Jeûne et prière - Se recentrer sur l'essentiel - Matthieu 13.44-46 - Dieu nous attend (F. Sépari)
Eglise de
Lyon (Diapo Noire) le 24 mars
2019
Dans 8 jours à peine (à
partir du 1er avril), l’Eglise propose à tous ceux qui le
veulent bien de vivre une semaine de jeûne et de prière, un temps spécial destiné
à nous mettre à l’écoute de Dieu. Mais justement, que dit la Bible sur le
jeûne ? Quel est le but du jeûne ? Est-ce encore une pratique à vivre
aujourd’hui ? La semaine dernière au cours du culte, nous avons médité l’épître
de Paul aux Galates qui nous rappelaient les dangers d’entrer dans une logique
légaliste, de tomber dans le piège qui consiste à faire les choses
« pour Dieu » avec nos seules forces humaines, plutôt que de les faire
« en » Dieu, avec une énergie et une joie qui viennent de Lui. Or
justement, le jeûne ne risque-t-il pas d’être un acte où l’homme cherche à
plaire à Dieu par ses forces ? Le jeûne n’est-il pas une sorte de reliquat de
légalisme de l’Ancienne Alliance dont il faudrait nous débarrasser ?
Voilà les
questions que j’aimerais que l’on se pose ce matin. Et bien sûr, notre réponse dépend
de la manière dont nous envisageons le jeûne ! Si pour nous le jeûne est
un moyen de faire pression sur Dieu, de l’impressionner par notre piété, ou
même de donner de la « puissance spirituelle » à notre prière afin d’accroître
nos exaucements, je pense que nous pouvons toute de suite nous débarrasser de
ce type de jeûne-là une bonne fois pour toute ! En fait, c’est un jeûne
centré sur soi-même plutôt que d’être centré sur Dieu !
Si en
revanche, le jeûne est pour nous une occasion de s’extraire de nos
préoccupations quotidiennes pour revenir à l’essentiel, pour rechercher la face
de Dieu et s’approcher de notre Créateur, alors ce jeûne est non seulement
valable pour les chrétiens, mais il nous est même vraiment utile.
La plupart
des versets qui évoquent le jeûne dans la Bible nous invitent à vivre une
humiliation de l’âme, une humiliation destinée à nous révéler le moment où nous
avons peut-être lâché la main de Dieu. Le jeûne biblique est avant tout
l’expression que nous avons une faim et une soif de Dieu bien plus grande que celle qui nous vient de la
nourriture ! Le jeûne est l’expression d’un désir de nous rapprocher de
Lui, une occasion de libérer notre cœur de tout ce qui l’enchaîne pour le
ramener vers celui à qui nous devons tout !
A) Et pour vous parler de ce jeûne-là, j’aimerais lire
avec vous ce matin trois versets des Evangiles où le mot « jeûne » ne
figure même pas, mais où l’attitude de cœur qui convient au jeûne me semble
bien décrite. Je vous invite à ouvrir votre Bible au chapitre 13, v44 : (Diapo texte)
(Diapo Noire)
Mat
13. 44 »Le royaume des cieux ressemble à un trésor caché dans
un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache et, dans sa joie, il va vendre tout
ce qu'il possède et achète ce champ. 45 »Le royaume des cieux ressemble encore à un
marchand qui cherche de belles perles. 46 Lorsqu'il a trouvé
une perle de grande valeur, il est allé vendre tout ce qu'il possédait et l'a
achetée.
Ce passage
nous dépeint la valeur immense que représente la découverte du royaume de Dieu pour
un être humain, un royaume dont l’accès se découvre par la foi en Jésus et qui
en est lui-même le chemin. Ces deux petites paraboles nous parlent d’abord de conversion,
mais pas seulement ! C’est aussi un passage qui souligne le fait que « connaitre
celui qui règne sur ce royaume » est plus important que tous les trésors du
monde !
Vous vous
dites peut-être : quel rapport entre cette parole de Jésus et la privation
de nourriture ? La démarche couteuse
décrite dans les deux paraboles qui consiste à vendre tout ce qu’on
possède pour acquérir un trésor de plus grand prix, est similaire à l’attitude
que l’on adopte temporairement lors d’une période de jeûne ! Jésus
ne parle pas ici d’un dépouillement qui aurait une valeur en lui-même, mais d’un
dépouillement destiné à obtenir quelque chose de plus grand, de meilleur, de
plus essentiel à notre vie. Le jeûne correspond à cette logique, c’est une priorisation
temporaire de nos activités quotidiennes pour revenir à l’essentiel.
Et l’essentiel ici, c’est connaitre Dieu. Cela consiste à se donner les moyens
de l’écouter en faisant taire les bruits incessants qui nous viennent de
l’extérieur, ou même de l’intérieur de nous-mêmes. Et vous comprenez bien que
dans cette approche, le jeûne biblique ne concerne pas seulement la privation
de nourriture, mais concerne aussi tout ce qui accapare notre esprit au point
de s’interposer entre nous et Dieu.
