Prédication du 15 oct 2017- Prophète Aggée- Reprenez la construction du temple de l'Eternel
Eglise de
Lyon (Diapo noire) 15 oct. 2017
A) J’aimerais ce matin méditer un passage biblique que
vous n’avez probablement pas lu depuis fort longtemps. Il s’agit d’un extrait
du prophète Aggée (qui n’était pas si vieux que cela, et car son nom s’écrit
avec 2g et 2e). Il a vécu au 6ème siècle avant JC, juste après une
période très difficile de l’histoire du peuple d’Israël.
Mais
peut-être avant de lire le texte, il est souhaitable que je rappelle un peu l’histoire.
Le peuple juif qui était installé en Judée et qui avait fait de Jérusalem sa capitale
semblait être un petit peuple incroyablement « chanceux ». Car à
chaque fois qu’une guerre se produisait, il la gagnait en dépit de sa petite
taille. Et même quand une armée immense comme celle de l’empire assyrien était
venue les attaquer, des circonstances particulières avaient soit décimé
l’armée, soit obligé celle-ci à repartir précipitamment à Babylone. A chaque
fois les circonstances lui étaient favorables. En réalité, Juda était protégé
par l’Eternel. Il y avait entre lui et Dieu une alliance solennelle, et le
maitre de l’univers était pour ce peuple spécial comme un bouclier invisible.
Mais au fil
des générations, le peuple de Dieu a progressivement oublié l’alliance qu’il
avait faite avec son Créateur. Il a de plus en plus désobéit à ses
commandements, et s’est même adonné à l’idolâtrie, allant jusqu’à installer des
idoles dans le temple de l’Eternel. Dieu l’a averti par la parole des
prophètes, lui demandant de revenir à Lui à plusieurs reprises, mais rien n’y
fit ! Alors Dieu dans sa colère a ôté son bouclier protecteur, et a permis
que le peuple Babylonien envahisse le pays (la terre promise) et que la plus
grande partie du peuple de Juda parte en exil. Ce fut l’une des plus terribles
catastrophes vécu par le peuple d’Israël.
Heureusement,
70 ans plus tard, suite à un rêve inspiré par Dieu, un empereur perse
bienveillant envoie les juifs qui le souhaitent reconstruire le temple de
Jérusalem. Quelques d’exilés courageux acceptent le défi et décident de retourner
à Jérusalem pour construire l‘autel et poser les premières pierres du temple. Mais
très vite les nouveaux occupants du pays s’opposent à eux par la ruse ou par la
force et font arrêter la construction du temple. Découragés par cette opposition
inattendue, les exilés revenus à Jérusalem vont baisser les bras, et ne plus
rien faire, ni même tenter pendant 16 longues années.
Pour bien
les comprendre leur état d’esprit, il faut se souvenir que peu de temps avant l’exil,
les prophètes avaient solennellement proclamé que l’alliance avec Dieu était
brisée. Et donc ces quelques exilés bien intentionnés ne savent même plus avec
certitude s’ils font encore partie du peuple de Dieu. Ils ne savent même plus
si Dieu les aiment et les approuvent. Et puis, ce nouveau temple en cours de
construction est tellement petit et sobre en comparaison de l’ancien qui a été
détruit, qu’ils ont presque honte du travail de leurs mains et se démoralisent.
Et finalement, chacun décide de s’occuper de ses propres affaires et ils renoncent
à prendre sa part dans la construction du temple de l’Eternel. Ils renoncent à avoir
un projet collectif, à former un peuple différent des autres. Et c’est donc dans
cette période-ci que Dieu envoie le prophète Aggée, et voici ce qu’il
dit :
Lecture Aggée 1.2-9 ; 2.3-5, 9 (Diapo texte) (Diapo texte)
Finalement
c’est très beau et très encourageant pour les exilés juifs ! Dieu annonce
qu’il est toujours avec eux, et que l’alliance qu’il avait faite avec Moïse et
leurs ancêtres lors de la sortie d’Egypte est toujours valable pour eux, et
qu’il est d’ailleurs Lui-même au milieu de ce petit peuple méprisé (Diapo texte
surligné) : « N’ayez pas
peur, dit-il au v5, mon Esprit est au milieu de vous ! »
En quelque sorte, L’Eternel leur dit par la bouche du prophète
Aggée : Ce n’est pas parce que vous n’être plus qu’une poignée de
personnes que vous n’êtes pas mon peuple ! Ce n’est pas parce que ce
temple est très modeste en comparaison du précédant qu’il ne sera pas le lieu
de Ma bénédiction, qu’il ne sera pas le lieu où je donnerai Ma paix. Je suis
capable de remplir de gloire ce qui en est naturellement dépourvu ! Je suis
capable de prendre le peu que vous m’offrez pour le transformer en quelque
chose de beaucoup plus grand et beaucoup plus beau que ce que vous ne pouvez imaginer.
