Pourquoi le sacrifice d'Isaac ? - Genèse 22 - Le sacrifice du Fils Unique de Dieu - Nos idoles inconscientes (F.Sépari)
Eglise de
Lyon (Diapo noire) le 25 août 2019
La Bible
n’est pas un livre toujours très facile à lire, en raison des différences
d’époques et de culture, on le devine assez facilement ! Mais certains
passages bibliques dépassent en difficultés tous les autres parce qu’ils
heurtent de manière frontale notre sens inné du bien et de la morale, ou parce qu’ils
semblent contredire d’autres paroles venant des Saintes Ecritures. On le
conçoit facilement, la lecture de ce genre de textes peut susciter en nous une
certaine perplexité, parfois même des doutes sur la bonté et sur les perfections
de Dieu.
Le texte que
je me propose de lire avec vous ce matin, cumule presque tous les
handicaps ! Pour beaucoup, il paraît à la fois choquant, irrationnel,
contradictoire, et même cruel. Mais si on ne met pas ce type de passages
bibliques trop vite de côté, si on leur fait face délibérément sans douter de
la bonté du Créateur ; alors ils nous révèlent souvent des vérités
spirituelles profondes et parfois même stimulantes.
J’aimerais
ce matin lire avec vous un extrait du chapitre 22 du livre de la Genèse, un
texte qui raconte le moment où Dieu a demandé à Abraham de sacrifier son propre
fils Isaac, le fils par lequel toutes les promesses divines faites à Abraham
devaient s’accomplir. A première vue, cette demande parait folle, irrationnelle,
et incohérente avec le reste de la Bible. Mais, je vous invite quand même à
suivre avec moi la lecture de ce passage qui commence au v1 et qui se termine
au v18 du chapitre 22 de la Genèse.
Lecture Genèse 22.1-18 (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo noire)
A) Cette demande semble tout d’abord immorale : (Diapo immorale)
Comment le
Dieu qui a lui-même fait habiter dans notre cœur l’amour filial, l’amour d’un
père ou d’une mère pour ses propres enfants peut-il ensuite demander à un père
de tuer son propre fils ? C’est profondément choquant ! Il est déjà
grave de tuer un autre être humain même dans une guerre, mais demander à
quelqu’un de tuer son propre enfant sans raison, c’est juste impensable. Imaginer
un instant le choc émotionnel produit par une telle demande, et les
répercussions psychologiques sur Isaac : « mon propre père a voulu me
tuer ? Si lui veut me tuer, en qui je me confier ? » Même
si elle n’a pas été mise en exécution, cette demande en elle-même est horrible.
Elle pourrait nous faire croire que Dieu ressemble ces terribles divinités
païennes, souvent cruelles, tyranniques. Elle pourrait nous faire supposer que
l’amour divin n’est qu’un discours de façade.
Cette demande est aussi irrationnelle : (Diapo irrationnelle)
Tout au long
de ces longues années d’errance loin de sa terre natale, Abraham a tenu ferme
grâce à cette promesse de Dieu, mainte fois répétée, qu’il lui sera accordé une
descendance nombreuse. « Je ferai
de toi une grande nation », dit-il au chap. 12. « Je rendrai ta postérité comme la poussière
de la terre », confirme-t-il au chap. 13. « Ce n‘est pas Eliézer ton serviteur qui sera
ta postérité, mais celui qui sortira de tes entrailles ...Compte les
étoiles, telle sera ta postérité » affirme Dieu au chap. 15.
« Ton nom ne sera plus Abram, mais
Abraham, car tu seras père d’une multitude. » dit-il au chap. 17. et
ainsi de suite… Et puis, quand enfin Isaac nait, par un miracle incroyable, Dieu
lui demande de sacrifier celui par qui la promesse va s’accomplir, une demande
irrationnelle, difficile à comprendre.
Cette demande contredit enfin les
enseignements que l’on trouve ailleurs dans les Ecritures : (Diapo contradictoire)
Au chap. 20
du Lévitique, Dieu affirme que si quelqu’un sacrifie l’un de ses enfants, il
sera puni de mort, et que si jamais le peuple ne le fait pas, Dieu le fera lui-même.
