Série Actes des Apôtres - La Pentecôte - Actes 2.1-21 - Le Saint Esprit comme don de Dieu, puissance et soutien dans le témoignage (F. Sépari)


Eglise de Lyon            (Diapo noire)                                                             le 1er mars 2020

Je souhaite poursuivre ce matin ma lecture du livre des Actes des Apôtres. Et après avoir lu, le premier chapitre qui décrivait l’ascension de Jésus et l’attente patiente des disciples à Jérusalem, je vous propose d’ouvrir vos Bibles au chapitre 2 afin de méditer ensemble la venue même du Saint Esprit le jour de la Pentecôte. Avec cette originalité d’avoir un message de Pentecôte début mars, au beau milieu des vacances d’hivers, au lieu de mai ou juin comme cela se fait habituellement ! Mais si cela peut nous donner un air d’été… pourquoi pas ? J Je vous propose de lire avec moi les versets 1 à 21 du chap. 2 :

Lecture Actes 2.1-21 (Diapo texte)   (Diapo texte)  (Diapo texte)  (Diapo noire)
 
On aurait aimé avoir plus de détails, mais Luc ne nous fait ici qu’un court résumé des événements. Et nous sommes donc obligés de faire preuve d’un peu d’imagination, et c’est ce que je vous propose de faire pendant quelques instants.

En ce jour de fête, la ville de Jérusalem est très certainement grouillante de monde. La Pentecôte, c’est la fête des prémices, la fête des premiers fruits de la récolte, et aussi celle du don de la loi à Moïse. Et des pèlerins arrivent de partout. (Diapo Jérusalem fête) On estime qu’il pouvait y avoir entre 40 000 et 60 000 pèlerins à Jérusalem les jours de fête ! Ce jour-là, les disciples, les femmes et les frères de Jésus sont assis à l’écart en prière dans une maison. Est-ce la chambre haute ? On ne sait pas, mais ils attendent dans un esprit de prière, et ne savent pas exactement de ce qui va se passer ! La promesse de Jésus va-t-elle s’accomplir aujourd’hui ou bien plus tard ? Difficile à dire ! … (Diapo noire) Et puis soudainement, il y a ce bruit qui remplit la maison comme celui d’un vent violent, mais voilà ce n’est pas un vent normal !
Le vent dans les Ecritures Saintes est souvent le symbole de la présence de l’Esprit. Il suffit de penser à Elie le prophète caché dans sa grotte qui entend une succession de vents de forces différentes avant d’entendre la Parole même de Dieu. Il suffit de penser à Ezéchiel qui parcourt une vallée pleine d’ossements desséchés (Diapo vallée), et qui sur l’ordre de Dieu, va demander aux vents de l’Esprit de souffler sur ces ossements pour qu’ils reprennent vie. (Diapo noire)  Plus tard, Jésus lui-même fera un parallèle entre le vent et l’Esprit lors son entretien avec Nicodème. C’est d’ailleurs le même mot en grec : « pneuma », qui nous a donné le mot « pneumatique » (gonflé d’air), qui est parfois utilisé pour dire « vent » et parfois utilisé pour dire « esprit » selon le contexte.  

Et puis, de façon inattendue, des langues de feu qui apparaissent. (Diapo langues de feu) S’agit-il vraiment de vraies flammes ? Certainement pas, personne ne sera bruler dans cet événement ! Le texte nous dit que ces langues ressemblent à du feu sans en être vraiment ! Ces flammes, sont elles aussi, symboles de la présence divine.

Sauf qu’il ne s’agit pas là d’un seul et unique feu comme dans le miracle du buisson ardent, ou comme dans la rencontre de Moïse avec Dieu au sommet du Sinaï, mais de plusieurs langues de feu, séparées les unes des autres qui viennent reposer sur chaque personne ! Cette fois-ci, l’Esprit ne s’offre pas comme une expérience collective à vivre, mais comme une expérience individuelle. Et chacune des personnes touchées par cette flamme étrange, va être soudainement rempli de la présence même de Dieu ! (Diapo noire)

Le mot « rempli » explique déjà un peu la nature de l’expérience vécue par les disciples. C’est une expérience intérieure et non pas extérieure ! Chacun se sent comme inondé d’une force nouvelle, d’une pensée nouvelle, d’une connaissance nouvelle de Dieu et de son amour.
Et puis, le vent et les flammes disparaissent, et l’Esprit ne se voit plus alors que par l’effet qu’il produit sur les disciples.

