Prédication : Chercher Dieu - Jérémie 29.13-14 (F. Separi)
Eglise de Lyon (Culte 1) (Diapo noire) le
27 Nov. 2016
Tout à l’heure, Margaux Charosse va se faire baptiser, et l’un
des versets qui a touché son cœur, et qu’elle cite dans son témoignage, a directement
inspiré ma prédication de ce matin. Je vous le lis, il se trouve dans le livre Jérémie chap.
29 v13 et 14. Voici ce que Dieu dit par le prophète :
(Diapo Je
29.11-14) 11 En effet, moi, je connais les projets que je forme
pour vous, déclare l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous
donner un avenir et de l’espérance. 12 Alors vous m’appellerez
et vous partirez, vous me prierez et je vous exaucerai. 13 Vous
me chercherez et vous me trouverez, parce que vous me chercherez de tout votre
cœur. 14 Je me laisserai trouver par vous, déclare l’Eternel …
C’est une belle parole, réconfortante à plus d’un
titre ! Nous avons tous envie de paix et de bonheur, plutôt que de guerre
et de malheur. Nous avons tous envie que nos prières soient entendues de Dieu,
et par-dessus tout nous désirons gouter, sentir sa présence à nos côtés. Mais
pour bien comprendre la portée de ces quelques versets, il faut savoir à qui
ils s’adressent, et quelles étaient les circonstances de vie de ceux qui les
reçoivent.
(Diapo
exil) Ces quelques
versets s’adressent en réalité à des personnes qui viennent de vivre l’un des
plus pires traumatismes de leur vie, l’un des plus grands malheurs de leur
existence. Après six longs siècles d’existence dans la terre promise de
Palestine, le royaume de Juda a été envahi et soumis par les Babyloniens, et la
plus grande part du peuple d’Israël, notamment tous les juifs instruits ont été
déportés et envoyés en exil à Babylone ou dans d’autres régions. Ce sont des
hommes et des femmes qui ont tout perdu : leur maison, leur champ, leurs
biens, et qui sont bien souvent dans le deuil pour des parents, des enfants,
des amis. Ils ont aussi perdu leur espérance, et même dans une certaine mesure,
ils ont aussi perdu leur identité de peuple de Dieu. Car les prophètes ayant prédit
ce désastre, avaient clairement annoncés que ce malheur serait le résultat direct
de leurs fautes passées, de leur idolâtrie honteuse, et de leur abandon de Dieu.
Et ces hommes et femmes ont donc été dispersés dans tout l’empire Babylonien
par groupes de quelques milliers de sorte à les affaiblir. Ils se sont
retrouvés au milieu d’autres peuples exilés parlant d’autres langues, ayant d’autres
cultures. Et du coup, la menace d’une disparition complète du peuple d’Israël
était bien réelle.
Et donc poussé par Dieu, le prophète Jérémie décide de leur
écrire une lettre depuis Jérusalem là où il habite encore, entouré d’un petit reste
de juifs dirigé par un roi fantoche obéissant aux ordres de Babylone. Et
Jérémie leur transmet, de la part de l’Eternel, cette fameuse parole (Diapo Je 29.11)
que nous avons lue tout au début : je connais les projets que je forme pour vous, déclare l’Eternel,
projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de
l’espérance… Je ne sais pas comment ils ont reçus ce courrier ; pas
forcément de manière très positive. Imaginez un instant une lettre portant les
mêmes paroles adressées aux personnes déportées en camp de concentration
pendant la seconde guerre mondiale : je
connais les projets que je forme pour vous, projets de paix et non de malheur,
afin de vous donner un avenir et de l’espérance… C’est un encouragement
peut être difficile à recevoir, surtout quand le décalage entre l’espérance
annoncée et la réalité vécue est si grande.
Vraisemblablement il y avait deux attitudes
opposées parmi les exilés de Babylone : les pessimistes et les optimistes !
