Prédication : Philippiens 2 - Christ s'est dépouillé pour nous (F. Separi)
Eglise de
Lyon (Diapo noire) le
17 dec 2016
A l’approche de Noël, j’aimerais ce matin relire avec
vous le très beau texte du chap. 2 de
l’épître aux Philippiens. Sylvain l’a déjà médité en début d’année, et
peut-être avez-vous encore sa prédication en mémoire ? Mais cet hymne est
tellement beau et profond qu’il attire les prédicateurs comme le nectar attire
les abeilles. Et je vous propose donc de le relire une seconde fois, mais en le
replaçant dans le cadre de la fête de Noël qui approche.
Lecture
de Philippiens 2. 3-11 (Segond 21) (Diapo texte) (Diapo texte)
Je m’arrête
tout d’abord sur les v6 et 7 : (Diapo v6-7) Lui [Jésus-Christ], qui est de
condition divine, n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à
préserver, mais il s’est dépouillé lui-même en prenant la condition de
serviteur, en devant semblable aux êtres humains.
Avec le prologue de Jean, c’est l’un des rares textes qui
parlent de la préexistence du Christ. Ici, Noël n’est pas raconté avec les yeux
de Joseph et Marie, mais avec ceux de Dieu lui-même. S’il nous fallait raconter
la naissance de Jésus du point de vue de Dieu, que pourrait-on dire ? C’est
un exercice risqué, mais la Bible nous donne quelques éléments avec le Ps 40,
le prologue de Jean, l’épître aux Hébreux dans ce passage, si on les rassemble
tous, l’histoire pourrait ressembler à celle-ci :
« Alors
que l’humanité dépérissait de son éloignement d’avec son Créateur, alors que l’humanité
souffrait de ses propres fautes sans le discerner clairement, le Fils de Dieu s’est
un jour approché de Dieu le Père et a dit : (Diapo Ps 40) Aucun
homme n’est juste, aucun n’est capable de revenir à toi par ses seules forces.
Les sacrifices et les holocaustes qu’ils t’offrent sont souillés par toutes
sortes de motivations impures, et de toute manière aucun sacrifice animal n’est
digne de toi. Alors, ô mon Père, voici je viens pour faire ta volonté, envoie
moi auprès des hommes. J’annoncerai ta justice au monde, je leur dirai toute la
vérité, toute ta bonté, toute ta fidélité et je leur ferai connaitre ton salut.
Et c’est
ainsi que Dieu le Père a envoyé son Fils unique sur la terre. Le Logos éternel
a quitté la gloire du ciel, il a quitté cette lumière inaccessible et glorieuse
du royaume céleste, il a quitté la présence du Dieu d’amour. Il s’est dépouillé
de sa propre gloire, de sa puissance, de son omniscience, il a abandonné les
privilèges liés à sa divinité et s’est défait de toutes ses richesses, et il
est venu sur terre dans le corps d’un nourrisson (Diapo bébé).
Le Fils de Dieu a renoncé à profiter de son égalité avec le Père par amour pour
nous. Evidemment, je dis tout cela de sa nature humaine, et non pas de
sa nature divine, car il est impossible d’imaginer que la trinité d’amour qui
unit le Père, le Fils, et le Saint Esprit ait pu être un instant déchirée,
impossible d’imaginer que celui par qui tout été fait, ait cessé de soutenir la
création. Mais oui, selon sa nature humaine, il a réellement tout
abandonné, dans le but de partager notre vie, de la vivre comme un véritable
homme sans tricher le moins du monde. Et la conscience divine du Logos s’est ainsi
retrouvée dans le corps d’un bébé nouveau-né, allongé dans une mangeoire, issu
une famille pauvre de la lignée de David.
