Série Actes des Apôtres - l'Ascension - Actes 1.1-12 - Comparaison avec Moïse - Demander l'Esprit et l'attendre dans l'Eglise (F. Sépari)

Eglise Evangélique Libre de Lyon (Diapo Noire)                                        le 16 fév 2020

J’aimerais commencer avec vous une série de prédications sur le livre des Actes des apôtres, qui me sert actuellement de support pour mes méditations quotidiennes, et qui est probablement l’un des livres bibliques les plus stimulants pour la foi. L’inconvénient de commencer à méditer le livre des actes maintenant est que je vais parler de l’Ascension en février et de la Pentecôte en mars, ce qui est un peu anachronique. Mais je me suis dit qu’après tout, ces fêtes ont été instituées pour qu’on prenne soin de se souvenir de ces moments importants de l’histoire du christianisme, pas pour s’interdire d’y faire allusion le reste de l’année.

J’aimerais donc lire avec vous les 12 premiers versets du chapitre 1 du livre des Actes des Apôtres qui nous parle de l’Ascension de Jésus.

Actes 1.1-12 (SEG 21) (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo Noire)

Luc commence son second ouvrage par un petit résumé de ce qu’il a déjà dit à propos de la vie de Jésus dans l’Evangile de Luc. Et il reprend tout simplement là où il s’était arrêté, c’est-à-dire au moment de l’ascension de Jésus au ciel. Quelques jours avant ce départ maquant, les apôtres ont vécu la mort de leur maître, et puis le choc inconcevable et en même temps très joyeux de voir que Jésus s’était relevé d’entre les morts, et qu’une vie nouvelle habitait maintenant son corps marqué par la crucifixion. Au début, ils ont probablement dû se « pincer » pour savoir s’ils rêvaient ou pas ! Et puis Jésus leur est apparu de nouveau le deuxième jour, puis le troisième jour, puis le quatrième … et cela pendant 40 jours de suite. C’était bien le même Jésus que celui qu’ils avaient connu. (Diapo Jésus) Ils pouvaient lui parler, lui poser des questions, rires avec lui. Il était bien réel, car quand il mangeait avec eux, et la nourriture disparaissait. Il y a d’ailleurs un verbe au v4 que ma version traduit par « se trouver en leur compagnie », qui signifie littéralement « partager le sel ensemble ». Jésus a partagé le sel avec ses disciples pendant 40 jours. Ce mot, cette expression exprime l’idée de communion et d’amitié. Il est utilisé parfois pour décrire l’ambiance quand des amis veillent ensemble tard le soir. Pendant ces 40 jours, les apôtres ont pu vivre une période intense avec le Seigneur, lui posant toutes sortes de questions profondes et existentielles sur la vie, sur Dieu et sur le royaume à venir. Et ils ont certainement vécu avec Lui l’une des périodes les plus exaltantes de leur existence. Quarante jours, c’est aussi le temps de l’habitude, c’est le temps qu’il faut pour que quelque chose de singulier, d’anormal, de déstabilisant devienne progressivement une habitude ; le temps pour que quelque chose d’exceptionnel semble peu à peu être normal. (Diapo Noire)

Une nouvelle ère venait de commencer, la fin du monde était sans doute très proche … et puis soudainement, sans beaucoup d’avertissement, les disciples découvrent que ce temps privilégié va prendre fin. Jésus annonce son départ auprès du Père, et le Seigneur leur explique que c’est maintenant à eux de poursuivre l’œuvre qu’il a initiée … Le premier-né d’entre les morts, le chef de la nouvelle alliance, le médiateur entre Dieu et les hommes, le Messie de Dieu les quitte, les abandonne. (Diapo Ascension) Leur cœur a dû être balloté par un beau mélange d’émotions fait d’espérance, d’exaltation, et aussi de stupeur, de tristesse à cause de cette séparation. Certes Jésus leur promet l’aide d’un autre consolateur, l’Esprit Saint, mais qu’est-ce que cela signifiait vraiment au juste ? 