(Diapo texte
surligné) Fortifiez-vous, prenez courage, peut-on lire au v4 et
reprenez les travaux de construction de ce temple ! Et effectivement, par
cette prophétie et aussi celle de Zacharie, Dieu va réveiller l’esprit des
exilés et celui de leurs chefs, et tous ensembles, ils vont se remettre à
l’ouvrage. (Diapo
noire)
B) Certains vont peut-être me dire,
c’est bien gentil ne nous raconter des histoires vieilles de 2600 ans, mais en
quoi cela nous concerne-t-il puisque très peu parmi nous sont d’origine juive, aucun
d’entre nous ne vit en Israël, et qu’il n’y a d’ailleurs même plus de temple à
Jérusalem ? En quoi cette histoire peut-elle bien être utile à un chrétien
lyonnais du 21ème siècle !
Ce qu’il faut
bien comprendre en lisant la Bible, est que la première Alliance transmise par
Moïse prépare la dernière Alliance établie par Jésus-Christ. La première nous
donne les bases, les principes, les schémas de pensée qui vont nous permettre
de comprendre ce que Dieu va faire sur un plan spirituel dans la seconde
alliance qui, elle, est définitive. Mais bien sûr en passant de la première à
la seconde alliance, il faut transposer avec sagesse les choses qui relèvent du
matériel et de la chair, à ce qui relève de l’âme et l’esprit. Une âme, un
caractère, une vertu cela ne se voit pas directement ! Tandis qu’un corps, un temple de pierre, un
travail accompli cela se voit, se comprend tout de suite. Dieu à commencer avec
ce qui se voit pour nous faire comprendre ce qui ne se voit pas. Il nous a
donné un enseignement fondé sur les réalités matérielles afin de nous aider à
comprendre des vérités spirituelles qui seules peuvent nous sauver. Et donc,
cette prophétie d’Aggée a forcément un sens pour nous aujourd’hui, mais quel
est-il ?
Quel est le temple (Diapo temple construction) que nous avons peut-être cessé de construire par
découragement, à cause des oppositions sans cesse répétées, à cause des
multiples préoccupations de nos vies et parce que nous n’étions même pas
sûr que Dieu nous aime et nous approuve ? C’est intéressant de se poser la question
et d’y réfléchir un peu !
Dans le
Nouveau testament qui rapporte les enseignements de Jésus et ceux des apôtres,
il y a deux réalités qui sont susceptibles de devenir un temple précieux
et pur pour le Dieu très saint, et qui peuvent être habitées par son Esprit.
La
première c’est notre
cœur, notre âme ! Plusieurs versets de l’épître de Paul aux Corinthiens
s’en font l’écho : (Diapo 1 cor 3.16 et 1 cor 6.19)
1 Cor 3.16 : Ne savez-vous pas
que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 1
Cor 6.19 : Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit
qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez
point à vous-mêmes ?
Si nous
sommes croyants, si nous avons placé notre confiance en Dieu par Jésus-Christ,
nous sommes devenus chacun individuellement le temple du Saint Esprit … Et
notre âme est (ou devrait être) le lieu très saint ou réside la présence de
Dieu.
La seconde réalité spirituelle qui est aussi décrite comme étant le
temple de Dieu est l’Eglise. (Diapo Matt 18.20 ; Eph 2.19) Non pas le
bâtiment, qui n’a guère d’importance ! Mais l’assemblée de tous les
croyants qui s’unissent dans la foi, dans l’amour et qui s’organisent et se
complètent les uns les autres pour offrir à Dieu un temple spirituel précieux et
riche.
Matthieu 18:20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon
nom, je suis au milieu d’eux. dit Jésus. Et voici ce que l’apôtre Paul ajoute en parlant de
l’assemblée des chrétiens :
Ephésiens 2. 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du
dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.