Et ce bébé
n’avait peut-être au début qu’une intuition obscure de lui-même, une intuition très
rudimentaire d’être le Fils aimé du Père. Et puis cette intuition s’est
enrichie du langage, des concepts humains, de la méditation des Ecritures, et
des révélations reçues. Et peu à peu une compréhension humaine réfléchie de sa propre
mission, de sa propre identité a émergé pour Jésus. Il a été un véritable homme
en tout point, avec une authentique croissance humaine, non seulement au niveau
de son corps, mais aussi de son intelligence, de sa sagesse, et de son âme
entière.
Dieu est
devenu un homme véritable sans tricherie. Certains versets de la Bible
suggèrent que même les miracles accomplis par Jésus n’étaient pas une puissance
détenue par l’homme Jésus lui-même, mais une action que Dieu le Père
accomplissait, en synergie avec la volonté de son Fils unique. Le seul
privilège que Jésus a conservé de sa vie céleste et préservé dans sa vie
terrestre a été son lien d’amour inconditionnel avec le Père, sa dépendance
parfaite, son obéissance totale à Dieu. Accomplir la volonté de son Père
Céleste était la nourriture de son âme humaine.
Et pourtant,
c’était bien le Logos éternel, (Diapo rayons de lumière)
la Parole divine qui a été faite chair et qui a habité parmi les hommes. Et quand
Jésus souffrait de la dureté des hommes, du rejet de ceux qu’il était venu
sauver, et quand, au bout du compte il a subi l’agonie de la croix, c’est bien
Dieu, le logos éternel qui souffrait. Quand un homme souffre, ce n’est pas
seulement son corps qui souffre, mais c’est sa personne tout entière qui
souffre au travers de son corps meurtri, c’est la personne divine qui a souffert
au travers des blessures du corps de Jésus lorsqu’il donnait sa vie sur la
Croix. »
(Diapo noire) C’est cela Noël ! Un abaissement
incroyable à vues humaines, difficile à concevoir tellement il est immense, et
dépasse les limites de notre intelligence humaine.
(Diapo v6-7) v 6 Lui [Jésus-Christ], qui est de condition divine, n’a pas regardé son
égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais il s’est dépouillé lui-même
en prenant la condition de serviteur, en devant semblable aux êtres humains.
Et pourtant,
en adoptant la condition humaine, Jésus n’a jamais renié son origine divine, il
ne s’est pas renié lui-même. Quand il s’est mis à laver les pieds de ses
disciples peu avant la Pâque, il leur a dit : (Diapo Jn 13.13 + pieds) Jn
13.13 Vous m’appelez Maître et Seigneur,
et vous avez raison, car je le suis (Je
suis celui qui suis ; je suis Seigneur, Adonaï au sens fort du terme et
pourtant moi le Seigneur de l’univers, je vous lave les pieds). Jésus n’a pas
renié sa divinité, mais en revanche, il a bel et bien renoncé à tous ses
privilèges par amour pour nous. Les seuls moyens restant à sa disposition
étaient ceux qui sont naturellement accordés à tous les hommes, comme la prière
et la dépendance confiante envers Dieu, et son obéissance constante.
L’image qui
me vient l’esprit pour décrire ce qui s‘est passé au moment de l’incarnation du
Fils, est peut-être celle d’une guerre où deux armées sur le point de
s’affronter se font face, (Diapo armée) Et puis soudain un homme se détache
des rangs, un héros de guerre, un vaillant soldat s’avance, mais au lieu de
combattre, il dépose ses armes, ôte son
casque, jette son armure et s’avance fragile
et vulnérable au-devant des lignes ennemies, telle une ambassade pour proposer
la paix.
Ou bien si vous préférez, l’incarnation du logos peut être
représentée l’image d’un alpiniste qui
abandonne l’appui solide de la montagne (Diapo alpiniste) pour se lancer dans le vide
et aller chercher un blessé au fond d’un gouffre ou d’une crevasse qui gémit tout
en bas. Christ a été en quelque sorte cet alpiniste descendu par Dieu vers nous,
et qui s’est mis en situation de vulnérabilité totale pour nous sauver. Il
n’avait pas d’autre sécurité que ce lien d’amour et de confiance qui était comme
une corde qui l’unissait à son Père céleste. Et le gouffre dans lequel il est
descendu, est non seulement le monde des hommes, mais il a même été à un
certain moment le séjour des morts.