Dans le livre du Deutéronome au chap18. 10 Moïse fait une liste de tout ce qui
est abominable aux yeux de l’Eternel. Et la première chose qui est nommée dans
cette liste est justement le sacrifice de ses propres enfants : 10
Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille
par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de
magicien, 11 d’enchanteur, personne qui
consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne
qui interroge les morts. 12 Car
quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel … Et puis, plus
tard, Dieu dira par la bouche de Jérémie aux Israélites idolâtres : Jer 9.5
Ils ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler leurs enfants au feu en
holocaustes à Baal : Ce que je n’avais ni ordonné ni prescrit, Ce qui ne
m’était point venu à la pensée.
Ainsi, la
demande adressée par Dieu à Abraham fait office d’exception, et semble
contredire la volonté de Dieu et l’enseignement des Ecritures. Une exception à
première vue incompréhensible, irrationnelle, et en même temps terriblement cruelle
pour Isaac !
Comment comprendre
une telle demande ?
(Diapo noire) Soit la foi est un saut dans le vide,
un abandon irrationnel et subjectif qu’il ne faut même pas chercher à
comprendre, soit Dieu a de bonnes raisons pour faire une telle demande à
Abraham, et il nous faut les découvrir ensemble. Et c’est ce que j’aimerais
essayer de faire avec vous ce matin.
Après avoir
lu plusieurs commentaires et même un ouvrage
sur cette question, j’ai finalement retenu deux raisons, deux raisons principales
pour lesquelles Dieu a éprouvé Abraham par cette demande extrême.
B) La première,
la plus connue des explications, est que Dieu voulait préparer son peuple pour
ce qu’il allait faire 1500 ans plus tard en offrant son propre Fils Unique en
sacrifice pour le péché du monde. Dieu voulait inscrire dans l’histoire du
peuple d’Israël, dans sa tradition orale et aussi écrite un événement frappant,
une image impossible à oublier de nature à les aider à comprendre ce que Lui, le
Seigneur allait devoir faire pour sauver son propre peuple, en envoyant
Jésus-Christ sur terre pour qu’il donne sa vie en sacrifice pour nos péchés.
On peut
faire un petit tableau comparatif de ces deux sacrifices et observer effectivement
les similitudes entre les deux événements :
(Diapo tableau, partie
1) (Diapo tableau, partie 2)
Pour Isaac
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Pour Jésus
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V2
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Le coté unique du fils bien aimé
offert !
Prends ton fils unique, celui que tu
aimes, Isaac. (l’unique né de Sarah)
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Jésus est aussi le Fils unique de Dieu
le Père :
(Marc
1:11 Et une voix fit entendre des
cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon
affection.) mêmes mots
|
V2
|
Le même lieu : « Va-t-en au pays de Morija ». On
retrouve le nom de ce lieu en 2 Chr 3.1, et c’est un petit mont ; lieu choisi
par Salomon pour construire le temple à coté de la future Jérusalem.
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Or, Jésus a été crucifié à proximité immédiate
de Jérusalem, sur un des petits monts qui entoure la ville : le mont
Golgotha. il s’agit soit du voisinage immédiat du mont Morija, soit c’est le
même lieu!
|
V2
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Ce n’était pas une simple exécution,
mais un holocauste ayant une valeur cultuelle.
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Ce n’était pas une simple exécution,
mais un sacrifice volontaire qui possède une valeur cultuelle (car Es 53.10
livré sa vie en sacrifice pour le péché)
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V6
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Détail : Isaac porte lui-même le bois pour l’holocauste, bois
sur lequel il va reposer. (Ce qui montre qu’il était plutôt un jeune
homme)
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Jésus portera lui-même sa croix, crois
sur laquelle il va être attaché. (Jean
19.17 : Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, Golgotha.)