20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes,
Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. 21 En lui tout l’édifice, bien
coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur.
Il est donc intéressant
de reprendre ce qu’Aggée nous enseigne pour chacun de ces deux temples décrit
dans la Nouvelle Alliance. Est-ce que
nous nous sommes, nous aussi, un jour, arrêtés de construire le temple de notre
propre cœur, et celui de l’Eglise ? Et si oui pourquoi ? Et si oui, comment
pouvons-nous repartir dans l’édification de l’un et de l’autre ?
C) Je commence d’abord avec le plan individuel avec
le temple de notre cœur. (Diapo cœur)
Lorsqu’un
homme ou une femme s’incline devant Dieu pour le supplier de lui demander de pardonner
ses fautes passées, ses nombreuses ingratitudes ; quand un homme ou une
femme place son espérance en Jésus pour qu’il soit son Sauveur, place sa
confiance en Jésus pour qu’il soit l’agneau de Dieu qui purifie son âme ;
alors son cœur devient un autel saint et consacré pour Dieu, un lieu où le
Seigneur fait reposer sa présence par son Esprit Saint. (C’est un événement spirituel, une expérience spirituelle que Jésus
nomme la nouvelle naissance). A chaque conversion, un nouveau lieu de
présence divine apparaît sur terre ! Mais ce n’est au début qu’un simple
autel, un temple inachevé. Beaucoup de choses restent encore à purifier dans le
comportement de cet homme ou de cette femme, beaucoup reste encore à construire
au niveau de son caractère… Quand un être humain se convertit, il doit peu à
peu mettre ses actes en cohérence avec sa foi, et chercher progressivement à ressembler
à Christ qui est notre modèle. Cela signifie qu’il doit participer à la transformation
de ses mauvaises habitudes en de meilleurs comportements ; et plus
difficile encore changer les orientations même de son cœur, en gagnant en
patience en maitrise de soi, en développant
une vraie bonté et bienveillance, en en grandissant en amour
désintéressé, en joie profonde, en confiance en Dieu…
(Diapo noire) L’édification de ce nouveau temple a immédiatement commencée
au moment même de notre conversion, mais malheureusement pour beaucoup parmi
nous, le chantier s’est très vite arrêté, peu après la pose des premières
pierres … tout comme pour les exilés auxquels s’adresse le prophète Aggée. Certains
ont découvert que les vieilles habitudes étaient plus beaucoup difficiles à changer
qu’il n’y paraissait, que leur progrès était très lent, et leur caractère demeurait
entaché de travers coupables, et ils se sont progressivement découragés, et ont
renoncé à changer, optant pour la voie de la facilité.
D’autres ont rencontré des oppositions parfois brutales et
agressives de ceux qui les entouraient, et ils ont pris peur ! D’autres encore
se sont mis à douter de la présence de Dieu à leur côté, à cause de fautes
passées ou bien à cause des multiples épreuves de la vie. Et comme ce petit
groupe d’exilés du temps du prophète Aggée, nous nous sommes, nous aussi, parfois
arrêté de construire le temple de notre cœur pour en faire un temple pur et
saint.
Finalement,
la principale arme de Satan pour nous empêcher de progresser, c’est toujours la
même ! C’est ce même outil usé, mais terriblement efficace, et qui se
nomme : « découragement » ! Toutefois, le prophète Aggée
nous révèle que le meilleur antidote contre découragement est de savoir que
Dieu nous aime toujours, qu’il ne garde pas sa colère à toujours, mais garde
son alliance avec chacun d’entre nous, et surtout demeure sans cesse présent à
nos côtés.
Les paroles du prophète Aggée au v4 et 5 s’appliquent aussi
pour chaque croyant : (Dia 4,5,9) Fortifies-toi, travaille car je suis moi-même avec toi, mon Esprit est
avec toi, N’aie pas peur ! Et toujours à propos du temple de notre
cœur, on peut aussi ajouter les promesses du v9, et j’y répandrai ma gloire dans ton cœur et c’est dans ce lieu que je
te donnerai la paix !
(J’ai transposées les
paroles d’Agée à la deuxième pers. du singulier au lieu du pluriel, mais ce
sont les mêmes !)