Dans
l’ancienne alliance, et au temps de Jésus-Christ, (Diapo laboureur) l’énergie et
le temps qui étaient dépensés pour obtenir la nourriture du corps étaient particulièrement
importants. Imaginez le temps passé à labourer les champs, à enlever les
pierres à la main, à l’ensemencer, à entretenir les jeunes pousses, à
moissonner à la main, à entreposer, à conserver, puis à transformer et préparer
cette nourriture. Cela pouvait prendre une partie considérable de la vie d’un
être humain. Jeûner, c’était donc à la fois une occasion d’humilier son corps
et son âme, mais aussi se donner du temps pour autre chose. Aujourd’hui, avec nos
moyens de production moderne (Diapo plats surgelés) et la multitude de plats
précuits puis surgelés qu’il suffit de déposer dans une poêle ou un four à
microondes, le pourcentage de notre temps dédié à la préparation de la
nourriture a considérablement diminuée.
Mais voilà, nous
avons aujourd’hui plein d’autres choses qui sont venues détourner notre esprit
de l’essentiel. Que ferions-nous par exemple sans notre ordinateur, (Diapo
portable) sans notre téléphone portable, sans notre tablette, sans
notre télévision ? Et même si tous ces objets modernes nous rendent de
grands services (il ne faut surtout pas nier !) le temps qu’ils absorbent
dans notre vie est simplement gigantesque ! C’est même tellement addictif
qu’ils empiètent même sur notre temps de sommeil. Tous ces outils sophistiqués
au service de notre confort ou de notre distraction finissent par prendre une
grande place, avec leur sonnerie, leurs notifications jour et nuit, avec leurs
jeux addictifs. Ils changent même nos façons de fonctionner, de réagir, de
penser, ils développent en nous un besoin d’instantané, une soif insatiable de
mouvement, de changement, de nouveauté … Et c’est peut-être là le nouveau jeûne
important qu’il nous faut apprendre à vivre aujourd’hui ! (Diapo noire)
Et même si aucune
de ces objets n’est mauvais en soi, il est bon parfois de s’en débarrasser
temporairement pour revenir à l’essentiel, pour se procurer la perle de grand
prix, ou le trésor caché que le monde ne connait pas ! Et ce trésor qui
mérite tous les abandons est la connaissance de notre Père céleste, la communion
avec notre Créateur !
Le jeûne biblique n’est pas un nouveau type de sacrifice que
l’on offrirait à Dieu, mais un changement temporaire de nos priorités, de nos
penchants, de nos habitudes pour revenir à l’essentiel, un peu comme les juifs
le font le jour du sabbat afin de penser à Dieu et se tourner vers Lui.
C’est comme une retraite spirituelle, mais prise sur place
dans notre lieu de vie, dans notre famille… en changeant toutefois nos habitudes,
en résistant à nos penchants !
Je ne veux
pas exclure la notion de « manque » dans le jeûne, elle est bel et bien
présente ! Mais que ce soit un jeune partiel ou total, que ce soit un
manque de nourriture ou un manque volontaire d’autre chose, accepter de vivre temporairement
ce manque est une façon de nous rappeler notre manque encore plus grand d’une communion
avec Dieu. Ce qui implique parfois de ménager des pauses suffisamment longues
pour nous recentrer sur ce besoin fondamental !
B) Dieu est sans cesse là, présent à nos côtés, et
parfois la Bible semble le dépeindre dans la posture de celui qui attend patiemment
que nous soyons disponibles, une attente souvent longue, et finalement peu récompensée !
J’aime beaucoup
ce verset qui décrit le Seigneur comme une personne qui frappe à notre
porte ! (Diapo
verset Apo)
Apo 3.20 Voici, je me
tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte,
j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.
Jésus frappe
à notre porte de notre cœur. Cela fait non seulement allusion à notre
conversion, mais aussi à toute forme de communion avec lui. Mais voilà, parfois
nous sommes trop occupés pour aller lui ouvrir la porte !
Il y a aussi
cet autre passage où Jésus semble dire que Dieu nous attend, qu’il est déjà là
dans le lieu secret de notre chambre à espérer une rencontre. (Diapo verset
Mat 6)
Mat 6. 6 Mais toi,
quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui
est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le
rendra. Mat 6.
17 Mais toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage 18 afin
de ne pas montrer que tu jeûnes aux hommes, mais à ton Père qui est là
dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Dieu cherche
une relation, une rencontre avec son enfant, mais il y a un problème, il semble
que nous ne sommes pas très disponibles ou pas très intéressé, car il y a
tellement de choses plus importantes, plus distrayantes, plus gratifiantes à
faire que de s’adresser à un Dieu qu’on ne peut ni voir, ni entendre … sauf
exception !
