Le veau d'or - Exode 32 - Les idoles qui habitent notre vie (F. Sépari)


Eglise de Lyon (Diapo noire)                                                            le 15 avril 2018

J’aimerais ce matin relire avec vous l’un des épisodes les plus décevants de l’histoire du peuple d’Israël. J’aimerais méditer les circonstances qui entourent la construction du veau d’or peu après la sortie du peuple d’Egypte sous la conduite de Moïse. (Diapo veau d’or) C’est la première et l’une des pires déviations spirituelles et idolâtres du peuple de Dieu. Tellement frappante, qu’elle s’est cristallisée dans l’imaginaire collectif. Même s’ils n’ont jamais lu la Bible, les français ont pour la plupart entendu parler de cette histoire lointaine. Elle est d’autant plus choquante qu’elle se situe tout juste trois mois après la sortie d’Egypte, alors que le souvenir des fameuses 10 plaies d’Egypte et de l’humiliation de pharaon, l’homme le plus puissant de l’époque, est encore dans toutes les mémoires. Trois mois seulement après avoir vu le miracle inouï de la traversée de la mer rouge et la destruction de l’armée Egyptienne, le peuple d’Israël se lasse et s’irrite. Comme vous voyez, la bonne volonté humaine s’affaisse aussi vite qu’un château de sable sur une plage. A cette époque, les Israélites s’impatientent d’être toujours dans le désert, de ne pas voir les promesses se réaliser plus vite. Ils décident de se choisir un nouveau leader en la personne d’Aaron et de se faire un dieu plus visible, plus concret, plus stimulant, plus efficace, plus alléchant que celui qui vient tout juste de le délivrer d’Egypte. (Diapo Noire)

En tant que chrétien convaincu de l’amour de Dieu, touché par la grâce offerte en Jésus-Christ et animé par l’Esprit, nous pourrions regarder cet épisode d’un air vraiment condescendant, avec le sourire triomphant de celui qui sait que jamais, o grand jamais, il ne commettra une pareille erreur !  Mais détrompez-vous ! L’histoire du peuple d’Israël a été consignée dans la Bible pour nous servir d’exemple et nous mettre en garde contre les dangers qui nous guettent encore aujourd’hui dans notre marche spirituelle avec Christ. Ils sont toujours d’actualité, même s’ils ne s’expriment pas forcément de la même manière. Très certainement, vous n’aurez jamais l’idée de vous fabriquer un veau d’or pour l’adorer en dansant avec des guirlandes autour du cou. Mais les tentations qui ont conduit le peuple d’Israël nous guettent toujours autant. Et puis, en observant attentivement le texte, cette entreprise d’idolâtre est en réalité plus subtile et plus complexe qu’il n’y parait à première vue. Je vous invite donc à lire le chapitre 32 du livre de l’Exode avec moi : 
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Lecture Exode 32 : 1-11a, 14b-24
32 Le peuple voyait que Moïse tardait à descendre de la montagne. Alors il se rassembla autour d'Aaron et lui dit : «Allons ! *Fais-nous des dieux qui marchent devant nous, car ce Moïse, l’homme qui nous a fait sortir d'Egypte, nous ignorons ce qu'il est devenu.» Aaron leur dit : «Retirez les anneaux d'or qui pendent aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles et apportez-les-moi.» Chacun retira les anneaux d'or qui pendaient à ses oreilles et ils les apportèrent à Aaron. Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule et fit un veau en métal fondu. Ils dirent alors : *«Israël, voici tes dieux qui t’ont fait sortir d'Egypte.» Lorsque Aaron vit cela, il construisit un autel devant lui et s'écria : «Demain, il y aura une fête en l'honneur de l'Eternel !» Le lendemain, ils se levèrent de bon matin et offrirent des holocaustes et des sacrifices de communion. *Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour s’amuser.
L'Eternel dit à Moïse : «Vas-y, descends. En effet, ton peuple, celui que tu as fait sortir d'Egypte, s'est corrompu. Ils se sont bien vite écartés de la voie que je leur avais prescrite : ils se sont fait un veau en métal fondu, se sont prosternés devant lui, lui ont offert des sacrifices et ont dit : ‘Israël, voici tes dieux qui t’ont fait sortir d'Egypte.’» L'Eternel dit à Moïse : «Je vois que ce peuple est un peuple réfractaire. 10 Maintenant, laisse-moi faire ! Ma colère va s'enflammer contre eux et je vais les faire disparaître, tandis que je ferai de toi une grande nation.»
11 Moïse implora l'Eternel, son Dieu, … 14 L'Eternel renonça alors au mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.
15 Moïse repartit et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans la main. Les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de chaque côté. 16 Elles étaient l’œuvre de Dieu et l'écriture était celle de Dieu, gravée sur les tables. 17 Josué entendit le bruit que faisait le peuple en poussant des cris et il dit à Moïse : «Il y a un cri de guerre dans le camp.» 18 Moïse répondit : «Ce n'est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus. Ce que j'entends, ce sont des gens qui chantent.» 19 En s’approchant du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma. Il jeta les tables qu’il tenait et les brisa au pied de la montagne. 20 Il prit le veau qu'ils avaient fait et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, versa cette poudre à la surface de l'eau et la fit boire aux Israélites.
21 Moïse dit à Aaron : «Que t'a fait ce peuple pour que tu le rendes coupable d’un si grand péché?» 22 Aaron répondit : «Que la colère de mon seigneur ne s'enflamme pas ! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal. 23 Ils m'ont dit : ‘Fais-nous des dieux qui marchent devant nous, car ce Moïse, l’homme qui nous a fait sortir d'Egypte, nous ignorons ce qu'il est devenu.’ 24 Je leur ai dit : ‘Que ceux qui ont de l'or s'en dépouillent !’ Et ils me l'ont donné. Je l'ai jeté au feu et il en est sorti ce veau.» (Diapo noire)    