Et le premier et principal effet c’est la louange, l’émerveillement, l’adoration exprimés au Dieu créateur et au Dieu d’amour c’est ce qu’on peut lire au v11. (Diapo émerveillement-témoignage) Cet émerveillement les pousse à sortir, et à aller au temple, là où la foule se trouve, pour proclamer ce qu’ils viennent de vivre. Sauf qu’au lieu de parler en grec ou en araméen, les disciples se découvrent la capacité de parler dans la langue maternelle de ceux qu’ils rencontrent. Comme cela, sans effort ! C’est juste extraordinaire ! Et j’imagine que ces les louanges des disciples combinées aux réactions étonnées des auditeurs qui ont fait accourir la foule.  (Diapo louange) « Gloire à Dieu, il envoyé sur nous ce qu’il avait promis de toute éternité ! Dieu nous a fait le don de sa Présence en nous, celui après lequel chaque homme, chaque femme languit, celui qui a plus de valeur que tous les trésors du monde… ! » Avant même de parler de puissance, avant même de parler de capacité à témoigner, le Saint Esprit est d’abord et avant tout un don de Dieu, un don qui marque l’avancement de l’histoire du salut, et la proximité de la fin des temps.

A)    Le don de Dieu (Diapo titre 1 le don de Dieu)
A la Pentecôte, Dieu renverse (en partie) les effets de la chute, il rétablit (en partie) la communion brisée entre Lui et l’homme. Je précise « en partie », car ce n’est que le début. Ce ne sont encore que les arrhes de l’Esprit, ce n’est pas encore la pleine communion … La plénitude et le rétablissement total appartiennent encore à l’avenir. Et dans un sens, cela est logique, puisque la Pentecôte est seulement la fête des prémices de la moisson, la fête des premiers épis, et non pas celle de la moisson toute entière qui vient plus tard dans le calendrier juif … et aussi plus tard dans celui de l’histoire du salut ! 

Et donc la première chose à dire quand on parle de l’événement de la Pentecôte, est que le Saint Esprit est un don, (Diapo image flamme) un don que Dieu accorde aux hommes pour qu’ils puissent revivre la communion perdue du jardin d’Eden. Un don qui est l’effet direct du sacrifice de Jésus sur la croix qui nous a réconciliés avec Dieu le Père. En parlant du don de l’Esprit, je ne parle pas des charismes qui nous sont accordés pour le service, mais de la présence même de l’Esprit Saint en nous. Sa présence est un acompte sur notre héritage futur, celui qui nous est réservé au ciel. Il nous fait par avance gouter au vécu du salut, il nous fait sentir de l’intérieur (et pas juste avec des concepts et des pensées) que le Seigneur est vraiment totalement bon. Pour Jésus, il est clair que le Saint Esprit est la plus belle des choses que Dieu peut accorder aux hommes. Souvenez-vous de la parole que Jésus adresse à ses disciples dans l’Evangile de Luc au chap. 11 : (Diapo Luc 11)

Luc 11:13  Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. 

Dans cette parole de Jésus, le Saint Esprit est décrit comme la « bonne chose » par excellence (même si ce n’est pas une chose, mais bel et bien une personne)! Celle qui comble une vie ! L’Esprit nous met en contact avec l’amour du Père et du Fils qui est ce dont nous avons tous le plus besoin. Quand il est actif dans un cœur, l’Esprit ajoute la vie à l’existence humaine (Diapo la vie) : une vie abondante, une perception plus intense de la réalité, une joie plus vive, un sens de sa mission et une identité plus forts. Si vous croyez que le bonheur ne dépend que des choses que vous possédez, vous n’avez pas encore tout compris. Car il y a des gens qui ont tout sur un plan matériel, et qui n’ont pourtant plus goût à rien ! (Diapo noire) Ce ne sont pas les possessions de ce monde qui nous donne une vie abondante, mais c’est Dieu. C’est lui qui nous donne à la fois la soif et l’eau qui désaltère, à la fois la faim et le pain qui nourrit, à la fois le désir et sa satisfaction qui comble notre âme. C’est Dieu qui nous donne à la fois la soif d’une communion avec Lui et nous accorde Sa propre présence.  L’Esprit rétablit en nous, la communion perdue avec Dieu le Père, et répare une partie des effets de la chute, si du moins, nous le laissons faire ! 