Pour comprendre ce qui se passe en cet instant de l’ascension de Jésus, il est utile de regarder à un événement similaire dans l’Ancienne Alliance, un événement qui aurait pu aider les apôtres à saisir ce qui se jouait sur un plan spirituel au moment où Jésus s’élevait dans les airs. (Diapo Noire)

Je vous invite à lire quelques extraits du livre de l’Exode. On ne parle plus de Jésus cette fois-ci, mais de Moïse, le premier médiateur entre Dieu et les hommes, qui a fait sortir le peuple d’Israël d’Egypte, et qui vient tout juste de sceller une alliance entre Dieu et le peuple au pied du mont Sinaï avec le sang de taureaux offert en sacrifice. C’est peu après la promulgation de cette alliance que Moïse est appelé par Dieu à monter au sommet de la montagne, alors que celle-ci est couverte d’une nuée, de flammes et tremble sous l’effet du tonnerre. 

Lecture Exode 24.12-18 (Diapo texte)

Là-haut dans la présence de Dieu, Moïse va recevoir de nombreuses instructions sur la façon d’adorer et de s’approcher de l’Eternel. Dieu va aussi lui confier les deux tables de la loi, écrites du doigt même de Dieu, pour qu’il les rapporte au peuple d’Israël et qu’ils apprennent à faire le bien. Mais voilà moins de 40 jours après sa disparition dans la nuée, le peuple aura déjà oublié Moïse, et commencé à se fabriquer un veau d’or. Et Moïse va devoir intercéder pour ce peuple si facilement idolâtre et orgueilleux afin d’obtenir son pardon, ainsi que deux nouvelles tables de la loi, car les premières ont été brisées. Et voici ce que dit le texte au chap. 34 au moment où Moïse redescend vers le peuple :

Lecture Exode 34.29-32 (Diapo texte) (Diapo Noire)

Peut-être certains se demandent quel rapport il y a entre l’ascension de Jésus et ce texte du livre de l’Exode, et en quoi cela pouvait aider les apôtres à mieux comprendre les raisons de l’ascension de Jésus au ciel pour rejoindre le Père. Les choses s’éclairent lorsque l’on saisit :

• Que Jésus est justement notre nouveau Moïse à nous, celui de la Nouvelle Alliance ;
• Que Jésus est lui aussi monter dans la présence de Dieu, non au sommet du Sinaï ; mais dans le ciel même (pas le ciel des oiseaux, ni celui des étoiles, mais celui où Dieu habite dans une dimension que nous ne connaissons pas);
• Que Lui aussi, Jésus, a été caché aux regards des disciples par une nuée symbolisant la présence de Dieu ;
• Que Lui aussi intercède en ce moment même pour chacun de nous individuellement ;
• Que lui aussi va nous apporter une loi nouvelle ; pas une loi écrite sur des tables de pierre, mais une loi à écrire dans notre cœur ; pas une loi de devoir, d’obligation et d’interdits, mais une loi animée par l’Esprit du Dieu vivant, une loi qui suscite l’envie, l’enthousiasme, la joie, l’amour …

Voici un petit schéma qui explique le parallèle entre Jésus et Moïse. (Diapo schéma) Il est peu probable que les disciples aient tout de suite compris le sens spirituel et même cosmique de ce qui se passait, mais ils l’ont saisi plus tard.

Ce que Moïse a fait en ramenant les paroles du décalogue afin de guider son peuple vers la sainteté et la proximité avec Dieu, Jésus l’a fait bien davantage en envoyant l’Esprit Saint habiter le cœur des hommes pour qu’ils deviennent saints et soient en communion avec le Père.

Il y a quand même une anomalie dans mon schéma, je ne sais pas si vous la remarquer… dans la partie de droite notamment. Moïse descend bien en personne avec les tables de la loi et puis il poursuit avec eux son chemin vers la terre promise, mais pas Jésus, en tout cas pas tout de suite ! La promesse de son retour physique est pour la fin de temps. Ce n’est donc pas tout à fait pareil. Mais ce qu’il faut bien comprendre c’est que l’Esprit Saint que Jésus envoie est aussi l’Esprit du Christ et celui du Père. C’est pour cela que Jésus a pu dire à ses disciples à la fin de l’évangile de Matthieu : (Diapo textes) Matt 28. 20 … Et moi, je suis tous les jours avec vous jusqu’à la fin du monde. C’est pour cela que Luc écrit dans les textes que nous avons lu au v1 : … j’ai parlé de tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner… C’est le verbe « commencer » qui m’intéresse ici. Si Jésus a juste commencé d’agir lorsqu’il était physiquement sur terre, cela veut dire qu’il continue d’agir maintenant qu’il n’est plus présent corporellement. Il continue de nous guider vers la terre promise, celle de la nouvelle alliance, c’est-à-dire vers le royaume de Dieu. Mais Il le fait par son Esprit, l’Esprit Saint qui habite en nous.