Comment le peuple d’Israël a-t-il pu changer d’allégeance aussi vite ? Quarante jours à peine avant cela, il scellait une alliance solennelle avec l’Eternel. Une Alliance au cours de laquelle il y eu successivement la lecture publique d’un livre de loi, des sacrifices de taureaux, une aspersion de leur sang sur le peuple rassemblé, et l’affirmation collective : « Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit ». On peut relire tout cela au chap. 24 du livre de l’Exode.  Comment le peuple d’Israël a-t-il pu changer d’allégeance aussi vite ? Etait-ce vraiment un abandon de l’Eternel ? En réalité, ce n’est pas si sûr ! Parce qu’au v5, c’est bien une fête en l’honneur de l’Eternel qui est proclamée, une fête en l’honneur du Dieu qui les a fait sortir d’Egypte. Le mot « dieux » qui apparait au pluriel à deux reprises notamment dans cette phase : « Voici tes dieux qui t’ont fait sortir d’Egypte » est trompeur. Il s’agit probablement d’un pluriel de majesté comme cela est fréquent en hébreu, parce qu’il y a en réalité qu’un seul veau. Il est probable que bon nombre d’Israélites n’avait pas pleinement conscience d’abandonner leur alliance avec Yahweh, mais simplement de faire quelques ajustements sur l’expression de leur adoration, sur leur façon de vivre leur Alliance. En fait, les Israélites voulaient probablement retrouver les formes d’adoration qu’ils avaient toujours connues en Egypte depuis leur jeunesse. (Diapo dieux). Il y avait à cette époque des milliers de divinités en Egypte presque toutes représentées par des images d’êtres humains ou d’un animaux ou par un mélange des deux. Ne rien voir était frustrant pour eux. Ils voulaient un Dieu qui marche devant eux de manière visible, et qui répondent de façon rapide à leurs besoins de chaque jour ! 