B)     Une puissance (Diapo titre 2 : une puissance)
Après le don de l’Esprit comme communion, il y a une seconde chose qui frappe le regard dans ce récit de la Pentecôte. C’est la venue d’une puissance dont la force et le caractère universel contraste fortement avec ce qui existait dans l’ancienne alliance. On perçoit cette puissance dans le changement de comportement radical des disciples, qui passent de l’état de personnes prudentes et discrètes à celui d’individus audacieux prêts à payer le prix d’une vérité ouvertement proclamée. On le voit avec le courage de Pierre (Diapo Pierre parle), un simple pécheur de poissons, qui se lève pour parler à une foule de plusieurs milliers d’hommes. Les disciples reçoivent une capacité à raconter les merveilles de Dieu, sans que cela soit hypocrite, artificiel ou convenu ! Et par le même Esprit, ils vont avoir une capacité à résister au mal, et à purifier leurs intentions et leurs aspirations !

La fête de la Pentecôte était aussi un rappel du don de la Loi. Et une fois de plus il y a là un parallèle à faire, car l’Esprit devient pour les chrétiens une nouvelle loi, un nouveau guide, une loi non pas écrite sur des tablettes de pierres, mais écrite dans les cœurs par le doigt même de Dieu. (Diapo schéma) Ce qui d’ailleurs la rend bien plus efficace que l’ancienne loi. L’Esprit nous permet non seulement de comprendre et de recevoir la Parole de Dieu, mais aussi de renverser les forteresses mentales, les préjugés, et même les mauvaises habitudes … toutefois cela se fait progressivement, en douceur, en fonction de l’autorisation d’agir que nous lui accordons, car notre liberté individuelle est toujours préservée !

La loi de Moïse, résumée par le décalogue : « Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur… Tu ne tueras point … Tu ne convoiteras pas » était un peu comme un fil à plomb posé sur le mur de notre vie (Diapo fil à plomb) ! Son verdict était souvent « Ce que tu es en train de construire n’est pas droit, tout va s’écrouler !» Mais voyez-vous un fils à plomb n’a pas la capacité de redresser un mur ! Le Saint Esprit, la nouvelle loi, envoyée par Christ, n’est plus seulement un fil à plomb, mais un ouvrier qui déconstruit ce qui a été mal monté, pour le reconstruire autrement et … sur de meilleures fondations, mais qui le fait toutefois en respectant notre liberté, en nous demandant notre accord, pas juste une fois, mais tout au long du processus de restauration qu’il entreprend.

La puissance de l’Esprit n’est pas comparable à celle d’une explosion, mais plutôt à celle d’un brin d’herbe qui perce le goudron ! (Diapo brin d’herbe) C’est une puissance qui vivifie, qui accomplit l’œuvre impossible de rendre la vie aux morts, de redonner l’espérance et l’envie à ceux qui l’ont perdu. C’est une puissance qui régénère et porte un beau fruit. (Diapo Gal 5.22)

Gal 5. 22  Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi 23 la douceur, la maitrise de soi …

