Le siège de Samarie en -850 av JC - 2 Rois 6.24-7.20 - Où en sommes-nous dans notre foi ?- A qui ressemblons-nous le plus ? (F. Sépari)


Eglise de Lyon   (culte de 9h30) (Diapo noire)                                26 janvier 2020

J’aimerais ce matin vous racontez une histoire qui s’est déroulée en Israël, en 850 avant Jésus-Christ. Une histoire qui nous parle de l’absolue souveraineté de Dieu, de sa compassion aussi, qui nous invite à la foi et en particulier à croire fermement à l’accomplissement de chacune de ses promesses. Nous sommes à une époque où le peuple d’Israël est divisé en deux royaumes. Le royaume du Nord a été dirigé pendant des années par un mauvais roi Achab et par sa femme Jézabel, et le peuple s’en est trouvé profondément dévoyé suite à cette mauvaise période. Les descendants du roi ont agis de la même manière, et Dieu finit par leur envoyer un terrible avertissement en faisant monter l’armée de Syrie contre eux. Cette armée va entourer la capitale de Samarie, et faire le siège de ses murailles fortifiées, interdisant toute entrée, toute sortie, y compris de nuit, pour empêcher le ravitaillement de la ville à partir des campagnes. Les sièges de cette époque durent souvent des mois, parfois des années, et la famine devient extrêmement forte dans la ville, une famine horrible insoutenable !
Je vous invite à suivre avec moi la lecture du second livre des rois au chap. 6 depuis le v24 à 28 :

Lecture 2 Rois 6.24-28.  (Diapo texte) (Diapo noire) 
      
Je ne sais pas si vous avez déjà eu faim, très faim… c’est un combat de chaque instant, on ne pense plus qu’à cela ! La nourriture dans la ville de Samarie était tellement rare que les prix devenaient insensés, un peu comme dans la crise 1939 où il fallait, en Allemagne, une brouette de Deutsch Mark pour s’offrir un morceau de pain. L’âne était un animal impur, la tête d’âne ne se mangeait pas … mais peu importe, dans la ville de Samarie, elle se vendait à un prix exorbitant : 80 pièces d’argent, à peu près 1 an de salaire. Le texte nous parle même de crottes de pigeon, mais en changeant une voyelle le mot cela pourrait aussi se traduire par « fèves de Caroube » (ce qui me semble plus probable), 5 pièces d’argent pour un quart de litre, soit près d’un mois de salaire.  Et puis, il y a la douleur de cette femme qui interpelle le roi, et qui lui révèle qu’elle a fait un pacte secret avec une amie pour manger  leur fils respectif, elles venaient ensemble de le manger le sien hier (quelle horreur !), mais l’autre ne veut plus faire de même avec le sien aujourd’hui ! Et le roi d’Israël est tellement effaré par l’horreur, la déchéance de son peuple, et aussi sa propre impuissance qu’il se met en colère contre Dieu : Que fait-il ? Pourquoi nous a-t-il abandonné ? Et dans un acte fou de vengeance tourné vers Dieu, le roi décide de faire tuer Elisée,  le seul prophète de l’Eternel qui réside encore dans les murs de Samarie, et qui lui a peut-être annoncé la venue de ce malheur à cause de son péché et celui du peuple !

Mais Dieu qui a sévèrement corrigé son peuple par ce siège et cette famine, ne répond pas au mal par le mal. Et par la bouche d’Elisée, il fait la promesse que le siège de l’armée de Syrie va bientôt prendre fin. Je vous invite à lire la suite à partir du début du chapitre 7.

Lecture 2 Roi 7.1-16  (Diapo texte)  (Diapo texte)  (Diapo texte)  (Diapo noire)

L’histoire se termine bien ! Ce n’était qu’un avertissement, un rappel destiné à faire revenir le peuple de Dieu dans l’Alliance jurée par ses ancêtres ! Mais malheureusement les générations qui vont suivre vont de nouveau oublier cette leçon. Elles vont abandonner la loi de Moïse, retourner à leurs anciennes idoles, et mépriser les prophètes qui leur seront envoyé, jusqu’au moment où, un siècle plus tard, ils partiront pour de bon en exil loin de leur terre natale.
 