Il avait bien conscience de leur fragilité et de la nécessité d’une protection divine face à cette aventure vers une nouvelle terre qui les attendaient. Ils étaient d’ailleurs même prêts à faire des sacrifices pour en bénéficier … le don des anneaux d’or pendus à leurs oreilles en est un bel exemple ! Mais ils souhaitaient avoir un Dieu un peu plus prévisible, un peu plus contrôlable, qu’ils puissent davantage « prendre en main ». Mais voilà par définition tout ce qu’on peut prendre en main est une idole !  (Diapo question)  
   
Sommes-nous très différent des Israélites dans notre relation avec Dieu ? Pas si sûr ! Ne préférons-nous pas, nous aussi, avoir à faire à une idole qui comblera nos besoins, nos désirs, plutôt que de nous soumettre à un Dieu qui va décider pour nous ce dont nous avons besoin et ce qu’il nous faudrait désirer ? N’avons-nous pas tendance à reprendre nos anciennes façons de décider en oubliant la volonté de Dieu. Le cœur humain n’a pas vraiment changé depuis cette époque éloignée de la sortie d’Egypte il y a de cela environ 4000 ans. Les idoles, elles, ont bien changées ! Elles s’appellent argent, sécurité, raison, liberté, amour, humanisme, ou parfois elle se limite à notre seul EGO. Mais notre désir de contrôler ce que nous révérons est demeuré malheureusement identique !

Calvin considérait le cœur humain comme une usine bien rôdée pour fabriquer des idoles. Il y a en effet un sens du sacré, du divin, un désir de Dieu qui habite chaque coeur humain de manière plus ou moins irrépressible, mais trop souvent nous nous refusons de nous soumettre à Lui, de nous abandonner à la volonté d’un Dieu qui nous dépasse et nous fait peur. Alors que fait l’homme pris entre ces deux tendances contradictoires ? Il observe le monde créé, il en décèle une partie qui lui semble plus merveilleuse que toutes les autres (et c’est facile à trouver puisque c’est Dieu qui l’a faite !) Par exemple : la nature, le plaisir, l’intelligence humaine ou même l’être humain, et il l’absolutise ! C’est très efficace comme solution ! Car en prenant une partie seulement du monde créé, l’homme conserve malgré tout un pouvoir sur elle, comme dans l’histoire du veau d’or … L’idole l’émerveille, le dépasse, (pensez-donc la force, la fertilité d’un taureau) mais en même il en garde le contrôle !

Toutefois, au bout de quelque temps, l’homme se rend compte que son idole ne prend pas en compte la totalité du monde existant, alors il est obligé de laisser émerger une sorte de contre-idole. Si votre Dieu est l’argent, la contre-idole sera peut-être une forme d’humanisme, de générosité ! Si votre Dieu est la puissance de la raison rendue visible par la science et l’industrie, la contre-idole sera un retour au vrai, au naturel et à l’écologie… et ainsi de suite. Aucune de ces choses n’est mauvaise en soi-même, c’est leur absolutisation qui est mauvaise, car aucune ne fait justice à la grandeur de Dieu !

C’est incroyable de voir à quel point le cœur humain abimé par le péché est devenue une usine bien rodée capable de fabriquer des idoles de toutes sortes, de toute nature, de toute couleur ! C’est la caractéristique des êtres humains déchu du jardin d’Eden d’essayer d’être leur propre Dieu, ou de se choisir leurs propres divinités, cette caractéristique est persistante tout au long des époques, elle est à la fois subtile et implacable en même temps !

En réalité, nous ne sommes pas très différents des Israélites qui voulaient contrôler leur destin, diriger leur vie et pour cela « domestiquer » leur Dieu, le « prendre en main », mettre en avant les traits distinctifs qui les intéressaient et oublier ceux qui les gênaient ! Bien entendu, nous devons tirés leçons de leurs erreurs et être vigilants. Nous aussi, nous aimons prendre les choses en main que ce soit un projet d’Eglise ou même une activité religieuse.
Mais attention, les seules choses que l’on peut « prendre en main » ce sont les idoles, pas le Dieu vivant, éternel et créateur qui nous dépasse infiniment. (Diapo Noire)

Cette histoire nous est racontée nous donner un exemple, et surtout pour que nous puissions nous souvenir que la seule attitude digne du Dieu transcendant, du Dieu Tout-Puissant qui a créé le monde est simplement de nous soumettre à Lui totalement et sans limite. Et comme notre Dieu est aussi un Dieu d’amour, cette soumission prend la forme d’un abandon confiant, la forme d’une foi sincère en Christ notre sauveur ! 