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V8
|
Isaac semble n’offrir aucune
résistance, et marche avec son Père
vers le lieu de son propre sacrifice.
|
Jésus fera la même chose :
(Es
53.7 : … il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène
à la boucherie,)
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V8-9
|
L’épître aux hébreux affirme
qu’Abraham croyait que Dieu allait malgré tout tenir ses promesses de
bénédiction. Par une résurrection avant
l’heure ?
(Heb.
11.17 C’est par la foi qu’Abraham
offrit Isaac … 19 Il pensait que Dieu
est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il
par une sorte de résurrection.)
|
Dieu a tenu ses promesses faites en
Jésus, en le ressuscitant réellement d’entre les morts.
(Matthieu
28:6 Il n’est point ici ; il est
ressuscité, comme il l’avait dit.)
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V12
|
De même qu’Abraham a montré à Dieu un
amour total : « Car je sais
maintenant que tu crains Dieu, puisque tu n’as pas refusé ton fils
unique »
|
De même Dieu montre aux hommes un
amour total : (Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné
son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il
ait la vie éternelle.)
|
Le parallèle
entre la réalité d’une chose et son image est forcément imparfait, mais il est
suffisant pour que les juifs pieux à l’époque de Jésus puissent s’en saisir, et
ainsi mieux comprendre, la grandeur de l’amour du Père, et le sens de la mort
et la résurrection de Jésus.
Avec cette première
explication, le sacrifice d’Isaac n’est pas directement utile pour Abraham,
mais il offre juste une image annonciatrice du sacrifice de Jésus. (Diapo noire)
C) Mais voilà, peut-on pour juste pour forger une image,
demander à quelqu’un de commettre un acte aussi terrible que celui que
s’apprêtait à faire Abraham, même si, bien sûr, Dieu a retenu son geste à la
dernière seconde ? En quoi, cet acte pouvait-il faire grandir Abraham dans
sa relation avec Dieu ?
L’explication
pour les générations futures est tout à fait juste et importante, mais elle
n’explique pas tout. Il y avait certainement aussi une leçon personnelle qui
était adressée à Abraham, et c’est là la seconde raison que j’aimerais vous exposer
maintenant.
Pour cela, j’aimerais souligner deux versets qui me semblent
importants pour comprendre la demande de Dieu. (Diapo v2, et 12) v2 : Prends
ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac … et offre le en
holocauste. Et puis fin du v12 : tu ne m’as pas refusé ton fils unique ».
Littéralement,
Isaac n’était pas le fils unique d’Abraham, il y avait aussi Ismaël, chassé
quelques années avant. Pourquoi parle-t-il donc de fils « unique » ?
C’est un mot qu’on peut traduire aussi par « bien-aimé », ou même « précieux » ?
Pourquoi Dieu souligne-t-il à ce point l’amour d’Abraham pour son fils en ajoutant
« celui que tu aimes ». La Bible est souvent sobre dans ses
narrations, et quand un élément est rapporté, cela signifie souvent que c’est
important.
Il faut se
mettre un instant à la place d’Abraham. Abraham est un homme plein de foi qui a
répondu à l’appel difficile de tout quitter. Il a quitté son pays, sa culture,
ses terres, ses richesses, ses amis pour aller dans un lieu inconnu, auprès de
gens qu’il ne connaissait pas, et devenir un simple nomade. (Diapo Abraham)
La seule chose qui l’a aidé à tenir durant tout ce temps d’errance a
été cette promesse de Dieu, cette espérance qu’il aurait, un jour, une grande
postérité. Pour nous, cela ne signifie pas grand-chose, mais pour un homme du Moyen-Orient
de cette époque, possédant une culture de l’honneur, ayant le désir de pérenniser
son nom, ayant une compréhension du bonheur à la fois collective et familiale,
cette promesse était juste merveilleuse.