D) Le même parallèle peut-être fait entre le temple de
bois et de pierres construit au temps d’Aggée et l’Eglise de Jésus-Christ faite
de pierres vivantes (Diapo Eglise), constituées de croyants
sincères. Car l’Eglise dans le N.T. n’est pas un bâtiment, mais le
rassemblement des croyants qui sont unis entre eux, et aussi unis à Christ par
des liens d’amour.
Il y a malheureusement
des moments où les relations ne sont pas aussi simples que prévus entre les
chrétiens … aussi bien intentionnés soient-ils ! Il y a des moments où les
avis divergent, où des incompréhensions apparaissent, voire même des rivalités
surgissent. Et au lieu de construire ensemble un édifice à la gloire de Dieu, en
ayant soin se compléter les uns les autres par nos dons et par nos capacités, nous
nous blessons mutuellement et nous nous opposons inconsciemment. (Diapo noire)
C’est un peu
comme si chaque pierre refusait de se laisser tailler par la main du divin
sculpteur et préférait restée seule, isolée sur le chantier de construction. En
agissant ainsi, on perd de vue l’édifice précieux que Dieu voudrait construire
pour Sa gloire. On perd aussi de vue les potentialités infiniment plus grandes
qui jaillissent d’une coopération harmonieuse de dons différents rassemblés sur
un même projet. Beaucoup de belles choses et de grandes choses n’ont pas été
réalisées par des hommes seuls, mais par des équipes !
L’arme
principale que Satan utilise pour bloquer la construction du temple qu’est l’Eglise
d’aujourd’hui c’est « l’individualisme ». Un individualisme d’abord appris
par la société, un individualisme aussi induit par les blessures du passé, un
individualisme inspiré parfois par l’orgueil spirituel. Et alors, tout s’arrête et chacun s’occupe de
sa « maison lambrissée » pour reprendre les paroles d’Aggée, et
oublie qu’il fait partie du peuple de Dieu, et qu’il a besoin des autres pour
grandir et s’édifier spirituellement … Cela
donne des temples qui ressemblent à des tas de pierres (Diapo tas de pierre) plutôt qu’à
de beaux édifices !
Ce n’est pas
toujours facile de renoncer à ses préoccupations individuelles pour s’insérer
dans un ensemble plus grand, avec un esprit de service. C’est un peu la
direction que nous voulons prendre avec cette nouvelle réflexion sur les dons spirituels
qui a commencée au week-end d’Eglise, et dont je vais vous reparlerai un peu au
moment des annonces.
Quelle
réponse Dieu nous donne-t-il par la bouche du prophète Aggée, sur l’édification
de l’Eglise (sur un plan collectif) comme nouveau temple de Dieu ? C’est
plutôt au chapitre 1 v7, 8 et 9 que l’on trouve une réponse : (Diapo v7,8,9) Réfléchissez
attentivement à votre conduite : montez sur la montagne, apportez du bois
et construisez le temple. J’en aurai de la joie et je serai honoré, dit
l’Eternel. 9 Vous
comptiez sur beaucoup, et vous avez eu peu ; vous l'avez rentré chez vous, mais j'ai
soufflé dessus. Pourquoi ?
déclare l'Eternel, le maître de l’univers. A cause de ma maison qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour
votre maison.
Quand on
parle à des personnes individualistes, il faut commencer avec des arguments
individualistes ! Et donc, Dieu leur dit : Placez-moi au centre de
vos préoccupations, travaillez tous ensemble à la construction de mon temple et
chacun d’entre vous aura plus de prospérité. Car je suis celui qui multiplie toute
chose dans ce monde, et je multiplierai davantage votre travail afin qu’il vous
apporte l’abondance.
Du temps d’Aggée,
les promesses de Dieu correspondaient bien sûr à des bénédictions matérielles,
mais dans le cadre de la Nouvelle Alliance et de la construction de l’Eglise de
J.C., et à la lumière de l’enseignement des apôtres, nous savons que ces mêmes
promesses doivent aujourd’hui être comprises de manière spirituelle, comme
une bénédiction spirituelle. Ni Jésus, ni les apôtres n’ont été riche, et aucun
n’a même recherché délibérément la moindre prospérité matérielle.