A) Ce que j’aime dans ce passage des Ecritures est que nous avons ici tous les types de réactions possibles face au malheur, et par la même occasion toutes les attitudes de foi ou de défiance envers Dieu au milieu de l’épreuve.

Le Roi : (Diapo Roi) Il y a d’abord l’attitude du roi qui constate son impuissance, l’échec de ses prières (v30, on lit qu’il portait un sac en signe de repentance sous ses vêtements), un roi qui semble répondre à l’épreuve par l’impatience et la colère. Et comme il ne peut atteindre Dieu, il s’en prend à son représentant. Combien de chrétiens ont subi la colère injuste de personnes en position de force qui vivaient en réalité une lutte intérieure, une lutte personnelle avec Dieu. Ces personnes ne sont pas des gens indifférents aux choses spirituelles, mais des impatients, des sanguins qui veulent tout, tout de suite, et qui peuvent soudainement basculer du pire vers le meilleur, ou inversement du meilleur vers le pire !

L’officier : (Diapo l’officier) Dans un autre genre, l’attitude de l’officier du roi est simplement celle de l’incrédulité. La promesse d’Elisée qui annonce que dès demain la ville sera dans l’abondance, lui semble absurde : « Même si l’Eternel faisait des fenêtres au ciel, une telle chose ne pourrait pas se produire ». Pour lui cette prophétie s’oppose au bon sens le plus élémentaire. Comment de la nourriture pourrait entrer dans les portes de la ville Samarie  avec un telle armée en faction ? Dieu va-t-il faire tomber de la manne sur nous, depuis les cieux ? Les syriens sont-ils assez fous pour lever un siège qui leur a déjà coûté des mois d’attente et de surveillance ? Et comment des prix aussi bas pourraient-ils bien être possibles, alors qu’aucun champ n’a été cultivé depuis si longtemps ? En effet, les prix annoncés par Elisée pour la farine et l’orge sont bien inférieurs au prix normal. La réaction de l’officier est une réaction d’incrédulité pure… Il n’est même pas en colère, mais juste moqueur, avec cette assurance de celui qui sait (ou du moins qui croit savoir !) ce qui est possible et ce qui ne l’est pas !

Les lépreux : (Diapo lépreux) Et puis, il y a le cas particulier des lépreux qui sont des personnes qui vivent dans le no-mans-land situé entre les murailles de la ville, et le camp des syriens. Eux aussi sont bloqués et subissent la famine. Ce sont des gens qui ont une piètre image d’eux-mêmes, de leur valeur personnelle. Ils ne font pas partir des gens bien, des gens qui ont quelque chose à perdre, et du coup ils sont les mieux placés pour vivre cet abandon, ce lâcher-prise qui est l’une des caractéristiques de la foi. Dans le cas présent, ce n’est pas une démarche spirituelle, ce n’est pas l’effet d’une confiance en Dieu, mais juste le fruit d’un constat. Je n’ai rien à perdre, soyons prêts à prendre des risques.  Et ils vont être les premiers à connaitre la bonne nouvelle de la fuite des syriens, et à vivre ainsi cette délivrance inattendue. Une délivrance qu’ils vont jalousement garder pour eux-mêmes avant de comprendre que leur attitude est injuste et indigne. Et ils vont s’évertuer à faire remonter la nouvelle jusqu’aux habitants de la ville. Un mur les sépare des gens de la ville, ils appellent un garde, qui en appelle d’autres, et ainsi de suite … jusqu’au roi. Mais même là rien n’est décidé ! Ce n’est pas toujours facile de transmettre une nouvelle, même si elle est bonne ! Ils l’ont fait malgré tout par amour, par solidarité ! Il y a des chrétiens qui vivent une délivrance spirituelle pour eux-mêmes, mais qui oublient de la partager aux autres… c’est triste de garder la bonne nouvelle pour soi-même !