Dieu est
comme le père de la parabole du fils prodigue (Diapo Fils prodigue) qui a
perdu son enfant et la moitié de ses biens et qui attend, et attend encore, de
nombreuses années le retour hypothétique de celui-ci qui l’a quitté et qui dilapide
ses biens en fête et en ripailles ! (Diapo noire)
L’objectif
de Satan est justement que nous laissions absorber dans une poursuite incessante
d’une multitude de choses vaines et futiles, de sorte à éteindre notre faim et soif
de Dieu, pour qu’au bout du bout du compte, pour qu’au jour de notre grand départ,
il puisse nous dire : « Dommage, tu t’es fait piégé comme tous les
autres ! Tu as raté l’essentiel, tu n’as pas connu ton Père, tu n’as pas
écouté les paroles de ton Sauveur, tu n’as pas fait ce pour quoi tu avais été
créé ! »
Certes, si
vous êtes chrétien, le diable ne pourra pas vous ôter votre salut, votre statut
d’enfant de Dieu, mais il peut vous ôter
votre paix, votre joie, neutraliser votre témoignage et votre rayonnement
spirituel !
Dieu nous
cherche, tout comme il a cherché Adam et Eve (Diapo Gen 3) en son temps dans
le jardin d’Eden avec cette question : Où es-tu ? dit-il. Bien sûr, Dieu savait où se cachaient Adam
et Eve, mais déjà ils n’étaient déjà plus présents pour Lui. Nous aussi, trop
souvent, nous ne sommes plus présents pour lui. Nous nous jetons dans le
travail et dans les distractions pour ne pas penser et ne pas faire face à
notre misère intérieure.
Nous sommes
parfois un peu comme ces enfants autistes (Diapo autiste) qui peinent à lever les yeux
de peur de croiser le regard de quelqu’un, fut-ce son père ou sa mère ! Et
quand nous croisons le regard de Dieu, de façon furtive, au détour d’un moment
de recueillement, dans un instant de grâce, ce n’est souvent que l’émotion d’un
instant, qu’un élan de cœur sans lendemain. Il nous faut de la persévérance pour
tisser une relation vivante avec le Créateur. Il faut de la persévérance pour
vivre de Dieu et en Dieu, pour l’écouter et être soi-même écouté, pour l’aimer
et répondre à la mesure de son amour pour nous !
C) (Diapo
définition jeûne) Les temps de « jeûne et prière » sont des moments spéciaux où
nous nous donnons les moyens de vivre cette relation avec Dieu, où nous
changeons nos priorités, nos habitudes pour revenir à l’essentiel. Ce sont des
occasions où nous cherchons à faire ce qu’il convient pour acquérir la perle
précieuse, le trésor caché d’une communion personnelle avec notre Père Céleste.
Et si cela doit passer par une privation de nourriture,
pourquoi pas ? Mais le jeûne doit être bien plus qu’une privation de
nourriture, c’est avant tout un recentrage sur Dieu ! C’est un
refus de se laisser distraire ! C’est un abandon temporaire de choses
certes utiles, voire même bonnes et nécessaires, pour se concentrer sur le plus
important. C’est un abandon délibéré de nos fausses sécurités pour nous donner
les moyens d’approfondir notre relation avec le Seigneur, pour enfin le
rencontrer sans la pression du temps, ni celle des urgences imposées. C’est un
moment, où pour une fois, ce n’est plus Dieu qui nous attend, mais nous qui l’attendons
pour vivre une rencontre avec Lui !
- Et Dieu promet de se révéler à ceux qui le cherchent !
- Dieu est lui-même le trésor qui mérite tous nos abandons !
Il est
toujours celui qui prend l’initiative. C’est lui qui nous a aimé le premier,
mais nous avons néanmoins la responsabilité de demeurer dans son amour,
d’entretenir la flamme de notre communion. Les temps de jeûne et de prière sont
faits pour cela !
(Diapo grâce un début) Pour bien comprendre l’importance de
ces temps spéciaux, il convient de prendre un peu de recul et de nous souvenir
que la grâce que nous avons reçue en Jésus-Christ n’est que le début du chemin,
le début de la relation parfaite et merveilleuse que Dieu désire rétablir avec
nous pour l’éternité. L’alliance que Dieu a scellée avec nous par le sang de
Jésus tout comme l’alliance d’un mariage humain, n’est que le début de la
relation et non pas son aboutissement !
D) Je suppose que mon exhortation à vivre à ce temps de
jeûne et de prière sera plus écoutée et plus stimulante, si je termine mon
message en vous parlant des bénédictions qui nous procurent par ces moment
spéciaux. Toutefois Je ne voulais pas commencer par-là !