Il est intéressant de noter que c’est bien Jésus qui nous envoie l’Esprit Saint. On peut le lire dans l’Evangile de Luc (Diapo texte 1) : Luc 24:49  Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.

Même chose dans le discours de la chambre haute rapporté dans l’Evangile de Jean (Diapo texte 2)

Jean 15:26  Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ;

Et de nouveau dans le livre des Actes un peu plus loin, voici ce que Pierre dit à propos de Jésus : (Diapo texte 3)   Actes 2.33  Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.

C’est bien le Père qui est à la source de ce don, mais c’est Jésus qui est chargé de le répandre aux hommes. L’image de Moïse rencontrant une représentation de Dieu sur le Sinaï peut nous aider à comprendre. Les tables de la loi sont écrites par le doigt même de Dieu, mais c’est bien Moïse qui les descend et qui va les lire à haute voix à tout le peuple pour que cette loi nouvelle s’inscrive dans leur cœur. Si nous voulons avoir une présence grandissante de l’Esprit saint en nous, si nous voulons être remplis de l’Esprit, c’est bien vers Christ que nous devons nous tourner pour lui adresser nos prières. Sachez néanmoins qu’à chaque fois que vous priez le Seigneur, c’est tout à la fois le Père, le Fils et l’Esprit qui reçoivent votre requête, car ils sont toujours présents et actifs ensemble dans tout ce qui se fait de beau et de bon en ce monde ! (Diapo Noire)

Souvenez-vous, lorsque Jésus rencontre le docteur de la loi Nicodème et lui explique qu’il ne peut être sauvé en étant simplement un homme religieux, mais qu’il a besoin de naitre de nouveau, de naître de l’Esprit. Jésus ne lui propose pas de vivre une expérience spirituelle spéciale (même si ce n’est pas interdit !)… mais il l’invite simplement à mettre sa confiance en Lui, le Sauveur et le Fils unique de Dieu. (Diapo Jean 3.8,16)

Jean 3. 8  Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit…  mais quand il s’agit de sollicité la volonté de Nicodème, Jésus l’invite simplement à la foi : 16  Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

C’est vers Christ que nos regards doivent se tourner et continuer à se tourner, même pour recevoir l’Esprit. Par son ascension, Jésus a reçu de Dieu le Père le droit de répandre l’Esprit sur Ses frères, ceux qui croient en son nom ; tout comme Moïse avait reçu de Dieu le droit de donner le décalogue comme règle de vie à tous les membres du peuple. (Diapo Noire)

L’ascension n’est pas un gadget spirituel, ce n’est pas un temps de repos bien mérité destiné à récompenser Jésus après le combat qu’il a mené contre le péché et contre le mal. C’est plus que cela, c’est une étape dans l’histoire du salut ! Une façon pour Jésus de continuer son œuvre, mais d’une autre manière et en démultipliant sa présence. Jésus ne fait plus corporellement, mais il le fait par l’intermédiaire de ceux qui le suivent … et il nous accompagne par son Esprit !

Souvent j’ai eu tendance à mal distinguer la résurrection du Christ et son ascension au ciel comme si les deux se suivaient logiquement avec une petit pause entre les deux. (Diapo Résurrection et Ascension) Mais en réalité ce sont deux choses bien différentes, qui nous tiennent deux « discours » différents sur le monde.

La résurrection de Jésus dans un corps, nous dit que la création mérite d’être réparée, que son cas n’est pas une cause perdue. La résurrection de Jésus nous fait comprendre que nous n’avons pas à être sauvé de la création comme si elle était irrémédiablement mauvaise, mais qu’il existe un salut pour la création elle-même, en commençant par notre corps humain et par tout ce qui l’entoure. Cela justifie, les soins donnés aux plus faibles, le soin donné à la nature, le souci de l’éthique … L’existence terrestre de l’homme a du prix aux yeux de Dieu.