Le Roi attitude 2 : (Diapo Roi) Et puis parmi les réactions possibles face à la prophétie d’Elisée et la nouvelle d’un camp syrien déserté, il y a la seconde réaction du roi qui est cette fois-ci une réaction de suspicion ! Le roi suspecte un piège ! Au v12 on peut lire ses paroles : je vais vous dire ce que font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs … et ils vont s’emparer de nous ! Ce n’est pas absurde, car Josué son ancêtre a utilisé ce stratagème pour conquérir la ville d’Aï au cours de la conquête de la terre promise. Mais en disant cela, il valorise davantage son expérience de roi et de chef de guerre que la promesse faite par Dieu au moyen du prophète Elisée. Et pourtant Joram, le roi d’Israël de cette époque, savait fort bien qu’Elisée était un véritable et authentique prophète, il en avait bénéficié plusieurs fois dans certaines circonstances ! Toutefois, il laisse les lois et les principes de ce monde déchu et leur caractère décevants, l’emporter sur la Parole même de Dieu ! C’est vraiment dommage !

Le serviteur du roi d’Israël : (Diapo serviteur) Et puis, il y a encore une autre attitude qui décrite dans ce passage, c’est celle du serviteur du roi, l’un de ses conseillers sans doute. On peut la découvrir au v13 : Que l’on prenne cinq des chevaux qui restent … Ils sont à bout comme toute la population d’Israël. Prenons-les et envoyons voir ce qui se passe. Cela ressemble un peu à l’attitude des lépreux, mais cette fois-ci sur la base d’un témoignage (celui des lépreux), et sur le constat qu’il serait dommage de négliger cette éventualité !  Il y a de l’espérance dans cette proposition, mais avec une prise de risque modéré, juste au cas où il y aurait un stratagème, juste au cas où les témoins ne seraient pas dignes de foi !

Elisée : (Diapo Elisée) Enfin la dernière attitude, il ne faut pas que je l’oublie, est celle du prophète Elisée. Le texte n’en parle pas vraiment, mais j’imagine qu’il a attendu simplement et patiemment l’accomplissement de la Parole de Dieu, sans douter d’une quelconque manière de sa réalisation ! (Diapo noire) 
    
B) Et donc, ce passage biblique dépeint 6 attitudes différentes face à l’épreuve, dont 5 qui se situent après avoir pris connaissance de la promesse faite par Dieu par Elisée. Chacune de ces réactions humaines est différentes de la précédente. Vous n’avez probablement jamais connue une épreuve de cette nature, mais j’ai quand même envie de vous poser la question : « Dans laquelle de toutes ces réactions, vous retrouvez vous le plus naturellement ? »

Il est intéressant de noter que ce n’est pas la foi qui permet la libération, c’est Dieu qui le fait de façon totalement indépendante de leur état d’âme ! En revanche, c’est la foi qui va leur permettre de s’approprier ou pas la bénédiction de Dieu. C’est la foi ou non dans la parole d’Elisée et ensuite dans le témoignage des lépreux qui vont décider s’ils vont demeurer affamés encore quelques semaines, et même laisser mourir des citoyens de la ville !

Dans laquelle de toutes ces réactions, vous retrouvez vous le plus naturellement ? Est-ce la colère du roi, l’incrédulité moqueuse de l’officier, le lâcher prise des lépreux qui n’ont rien à perdre, la prudence du roi qui suspecte un piège, l’espérance timide du conseiller, ou bien la foi complète et absolue d’Elisée ? Dans laquelle de ces attitudes vous retrouvez-vous le plus souvent, le plus naturellement dans votre vie quotidienne ?

C’est important de le savoir ! Car la confiance en Dieu dans Ses promesses est le moyen par lequel Dieu peut changer notre vie, notre avenir, et mieux encore, notre cœur ! La vie, la joie, l’espérance viennent de Dieu, et de Lui seul, mais la foi est le canal par lequel la vitalité divine se déverse en nous. Il faut vérifier de temps à autre que ce canal n’est pas bouché !