Nous sommes au bénéfice de ce Sauveur, nous sommes au
bénéfice de son dépouillement total, de son amour magnifique. Et l’apôtre Paul
nous encourage à tirer une leçon pour nous-même de l’exemple donné ici par Jésus.
Il écrit au v5 (Diapo v5) : Que votre attitude soit identique à celle
de Jésus-Christ … identique! D’autres traductions de ce même verset nous
invitent à avoir les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Ailleurs, Paul nous
demande de nous laisser transformer à l’image de Jésus-Christ, de lui
ressembler dans notre comportement. Non seulement Christ nous sauve, mais il
nous invite à sauver à notre tour, et pour cela il nous demande, à nous
aussi, d’apprendre à nous dépouiller d’un certain nombre de nos privilèges, y
compris ceux que nous méritons, ceux pour lesquels nous avons travaillé, ou que
Dieu nous accordés comme une grâce de sa part
Cela m’a fait penser à l’une des formules que nous avons
imaginée en Conseil pour décrire notre Eglise. Vous avez peut-être entendu lors
de la réunion du 20 Nov. (Diapo slogan) : « L’ouverture dans la fidélité ».
Ce qui signifie être capable d’entrer en relation avec ceux qui ne pensent pas
comme nous, sans cesser d’être soi-même, sans cacher sa foi. Pour imiter
Christ, il convient de nous dépouiller de certaines habitudes, de certains modes
de fonctionnement, du confort relationnel, abandonner la sécurité de la communauté
pour s’ouvrir à ceux qui cherchent un sens à leur vie, qui cherchent Dieu.
Toutefois c’est une attitude à vivre sans se renier soi-même, et notamment sans
renier sa foi ! Car Christ est devenu homme sans cesser d’être le Fils
de Dieu. Et nous devons, à notre tout petit niveau, imiter l’attitude de
Christ : Etre à l’écoute, avoir un véritable amour, un véritable respect, mais
sans cesser d’être nous-même attaché à Dieu notre Père. Il y a une tension qui
n’est pas toujours facile à vivre ! (Diapo noire)
Le renoncement de Christ à jouir de sa puissance divine pour
accomplir l’œuvre de Dieu, et son désir d’être un simple instrument de salut
entre les mains du Père me fait aussi penser à cet homme de Dieu du XIXème
siècle qui a renoncé à solliciter directement la générosité des hommes pour
créer ses orphelinats. Je fais allusion au pasteur George Muller qui a fondé
les orphelinats de Bristol. (Diapo G. Muller) Muller redoutait de faire
vibrer les émotions, d’agir sur les sentiments, il voulait que l’approbation
vienne de Dieu, et de Lui seul. Et c’est ainsi qu’il a décidé de ne jamais
rien demander aux chrétiens pour son œuvre, afin que les offrandes
apportées aux orphelinats soient uniquement en réponse à la prière et à la foi.
Voilà ce qu’il écrit dans son journal personnel en date du 25 nov.
1834 :
Certes je désire de
tout cœur que Dieu m’emploie pour faire du bien à des pauvres enfants sans père
ni mère ; avec son aide, je m’occuperai de leur corps et de leurs besoins
temporels, et je veillerai à ce qu’ils soient élevés dans Sa crainte. Cependant
mon but principal c’est que Dieu soit glorifié. Qu’il soit glorifié parce que
les orphelinats auront tout ce qu’il faudra uniquement en réponse à la prière
et à la foi et sans que rien ne soit demandé à personne. … En effet, si un
homme pauvre peut fonder un orphelinat et le faire subsister uniquement par la
prière et la foi, sans rien demander à personne, cela fortifiera les faibles,
augmentera leur foi, et de plus manifestera aux incroyants la réalité des
choses divines et éternelles.