Quand nous
mettons nos dons, nos talents, nos capacités spirituelles au service de Dieu et
de son Eglise et que nous le faisons avec humilité, dans un esprit de
collaboration, inspiré par un amour désintéressé, alors Dieu promet de nous bénir
collectivement. Ce qui signifie que la présence de Dieu parmi nous se fera
plus sensible, que notre communion fraternelle grandira, que notre capacité à
toucher nos contemporains se renforcera, que l’édification offerte et reçue par
chacun deviendra plus intense, et enfin que les services offerts gracieusement à
nos contemporains seront plus efficaces et plus rayonnants encore.
Les
promesses prononcées par Aggée au chap. 2 demeurent valables pour l’Eglise de
Jésus-Christ, pour le corps de Christ : (Dia
4,5,9) Je
serai au milieu de vous, dit Dieu, j’y ferai briller ma gloire,
et ce sera un lieu où je donnerai la paix intérieure, et la paix du salut à
beaucoup de personnes en recherche.
Y a-t-il un
moment où j’ai renoncé à construire le temple de mon cœur ? Quand cela
s’est-il produit ? Pourquoi ? N’est-ce pas le moment pour moi de
reprendre ce chemin de transformation avec l’aide de Dieu ?
Y a-t-il un
moment où j’ai renoncé à contribuer à l’édification de mon Eglise ? Quand
cela s’est-il produit ? Pourquoi ? N’est-ce pas le moment pour moi de
chercher mon appel, ma place, ma vocation personnelle en ce lieu, ou bien
ailleurs dans l’œuvre du Seigneur ?
Dans le
discours d’investiture de John Fitzgerald Kennedy, (Diapo JFK) le jeune président américain avait osé prononcer
cette parole : « Ne demandez pas ce que votre pays peut
faire pour vous, mais bien ce
que vous pouvez faire pour votre
pays. »
Après avoir
lu le prophète Aggée, j’ai envie de transformer la phrase de JFK et dire :
« Ne demandez pas ce que l’Eglise peut faire pour vous, mais demandez-vous
ce que vous pouvez faire pour l’Eglise de J.C., pour Christ lui-même, et pour
Dieu notre Père … et Dieu s’occupera lui-même de vous. Que la grâce de Dieu soit avec chacun d’entre
nous ! Amen !
Prière.
Questions
de réflexion pour les petits groupes :
1) Le temple de notre
cœur :
Quand nous
regardons ce qu’il nous reste à construire pour ressembler à Christ, nous avons
tous beaucoup progrès à faire, et dans beaucoup de domaines différents ! Mais,
percevez-vous un domaine particulier de votre vie où cette progression vous
semblerait plus nécessaire qu’ailleurs, plus urgente qu’ailleurs ? (Soit à cause des conséquences que ce défaut
entraine dans votre vie, soit à cause du blocage qu’il produit dans votre
relation avec Dieu, soit parce que c’est le prochain pas que Dieu veut pour
vous aujourd’hui). Prenez
un temps de réflexion silencieuse. Si vous vous en sentez la liberté,
partagez les fruits de votre réflexion et le domaine de votre vie auquel vous
avez pensé ? Quelles étapes accessibles à vos yeux pourriez-vous imaginer pour avancer
dans la bonne direction ? Quels conseils, quels encouragements pourriez-vous
vous donner les uns les autres ?
2) Le temple de l’Eglise :
Y a-t-il un
talent, un don, une capacité que vous savez détenir, et dont vous privez l’Eglise ?
Si oui, pourquoi ? (par manque de temps, par manque de confiance en soi, par
manque de formation adaptée, en raison de difficultés relationnelles passées,
parce que ce don ne s’insère pas facilement dans les activités actuelles). Voyez-vous
une solution à cet obstacle ? Qu’en pense les autres membres de votre petit
groupe de partage ?
Si vous ne
connaissez pas vos dons, seriez-vous prêt à entrer dans un processus de discernement tel
qu’il est décrit en première page du livret « Accueillir les dons en
Eglise » ? Parmi les six étapes suggérées (1. Prier, 2. Se rendre disponible, 3. Acquérir des connaissances, 4. Développer
la joie comme motivation, 5. Faire des essais, 6. Se soucier de l’avis des
autres) quelle sont celles qui
vous semblent poser le plus de difficultés ? Pourquoi ? Avez-vous d’autres
appréhensions à exprimer ? (Si
plusieurs partagent les avis exprimés, il serait judicieux de les faire
remonter aux pasteurs.)
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