Il y a mille façons d’être religieux, et même d’être chrétiens, sans se soumettre à la volonté de Christ, et la plupart des gens sont passés maîtres dans cet art. (Diapo veau d’or) Nous devons tirés leçon de cet épisode du veau d’or qu’ils nommaient pourtant du nom de l’Eternel, et auquel ils attribuaient leur libération.

Les chrétiens d’aujourd’hui, sous l’influence constante des valeurs narcissiques qui dominent notre société et dans lesquelles ils baignent sans en avoir toujours une conscience claire, tendent à rendre un culte caché à leur « Ego » derrière le culte officiel rendu à Dieu. (Diapo EGO d’or) Aujourd’hui, nous aurions tendance à nous créer un « EGO d’or », plutôt qu’un veau d’or. De manière théorique, nous sommes bien sûr tous prêts à reconnaitre que Dieu seul mérite notre adoration, mais dans la pratique nos préoccupations spirituelles se déclinent un peu trop à la première personne : Comment puis-je réussir ce que j’ai entrepris ? Comment exploiter au maximum mon potentiel ? Comment développer mes dons ? Comment vivre plus longtemps, plus heureux ici-bas et éternellement dans l’au-delà ? En réalité, le culte rendu à Dieu nous satisfait moins que la sensation de développer nos propres qualités, la sensation d’être utile, de compter pour les autres, pour le monde ! Une fois de plus, aucune de ces questions ne sont mauvaises en elles-mêmes, si toutefois elles demeurent soumises à la volonté du Dieu saint. Mais le mot « soumission » est un mot qui nous gêne en général, et quand cette gêne est forte c’est souvent mauvais signe, signe du mécontentement d’une idole cachée tout au fond de notre cœur !  (Diapo Aaron)

Le rôle d’Aaron dans cette histoire est intéressant à relever. Un écrivain américain Eugène Peterson compare son attitude face au peuple d’Israël à celle des pasteurs américains d’aujourd’hui face à l’Eglise (il faut très certainement y ajouter les pasteurs français !) Pendant que Moïse est dans la présence de Dieu et intercède en faveur du peuple, Aaron cède et tente un compromis qui ménage tant bien que mal la volonté de Dieu et celle des hommes. Pendant que Christ est au ciel et intercède pour nous auprès du Père, les pasteurs cèdent aux tendances égocentrées, narcissiques de leur époque, et tente eux aussi un compromis qui ménage tant bien que mal la volonté de Dieu et celle des hommes !  Si le diagnostic émis par cet écrivain américain est vrai, alors c’est triste ! Parce que cela signifie que nos Eglises sont en plus mauvaise santé qu’elles ne le pensent et que notre attitude n’est pas digne de la grandeur de celui qui nous a créés et qui nous a tout donné !

Ce n’est pas l’exemple d’Aaron qu’il faut suivre, mais celui de Moïse, qui lui défend Dieu avec zèle devant les hommes et qui défend les hommes avec zèle devant Dieu ! Ce n’est pas l’exemple des pasteurs de ce monde qu’il faut suivre, mais celui de Christ, seul médiateur entre Dieu et les hommes.

(Diapo question)  Quel enseignement tiré pour nous aujourd’hui de cet épisode du veau d’or ?
Il nous faut renoncer à tout contrôler, tout comprendre, tout appréhender tout particulièrement quand il s’agit de notre relation avec le Dieu vivant qui nous dépasse infiniment, qui transcende toute vie humaine, toutes les lois de ce monde, tous les liens de causes à effets. Il est celui dont on ne peut concevoir de plus grand, et qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, et à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle (1 Tim 6.16). Il nous faut laisser Dieu être bien plus qu’un consolateur, mais être véritablement notre maître.
J’ai récemment entendu cette phrase à propos du cerveau humain, que j’ai envie de transposer au sujet de la grandeur de Dieu : (Diapo phrases)

Lyall Watson un biologiste sud-africain écrit : Si le cerveau était suffisamment simple pour que nous le comprenions, nous serions si simples d'esprit que nous ne le comprendrions pas." 