Ce passage biblique est un plaidoyer du Seigneur qui nous certifie que, même dans la pire des situations la délivrance n’est pas au-delà de ses capacités ! Rien n’est impossible à Dieu ! Il est parfaitement souverain sur le cours des événements de notre vie. Et même si le plus souvent, il laisse les lois de « cause à effet » diriger notre existence pour que nous puissions jouir de liberté, contrôler nos actes, notre vie, et assumer nos responsabilités, Dieu est capable de faire bien au-delà de toute ce que nous imaginons ou pensons ! La relation invisible qui nous relie à Lui par la foi (et qui se manifeste dans la prière et dans la confiance en sa Parole) est une loi supérieure à toutes les lois physiques, morales et spirituelles de ce monde. Elle rend possible ce qui semble impossible à vues humaines, et par-dessus tout Dieu est plein de compassion.

C’est Lui qui écrit l’histoire du monde, il est le grand scénariste, et si nous nous confions en Lui, si nous le laissons faire, il peut aussi écrire l’histoire de notre vie individuelle pour Sa gloire d’abord, et pour notre bonheur également.

Le plus important est de bien connaître et bien comprendre sa Parole, car elle est le fondement sur lequel notre foi doit reposer. Elle doit reposer sur Sa parole et non sur nos désirs ! Et ce n’est pas toujours facile de distinguer les deux, de discerner la volonté divine quand on sonde son propre cœur. On peut parfois involontairement projeter nos propres pensées sur le texte biblique que nous sommes en train d’étudier, ce qui serait une façon de nous décevoir nous-mêmes ! Si Elisée n’avait pas fait la promesse de la fin du siège de Samarie, il aurait été extravagant d’y croire juste parce qu’on avait envie de le croire ! C’est la Parole de Dieu qui fait foi ! Mais quand la promesse vient de Dieu, alors rien ne peut l’empêcher de s’accomplir, car rien ne Lui est impossible.

C) J’ai déjà eu l’occasion de le dire dans le message concernant la guérison de Naaman, mais Elisée est une image de Christ, un type de Christ (comme le disent les théologiens). Elisée était certes un homme imparfait, mais en tant que prophète annonçant la parole de Dieu, il a été une image de la Parole vivante de Dieu qui est venue plus tard en Jésus-Christ.

Dans un sens, Jésus est notre Elisée à nous ! Nous ne sommes pas assiégés par les Syriens, mais assiégé par notre péché, nos tentations, nos faiblesses ; et le résultat est que nous vivons une sorte de famine spirituelle. Une famine de la présence de Dieu, de joie et d’espérance. Mais comme Elisée dans l’A.A., tout ce que Jésus dit s’accomplira de manière certaine, même si cela nous semble impossible à vues humaines.

Il y a quelques années j’ai trouvé une liste de 400 promesses tirées du NT et prononcées soit par Jésus, soit par les apôtres. Quatre cent promesses toutes plus extraordinaires les unes que les autres, et plus intéressantes à long terme que celle qu’Elisée a faite lors du siège de Samarie. En voici quelques-unes : (Diapo promesses) 

Matthieu 5:3 : Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!
Heureux les affligés, car ils seront consolés!
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!
Matthieu 7:7 Demandez, et l`on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l`on vous ouvrira.
Matthieu 10:32 : C`est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux;
Jean 5:24 : En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m`a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
Jean 4:14 : mais celui qui boira de l`eau que je lui donnerai n`aura jamais soif, et l`eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d`eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
Matthieu 11:28 : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

Je m’arrête ici dans ma liste, car elle pourrait être fort longue. Comment réagissez-vous à ses promesses prononcées par Jésus ? Avec l’incrédulité de l‘officier royal, avec la colère ou l’impatience face de celui qui souffre, avec la suspicion du roi qui connait la nature retord des hommes, avec l’espérance timide du sage qui veut essayer, avec le lâché-prise des lépreux qui n’ont rien à perdre, ou même … avec la foi tranquille d’un Elisée qui est certain que Dieu va agir conformément à sa promesse !