Les pessimistes devaient se dire en
eux-mêmes : (Diapo pessimistes) C’est fini,
définitivement terminé ! L’alliance éternelle qui avait été solennellement
scellées entre Dieu et Moïse, et qui nous assurait la protection de Dieu tout
au long des siècles, vient d’être brisée à tout jamais, là sous nos yeux au
cours de NOTRE génération. La malédiction annoncée dans la loi de Moïse pour
les rebelles nous a frappés. Qui peut lutter contre elle ? Il n’y a plus d’espérance pour nous, nous
allons tous disparaitre, tout comme le royaume du Nord qui a été anéanti il y a
un siècle et demi, avec lui ont disparu 10 tribus d’Israël. Aucune n’est jamais
revenue, elles se sont fondues parmi les peuples, et aujourd’hui elles
n’existent plus !
Mais, les optimistes devaient se
dire (Diapo
optimistes) : non il y a encore
quelques juifs à Jérusalem et en Juda nous allons bientôt pouvoir retourner. Tant
qu’il y a encore un juif à Jérusalem, il y a de l’espoir ! Quelques
prophètes en exil avec nous annoncent que nous allons bientôt rentrer. Ne nous
installons pas dans ce pays, mais restons sur le qui-vive, et préparons-nous à
repartir dès que possible !
Voici la réponse de Jérémie et je
prends le temps de lire le contexte des versets que j’ai mentionné au
début : Lecture Jérémie 29. 1,
4-14 (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo noire)
Et voyez-vous dans sa lettre adressée aux exilés, Jérémie réfute
les deux attitudes, à la fois celle des pessimistes et celle des optimistes :
Aux pessimistes, il leur répond : Non l’alliance n’est pas brisée, je
vous ramènerai dans la terre que vous avez vécue, même si cela vous semble impossible
à vues humaines.
Aux optimistes, il leur répond, non vous n’allez pas rentrer tout de
suite : Contrairement ce que vos
faux prophètes annoncent. Ceux qui habitent encore à Jérusalem seront, eux
aussi, déportés et la ville sera détruite (autre texte). Vous devez construire
des maisons, planter des jardins, marier vos fils et vos filles et grandir en
nombre dans la région de Babylone, et même intercéder pour les peuples qui vous
entourent. Mais quand 70 ans seront écoulés, j’écouterai votre prière et je
vous ferai revenir dans la terre dont vous avez été chassés.
En quelque sorte, Jérémie explique aux exilés pessimistes et
optimistes de ne pas regarder seulement aux circonstances extérieures pour
fonder leur espérance ou au contraire leur désespoir, de ne pas se
s’abandonner à leur analyse des événements ou à leurs penchants naturels.
Mais il réoriente leur cœur vers Dieu. Il renvoie dos à dos les déclinistes, convaincus
que le pire est toujours le plus sûr, et les adeptes de la pensée positive, qui
vivent dans le déni, et refusent de voir leurs échecs. Jérémie leur dit de la
part de Dieu, ne faites pas dépendre votre avenir ou votre espérance de ce que vos
yeux voient ou ne voient pas, mais tournez-vous vers moi, et cherchez moi
de tout votre cœur… (Diapo espérance et verset cherchez) Je suis réellement le maitre de l’univers, je
suis celui qui dirige tous les événements de ce monde. Tournez-vous vraiment
vers moi … POUR UNE FOIS ! Cherchez-moi
de tout votre cœur, et je me laisserai enfin trouver par vous, car c’est là mon
désir le plus cher … mais pas très souvent le vôtre !
En d’autres mots, Dieu explique aux exilés : J’ai permis
cette épreuve, non parce que je me complais dans votre malheur, bien au
contraire, j’ai d’ores et déjà prévu une sortie pour vous. Mais j’ai permis
cette épreuve parce que je désire que vous me cherchiez … de toutes vos forces,
de tout votre cœur !
Ce message écrit par Jérémie 600 avant JC, ne s’adresse pas
seulement aux juifs de cette époque, mais aussi à nous. Et la question qui
m’est venue à l’esprit : est quand est-ce que j’ai cherché Dieu de tout
mon cœur pour la dernière fois ? (Diapo question) Quand avons déjà cherché Dieu de tout notre
cœur pour la dernière fois ?
Vraiment, vraiment !
L’habitude peut malheureusement rendre notre piété un peu
creuse. L’orientation naturelle de notre cœur vers l’action peut nous conduire
à donner plus d’importance à ce qui se voit, ce qui se mesure, ce qui est
raisonnable, ce qui est approuvé des hommes qu’à ce que Dieu désire vraiment.
L’un n’exclut pas forcément l’autre, mais quand
avons-nous vraiment cherché Dieu de tout notre cœur pour la dernière
fois ?