Mais l’ascension de Jésus va plus loin dans cette espérance. Elle nous dit que la création va non seulement être réparée, mais qu’elle va aussi être transfigurée, c’est-à-dire transformée et remplie d’une présence de Dieu qu’elle a perdue. Souvenez-vous des apparitions du Christ glorifié dans le livre de l’Apocalypse, ou plus simplement de la lumière qui rayonnait du visage de Moïse en redescendant de la montagne. L’ascension de Jésus, son élévation  auprès du Père est l’annonce que notre monde sera non seulement réparé, purifié de tout mal, mais aussi transfiguré. Comme un paysage gris et mélancolique peut être transfiguré par un soleil radieux et la lumière d’un ciel bleu ! (Diapo Noire)

Et dans cette second étape qui suit l’Ascension de Jésus, nous sommes invités par le Seigneur à prolonger sa mission, non pas avec nos propres forces (nous n’en avons pas les capacités) mais avec la force qui nous vient de l’Esprit de Dieu. (Diapo Actes 1.8)

8  Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.

Il est intéressant de voir que Jésus ne demande aux disciples de faire du « porte à porte » dans Jérusalem et de distribuer des traités en attendant que le Saint Esprit vienne, mais il leur dit d’attendre la présence de l’Esprit pour recevoir vraiment la capacité de témoigner. L’Esprit quand il habite en nous nous donne une espérance intérieure, une paix, une joie qui se voient (ou qui devraient se voir) et qui interrogent ceux qui nous observent. L’Esprit, quand il est présent, nous donne un amour, une sensibilité, une attention aux autres qui se ressent et qui questionnent ceux qui cherchent un sens à leur vie. Et puis de temps en temps, l’Esprit nous soufflent des paroles, des paroles simples, rien de très compliqué, ni même de très nouveau, mais des paroles qui viennent du cœur et qui du coup touchent d’autant plus qu’elles sont vraiment vécues ! (Diapo Noire)

Et comme il me semble que beaucoup parmi nous ont du mal à témoigner, il est urgent de demander à Christ de répandre à nouveau son Esprit dans notre cœur, il est urgent de lui demander d’ôter les obstacles à Sa présence intérieure (que nous avons peut-être nous-même placé, nous en avons tous) ! Il est important de prier pour cela comme les apôtres et les femmes l’ont fait très régulièrement dans la chambre haute là où ils se réunissaient d’ordinaire. Nous avons, nous aussi, besoin en tant qu’Eglise et aussi en tant qu’individu que le Saint Esprit vienne nous renouveler et nous donne la force et la joie de connaitre le Christ. En fait, il s’agit pour nous de suivre Jésus, mais d’une autre manière. Il ne convient plus de le suivre physiquement sur les chemins de Galilée et de Judée, mais de le suivre intérieurement en demandant à son Esprit de nous monter le prochain pas à faire, le prochain service à rendre, la prochaine parole d’encouragement à dire !

Peut-être certains d’entre vous se disent : « ce n’est pas dans mon Eglise que je vais pouvoir vivre ce renouveau ». Elle est imparfaite, et la présence du Saint Esprit est peu abondante (Diapo Robinet). Elle semble couler à petit filet, voir même au goutte à goutte. Et c’est là où la recommandation de Jésus de rester près de Jérusalem prend un sens particulier.  (Diapo Noire)

Il ne leur demande pas d’aller à Cana où Jésus a transformé l’eau en vin, ni sur les bords du lac de Tibériade où Jésus a multiplié le pain, ni à Jéricho où il a guérit un aveugle, mais il leur demande de rester à Jérusalem. Jérusalem est pourtant la ville qui a fait crucifier Jésus, qui n’a pas su reconnaitre la grandeur de celui qui l’avait visité, et a largement méprisé le Messie qui était venue la sauver. Mais c’est dans cette ville, bien imparfaite, symbole de l’Eglise qui va venir, que Dieu a choisi de répandre son Esprit avec abondance pour la première fois dans ce monde. 