C)     Etre témoin (Diapo titre 3 être témoin)
Le Saint-Esprit est non seulement un don pour nous-mêmes, une puissance pour changer notre vie, mais aussi une force pour parler de Dieu aux autres. En tout cas, c’est ce qui ressort du chap. 2 du livre des Actes. Une fois touchés par l’Esprit, les disciples sortent de la maison pour crier leur émerveillement, et pour le dire aux autres ! (Diapo dialogue) Quand une joie brûle en nous, on a besoin de la partager. Ce n’est pas un acte accompli par devoir, mais poussé par l’amour, par un émerveillement. Et là encore un miracle se produit, un miracle de communication. Au lieu de parler en grec, et en araméen qui étaient les langues « passe-partout » à Jérusalem, et certainement comprises par les pèlerins, les disciples deviennent soudainement capables de parler dans la langue maternelle de leurs interlocuteurs, et donc de communiquer la Parole avec un maximum de sensibilité, de finesse, de pertinence. C’était un signe que Dieu était à l’œuvre et que la transmission de l’évangile est bien plus qu’une simple transmission d’informations, mais une communication profonde, un cœur à cœur. (Diapo sans photo) Quand l’Esprit agit en nous, il nous donne une capacité à communiquer. Remarquez aussi que le contenu du message de Pierre porte bien davantage sur Christ que sur l’Esprit qui le moyen par lequel l’information atteint notre cœur.

Une remarque : « le parler en langue » dont il est question en Actes 2, n’est pas le parler en langue extatique, auquel Paul fait allusion dans l’épître aux corinthiens … mais bel et bien un discours dans une langue humaine non apprise en usage chez d’autres peuples. Ce parler en langue ressemble davantage à une prophétie qu’à une prière, comme l’indique la parole de Joël au v17 et 18. Et donc, après avoir été un témoin de Christ pour nous-mêmes, l’Esprit devient ensuite un défenseur, un soutien pour nous aider à témoigner. Il nous donne les mots, les expressions qui sont de nature à toucher le cœur de ceux qui cherchent. Et en même temps l’Esprit agit dans le cœur des auditeurs pour les aider à comprendre l’expérience qui se cache derrière les mots transmis.  Il fait un double travail, à la fois chez celui qui parle et aussi chez celui qui écoute … et les fruits sont là, puisqu’à la fin du chap. 2 on apprend que 3000 personnes se sont converties à Christ. (Diapo noire)

En fait, en parlant de l’Esprit successivement comme 1) un don, puis comme 2) une puissance, puis comme 3) un soutien pour le témoignage, je ne fais rien de plus que répéter ce que Jésus a dit en Actes 1.8 : (Diapo actes 1.8)
Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre.»  Vous recevrez, il viendra sur vous : jésus parle bien d’un don de Dieu, puis il parle effectivement d’une puissance et d’une capacité de témoignage.

D)    (Diapo citation Joël) Avant de terminer mon message, j’aimerais ajouter un mot sur la prophétie de Joël :

On pourrait être surpris que Pierre cite un texte qui parle de la fin des temps à un instant qui correspond plutôt au début de l’Eglise. (Diapo derniers jours) On pourrait être très étonné par les expressions du v19 : « le soleil se changera en ténèbres et la lune sera en sang avant l’arrivée du jour du Seigneur ». On a l’impression que cette parole de Joël est plus en phase avec le livre de l’Apocalypse qu’avec le début du livre des Actes des apôtres. Pierre se serait-il trompé de citation ?
En réalité c’est tout à fait adapté ! La communion nouvelle et intérieure de Dieu avec les hommes, inaugurée par la venue de l’Esprit, est bien le but final visé par Dieu. L’effusion de l’Esprit est le début de la fin… Ce n’est pas la fin de la fin, mais le début de la fin ! Nous sommes effectivement dans les derniers temps selon le plan du salut ! Et après réflexion, n’oublions pas que les ténèbres ont effectivement couvert la terre au moment où Christ agonisait sur la croix. Et même si aucun texte ne le précise, il ne serait pas étonnant que la lune déjà visible de jour, soit devenue rouge en cet instant de ténèbres, comme c’est souvent le cas lors d’une éclipse de lune par la terre. Evidemment, cela n’a duré que quelques heures ! Mais ce signe spectaculaire était bien adapté pour signaler que nous étions au début de la fin, dans la dernière étape du salut, et pour signifier qu’un jugement avait déjà commencé sur la personne même de Jésus qui portait en cet instant nos fautes.