Vous arrive-t-il quand vous êtes allongé sur votre lit dans
le silence de la nuit, sans que nul ne vous voie, sans que nul ne le sache, de
vous approcher du maitre de l’univers tout au fond de votre cœur, et le
supplier de vous parler, de se révéler à vous dans sa grâce ? (Diapo Jer
29.13) Jer 2913 …
vous me chercherez de tout votre cœur. 14 Je me laisserai
trouver par vous, déclare l'Eternel,
La pensée même de devoir « chercher Dieu » suggère
que la rencontre avec Dieu n’est ni évidente, ni immédiate, ni facile !
Mais que Dieu souhaite que nous fassions preuve de patience, de persévérance et de constance… car c’est
à Lui à lui seul de choisir le moment !
Beaucoup parmi nous avons du mal à rester en place plus de
quelques minutes, il faut que cela bouge, il faut qu’il y ait stimuli, une
action d’éclat, un truc intéressant toutes les 7mn selon les règles des films
d’action (style de « James Bond » ou autre blockbuster). Nous sommes
à l’ère du zapping facile et tous nos divertissements tiennent compte de cela.
Et cela nous entretient une forme impatience ! Rester plus de quelques
minutes dans le silence de la prière est devenu un exploit pour l’homme
moderne. Parfois nous demandons à Dieu : « Seigneur, s’il te plait parle-moi », et une minute après nous
avons déjà oublié, et notre pensée s’est déjà envolée vers un autre sujet !
Mais Dieu nous fait cette promesse : « Je me laisserai trouver par vous… lorsque vous me chercherez de tout votre
cœur … »
Dieu permet un délai dans sa réponse pour voir si ce que nous
demandons avec nos lèvres, nous le voulons vraiment avec notre cœur. Ce n’est
pas une lutte contre Dieu, mais plutôt une lutte avec Dieu, contre tout ce qui
empêche de persévérer dans notre recherche de Dieu, c’est-à-dire le doute,
l’inertie, la révolte ou le découragement. Dieu veut nous apprendre à croire
contre toute évidence, à espérer contre toute espérance, afin de nous accorder finalement
une grâce plus grande encore.
Jésus dira exactement la même chose, 6 siècles plus tard,
avec d’autres mots en parlant des grandes révélations spirituelles :
(Diapo Matt
7.7) Matthieu 7. 7 Demandez, et l’on vous
donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.
8 Car quiconque demande reçoit, celui
qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
Dieu nous a fait une promesse, mais voilà : sommes-nous
capables de persévérer dans notre demande, dans notre recherche, dans notre
capacité à frapper à la porte ? A la lumière de son témoignage, il semble
que Margaux a dû elle aussi, surmonter le doute, la révolte le découragement à certaines
périodes de sa vie, mais Dieu s’est laissé trouver par elle.
(Diapo homme
devant Dieu) Nous serons tous un jour devant Dieu et
peut-être certains lui diront avec un peu d’audace : « Ce n’est pas vrai, mais tu existes
vraiment !!! Cà alors, mais je ne le savais pas ! Pourquoi ne
t’es-tu pas révéler à moi ? Pourquoi ne m’as-tu pas donné comme à d’autres
un peu de ton Esprit pour que je te connaisse, te comprenne, que je me
réjouisse et devienne chrétien moi aussi. Ce n’est pas de ma faute, si
je n’ai pas cru en toi, car finalement tu ne t’es jamais révélé à moi ! Je
suis la victime et non le coupable ! »
Et Dieu lui leur répondra peut-être, (car mon dialogue
est bien entendu imaginaire) : « Mais
pourquoi, ne m’as-tu pas cherché de tout ton coeur ? Je me serais laissé
trouver par toi, mais voilà tu avais toujours quelque chose de plus urgent à
faire, de plus intéressant à accomplir ? »
Pause
Lorsqu’on cherche, alors on cherche vraiment ! On se
donne les moyens de sa recherche ! Quand un bateau envoie un signal de détresse,
quand un avion disparait des radars au-dessus de l’océan, on n’envoie pas un
avion de sauvetage faire unique aller-retour sur zone, (Diapo avion sauvetage + verset)
pour se donner bonne conscience, et en se disant que le déjeuner attend. Bien au
contraire les sauveteurs ratissent des milliers de kilomètres carrés de mer et passe
des heures en observation dans l’espoir de trouver la trace d’un
survivant ! Quand on cherche, on se donne les moyens de sa
recherche !