A la fois dans l’Evangile de Luc et ici dans ce texte, Jésus leur recommande s’attendre à Jérusalem: v4 il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem ; et effectivement au v12 et 13, on les voit obéir à  l’ordre du Seigneur : (Diapo v12-13) Alors ils retournèrent à Jérusalem … et ils montèrent  à l’étage dans la pièce où ils se tenaient d’ordinaire.

La Jérusalem terrestre bien imparfaite préfigure la Jérusalem céleste qui symbolise, elle-même, l’Eglise qui est pour le moment tout aussi imparfaite. Mais c’est bien dans l’Eglise, dans ce réseau de relations inaccomplies, de liens fraternel encore entachés par le péché que Dieu a encore prévu de répandre son Esprit et de renouveler les cœurs !

La recommandation de Jésus demandant aux apôtres à ne pas s’éloigner de Jérusalem, peut se transformer aujourd’hui en une recommandation à ne pas s’éloigner de l’Eglise : l’Eglise de manière générale, mais aussi de l’Eglise locale en particulier. Malgré toutes ses imperfections, c’est encore le lieu, le groupe d’hommes et de femmes que Dieu veut bénir, le réseau dans lequel il veut répandre son Esprit !

Mais en attendant, nous sommes invités à imiter les femmes et les apôtres dans leur manière d’attendre l’Esprit v14 : (Diapo v14) Tous persévéraient d’un commun accord dans la prière avec les femmes, avec Marie  la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

Nous avons besoin nous aussi de persévérer, de prier, et de demander à Jésus de répandre son Esprit sur notre assemblée, sur chaque membre de notre famille, et sur nous-mêmes !

Que Dieu et notre Seigneur nous fasse cette grâce prochainement ! Amen ! (Diapo Noire)

Prière 

Questions pour les petits groupes :

Lecture Actes 1.1-14

Questions d’observation du texte biblique :

• L’évangile selon luc et les Actes des Apôtres sont les tomes 1 et 2 du rapport de luc sur les événements du Nouveau Testament/ Lisez l’introduction de chacun des livres : Luc 1.1-4 et Actes 1.1-5. Que dit Luc de ses sources d’informations e de sa motivation à écrire ? Qu’apprenez-vous sur les destinataires de ces deux documents ?
• Citez tout ce que vous sauriez sur Jésus si vous n’aviez pour information à son sujet que les v.1 à 11. Comment Luc souligne-t-il la réalité de la résurrection ?
• Quel ordre le Seigneur ressuscité donne-t-il à ses disciples (v.4) ? Quelle promesse y ajoute-t-il ? Comparez avec Marc 1.6-8 et Luc 24.49.
• Quelle assurance est donnée aux disciples lors de l’ascension de Jésus ? Décrivez ce que vous auriez éprouvé si vous aviez été l’un des disciples.
• Quels différents groupes sont représentés dans cette réunion de prière ? Selon les instructions de Jésus des v4, 5, 8 pour quoi doivent-ils prier ?

Questions de réflexion personnelle :

• Pourquoi Dieu a-t-il permis que certains événements de la nouvelle alliance soient préfigurés dans l’ancienne ? En quoi la mission de Moïse nous aide-t-elle à comprendre celle de Jésus ?
• Qu’est-ce que la résurrection du Christ nous dit sur notre vie actuelle et sur notre monde ? Quelle image cela vous donne-t-il du monde présent ? Qu’est-ce que l’ascension de Christ nous dit de plus sur notre vie future et sur le monde à venir ? Quelle image cela nous donne-t-il du monde à venir ?
• Précisez le sens du mot « témoin » (v4). Comment les apôtres doivent-il être témoins ? (voir aussi Actes 1.21-22) Que signifie être témoin de nos jours ? Pourquoi la présence de l’Esprit Saint en nous est-elle si importante pour être un témoin ? Sur quelle dimension de notre vie de chrétien, cette vérité attire-t-elle notre attention ?
• Si l’on accepte l’idée que la Jérusalem imparfaite de cette époque est une image imparfaite de l’Eglise d’aujourd’hui, que peut-on déduire de la recommandation de Jésus donnée aux apôtres au v4 ?