Dans la même veine, nous pourrions dire : Si Dieu était suffisamment petit pour que nous puissions le comprendre et l’appréhender il ne serait bien trop petit pour être Dieu, et il ne serait plus en mesure de nous sauver de nous-mêmes et de nos fautes.

Dieu nous transcende totalement et nous devons accepter avec joie de comprendre ce qu’il nous donne à comprendre, et aussi accepter avec joie de ne pas comprendre ce qui nous dépasse. (Diapo noire) Ce n’est pas un saut dans le vide, ni un saut dans l’inconnu, mais un saut dans les bras de celui qui seul mérite pleinement notre confiance car il a tout créé, il nous a tout donné, et a tout fait avec merveille, et de plus il nous aime !

Il faut parfois accepter de se taire pour écouter la voix de Dieu, accepter d’attendre pour savoir ce qu’il veut faire, attendre pour voir les portes qui s’ouvrent et celles qui ne s’ouvrent pas, pour percevoir ce qu’il bénit ou ne bénit pas !

Il nous faut renoncer à notre impatience comme ce fut malheureusement le cas du peuple d’Israël qui ne voyait pas revenir Moïse, mais plutôt accepter que les temps et les moments choisis par Dieu ne soit les nôtres (ce qui d’ailleurs n’interdit pas la prière). En d’autres mots, accepter de nous soumettre à sa volonté qui est décrite dans les Ecritures comme bonne, agréable et parfaite, et nous réjouir des mille et une grâce de la vie quotidienne en décelant sa volonté et sa présence dans l’instant qui passe.

(Diapo Romains) Romains 12 : 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

Finalement cela rejoint le message donné par Sylvain dimanche dernier : « Accepter de mourir à soi-même pour être vivant pour Christ ! » C’est le travail de toute une vie ! C’est aussi ce que la Bible appelle « être un disciple » et « suivre Christ ».

Que Dieu nous aide à lutter contre nos idoles personnelles quand nous les discernons et nous fasse grâce quand nous ne les discernons pas ! Amen !  (Diapo noire)

Prière    Chant : JEM 829 : Te connaître Jésus


Questions pour les petits groupes  (Les animateurs choisissent celles qui conviennent le mieux à leur petit groupe)


  1. Avez-vous eu dans le passé un hobby, une passion, une soif d’une chose à ce point prenante qu’elle pourrait être comparée à une idole pour vous ? (Par ex. mariage, enfants, apparence, richesse, succès, carrière, vie religieuse, parti politique, relation sentimentale, biens précieux, ou encore un acteur, une actrice, un chanteur, un sportif … etc.) Pouvez-vous le partager en quelques mots aux membres de votre petit groupe ? Le danger idolâtre ne se trouve pas tant dans la chose elle-même (car elle est créée par Dieu) que dans l’attachement excessif et injuste que nous lui portons. Y a-t-il un moment où cette idole vous a déçu ? Pourquoi ? Quand avez-vous pu prendre vos distances avec cette passion ? 
  2. Avez-vous encore aujourd’hui des aspirations qui pourraient passer avant Dieu s’il vous plaçait devant un choix radical, et qui donc pourraient ressembler à une idole ? (Pour répondre avec sincérité sans se tromper soi-même, il convient de s’imaginer dans une situation concrète où un choix radical en tout ou rien doit être fait ! 
Remarques : certaines personnes peuvent construire leur identité sur une idole et vivre une crise identitaire au moment de l’abandonner avec toute sorte de réactions comme l’accusation d’autrui, la culpabilité, la dépression …etc.
Col 3.5 Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie
 
3. D’après vous, comment peut-on démasquer les idoles qui habitent encore dans notre cœur et qui dirigent encore notre vie ? En quoi Dieu, Christ se distinguent-ils profondément de nos idoles ? 


Voir Jérémie 10 ;1-16 :Comparaison entre Dieu et les idoles
Voir Zacharie 10.1-2 : Comparaison entre Dieu et les Theraphim
Voir Esaïe 41.21-42.8 : Comparaison entre les idoles et le Messie


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