Je me laisserai trouver
par vous… lorsque vous me chercherez de tout votre
cœur … »
Ce passage me fait penser à cette nouvelle de Kafka
qui s’intitule : « le château » que j’ai déjà lu au moins
trois fois dans cette Eglise, mais que je vais lire une quatrième. Elle m’a été
racontée par un de mes instituteurs quand j’étais jeune, et m’a profondément
marquée. Elle ressemble un peu à une parabole de Jésus. C’est l’histoire d’un homme venu de la campagne pour soumettre au roi du pays une
requête importante, et qui après un voyage fatigant de plusieurs jours, arrive
enfin devant le palais du roi. (Diapo porte) Je commence ici la lecture de
mon extrait :
Devant la porte du palais se tient un gardien qui refuse de
laisser l’homme entrer. (diapo garde) L’homme réfléchit et lui demande s’il
pourra entrer plus tard. « C’est possible dit le gardien mais pas
maintenant. » Comme la grande porte du château est ouverte et que le
gardien s’écarte, l’homme se penche à l’intérieur et voit une lumière. (Diapo porte) Quand le gardien s’en aperçoit, il rit et dit :
« Si tu es tellement attiré essaye donc d’entrer en dépit de mon
interdiction, mais sache que je suis puissant et que je ne suis que le dernier
des gardiens. De salle en salle, il y a des gardiens plus puissants et la
simple vue du troisième est déjà insupportable même pour moi. » L’homme de
la campagne ne s’attendait pas à de telles difficultés, le roi devrait être
accessible à tous ses sujets, pense-t-il, mais, regardant l’impressionnante
taille et force du gardien, il se résout à attendre. Le gardien lui donne un
tabouret et le fait asseoir à côté de la porte.
Il y reste des jours, des années et fait de nombreuses
tentatives pour être admis. Il essaie de le soudoyer en lui offrant les objets
les plus précieux qu’il possède. Le gardien accepte tout, en disant :
« J’accepte uniquement pour que tu sois sûr de n’avoir rien
négligé. » Au début, il maudit cette difficulté,… et puis avec le temps il
ne fait plus que grommeler dans son coin.
(Diapo
16 : homme silhouette) Et puis sa vue baisse, il ne sait plus s’il fait réellement
sombre ou si ce sont ses yeux qui le trompent, mais il voit bien encore la
clarté qui vient de l’intérieur du palais. Alors qu’il ne lui reste plus
longtemps à vivre, il demande au gardien de s’approcher, car maintenant il ne
peut plus redresser son corps qui est tout engourdi par l’âge et il lui pose
cette dernière question : « Tout le monde veut s’approcher du roi,
pourquoi n’y a-t-il que moi qui demande à entrer? »
Alors le gardien voyant que c’est la fin lui dit, en hurlant,
car il n’entend pratiquement plus rien : « Personne d’autre que toi
n’avait le droit d’entrer par cette porte, car cette porte t’était destinée, à
toi et à toi seul. Maintenant, je pars, car je vais la fermer.» (Diapo noire)
La prière est la porte qui nous
permet d’accéder au roi suprême. Chacun chrétien en possède une, tout au fond
de son coeur. Personne d’autre à part vous-même ne peut franchir cette porte. Elle
est le moyen qui nous a été donné pour atteindre le Père et contribuer au
changement de ce monde. Mais voilà beaucoup se laisse arrêter par le premier
obstacle qui vient barrer l’accès à cette porte, un découragement, un doute,
une peur, une amertume… et l’on arrête de chercher Dieu. Et comme l’homme de
l‘histoire, on laisse passer les années, et on oublie que cette recherche est
pourtant la raison de notre présence sur terre. Nous devons chercher Dieu de
tout notre cœur, de toute notre énergie et franchir cette porte avec ce mélange d’audace et d’humilité
qui viennent de la foi !
