ce que Dieu allait faire
des quelques mots fragiles qu'il venait de prononcer des actes d'amour qu'il venait
d'accomplir. C'était imprévisible ! Il y avait des cas où Dieu touchait les
cœurs et d'autres pas. Il y avait des cas où il rendait une personne curieuse
et attentive et d'autre pas. Il y avait même des situations où Dieu répondait
aux prières par des miracles … et faisait des signes extraordinaires comme pour
Moïse. Cela se produisait souvent dans les villes où Dieu avait un peuple
nombreux à sauver, mais parfois rien ne se passait comme ce fut le cas à
Athènes. Mais voilà, Paul savait que quelles que soient les circonstances
favorables ou non, Dieu était là, invisible avec Lui, faisant le travail
que lui seul pouvait faire. Face à une situation de réel danger, Paul demeurait
confiant que Dieu était encore à ses côtés. Paul se demandait simplement comment
Dieu allait le sortir de ce mauvais pas. Parfois il échappait à une lapidation
de justesse, mais d'autres fois, il n'y échappait pas du tout, il était lapidé
et laissé pour mort et finalement Dieu permettait que ce ne soit qu'un coma
passager.
Mais la force de Paul est qu'en dépit des combats, il savait
qu'il n'était pas seul, que la grâce invisible de Dieu l'accompagnait, que la
puissance de Dieu était là pour faire ce qui lui n'aurait jamais été capable de
faire. Il y a même des moments où Paul, qui était fragile comme nous tous, a
été tellement décontenancé par les circonstances difficiles de sa vie, comme à
Corinthe que Dieu a dû le rassurer, et devinez ce qu'il lui a dit : (Diapo Actes
18.9)
Actes 18. 9 «N’aie pas peur, mais parle et ne te tais pas, 10 car
je suis moi-même avec toi et personne ne s’attaquera à toi pour te faire du
mal. En effet, j'ai un peuple nombreux dans cette ville.»
Je ne peux pas prolonger davantage ce message, (Diapo noire) mais
une chose est sûre, si nous sommes chrétiens, si nous sommes voulons faire la
volonté du Seigneur, alors l'Esprit de Jésus va lui-même nous accompagner. Nous
ne sommes pas seuls. Et permettez-moi une application pratique immédiate,
dans deux semaines à peine, nous aurons un culte spécial sur la façon dont
Luther a redécouvert la grâce de Dieu, il y aura aussi une exposition sur ce
réformateur, et aussi une collation et un verre de l'amitié dans la cour …
C'est une fantastique occasion d'inviter un ami ! Cela sera d'autant plus
facile que nous célébrons le 500ème anniversaire de la Réforme et que la mairie
de Lyon soutient les manifestations prévues à cette occasion. Invitez un ami et observez ensuite comment
Dieu va agir dans son cœur … Vous non plus, vous n'êtes pas seul, l'essentiel
sera fait par Dieu, mais vous devez juste accepter l'appel d'être un témoin,
appel que Dieu nous lance aujourd'hui. Amen !
Questions pour les petits groupes de partage
:
1) Relisez le chapitre 3 du livre de l'Exode et
les 17 premiers versets du chapitre 4. Que pensez-vous des quatre (ou cinq) objections
Moïse ? De quelle objection vous sentez-vous le plus proche (3.11 ; 3.13 (objection déguisée), 4.1 ; 4.10, 4.13) ? Ou si vous préférez, laquelle
de ces objections de Moïse semble la plus présente dans votre vie spirituelle ?
Expliquer pourquoi celle-ci vous concerne davantage que les autres ?
Pourriez-vous transposer dans votre contexte personnel la réponse faite par Dieu à Moïse à propos de cette objection ?
2) Selon vous quelle attitude de cœur devriez-vous développer avec
l'aide de Dieu pour surmonter l'objection de Moïse dans laquelle vous vous
reconnaissez le plus ? Si l'un ou l'autre a vécu une expérience positive de
foi, ou trouver une voie de progrès dans l'un de ces domaines, prenez le temps de
la partager avec humilité !
3) A propos de la possibilité d'inviter aux cultes spéciaux liés au
500ème anniversaire de la Réforme (dim 17 sept) ou au parcours Alpha (ven 6 oct),
prenez un temps de silence pour demander à Dieu de vous mettre à cœur deux ou
trois personnes précises. Expliquer en quelques mots aux membres de votre
groupe pourquoi vous avez pensé à cette personne ? Demandez à Dieu dans la
prière de vous donner une occasion de lui parler ? Priez les uns pour les
autres à ce sujet (en prenant soin de noter les prières afin de pouvoir être reconnaissant
quand Dieu répondra).
Commentaires
Enregistrer un commentaire