En plus de tout
cela, Isaac avait été pour Abraham, l’aboutissement d’une grande lutte
spirituelle, d’un grand combat de foi face à stérilité de Sarah, et face à sa
propre vieillesse ; un combat long, difficile, persévérant, avec des années
épuisantes d’attente et d’angoisse. Bien sûr, cette épreuve a permis à Abraham
de grandir dans la foi, comme peu d’homme l’avait fait avant lui, mais cette
épreuve a eu un autre effet. Personne n’a autant désiré un fils
qu’Abraham. Il a tout abandonné pour ce seul espoir. « Quand mon fils
sera là, se disait-il en lui-même, les autres verront que je n’ai pas été un
inconscient en sacrifiant tout pour suivre Dieu ». Et effectivement, contre
toute espérance humaine, Isaac est né, alors qu’Abraham avait 100 ans et Sara
90. Et, Isaac était simplement tout pour Abraham ! Il était son trésor, son amour, sa joie, sa
raison de vivre ! (Diapo noire)
Et une
question inévitable devait se poser : Tous ces sacrifices, toute cette
attente, étaient-ils pour Dieu ou pour son fils ? A qui appartenait vraiment
le cœur d’Abraham, à Dieu ou à Isaac ? Dieu n’était-il qu’un moyen pour
arriver à ses fins ? Il est bien probable qu’au fil du temps,
l’affection d’Abraham pour Isaac s’est muée en une forme d’adoration pour son
fils, qui est devenu sans le savoir une idole pour lui. Auparavant, Abraham trouvait
un sens à sa vie dans sa relation avec Dieu, maintenant tout tournait autour de
son amour pour Isaac, autour du bien-être de son fils. Le centre de sa vie s’était
progressivement déplacer, et l’Eternel l’a éprouvé justement pour qu’il en
prenne conscience ; et pour qu’il fasse le choix de remettre Dieu en
premier. (Dieu n’a jamais dit qu’il ne faut
pas aimer son enfant, mais il faut éviter d’en faire sa raison de vivre, et une
sorte de faux dieu, et tomber ainsi dans un amour idolâtre qui risque
d’étouffer l’enfant et nuire aux relations qu’il aura lui-même plus tard).
Tant qu’Abraham n’avait pas à choisir entre son fils et l’obéissance au
Seigneur, il ne percevait même pas que son amour devenait idolâtre. Pour qu’il
s’en rende compte, Dieu a dû le mettre devant l’épreuve terrible d’un choix
radical. Il l’a fait, non parce qu’il voulait qu’Isaac meure, (certainement
pas !), mais pour qu’Abraham y voit clair, et de sorte à purifier son
amour et sa foi en Lui.
D) Il peut nous arriver, à nous aussi, de ne pas voir à
quel point le succès, l’approbation des autres, ou notre carrière
professionnelle peuvent devenir une idole. Et, nous n’en prenons conscience que
lorsque Dieu nous place face à un vrai dilemme. Lorsque par exemple nous sommes
confrontés à une situation où dire la vérité risque de nuire à notre carrière,
ou bien risque de nous faire perdre l’approbation des autres.
(Diapo Dieu moyen/but) Dieu n’est pas un moyen pour
être béni et être heureux, il est Lui-même le but de notre vie !
Dieu le sait, et c’est pourquoi, il purifie notre amour pour Lui, et ôte tout
ce qui risque d’affaiblir cette communion intime dont nous avons tant besoin !
Jésus
lui-même affirme dans la prière sacerdotale : (Diapo Jn17) Jean 17.3 La vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu et celui que tu
as envoyé, Jésus-Christ !
Et tout au
long de la Bible, on peut voir que Dieu s’emploie à faire grandir ses serviteurs,
à purifier leur amour, et à les détourner ainsi de tout ce qui pourrait devenir
pour eux une forme d’idolâtrie. (Diapo noire)
Pour
Abraham, le risque d’idolâtrie venait, semble-t-il, de son affection pour son
fils Isaac.
Pour Joseph
qui était le préféré de son père Jacob, et qui avait une haute opinion de
lui-même, l’idolâtrie semblait venir du désir d’être supérieur aux autres. Et Dieu
l’a éloigné de Jacob, et l’a laissé quelques années dans les prisons de Pharaon
pour que son estime de lui-même s’effondre, et que son espérance soit en Dieu
et en Lui seul. Et une fois cette leçon apprise, Dieu a pu faire de Joseph l’un
des hommes les plus puissants de la terre.