(Diapo Jer
13.11-14) 11 En effet, moi, je connais les projets que je forme
pour vous, déclare l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous
donner un avenir et de l’espérance… 13 Vous me chercherez et
vous me trouverez, parce que vous me chercherez de tout votre cœur. 14 Je
me laisserai trouver par vous, déclare l’Eternel …
Une chose est sure : L’avenir ne se joue dans seulement
dans le feu de l’action, dans l’énergie déployé pour nos projets (même si c’est
utile), mais il se joue aussi dans le silence de la prière, quand les yeux sont
fermés, et quand nous nous approchons intérieurement de Dieu le Père en le
cherchant de tout notre coeur. Et Quand nous lui disons : je sais que tu
es le maitre de l’univers, et ce qui me semble impossible à vues humaines
… est toujours possible pour toi !
Amen !
Questions pour les petits groupes :
1.
Prenez quelques instants de réflexion silencieuse pour faire la liste de
tout ce qui vous empêche de prier et en particulier de chercher Dieu. Passez en
revue à la fois les choses objectives (manque
de temps, fatigue… par exemple) et aussi les choses subjectives (pas envie, pas d’espoir que cela change ma
vie … par exemple).
2. Parmi tous les éléments de cette
liste, quels sont les deux plus bloquants de votre point de vue ?
Pourquoi ? Pouvez-vous partager cela avec les membres de votre petit
groupe ?
3. Avec bienveillance et humilité, il
serait utile et édifiant que les membres du petit groupe donnent des pistes,
des clés, des exemples de discipline personnelle qui pourraient permettre de
surmonter chacun des blocages exprimés lors du partage précédent.
4. S’il vous reste du temps, méditez les
deux passages suivants : Mt15.21-30 (la femme syro-phénicienne),
Gen32.24-32 (le combat de Jacob), et demandez-vous si l’Ange de l’Eternel ou Jésus
savaient d’avance ce qu’ils allaient faire ? Qu’est-ce que cela nous
enseigne sur l’attitude de Dieu face à notre prière ?
Bonjour pasteur. Je viens de tomber sur votre prédication après que je sois tombée par hasard sur le Jérémie 29 : 13 .
RépondreSupprimerIl faut dire que quand je l'ai lu , je suis rentrée dans une grande révolte, parceque pour moi j'ai cherché DIEU, je l'ai supplie , invoqué, prié pendant des années mais rien n'y fit. J'ai demandé au SEIGNEUR si j'étais pas là où il me voulait mais aucune réponse. Et ma vie ne que d'échec en echec, des pleurs , des gémissements, et l'agonies j'en ai connu , j'avais même voulu mettre fin a mes jours me disant sûrement que DIEU n'avait rien à faire avec moi, que de toute façon si mes parents m'ont abandonné c'est pas lui DIEU qui se sentirait obliger de s'occuper de moi. Mais grâce à DIEU , LE SAINT ESPRIT m'a l'histoire de barthimée et là je me suis dis non! JESUS n'aime pas Barthimée plus que moi, toutes ces personnes qu'IL a béni autour de moi, IL ne les aime pas plus que moi. Et j'ai repris goût à nouveau. Et depuis je continue de prier, ( je suis intercesseuses dans mon Église ) mais malgré ces années ne change au point où je me culpabilise de nêtre pas quelqu'un de bien suremment pour ça que LE SEIGNEUR ne fait aucun cas de ma situation. Je vous avoue que je me suis relaché dans la priere, je prie à peine. Et là je tombe sur ce verset( Jérémie 29: 13) !
De quelle autre façon dois-je chercher LE SEIGNEUR?
mon coussin se transforme en un lac de larmes à force de pleurs, de supplications. Quelle type de Prière je dois adresser à DIEU!?
Je suis brisee, abattu et même si je le cherche de tout mon coeur, je sais même plus si j'aurai Foi en ce qu'il me dira, parce qu'il m'en a fait des promesses, des tonnes mêmes, sans que je vois ne serait-ce qu'une seule à manifestation.
Je vous prie de m'excuser pour ce qui de la longueur du commentaire...☺️
Votre prédication même si elle date de 2016, m'a fait un bien fou! Donc je vais encorrrrreeeee une fois de plus chercher PAPA , et je prie que cette fois-ci IL ait compassion de sa fille que je suis, que je trouve enfin grâce à ses yeux.
Portez vous bien et que LETERNEL NOTRE DIEU soutienne votre Ministère. Carelle, Abidjan (Côte dIvoire ).