Enfin, j’attire votre attention sur le fait que l’Esprit quand il est là accorde sa présence à tous les croyants sans exception, sans distinction de races, d’âges ou des sexes … (Diapo filles) La prophétie qui est le don spirituel le plus élevé, après celui d’apôtre est ici accordé à des jeunes filles, à ses servantes … Il y a certes une différence de rôle entre les hommes et les femmes sur un plan symbolique et institutionnel, mais quand l’Esprit est présent ces différences s’estompent ! Dans notre Eglise aujourd’hui, la prophétie correspond à la proclamation de la Parole, et plus particulièrement à la prédication … je vous laisse méditer les conséquences pratiques de ce texte. (Diapo questions à méditer : 3 points)

Pour terminer, j’aimerais vous laisser quelques questions à méditer pour vous-même ?
1.     (Diapo point 1) Avez-vous déjà vécu votre « pentecôte » personnelle, c’est-à-dire le moment de votre conversion ? Aujourd’hui, elle se fait sans vent violent, ni flamme de feu, mais le résultat est le même : nous sommes transformés intérieurement et nous goutons par avance à l’esprit du Royaume et à l’amour qui l’anime. Si vous ne l’avez pas fait, mettez votre foi en Jésus, et demander lui son Esprit, mettez en œuvre  les recommandations de Pierre à la fin de son discours Actes 2.38 : (Diapo actes 2.38) «Changez d’attitude et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
2.     (Diapo point 2) Si la présence vivante de l’Esprit s’est affaiblie en vous, pourquoi ne pas la redemander à Dieu et à Christ, qui désirent vous la communiquer ? Dieu l’accorde à tous ceux qui croient en lui et qui veulent lui obéir … C’est un don que l’on conserve, si l’on demeure à l’écoute de Dieu et si on laisse l’Esprit agir en nous, et que l’on perd dans le cas contraire! Demandez-le dans la prière au Dieu de grâce et à Christ, et il vous l’accordera et vous pourrez à votre tour devenir des adorateurs en esprit et en vérité ! Aspirez à cette présence, cherchez-le vraiment … avec persévérance dans la prière … les disciples ont attendu plusieurs jours !
3.     (Diapo point 3) Enfin, si nous peinons dans notre témoignage, et je sais que c’est le cas de beaucoup parmi nous, soyons juste conscients que Dieu ne nous laisse pas seul dans cette mission. Mais il nous accompagne, nous précède, nous soutient et il fait même le travail de suite, et cela à chaque fois que nous osons parler de Lui. Pourquoi ne pas demander à Dieu de nous renouveler intérieurement afin que notre témoignage soit de nouveau vivant et attirant ?
Que Dieu nous fasse la grâce d’être chrétien conduit par l’Esprit, et même « rempli » de l’Esprit, c’est là son plus cher désir ! Amen !

Prière

Questions pour les petits groupes :

Lecture Actes 2.1-21

Questions d’observation du texte biblique

  • Enumérez dans l’ordre les événements survenus le jour de la Pentecôte. Quel est l’effet produit sur les disciples au v4 ?
  • Décrivez la foule qui se rassemble. Pourquoi les spectateurs sont-ils tellement stupéfaits ? Quel est le message entendu par chacun des auditeurs ? Quelles sont les différentes réactions ?
  • Comment Pierre explique-t-il les événements qui se déroulent sous leurs yeux ? Quels éléments de la prophétie de Joël sont accomplis à la Pentecôte ?
  • Que signifie l’expression « invoquer le nom du Seigneur » au v21 ?


Questions de réflexion personnelle ?

  • Avons-nous déjà vécu notre « Pentecôte » personnelle ? Ceux qui le souhaitent peuvent en dire quelques mots. Sur la base de quels indices perceptibles dans notre vie pouvons-nous dire que le Saint Esprit est présent en nous ?
  • D’après-vous quels sont les attitudes de cœur ou les comportements qui freinent l’action de l’Esprit en nous, et quels sont ceux qui l’encouragent ?
  • En quoi le fait de savoir que le Saint Esprit nous assiste dans notre témoignage est de nature à diminuer notre peur de parler de Dieu et de Christ aux autres ? Pour témoigner facilement, il faut avoir quelque chose de merveilleux à dire, un enthousiasme à transmettre. Est-ce ainsi que vous définissez votre élan spirituel actuel ? Comment pourriez-vous le faire évoluer, ne serait-ce qu’un peu ?  


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