Pour Moïse,
qui pensait avoir toutes les compétences physiques et intellectuelles pour
devenir le sauveur du peuple d’Israël, l’idole semble avoir été ses propres
capacités. Et Dieu l’a envoyé vivre 40 ans à Madian à garder des moutons. Et
quand, enfin il est devenu un homme humble, Dieu s’est servi de Lui pour sauver
et guider son peuple hors d’Egypte.
La liste est
longue. Le but de Dieu n’est pas de nous faire souffrir, mais de nous faire
grandir, et de nous libérer de nos idoles conscientes, ou inconscientes, qui
tôt ou tard vont nous asservir, voire même nous détruire. Seul Dieu ne nous
asservi pas. Quand il est au centre de notre vie, Il nous rend à nous-même, Il
nous rend libre, et rétablit en nous-même l’image première de l’homme avant la
chute, l’image que nous avons aussi en Jésus-Christ.
E) Et donc si je reviens au sacrifice
d’Isaac demandé par Dieu à Abraham au chap. 22 de la Gen :
Non, Dieu n’est pas tyrannique ! Non il ne se plait pas
au sacrifice d’un enfant (qui d’ailleurs
était ici plutôt un jeune homme) ! Mais il voulait faire grandir
Abraham pour son propre bien, il voulait le libérer de tout ce qui aurait pu
l’asservir, et l’éloigner de son Créateur et Sauveur. Et puis, par la même
occasion, il nous a donné un exemple de ce qu’il allait lui-même faire beaucoup
plus tard par amour pour nous, pour le pardon de nos péchés en fils unique
Jésus.
Alors bien
sûr, la question à nous poser maintenant, est de savoir quels sont nos
propres « Isaac », nos propres idoles (ce qui vient prendre la place de Dieu dans notre cœur) ? (Diapo question)
Il existe toujours dans notre vie, quelque chose dans lequel nous investissons
afin d’obtenir un niveau de joie et d’épanouissement qu’en réalité Dieu seul
peut nous donner ! Les moments les plus pénibles de notre vie sont
ceux où nos « Isaac », nos idoles sont menacées ou même enlevées. Pensez
à ce qui vous trouble aujourd’hui … et demandez à Dieu ce qu’il vous faut
lui remettre.
Nous pouvons
soit choisir la voie de l’amertume et du désespoir et nous plaindre de
l’injustice de la vie, ou nous pouvons commencer la longue marche vers la
montagne de Moridja et dire à Dieu : « Je crois que tu m’appelles à
vivre cette vie sans ce que j’ai si longtemps cru nécessaire pour moi. Mais si
tu es toi-même ma vie, alors j’aurai tout ce qu’il me faut. »
Même Jésus a
lutté dans le jardin de Gethsémané pour être sûr qu’il n’y avait pas une autre
voie pour sauver le monde, mais à la fin, il a lui aussi gravi le même mont du
calvaire jusqu’à la croix ; et gouté 3 jours plus tard une résurrection
glorieuse pour lui-même et pour tous ceux qui l’aiment.
La plupart
de nos ex-faux dieux peuvent encore faire partie de notre vie, mais seulement une
fois que nous les avons relégués à la seconde place, une fois qu’ils ont
cessé de nous contrôler, de nous remplir de toute sorte d’anxiété, d’orgueil,
de colère et de stress… etc.
Quand Dieu
semble nous anéantir, il est probable qu’en réalité il cherche à nous libérer.
N’oublions pas cette parole de l’apôtre Pierre qui affirme que nos passions, nos
convoitises charnelles font la guerre à notre âme (1 Pierre 2.11) : (Diapo 2 pierre
2).
Il nous est
impossible de connaitre toutes les raisons qui font que Dieu autorise que nous vivions
des moments douloureux, mais tout comme Abraham, et tout comme Jésus, nous
pouvons lui faire confiance que même dans ces moments-là, il travaille pour notre propre bien !
Amen ! (Diapo
noire)
Prière
Questions pour les petits groupes :
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