(Diapo Benéfices) Un temps de jeune et de prière, nourrie d’une lecture des Ecritures
peut engendrer plusieurs bénéfices pour celui qui le vit. Ils ne sont pas
systématiques mais très fréquents :
- Lorsque nous nous approchons du Seigneur, (Diapo paix) Celui-ci peut nous accorder la grâce de recevoir Sa paix, une paix différente de celle que le monde nous accorde, car elle ne dépend pas de circonstances particulières pour être vécue. C’est une paix qui découle de notre communion avec Dieu, et qui agit comme un antidote aux peurs générées par les soucis et les tensions de la vie.
- Ce n’est pas toujours le cas, mais Dieu peut aussi dans ces moments de prière prolongés, nous faire la grâce (Diapo bonté) de gouter à Sa bonté, de sentir Son amour incommensurable, et par contraste cela nous faire prendre conscience de notre misère, et finalement nous bouleverser au fond de nous-mêmes.
- Ces temps de prières prolongés sont aussi de nature (Diapo lucide) à nous rendre plus lucides sur le monde, sur son agitation, symptôme d’un mal-être refoulé ; et aussi nous rendre plus lucide sur les motivations qui nous dirigent. C’est une occasion de se laisser sonder par Dieu et de changer de regard, et de sentir encore une fois la pertinence de la pensée de Luther, et qui nous rappelle que nous sommes à la fois justes et pécheurs (juste par la foi en J.C., mais pécheur par notre comportement).
- Ces temps de prières ont aussi la capacité (Diapo transformer) de nous transformer. Nous sommes toujours des êtres en devenir (même à 90 ans) ! Et dans le mystérieux travail de prière, Dieu nous rencontre et nous engage dans un chemin de transformation.
- Une véritable rencontre avec Dieu (Diapo humilité) conduit inévitablement à l’humilité. Tous les grands « priants » ont eu l’honnêteté de dire au terme de leur vie, qu’ils n’étaient encore rien de plus que des débutants qui avaient encore tout à apprendre de la prière.
- Enfin, les moments de communion avec Dieu dans la prière changent aussi notre regard sur ceux les autres, et (Diapo compassion) nous remplissent de compassion. On ne voit plus ceux qui nous entourent comme de gêneurs, des concurrents ou pire comme même des gens à utiliser, mais comme des personnes vulnérables, qui, comme nous, tâtonnent pour trouver la vérité, qui, comme nous, aspirent à être aimer ! Seule une communion intime avec le Seigneur rend capable d’aimer les autres à la mesure que Dieu nous aime.
Voilà, je
vous invite à réfléchir avec aide de Dieu à ce que vous pourriez changer dans
vos habitude pour vivre cette semaine de jeûne et prière, (Diapo noire qui va débuter au
mois d’avril ! Il faut la considérer comme un temps de retraite spirituel
vécu sur place dans votre contexte habituel dans votre vie de famille et votre
lieu de travail, en partie de manière individuelle et en partie de manière
collective le soir! Que Dieu vous inspire et vous bénisse ! Amen !
Prière
Quelques questions possibles pour les
petits groupes :
Lire Matthieu 13.44-46 (on peut si on le souhaite y ajouter
la parabole de l’ivraie Mat 24-39, 36-43)
- Qu’est-ce qui vous touche dans ces deux petites paraboles ? Partagez-vous la pensée de Jésus qui affirme qu’il y a en cette vie un trésor caché à découvrir, une perle de grand prix à acquérir ? Qu'est-ce que cela nous dit sur le "royaume des cieux" ? Quels sont, selon vous, les obstacles intérieurs, les pensées qui pourraient bloquer l’appropriation de cette parole de Jésus pour vous ? Quelles sont au contraire les convictions qui vous pousseraient à dire qu’on touche ici à quelque chose de fondamental ?
- Qu’éprouvez-vous à la pensée que Dieu vous attend en ce moment, vous cherche, et espère une relation vivante avec vous ? (voir Apo 3.20, Mat 6.6, 17-18, Luc 15.20, Gen. 3.9). Quel rapprochement pourrait-on faire entre ce désir de relation de Dieu avec l’être humain et l’attitude d’Hénoc décrite en Génèse 5.24 ?
- Avez-vous vécu des temps de retraite ou de temps spirituel spéciaux (jeûne, soirée prière) qui vous ont beaucoup apporté, voir même transformé ? Pouvez partager ce que vous avez ressenti à cette occasion ? Avez-vous retrouvé l’un ou l’autre des six bénéfices mentionnés dans la prédication ?
- En addition à un temps de réduction ou de privation de nourriture, quel type de jeûne pourriez-vous surajouter (jeûne numérique, du bavardage, de la lecture de distraction … réduction de votre charge de travail, de votre stress …) ? Qu’est-ce qui vous semble envisageable afin de vous donner les moyens de vous rendre disponible pour Dieu ?
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