Ce qu’il convient de méditer et de retourner plusieurs fois dans son cœur est : (Diapo méditer)        
-        Que celui qui parle dans le N.T., Jésus, est bien plus grand que le prophète Elisée qui pourtant a eu raison en son temps,
-        Que les promesses faites par Jésus sont bien plus essentielles que celles faites par Elisée,
-        Que Dieu désire bien davantage accomplir les promesses touchant à la vie éternelle que celles qui concernent le pain d’aujourd’hui,
-        Que la totalité du message de Christ et toutes les promesses qu’il a prononcées ont été validés par sa résurrection et son élévation auprès du Père.
-        Que rien n’est impossible à Dieu, puisqu’il est totalement souverain
-        Que son amour et sa compassion pour nous sont infinis
-        Que ce qu’il dit est encore valable aujourd’hui, même si nous sommes assiégés par de nombreuses difficultés
-        Que Dieu nous invite à sortir de nos forteresses mentales, de nos mécanismes de défense, de nos préjugés, pour nous abandonner à Lui et lui faire confiance.

Toute la vie, toute la force que ces promesses contiennent peuvent se déverser en nous par la foi, … si nous demandons à Dieu d’augmenter, d’élargir notre foi !  Et ces promesses peuvent non seulement changer notre avenir, mais aussi notre présent … par l’espérance même qu’elles nous apportent !

L’apôtre Paul écrit  dans un verset de la seconde épître aux Corinthiens : (Diapo 2 cor 1)
2 Cor 1. 20 … Pour toutes les promesses de Dieu, c’est en Lui [en Christ] que se trouve le «oui»,

La foi n’est pas une œuvre que l’homme pourrait décider d’accomplir par lui-même, c’est une attitude de cœur qui nous dépasse, et qui se demande dans la prière.  Je vous invite à vous joindre à ma prière pour demander à Dieu de nous donne une foi qui l’honore ! Amen !

Prière


Questions pour les petits groupes de partage :
Relire : 2 Rois 6.24- 7.20
  1. Avez-vous déjà connu une période de votre vie où votre foi a été particulièrement éprouvée ?  Essayer de vous remémorer les circonstances, les faits, et la manière avec laquelle vous avez réagi. Connaissiez-vous à cette époque une parole de la Bible sur laquelle  vous auriez pu vous appuyer ? L’avez-vous fait ? Feriez-vous pareil aujourd’hui ?  Qu’est-ce qui a changé ?
  2. A qui vous identifiez-vous le plus naturellement parmi les 5 personnes décrites dans cette histoire du siège de Samarie ?
  3. Quand est-il légitime de douter de la parole d’une personne ? Quand cela est-il déplacé ? Recherchez ensembles des critères de discernement, et vérifiez s’ils ont un appui biblique !
  4. Survolez les chapitres qui précèdent (chap. 3 à 6), qu’est-ce que le roi Joram savait sur Elisée ? Qu’est-ce qui plaide pour la crédibilité d’Elisée ? Passer en revue les actes et les traits de caractères de Jésus, qu’est-ce qui plaide pour donner un poids maximal à chacune de ses paroles ?  
  5. Qu’est-ce que la foi dans les promesses de Jésus pourrait changer dans votre vie ? Avez-vous une promesse à laquelle vous êtes particulièrement attachée ? Si oui, laquelle ? (Pouvez-vous la partager ?) Si vous êtes sûr de l’avoir bien comprise en prenant soin de la resituer dans son contexte historique, culturel, et en la comparant à ce que d’autres passages de la Bible disent sur le même sujet, imaginez alors deux ou trois situations concrètes de votre vie quotidienne où vous pourriez faire preuve de foi et mettre cette promesse en pratique ! Soumettez votre idée aux autres membres de votre petit groupe, vous voir ce qu’ils en pensent. Priez ensemble sur ces sujets, et demandez à Dieu de faire grandir votre foi en Lui !

Commentaires