Muller a renoncé aux plans humains traditionnels, pas de
levée de fond, pas de publicité. Cela n’a pas toujours été facile il y a eu des
périodes ou chaque shilling comptait, chaque centime comptait, il passé des
heures en prières, mais finalement au cours de sa vie il a pu prendre en charge
18500 orphelins. Même si la méthode de G. Muller ne doit pas forcément être
considérée comme universelle, voilà un homme qui s’est dépouillé des recours
humains dans le but de compter sur Dieu et sur lui seul ; un peu comme
Christ a pu le faire en venant dans sa fragilité humaine. Et il a finalement
accompli une œuvre infiniment plus profonde et infiniment plus parlante pour
les générations futures
Mais je reviens à mon texte et donc au chap. 2 de l’épître
aux Philippiens. Paul précise un peu plus sa pensée au v4, lorsqu’il
écrit (Diapo
v4 et 3) : Que chacun de
vous, au lieu de regarder ses propres intérêts regarde aussi à ceux des autres…
et au v3 : Ne faites rien par
rivalité ou pas désir d’une gloire sans valeur, mais avec humilité considérez les autres comme supérieurs à
vous-même.
Le dépouillement principal qui est visé ici pour nous est le
dépouillement de notre « Moi égoïste » et de tout ce qui nous pousse
à être jaloux, hautains, fanfarons, querelleurs, plein d’envies… Ces choses ne
disparaissent pas d’emblée à notre conversion, elles s’affaiblissent
progressivement avec l’aide de Dieu, si nous acceptons de faire mourir notre « Ego
orgueilleux ». Si Christ a été capable de se dépouiller du meilleur pour
nous atteindre et pour nous sauver, nous devrions être capables de nous dépouiller
du pire pour devenir des instruments entre les mains du Seigneur. Bien sûr,
c’est un long chemin, et les progrès que nous faisons, sont parfois marqués par
des rechutes, mais c’est là le chemin de la maturité.
Permettez-moi de préciser ma pensée, au risque d’être un peu
dur, et peut-être même provoquant. Au début de la vie chrétienne, nous
apprenons à recevoir le pardon de Dieu, à recevoir la grâce du
Fils, à recevoir l’amour du Père, à recevoir les dons de
l’Esprit… On reçoit tout ! Comme des enfants qui reçoivent tout de leurs parents,
(Diapo recevoir)
et comme les enfants, on se contente d’apprendre à dire les trois
mots « magiques » : « Merci, Pardon, S’il te plait ». Merci
Seigneur pour ton amour ; pardon pour mes fautes ; donne-moi s’il te
plait telle chose qui me manque. Et c’est un important de le faire ! On
demande la bénédiction de Dieu pour soi-même, on demande d’avoir la
santé, on demande un travail, des amis, un conjoint, des enfants
heureux. Il n’y a rien de mal à cela. Et je dirai même que c’est un énorme
progrès par rapport à ceux qui ne comptent pas sur Dieu, mais uniquement sur
eux-mêmes. Agir ainsi, c’est montrer que l’on est un enfant de Dieu qui a placé
sa confiance en Christ et qui sera sauvé pour l’éternité. Mais voilà, le danger
est de le faire toutes ces choses en nourrissant notre « Ego revendicateur »
(Diapo
caprice) Je prie pour satisfaire Mes
désirs, je m’engage pour Me sentir utile, je développe mes dons pour Me
sentir valoriser. Qui n’a jamais agi de la sorte ? Nous l’avons tous fait,
consciemment ou pas, et peut-être en avons eu besoin temporairement ? C’est
sans doute ce que Paul appelle être un chrétien charnel… et d’ailleurs nous
sommes tous charnels à divers degré.
(Diapo
noire) Mais, si je comprends bien le chap. 2 de l’épître aux Phil.,
Dieu ne veut pas que nous en restions là, mais que nous ressemblions à son Fils
Unique qui s’est dépouillé de ses droits et privilèges ! La maturité
chrétienne s’acquière quand nous apprenons à ne pas faire passer nos désirs en
premier, à faire mourir notre « Moi autocentré », et à nous abandonner
à Dieu, non seulement pour recevoir mais aussi pour donner, à
dépasser l’étape de l’enfance pour devenir un adulte sur le plan spirituel.
Ceux qui aiment les autres, ceux qui donnent leur vie, et portent
du fruit pour le Père, Jésus ne les appelle plus simplement ses enfants, ni
même ses serviteurs, mais ses amis (Jean15.15) Car ils ont commencé à
ressembler à l’image de Jésus-Christ telle qu’elle est décrite en Phil 2.
Je sais que cela peut paraître difficile, voire même un peu
culpabilisant, mais ce n’est pas mon intention. Dieu sait quel est le prochain
pas que chacun est appelé à faire, et chacun doit avancer à son rythme. Mais il
peut être encourageant de prendre exemple sur le modèle qui nous est donné en
Jésus. Il est aussi encourageant de lire la fin du passage biblique et de contempler
l’élévation que Christ a reçu au terme de sa vie terrestre … Le petit mot
« c’est pourquoi » du début du
v9 explique que c’est bien son abaissement et son sacrifice qui l’ont conduit à
cette glorification suprême ! Il n’a pas été élevé au-dessus de tout nom,
parce qu’il était d’emblée de condition divine, mais plutôt parce qu’il avait
aimé au-delà de toute mesure en se dépouillant de ses propres droits. Dieu
élèvera de la même manière les hommes et les femmes qui auront marché sur ses
traces. Il leur donnera un nom nouveau, et une proximité, une intimité nouvelle
avec lui-même.
La gloire finale de Christ me semble plus grande encore que
la première, parce que elle a vaincu la souffrance, vaincu le mal par le bien,
offert la grâce de Dieu, ranimé le cœur et la vie de ceux qui se perdaient. Et
comme le dit l’apôtre : Oui ! … Que
tout genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre fléchisse au nom de
Jésus, et que toute langue reconnaisse que Jésus est le Seigneur, car il
est vraiment le Seigneur de bonté et de grâce dont nous avons besoin.
Amen !
Prière
Questions pour les petits groupes de
partage :
- Qu’évoque pour vous l’incarnation du Fils de Dieu ? Il est très probable que des difficultés subsistent dans votre esprit, car cela dépasse notre intelligence, mais peut-être avez-vous des questions sur l’incarnation auxquelles le groupe peut apporter des éléments de réponse ? Qu’est-ce dépouillement du Fils vous dit de l’amour de Dieu pour vous ?
- A propos de l’Eglise et de notre désir d’« ouverture dans la fidélité », nous avons tous des traditions, des préjugés qui nous empêchent d’atteindre ceux vers lesquels Christ nous envoie et dont il faut parfois nous dépouiller. (Jésus a choqué les juifs en mangeant avec des prostitués et des collecteurs d’impôts). Pouvez-vous énumérer quelques habitudes de notre Eglise qui pourraient être modifiées pour mieux atteindre nos contemporains ? Comment peut-on rester fidèle à Dieu et à Sa volonté, tout en prenant le risque d’aller à la rencontre de ceux qui n’ont pas d’espérance ?
- A propos de notre « Moi égoïste » auquel il faut renoncer pour devenir véritable adulte spirituel, comment discerner lorsque nous le nourrissons, l’entretenons inconsciemment ? Sauriez-vous énumérer quelques critères simples, inspirés des Ecritures Saintes, qui nous permettraient d’y voir plus clair sur ce sujet ?
- Pourriez-vous citer un ou deux progrès que vous avez accompli ces dernières années dans ce processus de dépouillement de votre « Ego » ? Inversement, avez-vous encore des domaines dans votre vie où vous devez demeurer vigilant ou même progresser ?
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